Un nouveau quartier a été construit dans la zone de quarantaine de la prison centrale de Dastgerd à Ispahan, appelé le "Service des renseignements du Corps des Gardiens de la Révolution". Une quinzaine de prisonniers accusés de charges politiques et sécuritaires sont détenus dans cette section à haute sécurité. Il n’y a aucune information sur l’identité de ces prisonniers.
Hier mardi, le centre social auto-organisé l’Attiéké est passé en procès au tribunal d’instance de Saint Denis. L’Attiéké a demandé l’application de la trêve hivernale, les propriétaires s’y sont opposés. Le délibéré sera rendu le lundi 19 décembre. Quelle que soit la décision, l’Attiéké appelle à se rassembler devant la mairie de Saint-Denis le mercredi 21 décembre à 18h en soutien aux 40 personnes qui habitent ce lieu et aux activités qui s’y déroulent.
Mercredi dernier, dans le cadre à la grève des travailleurs de la société TIC Le Bus, des bus ont barré la circulation dans le quartier de Nlongkak, dans la capitale Yaoundé. Les grévistes luttaient pour le paiement de 19 mois d’arriérés de salaires. Suite à ce mouvement, les forces de sécurité ont procédé à une vaste opération répressive. 45 hommes et trois femmes ont été raflés et amenés au commissariat central avant d’être dispersés dans différents commissariats de la ville. Ils ont été libérés progressivement sauf six qui restent en garde à vue : quatre délégués du personnels et deux travailleurs. Ils ont été rassemblés une nouvelle fois au commissariat central – sauf l’un d’eux qui a été hospitalisé.
Une manifestation antifasciste s’est heurtée à la police la semaine passée devant le théâtre Plaza, à Montréal, qui avait programmé le groupe polonais Graveland dans le cadre de la Messe des Morts, le plus grand festival de black metal en Amérique du Nord. Graveland appartient au mouvement NSBM (National Socialist Black Metal), comme les Allemands de Nargaroth et les Finlandais de Satanic Warmaster. La police a pris dans un kessel les manifestants qui allumaient des fumigènes. Le concert a finalement été déprogrammé.
Le collège provincial du Brabant wallon a présenté son budget 2017, lequel prévoit 300 000 euros seront destinés à participer à l’installation de caméras ANPR. Un projet notamment porté par le gouverneur du Brabant wallon et le procureur du Roi de Nivelles qui suivent les injonctions du ministère de l’Intérieur. Celui-ci compte en effet faire installer une centaine de ces caméras dites intelligentes dans tout le pays pour mieux quadriller les routes et autoroutes de Belgique. Installées dans un premier temps sur les principaux axes du Brabant wallon, elles scanneront les plaques des véhicules qui passeront sur ces voiries et permettront d’identifier les véhicules recherchés ou ceux qui adoptent un comportement suspect.
Deux membres présumés de l’ELN, qui sont frère et soeur, ont été arrêtés en Espagne et en Colombie dans une opération entreprise conjointement jeudi par les forces de sécurité de ces deux pays. Un femme a ainsi été arrêté dans la ville espagnole d’Orense (nord-ouest). Elle est accusée d’être une dirigeante du "Frente Urbain Carlos Germán Velazco Villamizar" et d’avoir participé à plusieurs attaques à la voiture piégées en 2002-2003, dont celui contre le commissariat de police de quartier de Belén, dans la ville de Cúcuta. Son frère a précisément été arrêté Cúcuta, à la frontière de la Colombie avec le Venezuela. L’homme est présenté comme "le coordinateur logistique chargé de l’obtention du matériel de guerre" de l’ELN.
La militante arrêtée, connue sous le pseudonyme de "La mona"
Un impressionnant dispositif de sécurité a quadrillé Alger ce dimanche matin. Tous les cars en provenance de l’intérieur du pays ont subi la fouille des services de sécurité. Objectif ? Identifier les syndicalistes et empêcher coûte que coûte le rassemblement de l’intersyndicale devant l’assemblée nationale. De nombreux syndicalistes ont d’ailleurs été arrêtés et embarqués dans les commissariats d’Alger dès le matin. Des policiers en civil ont sévi sans ménagement. Le rassemblement n’aura finalement duré que peu de temps. Les syndicalistes et les travailleurs soulaient se rassembler devant le siège de l’assemblée nationale ce 27 novembre, journée de débat parlementaire sur le projet de loi annulant la retraite anticipée.
Les policiers en civil interviennent dans les rassemblements à Alger
Le Sénat de la Sécurité de l’état de Hambourg a condamné à 1 an et 9 mois de prison une personne considérée comme le responsable du PKK pour la ville de Brême entre août 2014 et mars 2015, mais a repoussé sa peine et l’a remis en liberté conditionnelle. Le mandat d’arrêt ayant été levé sur le champ, plus de 70 spectateurs présents dans la salle se sont levé et ont applaudis. Le tribunal avait condamné trois accusés à 3 ans de prison chacun dans 3 autres procès semblables à ce dernier. La lutte du PKK contre le Daesh à Kobané, et l’aide apportée par le PKK aux Yezidis persécutés par le Daesh ont été soulignée dans la décision du tribunal.
Manifestation à Hambourg contre l’interdiction du PKK (archive)
Le Département d’État des États-Unis a mis sur sa liste des "terroristes" désignés, trois personnes qu’il considère comme les dirigeants actuels du PCP-SL. Il s’agit de Victor Quispe Palomino, son frère Jorge Quispe Palomino et de Tarcela Loya Vilchez. Le département d’Etat a offert une récompense de cinq millions de dollars pour des informations qui faciliteront la capture de Victor Quispe Palomino. La tête de Victor Quispe Palomino, le "camarade josé", avait déjà été mise à prix par les autorités péruviennes.
