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Dossier: La coopération archéologique française en Afrique

Le site antique et médiéval de Rirha 
(Sidi Slimane, Maroc)

Laurent Callegarin, Mohamed Kbiri Alaoui, Abdelfattah Ichkhakh et Jean-Claude Roux
p. 25-29

Résumé

Inscrit sur la liste du patrimoine culturel marocain depuis 2001, le site de Rirha est situé dans la plaine du Gharb, à proximité de la forêt de la Mamora et à 8 km au nord de Sidi Slimane (province de Kénitra). Il occupe, sur la rive droite de l’oued Beht, une colline triangulaire artificielle d’une dizaine d’hectares, étirée d’est en ouest et enserrée par un méandre. La nouvelle mission archéologique, débutée en 2004, reçoit à la fois un appui financier du ministère de la Culture du Maroc, également propriétaire du terrain, du ministère des Affaires étrangères et européennes français et de la Casa de Velázquez (Madrid), ainsi qu’une aide logistique des autorités locales (pachalik et caïdat de Sidi Slimane) et du Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France à Rabat. Cette mission archéologique œuvre en faveur d’un renforcement des liens de coopération scientifique entre le Maroc et la France. Au début des années 2000, le Centre Camille-Jullian d’Aix-en-Provence a passé un accord avec la direction de l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine de Rabat qui visait à ouvrir ses archives marocaines ; le dossier Rirha a été l’un des premiers instruits. De plus, outre le fait que l’équipe scientifique est composée à part égale de membres marocains et algériens et de chercheurs français et espagnols, un effort particulier est fait en matière de formation des jeunes archéologues marocains de l’Insap de Rabat et des jeunes étudiants ou doctorants français : des spécialistes de diverses nationalités et de domaines scientifiques variés, notamment en architecture en terre, en fouille et datation archéomagnétique des fours de potiers, en céramologie islamique ainsi qu’en restauration d’objets et de décors peints et mosaïqués, dispensent une formation in situ un à deux mois par an.

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Texte intégral

1Inscrit sur la liste du patrimoine culturel marocain depuis 2001, le site de Rirha est situé dans la plaine du Gharb, à proximité de la forêt de la Mamora et à 8 km au nord de Sidi Slimane (province de Kénitra). Il occupe, sur la rive droite de l’oued Beht, une colline triangulaire artificielle d’une dizaine d’hectares, étirée d’est en ouest et enserrée par un méandre (fig. 1).

Fig. 1

Fig. 1

Plan général du site de Rirha 
avec la localisation des zones de fouilles 
et du tracé hypothétique du paléochenal. Mission archéologique à Rirha.

2La nouvelle mission archéologique, débutée en 2004, reçoit à la fois un appui financier du ministère de la Culture du Maroc, également propriétaire du terrain, du ministère des Affaires étrangères et européennes français et de la Casa de Velázquez (Madrid), ainsi qu’une aide logistique des autorités locales (pachalik et caïdat de Sidi Slimane) et du Service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France à Rabat. Cette mission archéologique œuvre en faveur d’un renforcement des liens de coopération scientifique entre le Maroc et la France. Au début des années 2000, le Centre Camille-Jullian d’Aix-en-Provence a passé un accord avec la direction de l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine de Rabat qui visait à ouvrir ses archives marocaines ; le dossier Rirha a été l’un des premiers instruits. De plus, outre le fait que l’équipe scientifique est composée à part égale de membres marocains et algériens et de chercheurs français et espagnols, un effort particulier est fait en matière de formation des jeunes archéologues marocains de l’Insap de Rabat et des jeunes étudiants ou doctorants français : des spécialistes de diverses nationalités et de domaines scientifiques variés, notamment en architecture en terre, en fouille et datation archéomagnétique des fours de potiers, en céramologie islamique ainsi qu’en restauration d’objets et de décors peints et mosaïqués, dispensent une formation in situ un à deux mois par an.

