12 octobre 2007

Merchandising sportif

Demain la France a de grandes chances d'aller en finale du mondial de rugby.

Dans ce cas, Bernard LAPORTE devra donc encore attendre pour prendre ses fonctions de Secrétaire d'Etat. Cette prise de fonction comme l'a fait savoir notre Président et l'intéressé le privera de contrats publicitaires (d'un montant évalué à 700 000 €)

Jusque là, notre sélectionneur national aura pu vanter les jambons sous emballage et autres curiosité dont vous pouvez admirer quelques photos.

Kit viral envoyé à des blogueurs (photo ci-dessus)

* un sachet de 4 rasoirs Bic® Comfort 3 Advance
* un flyer de présentation du produit
* un ballon de rugby Gilbert®, avec la signature de Bernard Laporte au feutre
* une pompe pour gonfler le ballon

Quant au Gaillac, espérons que ce sera tournée générale en lieu et place de la lettre de Guy MOQUET qui semble t-il nous avait valut une "déconvenue argentine"

Allez l'équipe de France


Toutes les marques citées dans cet articles sont des copyrigth

11 octobre 2007

Les français et l'accès aux soins

Alors que le gouvernement semble inflexible sur ses franchises médicales, il serait intéressant de connaître l'évolution de l'avis des français sur leur perception. Jusqu'à présent, rien de palpable à se "mettre sous la dent" C'est IPSOS qui tire la première "salve" avec une enquête dont Slovar vous livre ci-dessous quelques extraits.

Une enquête IPSOS-CISS du 10 octobre 2007 réalisée auprès d’un échantillon représentatif de Français mais aussi de personnes malades (ALD) révèle la convergence des points de vue. Dans l’ensemble, les Français sont largement hostiles aux franchises médicales, et restent très attachés au système actuel de solidarité.

Extraits :

Sept français sur dix hostiles à l’instauration d’un système de franchises médicales.

Une très nette majorité de Français (70%) ne souhaite pas l’application d’un système de franchises pour répondre aux problèmes de financement de notre système de santé. Seuls 28% d’entre eux sont d’accord avec l’idée de déterminer un montant fixe de frais de santé pour lequel le patient ne serait pas remboursé ... / ...

84% d’entre eux souhaitent la conservation du régime de cotisation obligatoire qui couvre l’essentiel des frais de santé pour tous et qui autorise le recours à des assurances complémentaires. Seuls 15% d’entre eux se prononcent pour un système où chacun paierait pour sa propre assurance santé, avec un coût défini en fonction de l’état de santé et de l’âge de la personne et un niveau de remboursement variable selon la cotisation payée ... / ...

il faut noter que le renoncement aux soins en raison de difficultés à obtenir un rendez-vous dans un délai suffisamment rapide est moins fréquent chez un généraliste que pour un spécialiste, la proportion passant à 23% dans le cas des généralistes.

Cet écart entre généralistes et spécialistes se retrouve pour ce qui est des difficultés liées au coût de la consultation : celui-ci a poussé 5% des Français à renoncer à des soins chez un généraliste, 13% à renoncer à des soins chez un spécialiste ... / ...

Les dépassements d’honoraires ont, eux, une toute autre ampleur. En effet, plus d’un Français sur trois (35%) a dû, au cours des trois dernières années, versé un supplément non remboursé par la Sécurité sociale mais faisant l’objet d’une facturation. Si les bénéficiaires de la CMU y ont été moins confrontés que la moyenne (25%) – tout comme d’ailleurs les ménages aux revenus les plus modestes –, les cadres et professions intellectuelles supérieures l’ont été beaucoup plus (46%) ... / ...

Neuf Français sur dix (90%) déclarent bénéficier aujourd’hui d’une couverture complémentaire de type mutuelle ou assurance santé. Et parmi eux, 86% jugent satisfaisant le niveau de la prise en charge de leur couverture complémentaire. Plus d’un tiers (36%) jugent même « très satisfaisant » le remboursement de leur frais de santé par leur complémentaire santé.

