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2/ Institutions

Sociétés scientifiques, musées, universités

L’étude de la Préhistoire du Congo belge (1877-1936)
Maarten Couttenier 
p. 23-27

Résumés

Cet article décrit comment, en Belgique, l’attention portée à l’archéologie coloniale, partie des sociétés spécialisées, s’est déplacée vers les musées puis vers les universités. Comparée à l’archéologie belge nationale, l’archéologie coloniale a bénéficié tardivement d’une reconnaissance institutionnelle et ce, avec la création d’une section anthropologique au sein du Musée du Congo, en 1898. La présente étude souligne également la manière dont les objets archéologiques ont été impliqués dans des discussions typiquement occidentales portant sur « l’âge de l’Homme », sur l’existence ou la non-existence de « stades d’évolution » dans la culture matérielle et sur la distribution mondiale des différentes « races » humaines.

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Belgique, Congo
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Texte intégral

De vagues récoltes

1L’histoire de l’archéologie et de la paléontologie belges est aujourd’hui bien connue grâce à quelques publications récentes (Van Peer 2001, de Bont 2008). Il est vrai que la Belgique a joué, par des découvertes retentissantes, un rôle prépondérant dans le débat sur « l’âge de l’Homme » dès le xixe siècle (Bowler 1986). Dans le cadre d’une interprétation raciale, les découvertes des cavernes d’Engis dans la province de Liège (1829) et de Furfooz dans la province de Namur (1866) étaient attribuées respectivement aux races « éthiopienne » et « mongoloïde ». Ces mises au jour ont été rapidement suivies par une reconnaissance institutionnelle, avec la fondation de l’Académie royale d’archéologie (1842) et de sociétés scientifiques à Charleroi (1863), à Bruxelles (1887) et à Gand (1893). L’étude de l’archéologie coloniale belge reste limitée si on la compare aux travaux et aux découvertes qui concernent la métropole (Clark 1971, Creighton 1985, de Maret 1990). Mais l’archéologie coloniale a rarement attiré l’attention des chercheurs, ce qui explique pourquoi celle-ci n’a pas connu davantage d’institutionnalisation.

2À la fin du xixe siècle, des Européens de diverses nationalités ont présenté des objets congolais au sein des sociétés existantes telles que la Royal Geographical Society de Londres (Hore 1882), la Société d’anthropologie de Bruxelles (Zboïnski 1887, Cocheteux 1889) et l’Académie royale belge (Dupont 1887). Si, à cause d’un vide institutionnel, de nombreuses pièces congolaises ont disparu dans les collections privées du Bruxellois Victor Jacques (1858-1925) et du Liégeois Charles Firket (1852-1928), ou se sont égarées dans des musées étrangers, comme le Musée de l’Antiquité de Turin, pour autant, les objets n’ont qu’exceptionnellement été entreposés dans des institutions publiques du pays comme au sein du Musée d’histoire naturelle de Bruxelles ou de l’université de Gand. Les collections privées et publiques d’objets congolais sont composées essentiellement de pièces ramassées par des géologues, des militaires et des ingénieurs non qualifiés. De ce fait, le matériel provient plus de ces collectes de surface ou faites lors de la réalisation de travaux publics que de fouilles organisées. L’attention a été retenue par les « belles pièces » en pierre, et moins par les microlithes, les témoins de la céramique ou ceux du travail du fer.