3La plaine du Gharb est une zone réputée pour la fertilité de ses sols, bien arrosés par un réseau hydrographique assez dense. Le nombre important de cités antiques et la fréquence des établissements ruraux reconnus par la prospection lui confèrent une place de choix dans le Maroc « utile » des Anciens. Le site de Rirha est à ce titre un excellent objet d’étude pour appréhender l’implantation humaine dans cette plaine alluviale sur une longue durée. Antérieurement à nos travaux, le gisement archéologique de Rirha avait fait l’objet de sommaires évaluations de la part de L. Chatelain dans les années 1920 (Chatelain 1944 : 127-129), de M. Euzennat en 1955 (Girard 1985 ; Euzennat 1989 : 177-180), puis de la mission maroco-française de prospection dans le bassin du Sebou dans les années 1980-1990 (Akerraz et al. 1985-1986 et 1995 ; Limane & Rebuffat 1995).

4Sur la base des opérations de nos prédécesseurs et des récents résultats obtenus par notre équipe, trois phases d’occupation bien marquées ont été distinguées : 1) une phase dite maurétanienne qui remonte au moins au ve siècle av. J.-C., caractérisée par une architecture exclusivement en terre crue ; 2) une phase romaine (ier-iiie siècle apr. J.-C.), durant laquelle se développe un paysage urbain (domus, enceinte, voies…) ; 3) une phase médiévale islamique (ixe-xive siècle) avec une réoccupation partielle des bâtiments d’époque antique et le développement d’une activité potière. Parallèlement aux travaux archéologiques et architecturaux, une étude paléo-environnementale de grande ampleur, associant les disciplines de la paléobotanique, de la géomorphologie et de l’archéozoologie, est parvenue à restituer de manière diachronique l’évolution du paysage des rives du Beht.

5Avant d’exposer le bilan, provisoire, des dernières opérations, il est nécessaire de rappeler que le postulat scientifique qui sous-tend l’action de la nouvelle mission archéologique Rirha réside dans le fait que la cité maurétanienne et romaine, jusqu’alors non localisée, de Gilda se situerait dans la partie méridionale du Maroc antique, plus précisément dans la plaine du Gharb, le long de l’oued Beht, affluent du Sebou. Le nom de Gilda, retrouvé abrégé sur des tegulae exhumées dans les environs, est à rapprocher du vocable aguellid (GLD en libyque) qui désigne le chef de tribu ou encore le prince du royaume. Deux sites peuvent prétendre à cette identification : Rirha et le Domaine du Beht (anciennement Ferme Priou), distants d’environ 7 km l’un de l’autre et séparés par le tumulus princier de Souq Larb’a de Sidi Slimane, détruit en 1939 (Akerraz et al. 1985-1986 ; Euzennat 1989 : 183 ; Limane & Rebuffat 1995 : 316 ; Arharbi 2009 : 247 ; Akerraz, Brouquier-Reddé & Lenoir 1995 : 262-270).

Paysage et faune aux époques 
antique et médiévale

  • 1 Plantes sempervirentes aux feuilles à cuticule épaisse.

6L’étude géomorphologique montre une boucle de méandre plus évasée vers l’est et qui passe au ras du secteur du tell, délimitant ainsi la berge occidentale antique. Depuis l’antiquité, le site a subi une érosion fluviatile dans ses parties latérales et, dans sa partie occidentale, un dépôt alluvial créant une terrasse sableuse stérile (fig. 1). C’est sur un horizon attribuable au Rharbien que les premiers occupants ont installé leur habitat, au milieu d’une végétation constituée de sclérophylles1 de type thermo et mésoméditerranéen, évoquant un paysage arboré dont l’enregistrement pollinique – qui constitue une opération pionnière en archéologie antique marocaine – minimise l’importance, en mettant en exergue a contrario la réalité d’une plaine occupée par des marais de Typha et peut-être des Phragmites, des bosquets ripisylves de Tamarix et de Salix, ainsi que par des cultures céréalières (amidonnier et blé nu), dès l’époque maurétanienne, aux abords immédiats du site. Les résultats mettent ainsi en évidence une emprise humaine relativement faible au sein de la plaine alluviale du Gharb depuis la période protohistorique jusqu’au xixe siècle, avec cependant le début de l’enregistrement continu et soutenu des céréales (orge vêtue et millet), contemporain des grands épisodes de déforestation datés autour de 700-800. Cette extension généralisée de l’impact anthropique sur le milieu naturel pourrait traduire une importante croissance démographique et une plus grande permanence des habitats, liées aux changements politiques et sociaux.

