EUROPE

ASSOCIATED PRESS

En Hongrie, l'ignoble référendum

Après le référendum sur le Brexit marqué par une campagne violente (l'assassinat de la députée Jo Cox), puis par des suites non moins violentes avec l'agression de citoyens polonais dont un assassinat, voici un nouveau référendum frappé du sceau de l'ignoble, même s'il n'est au final pas valable puisque seulement 40% des électeurs inscrits ont voté, loin des 50% nécessaires. Toutefois, avec un résultat de presque 100% de non à l'accueil des réfugiés, Viktor Orbán a réussi son pari politique: jeter l'opprobre à la fois sur les réfugiés, sur les musulmans, et sur l'Union européenne.
© Philippe Gustin

Le référendum hongrois du 2 octobre sur les réfugiés est-il un nouveau coup porté à l'Europe?

"Voulez-vous que l'Union européenne décrète une relocalisation obligatoire des citoyens non-hongrois en Hongrie, sans l'approbation du Parlement hongrois?" Telle est la question à laquelle les 8 millions d'électeurs hongrois sont appelés à répondre dimanche 2 octobre. A l'approche du référendum, Viktor Orban et son gouvernement ont mis le paquet en terme de communication.
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L'avortement doit devenir un droit fondamental reconnu et protégé par l'Union européenne

En France, un amendement au projet de loi "égalité et citoyenneté" vise à élargir le délit d'entrave à l'avortement aux sites internet qui véhiculent des informations biaisées sur l'IVG. Cet amendement vient d'être rejeté par le Sénat. En Pologne, le Parlement s'apprête à adopter une proposition d'initiative citoyenne pour interdire totalement l'avortement. J'appelle à ce que le droit à l'avortement soit inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne.