Vous-vous souvenez j’en suis certain de ceux qui profitaient de la récréation pour colporter des « trucs » sur les copains ou copines. Pas beau, à vrai dire, mais nous avions de 5 à 10 ans.
Si aujourd’hui il nous arrive de sourire lorsqu’on entend un enfant dire : « tu sais que XXX elle a pris son amoureux à … » sur le ton du complot, il est beaucoup plus dérangeant de lire les messages et coups tordus qui sont pratiqués entre candidats du Parti Socialiste à la candidature présidentielle.
Extraits :
"Tout était plié, nous disait-on. Circulez, il n’y a rien à voir. Les débats, est-ce bien utile ? reprenaient en cœur les mêmes. Les sondages et les couvertures des magazines avaient déjà décidé pour nous, les militants socialistes. Bref, nous n’avions plus qu’à communier dans la même ferveur ! Aucun écart ne sera toléré !
Mais voilà, le débat et l'intelligence ont repris leurs droits. Des questions légitimes sont apparues. Et même les sondeurs, hier si rapides à nous montrer que nous n’avions pas le choix, commencent à douter. En témoigne cet article paru aujourd’hui « Royal descend de son nuage à deux semaines des primaires ». Selon Jérôme Sainte-Marie de l’institut BVA, « l'opinion de gauche, qui soutenait Royal, se met à douter "
Source : La lettre d’information de Laurent FABIUS
"Je suis un militant socialiste attaché à la liberté de choix et au débat démocratique. Hier soir ont "débattu" à Paris au Zénith Laurent Fabius, Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn. Ce débat a eu lieu sans caméra et sans enregistrement à la suite d'une demande de Ségolène Royal et de son équipe de communicants.
Des camarades courageux ont bravé le SO pour enregistrer malgré tout ce débat et t'en faire profiter. Dès maintenant, tu trouveras l'enregistrement audio des trois interventions à cette adresse. Très bientôt, il y aura aussi une vidéo en ligne!!
Merci de faire passer le mot, pour faire échec à ceux qui veulent interdire le débat
Désolé de t'avoir dérangé. Eric.
PS. Je te propose de prendre connaissance de cette dépêche du jour:
Election du candidat PS: la voie Royal pas tout à fait ouverte Par Thierry MASURE
PARIS, 27 oct 2006 (AFP) - L'énorme chahut pendant le discours de Ségolène Royal, devant 6.000 militants socialistes jeudi soir à Paris, a montré que la favorite pour la désignation du candidat PS à l'élection présidentielle devait encore surmonter des obstacles pour transformer l'essai….
Source : Mail « anonyme » reçu.
(NDA : Il n'ya aucune vidéo mais simplement les sifflets ou applaudissements)
Si on ajoute à ces propos identifiés ou non le début de pugilat entre Julien Dray (pro Ségolène) et Ramzi Khiroun le conseiller en communication de DSK ponctués par « je vais te casser la gueule » et « j’accepte ton invitation » on est en droit de se demander si le Parti Socialiste va survivre à l’épreuve.
Quel que soit le vainqueur de ce combat de chiffonnier, comment nous faire croire que les battus se rangeront derrière le candidat désigné ? Et dire que chaque candidat à pour ambition de rallier l’ensemble des forces de gauche !!!
Beaucoup de français pensaient encore trop naïvement que l’objet de tous ces combats était … les français. A la lecture ou l’écoute des déclarations, il est clair que les vieilles rancoeurs remontent à la surface et que les règlements de compte sont devenus une méthode électorale.
Même si les sympathisants ne sont pas concernés par le vote qui désignera le candidat officiel, il ne doit pas faire bon être militant en ce moment compte tenu de la conduite des états majors des postulants.
Nous avons quitté toutes les références connues en ce qui concerne le PS pour nous rapprocher du jeu « survivor » et on pourrait se demander à quoi servent en définitive les communicants embauchés par l’UMP ?
A ma connaissance, cela fait déjà plusieurs années que le PS au travers de forums et de sites Web interroge militants et sympathisants pour accoucher d’un programme. Il est grand temps de cesser le concours de beauté, d’éloquence ou de socialisme historique pour se consacrer exclusivement à ce que le candidat du PS ferait de sa victoire à la présidentielle.
Si les forums, blogs et autres outils de démocratie participative mis en ligne étaient des leurres, il fallait le dire tout de suite.