Leur estimation du coût que cette couverture représente pour eux est, elle, plus précise : 45% des Français situent ce coût à moins de 50 €, 38% à 50 € ou plus. Mais des différences notables apparaissent sur ce point entre les bénéficiaires de la CMU – qui situent en majorité (55%) ce coût à moins de 50 € - et les pris en charge au titre d’une affection longue durée qui le situent en majorité (57%) au-dessus des 50 €. A noter que ces bénéficiaires d’une couverture complémentaire la possèdent plus à titre individuel (48%) que via leur employeur (26%) ou un parent ou conjoint (25%). Et parmi ces bénéficiaires d’une complémentaire à titre individuel, seuls 12% - le double chez les bénéficiaires de la CMU – en profitent dans le cadre du dispositif d’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé ... / ...

Enquête IPSOS-CISS

Sources et copyrights
IPSOS
Crédit image
PANCHO

10 octobre 2007

A l'école des blogs

Samedi dernier, je me trouvais à la bibliothèque de Bondy où j'étais invité par l'équipe du Bondyblog. Le thème avait tout pour m'intéresser puisqu'il était question de permettre à de jeunes (ou moins jeunes ?) citoyens de s'exprimer en ligne.

Comment les animateurs du Bondyblog voit-ils cette "école"

"L’idée est simple. Chaque seconde, un blog se crée dans le monde, dit-on. Il y en aurait entre 6 et 9 millions en France, selon les estimations. Pourquoi une pratique aussi répandue n'aurait-elle pas son école ? Bien sûr, il y a blog et blog. Ceux qui ne font que mettre en ligne leurs goûts et leurs couleurs, et ceux qui publient des informations qui n'existeraient pas sans eux. Appelons ces derniers des journalistes-citoyens. Et faisons le pari que ceux-là ont de beaux jours devant eux, s'ils savent tirer de leur vécu, de leur voisinage, de leur expérience des infos originales et de qualité, qui continueront de vivre aux cotés des médias traditionnels" ... / ...

Cette école est gratuite, sur inscription. Les cours se déroulent le samedi matin à la bibliothèque Denis-Diderot de Bondy ... / ...

Il est légitime pour les créateurs du Bondyblog de transmettre l'expérience acquise aux côtés des journalistes suisses de l'Hebdo qui avaient été les seuls à venir vivre dans une cité de Bondy après les émeutes des banlieues afin de comprendre et de relater une vérité que la presse française ne préférait pas affronter. L'objectif est de permettre à tous ceux qui participeront à ces sessions de l'école du blog d'éviter de "galérer".

Cette école aura des parrains et des intervenants prestigieux qui viendront tous les mois témoigner ou faire part de leur expérience professionnelle : Marie-Françoise Colombani (Elle), l’équipe des guignols (Canal+), Mathias Hillion (Dimanche+), l’équipe de l’Hebdo de Lausanne, Edouard Zambeaux et Patrick Pépin (Radio France), Julien Laroche-Joubert (Yahoo actualités), Eric Hacquemand (Le Parisien), Paolo Woods (photojournaliste au Times), Alain Rebetez (TSR)

Pour la première, deux journalistes Suisse (Serge Michelet et Alain Rebetez) étaient présents ainsi que M.F. COLOMBANI écrivain et éditorialiste (ex rédactrice en chef) au magazine ELLLE

Si l'ambiance était aussi décontractée que studieuse, j'ai été particulièrement troublé par les déclarations de M.F. COLOMBANI sur le journalisme citoyen qui, selon elle n'exiterait tout simplement pas. En effet, nous aurions ou pas, le talent de passer de la libre écriture au salles de rédaction. Chacun de nous ne serait en fin de compte qu'un journaliste professionnel qui s'ignore.

Selon M.F. COLOMBANI, il suffirait de prendre contact avec les rédactions pour être publié à condition d'apporter la fraicheur indispensable à des rédactions qui en manquent cruellement. D'ailleurs selon elle, les vrai journalistes (ceux qui ont une carte de presse) seraient tellement formatés qu'ils seraient incapable de fantaisie et d'imagination.

Alors, le blog passerelle vers la presse écrite ? fantasme refoulé ?

Non, je ne le crois pas. Tout d'abord, parce que comme l'a fait remarquer une des participante, il existe des barrages psychologiques lorsque l'on vient des banlieues. j'ajouterai qu'il existe également des barrages liés ... aux cursus.

