Viol

Drogue du Viol 1 GHB FULLHD

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• published: 22 Mar 2016
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Sortie du court métrage en 2013. Depuis déjà plus de 8 ans, plusieurs organismes du Lac-St-Jean se mobilisent pour contrer l'utilisation des ¨drogues du viol¨ dans le but de commettre des agressions sexuelles. On parle de « drogue du viol » lorsqu'une personne administre, à l'INSU de la victime, une substance chimique capable de suffisamment réduire les facultés de celle qui la consomme, dans le but de commettre une agression sexuelle. La drogue du viol se présente sous de nombreuses formes: en capsule, en poudre ou en liquide. Souvent, elle est insipide, inodore et incolore, ce qui la rend facile à dissimuler et difficile à détecter dans un verre. Aussi, il est important de souligner qu'il n'y a pas seulement une drogue du viol, mais plutôt une multitude de substances utilisées parmi lesquelles l'alcool joue un rôle de premier plan. À l'époque, le message principal s'adressait aux femmes et adolescentes majoritairement susceptibles d'en être victimes. Par conséquent, un surverre avec comme propos ¨Je surveille mon plaisir, je veux m'en souvenir¨ indiquait aux personnes concernées des stratégies de protection, des indices d'intoxication ainsi que des actions à mettre en place si nécessaire. Une campagne qui visait essentiellement les bars ; endroit où l'on estimait que le risque de subir une telle violence était plus important. Bien qu'encore aujourd'hui ce genre d'agression puisse être commis effectivement dans les bars, il est faux de prétendre que les autres endroits sont totalement sécuritaires. En effet, tous les rassemblements où la boisson y est accessible sont des endroits à risque : mariage, soirée chez des amis, autour d'un feu de joie et plus encore. Ceci implique que l'agresseur puisse être un ami, une connaissance, un conjoint, un collègue, bref une personne connue de la victime. Ceci dit, il devient très difficile pour celle-ci d'assurer sa sécurité considérant qu'elle puisse être avec des gens en qui elle a confiance. De ce fait, il devenait tout à fait clair pour les intervenants-es, que le message de la prochaine campagne devait s'adresser spécifiquement à l'agresseur. En effet, c'est à lui qu'incombe la responsabilité de choisir d'utiliser une quelconque substance afin de soumettre l'autre à des actes sexuels. C'est donc en avril 2012 que le CALACS Entre Elles, le Comité du travail de rue d'Alma, le service d'intervention de proximité de Domaine du Roy, Toxic-Actions de Maria-Chapdelaine et le Travail de proximité de Mashteuiatsh ont commencé à réfléchir sur un outil de sensibilisation original, percutant et touchant qui aurait pour mission de rejoindre les jeunes hommes qui ont déjà pensé intoxiquer une personne dans le but d'avoir un rapport sexuel ou qui l'ont déjà fait. Il est impératif que ceux-ci réalisent l'ampleur des conséquences d'une telle violence pour la personne agressée et pour eux-mêmes. Le 28 mai 2013 était lancé sur les réseaux sociaux la campagne contre les ¨drogues du viol¨ 2013 du Lac-St-Jean avec comme message ¨Intoxiquer une personne pour ¨baiser¨c'est un crime. Une capsule vidéo écrite, réalisée et mise en scène par Francis Doucet et toute son équipe, qui ont fait un travail exceptionnel. Cette campagne a été rendu possible également grâce à de nombreux partenaires tels que les Tables de concertation en violence conjugale et agression à caractère sexuel des MRC Lac-St-Jean Est et Maria-Chapdelaine, le Comité en agression sexuelle de la Table de concertation régionale en violence conjugale et agressions sexuelles, l'Agence de la santé et des services sociaux du Saguenay-Lac-St-Jean et Centraide. Pour de plus amples informations, de la sensibilisation ou de l'intervention, vous pouvez rejoindre le CALACS Entre Elles : 418-275-1004, le Comité du travail de rue d'Alma : 418-662-6777, le service d'intervention de proximité de Domaine du Roy : 418-275-6760, Toxic-Actions de Maria-Chapdelaine : 418-276-2090 et le Travail de proximité de Mashteuiatsh : 418-275-5386. POur de l'aide www.calacsentreelles.sitew.com et www.lecran.info.