Zinc

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Zinc
Zinc fragment sublimed and 1cm3 cube.jpg
CuivreZincGallium
   
 
30
Zn
 
               
               
                                   
                                   
                                                               
                                                               
                                                   
                                       
Zn
Cd
Tableau completTableau étendu
Informations générales
Nom, symbole, numéro Zinc, Zn, 30
Série chimique Métaux de transition
Groupe, période, bloc 12, 4, d
Masse volumique 7,134 g·cm-3 (25 °C)[1]
Dureté 2,5
Couleur Gris-bleuté
No CAS 7440-66-6 [2]
No EINECS 231-175-3
Propriétés atomiques
Masse atomique 65,409 ± 0,004 u [1]
Rayon atomique (calc) 135 pm (142 pm)
Rayon de covalence 122 ± 4 pm [3]
Rayon de van der Waals 139 pm
Configuration électronique [Ar] 3d10 4s2
Électrons par niveau d’énergie 2, 8, 18, 2
État(s) d’oxydation 2
Oxyde amphotère
Structure cristalline Hexagonal compact
Propriétés physiques
État ordinaire solide (diamagnétique)
Point de fusion 419,527 °C (congélation)[4]
Point d’ébullition 907 °C [1]
Énergie de fusion 7,322 kJ·mol-1
Énergie de vaporisation 115,3 kJ·mol-1
Volume molaire 9,16×10-6 m3·mol-1
Pression de vapeur 192,2 Pa
à 419,53 °C
Vitesse du son 3 700 m·s-1 à 20 °C
Divers
Électronégativité (Pauling) 1,65
Chaleur massique 390 J·kg-1·K-1
Conductivité électrique 16,6×106 S·m-1
Conductivité thermique 116 W·m-1·K-1
Solubilité sol. dans HCl [5]
Énergies d’ionisation[1]
1re : 9,394199 eV 2e : 17,96439 eV
3e : 39,723 eV 4e : 59,4 eV
5e : 82,6 eV 6e : 108 eV
7e : 134 eV 8e : 174 eV
9e : 203 eV 10e : 238 eV
11e : 274 eV 12e : 310,8 eV
13e : 419,7 eV 14e : 454 eV
15e : 490 eV 16e : 542 eV
17e : 579 eV 18e : 619 eV
19e : 698 eV 20e : 738 eV
21e : 1 856 eV
Isotopes les plus stables
Iso AN Période MD Ed PD
MeV
64Zn 48,2 % >4,3×1018 a ε
β+
65Zn {syn.} 244,26 j ε
β+
1,352 65Cu
66Zn 28,0 % stable avec 36 neutrons
67Zn 4,1 % stable avec 37 neutrons
68Zn 19,0 % stable avec 38 neutrons
70Zn 0,6 % >1,3×1016 a 2β-
Précautions
Directive 67/548/EEC[6]
Facilement inflammable
F
Dangereux pour l’environnement
N



Transport[6]
X423
   1436   

423
   1436   
SGH[7]
SGH02 : InflammableSGH09 : Danger pour le milieu aquatique
Danger
H250, H260, H410,
Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire.

Le zinc (prononciation /zɛ̃g/ en France, /zɛ̃k/ au Canada, /zɛ̃/ en Suisse) est l'élément chimique de numéro atomique 30, de symbole Zn.

Le zinc est par certains aspects semblable au magnésium dans la mesure où son état d'oxydation courant est +2, donnant un cation de taille comparable à celle de Mg2+. C'est le 24e élément le plus abondant dans l'écorce terrestre. Il possède cinq isotopes stables.

Le principal minerai est la sphalérite, un sulfure de zinc. Les réserves mondiales estimées de zinc étaient de 250 millions de tonnes en 2010[8], détenues notamment par l'Australie (21,2 %) et la Chine (16,8 %). La production mondiale s'est élevée en 2010 à 12 millions de tonnes, assurée essentiellement par la Chine (29,2 %), le Pérou (12,7 %) et l'Australie (12,1 %).