Quant à nier la notion de journalisme citoyen, c'est faire fi des millions de gens qui expriment des bonheurs, douleurs, passions ou révoltes. Non Mme COLOMBANI tout le monde ne rêve pas de devenir pigiste chez ELLE. Il est cependant un fait que vous ne pouvez pas nier : Ce sont les blogs qui ont bousculé la presse institutionnelle. Si aujourd'hui tous les journaux ou magazines ont un site Web ou un blog c'est pour ne pas disparaître complètement du paysage de l'information.

Les nombreux forums et blogs créés par la presse ne peuvent cacher que pendant des années la parole des citoyens n'a jamais été reproduite par les quotidiens et magazines. La liberté d'écriture n'est pas la même lorsqu'on dépend d'un (ou plusieurs) annonceur(s) publicitaire(s) sur lequel il serait de mauvais goût de médire ou ... d'enquêter.

Il existe bien un nouvel espace d'expression qui s'appelle la blogosphère mais n'en déplaise à M.F. COLOMBANI la très grande majorité ne rêve d'aucune passerelle.

Ce petit "coup de gueule" ne m'empêche pas de souhaiter à l'équipe de Nordine une formidable réussite pour leur Ecole du Blog

L'école des blogs
Bondyblog

09 octobre 2007

Hasta Siempre, Comandante

Aprendimos a quererte,
Desde la histórica altura,
Donde el sol de tu bravura
Le puso cerco a la muerte.
Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Che Guevara.

Tu mano gloriosa y fuerte
sobre la historia dispara,
cuando todo Santa Clara
Se despierta para verte.

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Che Guevara.

Paroles de Carlos Puebla - Le texte intégral

"Soyez réalistes : demandez l'impossible"
Ernesto "Che" GUEVARA
1928 - 1967

08 octobre 2007

Séparabilité en vue au MEDEF ? Acte 2

Laurence Parisot affirme que le Medef est en "état de choc" après la découverte de nouveaux retraits en liquide sur les comptes de l'UIMM et prend certaines distances avec son président, Denis Gautier-Sauvagnac

Tout en confirmant la place de Denis Gautier-Sauvagnac comme négociateur principal avec les syndicats, Laurence Parisot indique lundi dans Les Echos qu'elle prendra "quotidiennement la mesure de la situation."

Laurence Parisot, qui avait qualifié la semaine dernière ces retraits "d'inacceptables", réaffirme que le Medef est "totalement étranger à cette affaire", car l'UIMM "n'est pas une filiale de l'organisation que je préside." ... / ...

"Il est absolument aberrant que certaines organisations syndicales et professionnelles n'aient pas de comptes certifiés", déclare-t-elle. "La voie est évidente: il faut aller à la fois vers une gouvernance plus démocratique (...) et vers plus de transparence financière".

Nous sommes tout à fait d'accord !!!! Mais qu'est ce qui empêche de le faire immédiatement au MEDEF ?

Concernant la position de M. Gautier-Sauvagnac comme chef de file officiel dans la négociation sur le marché du travail, Mme Parisot affirme prendre "la mesure de la situation (...) quotidiennement", et sur la base de trois critères: "un, compétence, deux, aptitude physique, psychique et morale, trois, présomption d'innocence"..

Or, on peut lire en date du 5/10/07 sur le site officiel du MEDEF la déclaration suivante de Denis Gautier-Sauvagnac, chef de file de la délégation patronale.

"Le débat a fait apparaître que le point de départ de la discussion pouvait être différent entre organisations syndicales et patronales. Certains considèrent que la rigidité du code du travail est mise en avant par la partie patronale alors qu’elle ne constitue pas un obstacle à l’emploi. Pragmatiques, nous constatons pour notre part que cette rigidité est un frein à l'emploi. Nous sommes cependant tous tombés d'accord pour dire que si le contrat de travail ne peut règler à lui seul le problème du chômage, en revanche plus de souplesse dans le marché du travail est un élément de développement de l'emploi et de lutte contre le chômage. Ces points de départs un peu différents ne devraient pas nous empêcher de trouver des points d’accord, dans la mesure où tout le monde a manifesté sa volonté d'aboutir" Lire l'intégralité de la déclaration

Dans l'intérêt de millions de salariés, n'est-il pas temps Madame PARISOT de clarifier la situation ?

Sources
AFP
Reuters