7L’offre alimentaire carnée, quant à elle, évolue sensiblement d’une période à l’autre. L’époque préromaine se caractérise par une prédominance du bœuf, associée à une consommation plus marginale de rongeurs gerbillidés, tandis qu’à partir de la période romaine s’observe une hausse des caprinés et du porc, qui se double d’une diversification nutritive avec l’introduction des oiseaux de basse-cour, et notamment du coq, absent dans les niveaux plus anciens, et la hausse de la part des poissons (barbeau, alose, anguille). Enfin l’époque islamique, où l’offre alimentaire est la plus variée, se démarque par un recul important du porc profitant tout particulièrement au bœuf, tandis que la part des caprinés se maintient. La chasse est discrète à toutes les époques : elle concerne l’antilope redunca dont la présence était jusqu’alors inconnue pour cette latitude à cette période, l’éléphant et le sanglier à l’époque préromaine, le cerf et le sanglier à l’époque romaine et seulement ce dernier à la période islamique.

L’implantation humaine à l’époque préromaine (viie siècle av. J.-C.-40 apr. J.-C.)

8La nature et l’ampleur du site durant la période maurétanienne ne sont pas exactement connues. Les vestiges exhumés se limitent à deux sondages (sondage ancien 1 et sondage 5) effectués dans le secteur du tell, point culminant du site. La séquence stratigraphique du sondage ancien s’étire sur 8,50 m de hauteur au-dessous du niveau de sol actuel (fig. 2) ; elle a livré une succession de structures bâties en terre, et plus particulièrement en briques crues, un vaste dépotoir et des artefacts divers (céramiques importées et locales, monnaies massyles et maurétaniennes, objets en ivoire ou en coquille d’autruche) trouvés dans des horizons dont les plus anciens sont datables du ve siècle av. J.-C. La découverte, hors contexte stratigraphique, d’un fragment de bord d’amphore de type Rachgoun 1 (T.10.1.2.1 de Ramón) autorise l’hypothèse d’une fréquentation des lieux entre la première moitié du viie et la première moitié du vie siècle av. J.-C., à l’instar des sites régionaux de Sidi Ali ben Ahmed-Thamusida et de Sidi Ali Bou Jenoun-Banasa. Quoi qu’il en soit, les mobiliers attestent une parfaite connexion du lieu avec les réseaux d’échanges méditerranéens et de façon plus privilégiée avec la zone du « Cercle du Détroit » (amphores Maña-Pascual A4, kalathoï ibériques, vaisselle de type Kouass). Parallèlement, la présence de scories vitrifiées, de ratés de cuisson, de fragments de paroi de four dans un niveau de remblai et, surtout, d’une structure de combustion en place milite en faveur d’une activité artisanale locale dédiée à la fabrication de céramiques communes à l’époque tardo-maurétanienne. L’ampleur et la qualité du bâti laissent envisager l’existence d’une véritable agglomération à l’époque préromaine.

Fig. 2

Fig. 2

Coupe stratigraphique du sondage ancien 1
 (paroi nord) et proposition de phasage. 
Relevé et mise au propre J.-Cl. Roux.

Rirha : 
une agglomération romaine (40 apr. J.-C.-iiie siècle apr. J.-C.)

9Mieux documenté, le site de Rirha à l’époque romaine est, d’après les images géophysiques et les vestiges exhumés, un centre urbain d’environ 10 ha enserré dans un méandre de l’oued Beht et remparé à l’est par un mur maçonné de 1,40 m de largeur. Deux domus accolées au rempart avaient été partiellement dégagées dans les années 1920. La reprise des fouilles de l’une d’elles (ensemble 1) montre une organisation de l’espace bâti en trois étapes, en même temps qu’elle signale la présence de soldats romains sur les lieux dans la seconde moitié du ier siècle apr. J.-C. (fig. 3) : 1) un premier habitat daté du milieu de ce siècle, disposant de fondations en moellons liés au mortier de chaux, est contemporain de la mise en place d’une zone d’épandage à ciel ouvert pour laquelle les céramiques sigillées sud-gauloises de l’atelier de La Graufesenque, les parois fines hispaniques, un nombre important de fragments d’amphores Dressel 7/11 ainsi que des militaria fournissent un terminus post quem vers 75 ; 2) L’édification de la domus à péristyle, qui recouvre ce dépotoir, suit de peu l’élévation de l’enceinte vers le milieu du iie siècle, comme le confirme le tracé en palier des murs méridionaux de la demeure ; celle-ci adopte un plan classique avec un péristyle central distribuant des salles mosaïquées et décorées de fresques sur des murs qui associent un soubassement maçonné et une élévation en terre massive (pisé) ; 3) accolé à la maison dont il modifie le plan initial, un balnéaire, probablement de rapport, est construit à la fin du iie siècle ou dans le premier tiers du iiie siècle. Coincé entre le rempart et la domus, il présente une disposition triangulaire imposée par le tracé incurvé du rempart ; toutes les salles chaudes offrent un pavement mosaïqué monté sur les suspensurae des hypocaustes. L’organisation interne décrit un U, avec une orientation nord-sud plus marquée ; les trois salles chauffées sont disposées selon un plan linéaire, nécessitant un itinéraire rétrograde. L’ensemble résidentiel est abandonné dans le dernier tiers du iiie siècle.

Fig. 3

Fig. 3

Plan interprétatif de l’ensemble 1 : domus, balnéaire et rempart. Mission archéologique à Rirha.

10Cette fenêtre archéologique, associée à celle ouverte dans le secteur du tell (sondage 5), fournit des informations à portée plus générale sur l’évolution de l’espace urbain à l’époque impériale, qui permettent d’envisager, avant un abandon du site par l’administration civile et militaire romaine à l’époque de Dioclétien, une distribution spatiale réfléchie des hommes et des activités. Les prospections géophysiques ont révélé la présence de grands bâtiments rectangulaires dans les secteurs orientaux et centraux du site, probablement des domus analogues à celles exhumées par les fouilles anciennes. L’action érosive de l’oued a permis de récupérer des éléments de presse (meta, catillus, base en pierre pour ficher les arbores, contrepoids) dans son lit mineur ; ces vestiges, témoins d’une activité de transformation, se rencontrent avec une fréquence plus élevée dans la zone méridionale. Enfin, la qualité du bâti exhumé dans le secteur du tell (sondage 5) contraste fortement avec celle que présentent les domus aux sols mosaïqués de la partie orientale. Proche des berges occidentales de l’oued, reconnues par les sondages géomorphologiques, cet ensemble compartimenté, dans lequel on note l’absence quasi totale de décors architecturaux et picturaux mais, en revanche, la présence de nombreux fragments d’amphores à salaisons de poissons (de type Dr. 7/11, Beltrán IIB) et à huile (Dr. 20), ainsi que les opercules associés, serait davantage lié à une activité commerciale probablement en lien avec le cours d’eau.

Les occupations médiévales (ixe-xive siècle)

11Une nouvelle occupation des lieux, datée au plus tôt du ixe siècle, est signalée par un changement radical des formes céramiques et des habitudes de consommation. Les vestiges archéologiques, certes en nombre limité mais parmi lesquels on compte une structure circulaire étayée et enfouie servant de lieu de stockage, ainsi que le mobilier céramique, démontrent néanmoins l’existence d’une fréquentation des lieux au moins contemporaine du règne d’Idris II (791-829), qui possède des liens avec les Omeyyades d’al-Andalus. Au regard de la chronologie précoce fournie par certaines formes céramiques (Coll Conesa et al. à paraître), Rirha pourrait être considéré comme un cas supplémentaire d’établissement, certes modeste, qui participe, à l’instar du site de Volubilis, à la « renaissance » de la ville au haut Moyen Âge, avec une pérennisation de l’occupation attestée par la présence de céramiques datées du xie siècle (céramique cuerda seca).

12La population, islamisée, réoccupe en partie les ruines de l’agglomération romaine, comme le prouve le réaménagement interne de la domus romaine vers les xie-xiie siècles avec le bouchage, à l’aide de gros blocs calcaires, de l’ouverture de la pièce V en direction du péristyle. Les nouveaux occupants n’hésitent pas à creuser les sols antiques pour récupérer de la matière première limoneuse et s’en servir comme terre à bâtir (présence d’élévations en briques crues, en pisé, en bauge et en torchis), ni à dépierrer partiellement les murs romains pour mieux les remonter dans un appareil original fait de pierres et de terre en alternance. L’occupation est plus dense durant les périodes almohade (1147-1244), puis mérinide (1244-1472), comme le garantissent à la fois le remploi de certaines structures antiques, l’extension de l’emprise spatiale sur la rive gauche de l’oued Beht, en direction de l’ouest, la mise au jour de nombreuses structures de fours de potiers, dont l’une, datée du xive siècle, a été intégralement fouillée, ainsi qu’une impressionnante quantité de fosses-dépotoirs disséminée sur l’ensemble du site.

13Le site de Rirha, que l’on ne peut encore assimiler, faute de preuves, à la Gilda des Anciens, demeure un parfait exemple d’étude urbaine diachronique de l’époque archaïque à la période mérinide (Callegarin et al. à paraître). Grâce aux fouilles récemment réalisées, on a pu bien souvent observer la reconduction de la trame constructive, et probablement urbanistique, de l’époque maurétanienne jusqu’à l’époque mérinide : les murs, d’appareils distincts mais conservant la même orientation, se superposent durant environ seize siècles sans discontinuité. C’est en partie cette constance dans l’implantation humaine que l’action de conservation, menée de concert avec les autorités marocaines, souhaiterait rendre durable à travers une valorisation patrimoniale du site.

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Bibliographie

Akerraz, A., V. Brouquier-Reddé, M. Coltelloni-Trannoy, E. Lenoir, M. Lenoir, J. Napoli, A. Oumlil & R. Rebuffat. 1985-1986. « Recherches sur le bassin du Sebou. I – Gilda », Bulletin d’archéologie marocaine, 16 : 235-257.

Akerraz, A., V. Brouquier-Reddé & E. Lenoir. 1995. « Nouvelles découvertes dans le bassin du Sebou. L’occupation antique de la plaine du Gharb », in : P. Trousset (éd.), L’Afrique du Nord antique et médiévale : VIe colloque international sur l’histoire et l’archéologie de l’Afrique du Nord, [118e congrès des Sociétés historiques et scientifiques], Pau, octobre 1993. Paris, Éditions du Cths, p. 235-297.

Arharbi, R. 2009. « À propos de la chronologie du monument funéraire de Sidi Slimane : le tumulus de Koudia El Hamra », Bulletin d’archéologie marocaine, 21 :246-249.

Callegarin, L., M. Kbiri-Alaoui, A. Ichkhakh, C. Darles & V. Ropiot. 2006. « Les opérations archéologiques maroco-françaises de 2004 et 2005 à Rirha (Sidi Slimane, Maroc) », Mélanges de la Casa de Velázquez, 36-2 : 345-357.

Callegarin, L., M. Kbiri-Alaoui, A. Ichkhakh & J.-Cl. Roux. À paraître. Le site antique et médiéval de Rirha (Sidi Slimane, Maroc). Madrid, Casa de Velázquez (collection de la Casa de Velázquez).