Origine de la découverte du zinc[modifier | modifier le code]

Les Anciens qui connaissaient la calamine (minerai carbonaté de zinc) ne paraissent pas avoir utilisé le zinc en tant que métal isolé, encore que des bracelets de zinc aient été découverts en Grèce, dans les mines de Camaros, ce qui a permis de situer leur fabrication vers le Ve siècle av. J.-C.[réf. nécessaire].

Lexicologie[modifier | modifier le code]

Le mot persan zangâr : rouille ; vert-de-gris [Azagar, asugar, asingar, zingar, ziniar (vert-gris) ; de ar. al-zanjâ, qui est le persan zangâr, même signification]. C'est l'alchimiste Paracelse qui lui donne ce nom, dérivé du mot Zinke en allemand qui signifie « pointe acérée » ou « dent », lié à l'apparence du zinc refroidi dans un récipient de coulée (effet dû à la formation de dendrites).

La prononciation académique zɛ̃ɡ (« zing' ») se retrouve dans zincate (zɛ̃ɡat, « zingat' ») et explique les dérivés zingage, zinguerie, zingueur.

Caractéristiques notables[modifier | modifier le code]

Zinc, métal pur à 99,995 %

Le zinc est un métal de couleur bleu-gris, moyennement réactif, qui se combine avec l'oxygène et d'autres non-métaux, et qui réagit avec des acides dilués en dégageant de l'hydrogène.

L'état d'oxydation le plus commun du zinc est +II (appelé ion zincique).

Le zinc peut réagir avec les éléments ambiants : humidité, oxygène, dioxyde de carbone, etc, pour former une patine. Cette patine se traduit par une diminution progressive de l'éclat métallique de la surface. La couche formée, insoluble, adhérente et protectrice, a comme constituant principal du carbonate basique de zinc.

En contact avec de l'eau stagnante, il forme des taches blanchâtres constituées notamment d'hydroxyde et d'oxyde de zinc, produits pulvérulents généralement peu adhérents et non protecteurs, parfois appelés rouille blanche.

Le zinc est une ressource non renouvelable.

Isotopes[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Isotopes du zinc.

Le zinc possède 30 isotopes connus, de nombre de masse variant de 54 à 83, ainsi que dix isomères nucléaires. Parmi ces isotopes, cinq sont stables[9], 64Zn, 66Zn, 67Zn, 68Zn et 70Zn, et constituent l'ensemble du zinc, le plus abondant étant 64Zn (48,6% d'abondance naturelle). Sa masse atomique standard est de 65,409(4) u.

Vingt-cinq radioisotopes ont été caractérisés, le plus abondant et le plus stable étant 65Zn avec une demi-vie de 244,26 jours, suivis du 72Zn avec une demi-vie de 46,5 heures. Tous les autres radioisotopes ont une demi-vie de moins de 14 heures, la majorité d'entre eux inférieure à une seconde.

Réactions chimiques courantes[modifier | modifier le code]

Le zinc existe essentiellement aux états d'oxydation 0 et II. À l'état 0, c'est presque exclusivement un réducteur. À l'état II, il possède des propriétés acidobasique, il intervient dans des complexes, et possède une chimie organométallique.

Oxydation de l'état 0[modifier | modifier le code]

Avec un E° de -0,7 V ENH, le zinc est un métal qui réduit l'eau et de nombreux autres ions métalliques. La réduction est lente à pH neutre, mais assez rapide en milieux très acides ou très basiques. La réduction d'autres ions métalliques est utilisée :

Chimie acidobasique à l'état II[modifier | modifier le code]

Les ions Zn2+ réagissent vers pH 5 - 6 avec les ions hydroxydes pour donner un précipité d'hydroxyde de zinc Zn(OH)2. L'hydroxyde formé réagit avec des ions H+ pour redonner Zn2+ (à ce titre Zn(OH)2 est une base) mais aussi avec des ions HO pour donner l'ion zincate ZnO22− (à ce titre Zn(OH)2 est un acide). L'hydroxyde de zinc (et l'oxyde ZnO dont il dérive par hydratation) et donc un hydroxyde (un oxyde) amphotère.