3Dans les premiers temps, la récolte et l’étude ont été effectuées par des intervenants divers, hommes de terrain d’une part, et savants de cabinet de l’autre. Mais lorsque les intellectuels belges se mirent à étudier en chambre les objets préhistoriques du Congo, ils furent aussitôt frappés par la grande ressemblance que ceux-ci présentaient avec les découvertes faites en Europe. Dès lors, une nouvelle discussion s’ouvrit sur la question de « l’âge de l’Homme » sur le continent africain. Édouard Dupont (1841-1911), directeur du Musée d’histoire naturelle de Bruxelles, lors du voyage d’étude qu’il effectua au Congo en 1887-1888, attribua ses découvertes de surface au Néolithique qu’il considérait perdurer, bien que sans le dater, jusqu’à une période relativement récente. Cette opinion selon laquelle la fin de la Préhistoire et le début de l’Histoire coïncident avec l’arrivée des Européens et de l’écriture était largement partagée par ses confrères. Ainsi, la thèse audacieuse selon laquelle l’âge de la Pierre aurait existé sur l’ensemble du globe ébranla le monde scientifique belge (de Bont 2008, Couttenier 2010a). En 1926, un premier cours consacré à la Préhistoire fut dispensé à l’université de Liège ; mais ce n’est qu’à la fin des années 1940 que les premiers véritables départements dévolus à l’archéologie générale sont apparus dans les universités de Gand et de Louvain (Van Peer 2001 : 146).

Une institutionnalisation provisoire

4En 1898, avec la création du Musée du Congo, l’archéologie coloniale fut dotée d’un cadre institutionnel. L’année précédente, le volet colonial de l’exposition internationale qui s’était tenue à Tervuren montrait 45 pièces archéologiques dans la section des sciences naturelles. Quand l’exposition temporaire devint musée permanent et institution scientifique, la section d’anthropologie fut attribuée au médecin Victor Jacques et au géologue Xavier Stainier (1865-1943), responsables respectivement de l’anthropologie physique et de la Préhistoire (Le Musée de Tervueren 1898). Bien que l’administration de l’État indépendant du Congo ait confié aux coloniaux la tâche de collecter davantage de matériel préhistorique, la collection de Tervuren ne s’agrandit que très lentement, pour atteindre à peine 1 252 objets en 1909 (Wangermee 1901). Cette situation s’explique amplement par l’absence d’archéologues qualifiés sur le terrain, mais aussi par la concurrence des autres musées. En effet, après la fermeture de l’exposition, par exemple, une partie de la collection de 1897 fut transférée aux Musées royaux des arts décoratifs et industriels de Bruxelles (Cocheteux 1889).

5Après analyse de la collection de l’exposition de 1897, Stai-nier affirma, inspiré par l’évolutionnisme britannique, que la présence d’une même culture matérielle dans diverses régions pouvait s’expliquer par des innovations indépendantes les unes des autres :

« C’est là un fait important et instructif pour les ethnologistes, car il prouve que des populations, qui n’ont jamais eu entre elles le moindre rapport, sont arrivées, sous l’empire de mêmes besoins, à créer les mêmes moyens de les satisfaire. » (Stainier 1897 : 8).

6En raison d’une « infériorité formelle » par rapport aux fameuses découvertes de Spy (1886), et en l’absence d’instruments coupants, Stainier qualifiait le Néolithique congolais de « civilisation peu avancée » (1899 : 17). Toutes les pièces étudiées étaient attribuées au Néolithique ou à l’histoire contemporaine, car Stainier ne pouvait admettre alors l’existence d’une Afrique paléolithique (fig. 1). Des archéologues britanniques comme John Evans (1823-1908) et Henry W. Seton-Karr (1853-1914) avaient bien confirmé l’existence d’un Paléolithique africain (Evans 1896, Seton-Karr 1896), mais, selon Stainier, il manquait des restes fossiles d’animaux disparus pour permettre de dater les découvertes faites au Congo.

Fig. 1

Fig. 1

En dépit de la découverte de haches polies splendides dans l’Uele (NordCongo), les objets préhistoriques étaient, selon Xavier Stainier, caractérisés par un « état d’infériorité ».

Victor Jacques (1858-1925)

7Au tournant du siècle, après une carrière dans l’anthropo-logie physique, Victor Jacques s’orienta davantage vers l’archéologie coloniale et reprit en main la recherche de Stainier (Couttenier 2005). Outre sa gestion d’une importante collection privée, Jacques travailla à l’analyse de 3 000 pièces « paléo-ethnologiques » issues de divers musées. Le résultat de son étude devait paraître dans les Annales du Musée du Congo, sous la forme d’une synthèse plus substantielle que les « conclusions provisoires » formulées par Stainier (Jacques 1904a). Mais le projet fut sans cesse reporté ; la première guerre mondiale, puis son décès en 1925 reléguèrent définitivement cette étude aux oubliettes (Jacques s.d.). Si, au début de sa carrière, la célébrité de Jacques fut due à ses thèses polygéniques, il usa aussi d’idées évolutionnistes :

« Dans quelque région du monde qu’on étudie l’histoire primitive de l’humanité, on observe les mêmes phases dans l’évolution de l’industrie. » (Jacques 1904b : 508).

8Cependant, l’Afrique aurait, selon lui, évolué plus lentement que l’Europe, ce qui expliquerait que des outils de pierre aient été utilisés au Congo jusqu’au xive siècle. Il resta plus prudent sur la question du début de l’âge de la Pierre, à l’instar d’Émile Cartailhac qui visita sa collection privée à Bruxelles, peu après « l’affaire d’Altamira » :

 « Ce qu’il [Jacques] dit, ce qu’il figure, ce que j’ai vu m’a convaincu qu’il faut s’abstenir de transporter au Congo les termes de nos classifications d’Europe occidentale. M. Jacques est de mon avis, il n’a pas voulu s’engager, il compare avec attention toutes les formes du Congo avec celles de nos pays et aussi de l’Amérique, ses conclusions restent prudentes. » (Cartailhac 1905 : 342) (fig. 2).

Fig. 2 

Fig. 2 

À gauche : les haches congolaises montraient de solides ressemblances avec le « chelléen » de l’Europe, pourtant Victor Jacques se montra indécis dans la discussion qui portait sur l’existence ou non d’un Paléolithique africain. À droite : des couteaux étaient bien utilisés au Congo, et fournirent à Jacques des arguments contre les points de vue de avier Stainier (Jacques 1903).

9Mais des réminiscences du polygéniste qu’il avait été le poussaient à attribuer encore les outils de pierre à une « race » à part :

« J’attribue cette industrie aux populations de race naine que l’on retrouve aujourd’hui par groupes plus ou moins isolés dans toute l’Afrique, mais qui, à cette époque, occupaient une aire de dispersion beaucoup plus étendue et probablement, en tout cas, tout le bassin du Congo. » (Jacques 1903 : 83).

10Sans s’appuyer sur des découvertes paléontologiques, Jacques considérait les « Pygmées » comme les habitants originels du bassin du Congo. Après avoir été chassés par les populations bantu, ils auraient été menacés d’extinction. S’il comparait les artefacts occidentaux aux africains, Jacques refusait d’inclure les Pygmées congolais et les « Nains troglodytes » européens dans une même race :

« Pour l’époque néolithique européenne, il n’y a pas de raison de croire que le même niveau de civilisation n’ait pas déjà été atteint de part et d’autre, et, sans tenter de réunir dans une même race les Nains de l’Afrique équatoriale et les Troglo-dytes nains de Furfooz ou de Menton, par exemple, comme d’aucuns ont essayé de le faire, je ferai remarquer que les procédés de taille de la pierre et les résultats obtenus sont fort comparables au Congo et dans nos régions. » (Jacques s.d.).

11 La « théorie des Pygmées » était déjà infirmée par les contemporains de Jacques. Ainsi, lorsqu’Adolphe de Calonne-Beaufaict (1881-1915) trouva, au nord du Congo, des gravures rupestres représentant des outils de pierre accompagnés d’empreintes de plantes de pieds mesurant plus de 27 cm, il les supposa trop grands pour appartenir à des Pygmées (de Calonne-Beaufaict 1914).