La France et les français méritent mieux que ces pantalonnades et risquent de ne jamais élire les tenants de propos et d’attitudes qu’ils pourraient constater chez leurs enfants de moins de 10 ans.
Candidats du PS si vous voulez vous détruire c’est votre problème mais en ce cas vous porterez la lourde responsabilité commune d’une éventuelle défaite en 2007 et il sera trop tard pour nous jouer « je tire les conséquences … et je me retire définitivement de la vie politique » la phrase est déjà prise et a coûté 5 ans à la gauche française et à ses sympathisants
02 novembre 2006
Les marchands de mondialisation
Un économiste promoteur convaincu des bienfaits de la mondialisation, le journaliste adepte de la flexibilité du travail, le député ou le sénateur ennemi des 35 H00 et zélateurs du « travailler plus ». Belle galerie de donneurs de leçons plutôt peu ou pas exposés aux réalités de la nouvelle donne économique.
Imaginez que demain matin, notre économiste, notre journaliste et nos élus se voient remplacés ou en concurrence avec des ressortissants de pays à bas salaires. Que pensez vous qu’il en adviendrait ?
Vous avez du remarquer ces dernières années que chacun d’eux fustige ces français inadaptés et peu au fait des nouvelles donnes économiques. Il leur est en effet facile d’expliquer aux salariés français que les filières textiles, électronique, sidérurgique, … sont de fait transférées dans des pays à bas salaire et qu’ils doivent maintenant trouver d’autres pistes.
Qu’en est-il du statut de nos « donneurs de leçons » ?
Nos distingués économistes, journalistes ou élus de premier plan ne sont en ce qui les concerne exposés à aucune concurrence extérieure. Cet avantage devrait leur donner une forte dose d’humilité. Or, nous constatons tous les jours que c’est exactement le contraire. Vérifions cela .
Il y a en effet peu de chance qu’un Nicolas BAVEREZ :
Avocat, énarque, normalien, docteur en histoire et agrégé de sciences sociales, essayiste économique de tendance libérale. Un des représentants principaux du « déclinisme » dénonçant à travers la métaphore du déclin français, l'intervention de l'Etat, et la protection sociale dont l'immobilisme provoque une inadaptation au contexte actuel d'ouverture des frontières, et constitue un handicap pour son développement, face à l'essor rapide de nouveaux acteurs dynamiques qui profitent de la nouvelle vague de croissance mondiale, à la différence de la France, et plus largement de l'Europe - Source Wikipedia
Ne soit un jour remplacé par un économiste indien ou Chinois !!! Et pourtant, il ne semble pas que les analyses de Nicolas BAVEREZ soient enseignées au delà ne notre brave hexagone.
De même un Jean-Pierre ELKABACH :
Etudes à l'Institut français de presse, à la Faculté des lettres de l'Université de Paris et à l'Institut d'études politiques de Paris.
Il travaille à l' ORTF (Office de radiodiffusion télévision française) jusqu'en 1968, puis est correspondant à Bonn. Il devient présentateur du journal télévisé de la Première Chaîne de 1970 à 1972, puis d'Antenne 2 de 1972 à 1974.
À partir de 1975, il est successivement rédacteur en chef à France Inter, rédacteur en chef à la direction de l'information de Radio France, directeur de l'information d'Antenne 2
Évincé en 1982, il rejoint Europe 1, où il est successivement animateur, directeur d'antenne et présentateur, puis directeur général adjoint.
En décembre 1993, il est nommé président de France Télévisions. Sa présidence est marquée par l'effondrement du niveau des programmes du secteur public. Contraint de partir en 1996 à la suite de la polémique sur les contrats qu'il a consentis à certains animateurs-producteurs
Nommé conseiller spécial pour la stratégie des médias du groupe en 1990 par Jean-Luc Lagardère, il devient le 8 avril 2005 directeur général de l'antenne d’Europe 1 et Administrateur de Lagardère Active Broadcast, tout en conservant son émission matinale.
Depuis décembre 1999, il est président de Public Sénat, où il anime Bibliothèque Médicis, une émission littéraire. En 2005, il est nommé président d'Europe 1 - Source Wikipedia
A toutes les chances de ne pas être en concurrence avec des journalistes allemands britanniques ou slovaques. Il semble pourtant que la voix de notre ami Jean-Pierre ne porte pas plus loin que sa station de radio.
De même qu’un Patrick OLLIER grand pourfendeur des 35 H00 :
A la fin des années soixante, Patrick OLLIER devient professeur d'économie au Lycée et à l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) d'Aix en Provence.