Précipitation de Zn2+[modifier | modifier le code]

Quelques anions précipitent les ions Zn2+, comme les ions HO ou CO32−.

Complexation de Zn2+[modifier | modifier le code]

Les ions Zn2+ peuvent donner des complexes avec la plupart des ligands courant (H2O, NH3 et les amines, les halogénures, SCN etc.).

L'ion Zn2+ existe également dans des métalloprotéines, telles que certaines histone désacétylases.

Chimie organométallique[modifier | modifier le code]

Le zinc fut un des tout premiers métaux dont la chimie organométallique fut étudiée par Philippe Barbier. Il permet par exemple la réaction éponyme.

Oligo-élément indispensable à faible dose (dont pour l'Homme)[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Zinc (nutriment).

Le zinc est contenu essentiellement dans la viande rouge et il ne semble pas exister de forme de stockage de ce métal dans l'organisme humain. Une carence patente en zinc est notée dans près d'un tiers de la population mondiale, essentiellement liée à la sous-nutrition[10].
Des données récentes montrent qu'il peut aussi y avoir des carences dans les populations de pays riches[11] lié une alimentation mal équilibrée, chez l'enfant et la personne âgée[12]. Un déficit, même léger, a un impact sur certaines fonctions, dont immunitaires[13] responsable de la défense vis-à-vis de certaines infections. Il peut induire une sensibilité accrue à certaines infections bactériennes (pneumonie) ou virales (diarrhées, infections des voies respiratoires). Le zinc est important pour la santé reproductive (spermatogenèse) et peut être un traitement efficace dans certaines formes d'acné[14].

Polluant (au-delà d'une certaine dose)[modifier | modifier le code]

Le zinc est l'un des éléments traces métalliques qui devient un contaminant et un polluant au-delà des doses qui le rendent écotoxiques (qui varient selon les espèces, et le contexte ; par exemple il est plus mobile et biodisponible en milieu acide qu'en milieu basique). On l'a d'abord constaté dans et autour des raffineries de zinc où seules quelques espèces résistent bien aux sols contaminés par ce métal. Le zinc du sol (ou apporté par l'eau, l'air ou des boues d'épuration)[15],[16] peut à certaines doses s'avérer écotoxique pour des plantes cultivées PM(soja par exemple[17]).

Des inquiétudes ont récemment émergé quant aux effet de nanoparticules d'oxyde de zinc sur les cultures. Elles se sont montrées (chez le soja) expérimentalement exposé - sous serre - à des nanoparticules de zinc) non toxiques pour la plante (à la différence du dioxyde de cérium), mais capables de s'y bioaccumuler dans les parties comestibles (feuilles et graine)[18].

Le zinc est détecté et quantifié dans le sol, par des moyens de plus en plus précis[19],[20].

Utilisations[modifier | modifier le code]

Ces utilisations peuvent être classée en fonction de leur importance décroissante du zinc exploité dans le monde[21] :

  • galvanisation (protection du fer) : 50% ;
  • fabrication de laiton et du bronze : 17% ;
  • alliages d'aluminium (Zamaks, Kayems) : 17% ;
  • produits semi-finis à base de zinc : 6%
  • produits chimiques : 6%
  • autres : 4%

Protection du fer[modifier | modifier le code]

Le dépôt d'une mince couche de zinc en surface de l'acier le protège de la corrosion : c'est la galvanisation. L'acier galvanisé est utilisé dans l'automobile, la construction, l'électroménager, les équipements industriels, etc.

