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Inde : Ces femmes qui prêtent leur utérus pour donner la vie grâce à la GPA

L’Inde est connue pour sa culture, son histoire, pour son avancée en technologie. Mais certains aiment ce pays aussi pour retrouver des sensations. On serait loin de s’imaginer que certaines personnes s’y rendraient pour retrouver ou donner sens à leur vie. C’est le cas de certains couples qui vont en Inde pour pratiquer de la GPA.

En fait, plusieurs couples inféconds vont en Inde pour profiter de la gestation pour autrui (GPA). Autorisée en Inde depuis 2002, cette pratique donne la possibilité aux femmes indiennes de tomber enceinte en échange d’une rémunération.

L’Institut national français d’études démographiques (Ined) a voulu dresser le profil de ces femmes qui, se participent à cette opération en prêtant ou en donnant en location leur utérus pendant les mois que durent une grosse « neuf mois ».

Cette étude qui est conduite par trois spécialistes de l’Ined, chez des médecins, des couples qui attendent un enfant et des mères porteuses, permet d’obtenir une conclusion différente des conceptions, comme l’explique certains médias.

La première remarque qu’on peut faire c’est que ces femmes ne sont pas pauvres, elles sont instruites et donc viennent de milieux sociaux assez modérés. On peut être amené à ne pas croire qu’une femme supporte une GPA pour se nourrir. D’après les chiffres, ces femmes ne sont ni des femmes venant des milieux pauvres, ce sont des femmes éduquées qui ont suivi des études.

Pour y accéder, ces femmes doivent respecter les règles dictées par le gouvernement

Ainsi, il faut avoir déjà avoir eu un enfant, avoir un âge variant entre 21 et 35 ans, être en couple, obtenir une autorisation de son époux, et avoir au minimum mis au monde cinq enfants qui vivent encore ».

Une partie de ces mères porteuses touche un revenu qui dépasse le smic local. Mais les spécialistes déclarent que les cliniques qui offrent maintenant des GPA ne souhaitent pas embaucher des femmes de la rue à cause des problèmes d’hygiène, de santé et satisfaire les demandes des futurs parents. D’autres part, ces femmes venant de milieux pauvres ne pourront accéder à ces cliniques ou encore consulter les informations relatives à ce commerce…

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Adrien