Il travaille à Aix-en-Provence jusqu'au moment où il rejoint Paris pour intégrer le cabinet de Jacques BAUMEL, à la demande de Jacques CHABAN-DELMAS, alors Premier ministre.
1969 : chargé de mission au Cabinet de Jacques BAUMEL, Secrétaire d'Etat à la Communication.
1970-1973 : il est appelé par Jacques CHABAN-DELMAS puis Pierre MESSMER, Premiers ministres, qui l'intègrent successivement à leurs cabinets en tant que chargé de mission pour les affaires parlementaires.
Par la suite, Patrick OLLIER a poursuivi sa carrière jusqu'en 1981 dans les cabinets ministériels :
1973 : conseiller technique auprès de Georges GORSE, Ministre du Travail.
1977 : maire-adjoint de Rueil, délégué à la jeunesse, aux sports et aux loisirs.
1992 : Vice-Président de la « Commission d'enquête » sur la lutte contre la mafia.
1993 : nommé Juge à la Haute Cour de Justice et à la Cour de Justice de la République pour la durée de son mandat. il est également élu Vice-Président de la Commission de la Production et des Echanges.
1994 : nommé rapporteur de la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire
1996 : membre du Conseil national du tourisme jusqu'en 1999.
1998 : Président de la Commission permanente du Conseil National de la Montagne. Elu Vice-Président de l'Assemblée nationale.
2002 : Député de la 7ème circonscription des Hauts de Seine aux élections législatives de juin 2002 et devient président de la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée Nationale. 2004 : Elu maire de Rueil
Source : Le site de Patrick OLLIER
Beau parcours dans le monde du travail et de l’entreprise qui lui donne c’est certain une grande expertise sur le sujet de la durée du travail. Il semble surtout que la carrière de M. OLLIER ne soit limitée au cadre franco français et au cumul de fonctions.
En clair, il est toujours plus aisé de proposer « du sang de la sueur et des larmes » aux populations lorsqu’on est soit même bien à l’abri des changements du monde moderne et de se comporter comme le retraité qui peste contre la fermeture des magasins le dimanche.
Enfin, on peut toujours rêver en imaginant que ces personnages se voient un jour accusés d’être trop payés et de ne pas travailler assez. On pourrait imaginer que les économistes, présentateurs du JT ou élus de la nation français se voient remplacés au pied levé par des équivalents talentueux d’Europe ou d’Asie.
Il y a tout lieu de penser que les évincés deviendraient les porte drapeaux de la révolte contre un monde injuste et trop libéral !!!
Crédit photos
Theatrumbelli
Imaginez que demain matin, notre économiste, notre journaliste et nos élus se voient remplacés ou en concurrence avec des ressortissants de pays à bas salaires. Que pensez vous qu’il en adviendrait ?
Vous avez du remarquer ces dernières années que chacun d’eux fustige ces français inadaptés et peu au fait des nouvelles donnes économiques. Il leur est en effet facile d’expliquer aux salariés français que les filières textiles, électronique, sidérurgique, … sont de fait transférées dans des pays à bas salaire et qu’ils doivent maintenant trouver d’autres pistes.
Qu’en est-il du statut de nos « donneurs de leçons » ?
Nos distingués économistes, journalistes ou élus de premier plan ne sont en ce qui les concerne exposés à aucune concurrence extérieure. Cet avantage devrait leur donner une forte dose d’humilité. Or, nous constatons tous les jours que c’est exactement le contraire. Vérifions cela .
Il y a en effet peu de chance qu’un Nicolas BAVEREZ :
Avocat, énarque, normalien, docteur en histoire et agrégé de sciences sociales, essayiste économique de tendance libérale. Un des représentants principaux du « déclinisme » dénonçant à travers la métaphore du déclin français, l'intervention de l'Etat, et la protection sociale dont l'immobilisme provoque une inadaptation au contexte actuel d'ouverture des frontières, et constitue un handicap pour son développement, face à l'essor rapide de nouveaux acteurs dynamiques qui profitent de la nouvelle vague de croissance mondiale, à la différence de la France, et plus largement de l'Europe - Source Wikipedia
Ne soit un jour remplacé par un économiste indien ou Chinois !!! Et pourtant, il ne semble pas que les analyses de Nicolas BAVEREZ soient enseignées au delà ne notre brave hexagone.
De même un Jean-Pierre ELKABACH :
Etudes à l'Institut français de presse, à la Faculté des lettres de l'Université de Paris et à l'Institut d'études politiques de Paris.
