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Présentation

Éditée par les Éditions de la Maison des sciences de l’homme avec le concours de partenaires allemands et français, la revue électronique Trivium publie des traductions d'articles. Elle se conçoit comme un instrument d’échanges, de coopération entre les communautés de recherche francophone et germanophone et de communication en sciences sociales et humaines.

Die mit Unterstützung deutscher und französischer Partner von den Éditions de la Maison des sciences de l'homme herausgegebene Online-Zeitschrift Trivium veröffentlicht Übersetzungen aus Fachzeitschriften. Sie versteht sich als Medium des Austauschs und der Kooperation zwischen deutsch- und französischsprachigen Forschungsgemeinschaften in den Geistes- und Sozialwissenschaften.

Dernier numéro en ligne
23
Perspectives sociologiques sur des constellations historiques : M. Rainer Lepsius

Textes choisis et introduits par Hinnerk Bruhns et Hans-Peter Müller, avec un essai introductif de François Chazel

Traduire pour faire connaître, traduire pour combler des lacunes de réception, pour ouvrir de nouvelles perspectives : jusqu’alors, les dossiers publiés par Trivium ont été constitués autours de thèmes ou de problématiques, ou encore autour d’auteurs  « classiques » –  Émile Durkheim, Marcel Mauss, Max Weber. Avec ce numéro (comme partiellement avec le précédent, consacré à Hans Mommsen), Trivium élargit la palette de ses formules.

Faire connaître, par la traduction de quelques textes choisis, un auteur comme Mario Rainer Lepsius, ce n’est pas, en premier lieu, faire connaître dans le monde francophone un auteur pas encore traduit, mais plutôt : faire découvrir au public francophone une dimension originale des sciences sociales allemandes de la seconde moitié du XXe siècle. Certes, M. Rainer Lepsius s’est défini comme sociologue, et on découvrira sa conception de la sociologie dans les « Esquisses autobiographiques »  qu’il a réunies sous le titre Soziologie als Profession (« La sociologie comme métier »), mais son œuvre dépasse largement la seule sociologie. Ou, pour le dire autrement : il s’agit d’une sociologie au sens de celle de Max Weber, une sociologie ouverte à l’économie et, surtout, à l’histoire. Parler à ce propos de sociologie historique serait tout à fait insuffisant. Ce qui nous paraît plus important, ce sont les permanentes interventions de Lepsius dans les « domaines » des historiens, ses débats intellectuels avec ces derniers, et l’acuité de son regard sociologique sur les grandes questions de l’histoire allemande au XXe siecle.

M. Rainer Lepsius, né en 1928, appartenait à la génération des chercheurs en sciences sociales pour laquelle le passage à l’âge adulte coïncidait avec la fin catastrophique du régime national-socialiste. Cette génération, dira Ulrich Oevermann dans sa nécrologie de Rainer Lepsius, « ne pouvait pratiquer la sociologie autrement que comme une réflexion permanente sur la rupture civilisationnelle » causée par l’Allemagne.

Note de la rédaction

Ce numéro de Trivium a pu être réalisé grâce à des soutiens accordés par Monsieur Oliver Lepsius, la Gerda Henkel-Stiftung et la DGLFLF.

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