Jean Colette (1901-1936)

12Le premier musée du Congo ferma ses portes en 1909. En 1904, Léopold II (1835-1909) avait engagé la construction d’un nouveau musée qui ne fut cependant fonctionnel qu’après sa mort (Couttenier 2010b). Un arrêté royal du 1er janvier 1910 réforma l’institution et conduisit à la suppression de la section d’anthropologie. Ce n’est qu’en 1928, à l’occasion des fouilles de Kalina (dans l’actuelle Kinshasa) conduites par Jean Colette, que la section a été rétablie. Depuis 1925, il dirigeait les premières fouilles systématiques jamais réalisées au Congo avec l’aide de six prisonniers auxquels on avait promis une prime pour qu’ils laissent les artefacts in situ au lieu de les ramasser. Colette expédia 779 artefacts de pierre à Tervuren et dénombra 18 652 déchets de taille, ensuite réenterrés. Il a reconnu l’existence d’un âge paléolithique au Congo mais, dans un premier temps, il n’a pu se distancer d’une interprétation raciale, même si les archéologues français avaient déjà rejeté la notion de « race » (Colette 1928, Boule 1921). Colette expliquait les similitudes de formes par les migrations et les invasions, et suivait en cela l’exemple du diffusionnisme allemand. Selon Oswald Menghin (1888-1973), le berceau de l’humanité (Urheimat) se trouvait en effet en Asie. Les hommes se seraient ensuite répandus en Australie, en Europe et en Afrique. Les Européens et les Kongonegers partageraient donc les mêmes ancêtres.

« La chose est dure à entendre, mais il n’en est pas autrement et dans tous les cas elle est mieux fondée que la plupart des théories que l’anthropologie a produites jusqu’à présent. » (Menghin 1925 : 556).

13Colette plaçait lui aussi l’origine de l’homme à l’Est, où le Pithecanthropus Erectus aurait été repoussé par les hommes de Neandertal vers l’Afrique et le Congo. Le site de Kalina présentait aussi des traces d’habitation de la « race solutréenne » (Colette s.d. : 37) qui se serait répandue plus tard vers l’Europe, ce dont témoignent les sites de Balzi Rossi, près de Grimaldi, en Italie, mais aussi en Hastière près de Dinant, en Belgique. L’idée que cette « race » solutréenne aurait eu des origines africaines, conçue par René Verneau (1852-1938), a trouvé des partisans parmi d’autres Belges, comme Aimé Rutot (1847-1933) (Verneau 1906, Bowler 1986, de Bont 2003 : 626-628).

14Bien que les fouilles de Colette aient permis le rétablissement de la section d’anthropologie et de Préhistoire au sein du Musée du Congo belge, sa direction en fut confiée à un avocat, Pierre Golenvaux (1901- ?), fils d’un homme politique catholique influent. Durant un voyage d’étude au Congo (1929-1931), Golenvaux ne récolta pas moins de 14 000 pièces. Après son retour, il refusa de reprendre son poste au musée et ne publia aucune de ses recherches. Entre-temps Colette, devenu docteur en sciences naturelles, avait été nommé en 1931 à la tête de la section d’anthropologie et de Préhistoire du Musée d’histoire naturelle de Bruxelles. En 1934, il suivit Golenvaux à Tervuren, où il adopta les idées évolutionnistes. Après une nouvelle analyse des découvertes de Kalina, il se distança du diffusionnisme « pur et dur » et considéra qu’une « convergence typologique » pouvait être le résultat d’innovations indépendantes :

« Mais plus on étudie les techniques de la pierre, plus on en arrive à la conviction que les industries lithiques ont évolué d’une façon sensiblement identique, d’après des processus guidés par un déterminisme plus ou moins rigoureux, les mêmes causes produisant les mêmes effets. » (Colette 1935 : 92.)

15Sa typologie, basée sur les noms des sites locaux, était novatrice ; il décéda à l’âge de 35 ans et son successeur publia le second volume sur Kalina dans les Annales du musée (Bequaert 1938).