Les deux principales techniques qui permettent de produire l'acier zingué sont :

  • La galvanisation à chaud de produits finis: trempage de l'acier préalablement décapé, dans un bain de zinc en fusion à 450 °C, procédé mis au point par l'ingénieur français Stanislas SOREL en 1837 ; l'alliage de surface a une épaisseur de 40 à 200 μm en quelques minutes ; la couche ainsi formée est dure mais ne supporte pas d'être déformée (par exemple par pliage ou emboutissage).
  • L'électrozingage ; il s'agit d'une électrolyse où l'acier à la cathode (pôle négatif) dans un bain de chlorure de zinc contenant des ions Zn2+ à une concentration allant de 30 à 40 g·L−1. Ces ions se déposent sous forme de zinc à la surface de l'acier (et non d'un alliage comme avec le processus du trempage). Les ions Zn2+ sont régénérés à l'anode de zinc qui s'oxydent simultanément. Ce procédé s'est surtout développé après 1980. Son intérêt est de maîtriser l'épaisseur de la couche de zinc qui se dépose, souvent limitée à 10 µm, au choix sur une seule face de la pièce ou sur les deux[22].

Le zingage du fer est la plus grosse utilisation du zinc.

Piles[modifier | modifier le code]

Le zinc est un des deux composants permettant le fonctionnement des piles tant salines qu'alcalines.

Monnaie[modifier | modifier le code]

Des pièces de monnaie sont en zinc ; ce sont surtout des pièces frappées pendant la Seconde Guerre mondiale et des monnaies de nécessité.

Alliage[modifier | modifier le code]

Le zinc est utilisé pur ou bien pour réaliser des alliages :

  • avec le cuivre : le laiton connu depuis la préhistoire[23];
  • avec l'aluminium : le Zamak nom déposé avec le brevet en 1926 par la New Jersey Zinc Company[24],[25] ou le Kayem de l'Imperial Smelting Company[25]. Ces produits ne diffèrent que par leur teneur en cuivre et la présence ou non de magnésium. Ils sont utilisés pour confectionner des pièces moulées (automobile, équipements ménagers, pièces industrielles, carters...).

Couverture[modifier | modifier le code]

On l'emploie pour la couverture (toiture) des bâtiments et pour les gouttières et les descentes d'eaux pluviales.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Il est aussi utilisé en agriculture, comme apport d'oligo-élément, essentiellement en zone de sols fortement calcaires.

La culture la plus sensible à la carence ou insuffisance en zinc est probablement le maïs.

Des symptômes d'insuffisance apparaissent aussi sur la plupart des arbres fruitiers, plus rarement sur la vigne. Les légumes sont moins sensibles, hormis les asperges, les aubergines, les oignons et les pommes de terre.

Les apports, préventifs ou curatifs, se font sur le sol – et il faut alors veiller à la durée de la disponibilité pour les plantes – ou par pulvérisation foliaire.

Pour exemple, les besoins annuels pour le maïs se situent autour de 300 à 500 grammes de zinc par hectare.

Thérapeutique[modifier | modifier le code]

Le zinc peut être utilisé pour le traitement des dermatoses (acné, érythème fessier), en particulier sous forme d'oxyde de zinc, car il possède des propriétés cicatrisantes et anti-inflammatoires.

Minerais de zinc[modifier | modifier le code]

Le minerai qui est le plus utilisé est le sulfure de zinc appelé blende ou sphalérite (ZnS). Le mot blende, désormais abandonné dans la littérature minéralogique, provient du mot allemand blenden : « aveugler, éblouir, tromper ». Ce sulfure — le plus répandu dans la lithosphère — cristallise dans le système cubique. Il peut contenir des impuretés métalliques, telles que celles du fer (blendes foncées) : la marmatite, (Zn, Fe)S, contient jusqu’à 14 % de fer. Dans la nature, la sphalérite est associée à d’autres sulfures, comme la galène (sulfure de plomb : PbS).

La wurtzite a la même composition chimique mais cristallise dans le système hexagonal : c'est le polymorphe de haute température de ZnS.