Il travaille à l' ORTF (Office de radiodiffusion télévision française) jusqu'en 1968, puis est correspondant à Bonn. Il devient présentateur du journal télévisé de la Première Chaîne de 1970 à 1972, puis d'Antenne 2 de 1972 à 1974.
À partir de 1975, il est successivement rédacteur en chef à France Inter, rédacteur en chef à la direction de l'information de Radio France, directeur de l'information d'Antenne 2
Évincé en 1982, il rejoint Europe 1, où il est successivement animateur, directeur d'antenne et présentateur, puis directeur général adjoint.
En décembre 1993, il est nommé président de France Télévisions. Sa présidence est marquée par l'effondrement du niveau des programmes du secteur public. Contraint de partir en 1996 à la suite de la polémique sur les contrats qu'il a consentis à certains animateurs-producteurs
Nommé conseiller spécial pour la stratégie des médias du groupe en 1990 par Jean-Luc Lagardère, il devient le 8 avril 2005 directeur général de l'antenne d’Europe 1 et Administrateur de Lagardère Active Broadcast, tout en conservant son émission matinale.
Depuis décembre 1999, il est président de Public Sénat, où il anime Bibliothèque Médicis, une émission littéraire. En 2005, il est nommé président d'Europe 1 - Source Wikipedia
A toutes les chances de ne pas être en concurrence avec des journalistes allemands britanniques ou slovaques. Il semble pourtant que la voix de notre ami Jean-Pierre ne porte pas plus loin que sa station de radio.
De même qu’un Patrick OLLIER grand pourfendeur des 35 H00 :
A la fin des années soixante, Patrick OLLIER devient professeur d'économie au Lycée et à l'Institut d'Etudes Politiques (IEP) d'Aix en Provence.
Il travaille à Aix-en-Provence jusqu'au moment où il rejoint Paris pour intégrer le cabinet de Jacques BAUMEL, à la demande de Jacques CHABAN-DELMAS, alors Premier ministre.
1969 : chargé de mission au Cabinet de Jacques BAUMEL, Secrétaire d'Etat à la Communication.
1970-1973 : il est appelé par Jacques CHABAN-DELMAS puis Pierre MESSMER, Premiers ministres, qui l'intègrent successivement à leurs cabinets en tant que chargé de mission pour les affaires parlementaires.
Par la suite, Patrick OLLIER a poursuivi sa carrière jusqu'en 1981 dans les cabinets ministériels :
1973 : conseiller technique auprès de Georges GORSE, Ministre du Travail.
1977 : maire-adjoint de Rueil, délégué à la jeunesse, aux sports et aux loisirs.
1992 : Vice-Président de la « Commission d'enquête » sur la lutte contre la mafia.
1993 : nommé Juge à la Haute Cour de Justice et à la Cour de Justice de la République pour la durée de son mandat. il est également élu Vice-Président de la Commission de la Production et des Echanges.
1994 : nommé rapporteur de la loi d'orientation pour l'aménagement et le développement du territoire
1996 : membre du Conseil national du tourisme jusqu'en 1999.
1998 : Président de la Commission permanente du Conseil National de la Montagne. Elu Vice-Président de l'Assemblée nationale.
2002 : Député de la 7ème circonscription des Hauts de Seine aux élections législatives de juin 2002 et devient président de la Commission des Affaires économiques de l'Assemblée Nationale. 2004 : Elu maire de Rueil
Source : Le site de Patrick OLLIER
Beau parcours dans le monde du travail et de l’entreprise qui lui donne c’est certain une grande expertise sur le sujet de la durée du travail. Il semble surtout que la carrière de M. OLLIER ne soit limitée au cadre franco français et au cumul de fonctions.
En clair, il est toujours plus aisé de proposer « du sang de la sueur et des larmes » aux populations lorsqu’on est soit même bien à l’abri des changements du monde moderne et de se comporter comme le retraité qui peste contre la fermeture des magasins le dimanche.
Enfin, on peut toujours rêver en imaginant que ces personnages se voient un jour accusés d’être trop payés et de ne pas travailler assez. On pourrait imaginer que les économistes, présentateurs du JT ou élus de la nation français se voient remplacés au pied levé par des équivalents talentueux d’Europe ou d’Asie.
Il y a tout lieu de penser que les évincés deviendraient les porte drapeaux de la révolte contre un monde injuste et trop libéral !!!
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