Des musées aux universités

16En comparaison avec les colonies françaises et britanniques, les recherches menées au Congo belge pourraient plutôt être qualifiées de minimes. Ce désavantage est dû à un cadre institutionnel très limité et au manque de personnel et de budget qui en découlait. Sous la conduite de Maurice Bequaert (1892-1958), qui a mené deux missions au Congo, en 1938-1939 et en 1950-1952, les collections de Tervuren se sont accrues jusqu’à compter 75 000 objets (Nenquin 1960 : 71). Mais il lui aura toutefois manqué un collègue. Le seul qui a dirigé des fouilles archéologiques dans la colonie était Francis Cabu (1894- ?), fondateur du Musée Léopold II d’Élisabethville (Lubumbashi). Or les relations entre les deux musées étaient tendues et n’invitaient guère à la recherche commune.

  • 1  Nos remerciements s’adressent à nos collègues de la section de Préhistoire et archéologie, de la s (...)

17Durant la sécession katangaise (1960-1962), une grande partie des collections de Lubumbashi a « disparu » (Couttenier à paraître), alors qu’à Tervuren, l’indépendance du Congo instaurait un fort sentiment d’insécurité. Le Musée royal de l’Afrique centrale a survécu, mais non l’Institut pour la recherche scientifique en Afrique centrale qui engageait des scientifiques depuis 1946. Il fut remplacé par le Fonds national de la recherche scientifique, chargé de financer des projets, le plus souvent à travers les universités. Comme l’a démontré Pierre de Maret, pour l’archéologie africaine, le mouvement conduisant des musées aux universités et faisant suite à celui qui avait mené des sociétés aux musées n’eut lieu qu’à la période postcoloniale, accusant, une fois encore, un retard par rapport à l’archéologie belge nationale (de Maret 1990 : 133-134)1.

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Bibliographie

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S.d. Compte rendu des fouilles du gisement préhistorique de Kalina (2e partie), Archives Mrac, section de Préhistoire et Archéologie, Dossier 58.

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Hore, E. C. 1882. « Lake Tanganyika », Proceedings of the Royal Geogra-phical Society and Monthly Record of Geography, 4, 1 : 7.

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Zboïnski, C. 1887. « Un âge de pierre au Congo », Bulletin de la Société d’anthropologie de Bruxelles, 6 : 56.

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Notes

1  Nos remerciements s’adressent à nos collègues de la section de Préhistoire et archéologie, de la section d’histoire du temps présent et du service de gestion des collections du Mrac pour toute l’aide qu’ils m’ont apportée dans la réalisation de cet article. Benoît Albinovanus, du service des publications, en a assuré la traduction. Cette contribution a pu voir le jour grâce au projet de recherche « Le Congo à Tervuren » de l’Action 1 de la Politique scientifique fédérale (Belspo).

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Table des illustrations

Titre Fig. 1
Légende En dépit de la découverte de haches polies splendides dans l’Uele (Nord‑Congo), les objets préhistoriques étaient, selon Xavier Stainier, caractérisés par un « état d’infériorité ».
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Titre Fig. 2 
Légende À gauche : les haches congolaises montraient de solides ressemblances avec le « chelléen » de l’Europe, pourtant Victor Jacques se montra indécis dans la discussion qui portait sur l’existence ou non d’un Paléolithique africain. À droite : des couteaux étaient bien utilisés au Congo, et fournirent à Jacques des arguments contre les points de vue de avier Stainier (Jacques 1903).
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Pour citer cet article

Référence papier

Maarten Couttenier , « Sociétés scientifiques, musées, universités »Les nouvelles de l'archéologie, 128 | 2012, 23-27.

Référence électronique

Maarten Couttenier , « Sociétés scientifiques, musées, universités »Les nouvelles de l'archéologie [En ligne], 128 | 2012, mis en ligne le 19 décembre 2014, consulté le 21 janvier 2022. URL : http://journals.openedition.org/nda/1636 ; DOI : https://doi.org/10.4000/nda.1636

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Auteur

Maarten Couttenier 

Afdeling Geschiedenis van de Koloniale Tijd, Koninklijk Museum voor Midden-Afrika
maarten.couttenier@africamuseum.be

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Droits d’auteur

© FMSH

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