Sous l’ancien vocable de calamine on trouve la smithsonite (carbonate de zinc : ZnCO3) et l'hémimorphite (silicate de zinc : Zn4Si2O7(OH) 2, H2O). Les deux minéraux peuvent être associés. Si historiquement la calamine fut utilisée au début du développement industriel de ce métal, elle est maintenant peu exploitée.

Autres minéraux plus rares :

Environ 30 % du zinc mondial provient du recyclage[26].

Couverture en zinc à joint-debout (Toruń, Pologne).

Production de zinc[modifier | modifier le code]

Article détaillé : Extraction du zinc.

Les principaux gisements de minerais de zinc se situent en Chine et en Australie. La production de zinc à partir de minerai (blende) est effectuée dans deux filières technologiques distinctes :

Les opérations du procédé pyrométallurgique sont :

  • grillage du sulfure de zinc (ZnS) pour obtenir un oxyde de zinc (ZnO) ;
  • réduction de l’oxyde pour obtenir du zinc métallique (Zn) ;
  • affinage du zinc par liquation et distillation pour supprimer les impuretés comme le plomb ou le fer.

Les opérations du procédé hydrométallurgique sont :

  • grillage du sulfure de zinc (ZnS) pour obtenir un oxyde de zinc (ZnO) et supprimer certaines impuretés (fer) ;
  • lixiviation pour solubiliser le zinc sous forme de sulfate de zinc (ZnSO4) ;
  • cémentation pour éliminer les impuretés : cobalt, nickel, cadmium et cuivre de la solution de sulfate de zinc ;
  • électrolyse pour transformer le sulfate de zinc en zinc métal.

Quelques données économiques[modifier | modifier le code]

La production métallurgique mondial en 2013[27] :

Pays Production % mondial
1 Chine 5 300 000 t 40.8%
2 Corée du Sud 885 000 t 6.8%
3 Inde 760 000 t 5.8%
4 Canada 651 600 t 5%
5 Japon 587 300 t 4.5%
6 Espagne 521 000 t 4%
7 Australie 504 000 t 3.9%
8 Pérou 346 800 t 2.7%
9 Mexique 322 800 t 2.5%
10 Kazakhstan 320 100 t 2.5%
11 Finlande 311 700 t 2.4%
12 Pays Bas 257 000 t 2%
13 Belgique 252 000 t 2%
14 Brésil 242 000 t 1.9%
15 USA 233 000 t 1.8%
Total monde 13 000 000 t 100%

La production minière mondial en 2013 [28]:

Pays Production % mondial
1 Chine 5 000 000 t 37.3%
2 Australie 1 523 000 t 11.4%
3 Pérou 1 351 300 t 10.1%
4 Inde 793 000 t 5.9%
5 USA 784 000 t 5.8%
6 Mexique 642 500 t 4.8%
7 Canada 426 100 t 3.2%
8 Bolivie 407 300 t 3%
9 Kazakhstan 361 500 t 2.7%
10 Irlande 326 700 t 2.4%
11 Turquie 200 000 t 1.5%
12 Russie 191 000 t 1.4%
13 Namibie 184 100 t 1.4%
14 Suède 176 400 t 1.3%
15 Brésil 152 400 t 1.1%
Total monde 13 400 000 t 100%

La consommation mondiale de zinc en 2004 a été de l'ordre de 10 millions de tonnes[29] :

Tendance de la production mondiale
  • Asie 5 057 kt (kt = milliers de tonnes)
  • Europe 2 840 kt
  • Amériques 2 113 kt
  • Océanie 263 kt
  • Afrique 193 kt
Total 10 466 kt

Le zinc est un des métaux non ferreux cotés à la bourse des métaux de Londres[30]. Son prix au comptant, exprimé en $, est cyclique : entre 1994 et 2005, il a varié entre 725 $/t et 1 760 $/t. En 2006, il a dépassé les 3 000 $/t.