Chatelain, L. 1944. Le Maroc des Romains : étude sur les centres antiques de la Maurétanie occidentale, Paris, E. de Boccard, viii-319 p. (thèse pour le doctorat présentée à la Faculté des lettres de l’Université de Rennes).

Coll Conesa, J., L. Callegarin, A. Fili, A. Ichkhakh, M. Kbiri Alaoui & J. Thiriot (avec la collaboration de Th. Jullien). À paraître. « Première approche de l’implantation islamique à Rirha (Sidi Slimane) », Bulletin d’archéologie marocaine, 22.

Euzennat, M. 1989. Le limes de Tingitane. 1. La frontière méridionale. Paris, Éditions du Cnrs (Études d’Antiquités africaines), 339 p., 1 dépl.

Girard, S. 1985. « L’établissement préislamique de Rirha (plaine du Rharb, Maroc) », in : S. Lancel (éd.), Histoire et archéologie de l’Afrique du Nord : IIe colloque international, 108e congrès des sociétés savantes, Grenoble, 8-9 avril 1983. Paris, Éditions du Cths (numéro du Bulletin du Comité des travaux historiques et scientifiques, nouvelle série, vol. 19, fasc. B) : 87-107.

Limane, H. & R. Rebuffat. 1995. « Nouvelles découvertes dans le bassin du Sebou. Voie romaine et système de surveillance militaire sur la carte d’Arbaoua. Annexe 1, Gilda », in : P. Trousset (éd.), L’Afrique du Nord antique et médiévale : VIe colloque international sur l’histoire et l’archéologie de l’Afrique du Nord, [118e congrès des Sociétés historiques et scientifiques], Pau, octobre 1993. Paris, Éditions du Cths : 315-320.

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Notes

1 Plantes sempervirentes aux feuilles à cuticule épaisse.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1
Légende Plan général du site de Rirha 
avec la localisation des zones de fouilles 
et du tracé hypothétique du paléochenal. Mission archéologique à Rirha.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1419/img-1.jpg
Fichier image/jpeg, 272k
Titre Fig. 2
Légende Coupe stratigraphique du sondage ancien 1
 (paroi nord) et proposition de phasage. 
Relevé et mise au propre J.-Cl. Roux.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1419/img-2.jpg
Fichier image/jpeg, 184k
Titre Fig. 3
Légende Plan interprétatif de l’ensemble 1 : domus, balnéaire et rempart. Mission archéologique à Rirha.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1419/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 563k
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Pour citer cet article

Référence papier

Laurent Callegarin, Mohamed Kbiri Alaoui, Abdelfattah Ichkhakh et Jean-Claude Roux, « Le site antique et médiéval de Rirha 
(Sidi Slimane, Maroc) », Les nouvelles de l'archéologie, 124 | 2011, 25-29.

Référence électronique

Laurent Callegarin, Mohamed Kbiri Alaoui, Abdelfattah Ichkhakh et Jean-Claude Roux, « Le site antique et médiéval de Rirha 
(Sidi Slimane, Maroc) », Les nouvelles de l'archéologie [En ligne], 124 | 2011, mis en ligne le 30 septembre 2014, consulté le 09 mai 2015. URL : http://nda.revues.org/1419 ; DOI : 10.4000/nda.1419

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Auteurs

Laurent Callegarin

Maître de conférences à l’Université 
de Pau et des Pays de l’Adour
unité de recherche Ea 3002-Item (Identités, territoires, expressions, mobilités)

Mohamed Kbiri Alaoui

Enseignant-chercheur à l’Institut 
national des sciences de l’archéologie 
et du patrimoine (Insap), Rabat

Articles du même auteur

Abdelfattah Ichkhakh

Conservateur, inspection 
des monuments historiques et des sites, Essaouira, Ministère de la culture, Rabat

Articles du même auteur

Jean-Claude Roux

Ingénieur au Service régional 
de l'archéologie du Languedoc-Roussillon (Direction régionale des affaires culturelles)

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Droits d’auteur

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