Une manifestants d’étudiants protestant contre les élection à l’Université UPV-EHU (Bilbao) s’est terminée dans de violents affrontements. La manifestation dénonçait ces élections du recteur avec un candidat unique et un système favorisant le vote des enseignants. Encadré d’un lourd dispositif de la police autonome basque, la Ertzaintza, plus de 2000 manifestants ont défilé à travers le campus dénonçant le processus électoral mais aussi la présence de la police.
Les incidents ont commencé à l’issue de la manifestation, lorsque plusieurs centaines de manifestants se sont dirigés vers le bâtiment du Rectorat. Les policiers de l’Ertzaintza sont intervenus, ont chargé et se sont fait caillasser d’abondance : deux policiers et un journaliste qui était dans leur rang ont été blessés. Une personne a été arrêtée pour crime "d’attaque sur un agent de la force publique".
Deux hommes et une femme ont été arrêtés dans le district Azotey (département de Concepción). La police les accuse de faire partie de l’appareil logistique de l’Armée du Peuple du Paraguay (Ejército del Pueblo Paraguayo, EPP). Les arrestations ont eu lieu lors d’une rencontre fortuite entre les militants qui circulaient à moto et un détachement policier - deux personnes ont pu échapper à la police. Les personnes arrêtées sont la sœur de Domingo Ovelar, alias "Matungo", un membre connu de l’EPP, de Reinaldo Zevallos et d’un autre homme surnommé "Medina". Ils transportaient des armes, des munitions et des documents de l’EPP.
Vendredi passé, la Cour d’appel a libéré trois militants anti-esclavagistes et réduit la peine de 10 autres. Sur ces 10, sept ont été condamnés à un an de prison dont quatre mois ferme pour appartenance à une organisation non reconnue, deux ont été condamnés à trois ans de prison dont deux ans ferme pour attroupement non armé, avoir empêché la police de faire son travail et appartenance à une organisation non reconnue. Le dernier est condamné à six mois ferme pour avoir ordonné un regroupement non armé et appartenance à une organisation non reconnue. Tous vont devoir payer une forte amende.
En première instance, ils avaient été condamnés à des peines allant de trois à 15 ans d’emprisonnement(voir notre article) suite à une manifestation qui a eu lieu dans la capitale, Nouakchott, en juillet 2016 pour protester contre l’expulsion des habitants d’un bidonville. Pourtant, aucun des 13 militants n’était présent à cette manifestation. Cinq des sept personnes du bidonville qui ont été arrêtées sont aussi condamnées à des peines allant d’un à cinq ans d’emprisonnement par la Cour d’appel qui a ordonné une amende. Les deux autres ont été acquittés.
Le 9 décembre prochain, le Secours Rouge va inaugurer son local, 54 chaussée de Forest. Baptisé "Sacco-Vanzetti", ce local servira aussi de lieu de réunions et d’activités pour d’autres groupes et collectifs actifs sur le terrain de la solidarité de classe ou de l’action antifasciste. Le nom est celui de deux militants anarchistes, victimes d’un lynchage judiciaire aux USA, et qui ont courageusement fait face à la justice de classe. Il a été retenu parce que les mobilisations pour Nicola Sacco et Bartolomeo Vanzetti ont été parmi les premières et les plus importantes campagnes solidaires organisées par le Secours Rouge International dans les années ’20.
Cette salle de réunion et d’activités politiques (permanences, infothèque, conférences, projections, soirées de solidarité) est idéalement placée dans le bas de Saint-Gilles, à la sortie du métro "Porte de Hal" et à deux pas de la Gare du Midi. L’ouverture et l’entretien de ce local implique des charges supplémentaires qui ne sont pas couvertes par les cotisations actuelles. Nous invitons tous ceux et toutes celles désirant soutenir ce projet de local, mais aussi l’activité solidaire générale de notre collectif, à faire un ordre permanent, aussi modeste soit-il, à notre compte : BE09 0016 1210 6957
Les forces de sécurité turque ont arrêtés et emprisonné tous les membre du célèbre groupe Yorum. Sont ainsi emprisonnés : Ali Aracı, Selma Altın, İnan Altın, Helin Bölek, Sultan Gökçek, Fırat Kıl, Dilan Poyraz Abdullah Abdullah Özgün. Ils se sont mis en grève de la faim. Le groupe Yorum ("interprétation") a été créé en 1985 à İstanbul par des étudiants en réaction au coup d’État militaire de 1980. Il associe chants révolutionnaires et musiques populaires et bénéficie d’une immense popularité mais aussi d’une longue histoire de persécutions : ils ont été arrêtés et jugés environ 400 fois depuis leur création...
Un rassemblement à l’appel de "Bruxelles Zone Antifasciste" s’est tenu hier soir devant la maison communale d’Ixelles pour dénoncer le local de l’Alliance pour la Paix et la Liberté (Alliance for Peace and Freedom - APF), qui regroupe plusieurs partis fascistes européens et installé depuis le 19 avril dernier au 22 Square de Meeûs. Peu après 20h, entre 200 et 300 manifestants sont partis en cortèges dans les rues d’Ixelles en direction du local fascistes. A leur arrivée square de Meeûs, les policiers avaient établi avec des camionnettes et des barrières Nadar une ligne de défense autour du local. il y a eu quelques heurts : jets de projectiles contre coups de matraques et projection de pepper spray.