Expressions[modifier | modifier le code]

  • Dans le langage populaire le zinc désigne le comptoir d'un bar.
  • Le zinc est un surnom pour désigner un avion ;
  • Le plombier-zingueur désigne un plombier qui est également zingueur ;
  • « avoir du zinc dans la tête » : être pénible ;[réf. nécessaire]
  • Dézinguer : tuer.
  • Zinc est parfois synonyme de joint/pétard/spleef[réf. nécessaire]
  • Ça zinc ? : Ca va ?[réf. nécessaire]
  • Doigt de zinc : motif porté par certaines protéines.

Symbolique[modifier | modifier le code]

Calendrier républicain[modifier | modifier le code]

Commerce[modifier | modifier le code]

En 2014, la France est nette importatrice de zinc, d'après les douanes françaises. Le prix moyen à la tonne à l'import était de 600 €[32].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a, b, c et d (en) David R. Lide, CRC Handbook of Chemistry and Physics, CRC Press Inc, , 90e éd., 2804 p., Relié (ISBN 978-1-420-09084-0)
  2. Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009 (résultats de la recherche)
  3. (en) Beatriz Cordero, Verónica Gómez, Ana E. Platero-Prats, Marc Revés, Jorge Echeverría, Eduard Cremades, Flavia Barragán et Santiago Alvarez, « Covalent radii revisited », Dalton Transactions,‎ , p. 2832 - 2838 (DOI 10.1039/b801115j)
  4. Procès-verbaux du Comité international des poids et mesures, 78e session, 1989, pp. T1-T21 (et pp. T23-T42, version anglaise).
  5. (en) Thomas R. Dulski, A manual for the chemical analysis of metals, vol. 25, ASTM International, , 251 p. (ISBN 0803120664, lire en ligne), p. 71
  6. a et b Entrée de « Zinc powder (pyrophoric) » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 14 février 2010 (JavaScript nécessaire)
  7. Numéro index 030-001-00-1 dans le tableau 3.1 de l'annexe VI du règlement CE N° 1272/2008 (16 décembre 2008)
  8. (en) USGS Minerals – 2011 « Zinc. »
  9. mais deux d'entre eux sont suspectés d'être très légèrement radioactifs, avec des demi-vies supérieures à un million de fois l'âge de l'univers
  10. Lazzerini M, Effect of zinc supplementation on child mortality, Lancet, 2007; 370:1194-1195
  11. Sandstead HH et al. Zinc deficiency in Mexican American children: influence of zinc and other micronutrients on T cells, cytokines, and antiinflammatory plasma proteins Am J Clin Nutr 2008;88:1067–73
  12. Meydani SN et al, Serum zinc and pneumonia in nursing home elderly Am J Clin Nutr 2007;86:1167–73
  13. Dardenne M, Zinc and immune function European Journal of Clinical Nutrition (2002) 56, Suppl 3, S20 – S23. doi:10.1038=sj.ejcn.1601479
  14. Traitement oral de l'acné sévère par le zinc sur acne.comprendrechoisir.com.
  15. Smith SR., A critical review of the bioavailability and impacts of heavy metals in municipal solid waste composts compared to sewage sludge. Environ Int. 2009 Jan; 35(1):142-56. Epub 2008 Aug 8.
  16. Heemsbergen DA, McLaughlin MJ, Whatmuff M, Warne MS, Broos K, Bell M, Nash D, Barry G, Pritchard D, Penney N., Bioavailability of zinc and copper in biosolids compared to their soluble salts. Environ Pollut. 2010 May; 158(5):1907-15. Epub 2009 Nov 22.
  17. Borkert CM, Cox FR, & Tucker MR (1998) Zinc and copper toxicity in peanut, soybean, rice, and corn in soil mixtures. (résumé, en anglais). Soil Sci. Plant Anal. 29(19-‐20):2991-3005.
  18. Priester JH et al. (2012) Soybean susceptibility to manufactured nanomaterials with evidence for food quality and soil fertility interruption ; Proc Natl Acad Sci Unit States Am, doi:10.1073/pnas.1205431109 ; Proceedings of the National Academy of Sciences, étude coordonné par John Priester de l'Université de Californie de Santa Barbara (Résumé en anglais et appendice)
  19. Sarret G, Balesdent J, Bouziri L, Garnier JM, Marcus MA, Geoffroy N, Panfili F, Manceau A. (2004), Zn speciation in the organic horizon of a contaminated soil by micro-X-ray fluorescence, micro- and powder-EXAFS spectroscopy, and isotopic dilution. ; Environ Sci Technol. 2004 May 15; 38(10):2792-801.
  20. Donner E, Ryan CG, Howard DL, Zarcinas B, Scheckel KG, McGrath SP, de Jonge MD, Paterson D, Naidu R, Lombi E.(2012), A multi-technique investigation of copper and zinc distribution, speciation and potential bioavailability in biosolids; Environ Pollut. 2012 Jul; 166:57-64. Epub 2012 Apr 3. (résumé)
  21. « CNUSED - Métaux Minéraux - Zinc - Secteurs d'utilisation », sur http://www.unctad.info/,‎ (consulté le 18 juillet 2014)
  22. http://www.societechimiquedefrance.fr/extras/Donnees/acc.htm
  23. « Histoire du zinc - Partie I », sur http://souspression.canalblog.com,‎ (consulté le 17 juillet 2014)
  24. « Histoire du zinc - Partie III », sur http://souspression.canalblog.com,‎ (consulté le 17 juillet 2014)
  25. a et b « Kayem », sur http://www.usinages.com/,‎ (consulté le 17 juillet 2014)
  26. (en) « Le recyclage du zinc », International Zinc Association (consulté le 28 novembre 2008)
  27. Jozef Plachy, « USGS Minerals Information: Zinc », sur minerals.usgs.gov (consulté le 20 octobre 2016)
  28. Jozef Plachy, « USGS Minerals Information: Zinc », sur minerals.usgs.gov (consulté le 20 octobre 2016)
  29. International Lead Zinc Study Group
  30. London Metal Exchange
  31. Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, p. 22.
  32. « Indicateur des échanges import/export », sur Direction générale des douanes. Indiquer NC8=26080000 (consulté le 7 août 2015)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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1 H He
2 Li Be B C N O F Ne
3 Na Mg Al Si P S Cl Ar
4 K Ca Sc Ti V Cr Mn Fe Co Ni Cu Zn Ga Ge As Se Br Kr
5 Rb Sr Y Zr Nb Mo Tc Ru Rh Pd Ag Cd In Sn Sb Te I Xe
6 Cs Ba   La Ce Pr Nd Pm Sm Eu Gd Tb Dy Ho Er Tm Yb Lu Hf Ta W Re Os Ir Pt Au Hg Tl Pb Bi Po At Rn
7 Fr Ra   Ac Th Pa U Np Pu Am Cm Bk Cf Es Fm Md No Lr Rf Db Sg Bh Hs Mt Ds Rg Cn Uut Fl Uup Lv Uus Uuo
8 Uue Ubn * Ute Uqn Uqu Uqb Uqt Uqq Uqp Uqh Uqs Uqo Uqe Upn Upu Upb Upt Upq Upp Uph Ups Upo Upe Uhn Uhu Uhb Uht Uhq Uhp Uhh Uhs Uho
   
  g1 g2 g3 g4 g5 g6 g7 g8 g9 g10 g11 g12 g13 g14 g15 g16 g17 g18  
  * Ubu Ubb Ubt Ubq Ubp Ubh Ubs Ubo Ube Utn Utu Utb Utt Utq Utp Uth Uts Uto  


Métalloïdes Non-métaux Halogènes Gaz rares
Métaux alcalins  Métaux alcalino-terreux  Métaux de transition Métaux pauvres
Lanthanides Actinides Superactinides Éléments non classés