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Dossier: La coopération archéologique française en Afrique

Recherches archéologiques franco-marocaines 
à Banasa (Maroc)

Rachid Arharbi et Éliane Lenoir
p. 21-24

Résumé

Situé sur la rive gauche de l’oued Sebou, le site de Banasa occupe sur la berge deux petits tells qui maintiennent les installations humaines à l’abri des crues. Jusqu’aux travaux d’assèchement et de régularisation du cours du fleuve, commencés en 1919 par la Compagnie du Sebou, des marécages occupaient une partie importante de la plaine, la rendant périodiquement difficile à traverser. Son aspect dans l’Anti-quité devait être assez proche des descriptions faites par les voyageurs et les géographes du xviiie et jusqu’au début du xxe siècle. Selon Pline l’Ancien, le Sebou était « magnifique et navigable » (HN, V, 5) et des études portant sur la navigabilité du fleuve avaient d’ailleurs été effectuées au début de la colonisation française (Lenoir 2000).

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Texte intégral

1Situé sur la rive gauche de l’oued Sebou, le site de Banasa occupe sur la berge deux petits tells qui maintiennent les installations humaines à l’abri des crues. Jusqu’aux travaux d’assèchement et de régularisation du cours du fleuve, commencés en 1919 par la Compagnie du Sebou, des marécages occupaient une partie importante de la plaine, la rendant périodiquement difficile à traverser. Son aspect dans l’Anti-quité devait être assez proche des descriptions faites par les voyageurs et les géographes du xviiie et jusqu’au début du xxe siècle. Selon Pline l’Ancien, le Sebou était « magnifique et navigable » (HN, V, 5) et des études portant sur la navigabilité du fleuve avaient d’ailleurs été effectuées au début de la colonisation française (Lenoir 2000).

2L’identification de Sidi Ali Bou Djenoun avec la colonie romaine de Banasa est établie en 1871 par Ch. Tissot et confirmée en 1888 par H. de La Martinière. C’est à ces deux savants que nous devons les premières descriptions du site. L. Chatelain se rend à Banasa en 1916 et reconnaît l’importance du site, mais il faut attendre 1933 pour que R. Thouvenot, assisté d’A. Luquet, dirige les fouilles qui, jusqu’en 1955, mettront au jour le centre politique de la colonie octavienne Iulia Valentia Banasa, des quartiers d’habitat et cinq établissements thermaux. R. Thouvenot a rendu compte de l’intégralité de ces travaux dans divers articles parus dans le Bulletin archéologique du Comité des travaux historiques et scientifiques, les Comptes-rendus des séances de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, dans un livre édité par l’Institut des hautes études marocaines (Thouvenot 1941), ainsi que dans un volume publié par le Service des antiquités marocaines (Thouvenot & Luquet 1951). En 1955-1956, A. Luquet entreprend des sondages grâce auxquels les niveaux antérieurs à la cité romaine, caractérisés par une production de céramiques peintes, sont mis en évidence (Luquet 1964, 1966 ; Girard 1984).

3Dans le cadre du programme approuvé par l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (Insap) de Rabat et le ministère des Affaires étrangères et européennes français, portant sur l’étude des fours de potiers de Banasa, un sondage de reconnaissance avait été effectué en 1997-1998 dans le quartier sud (fig. 1), à la limite des constructions dégagées par les fouilles des années 1940-1955. Ce sondage a démontré la pertinence des données de la prospection géophysique menée par A. Kermorvant en 1996. L’anomalie d’une amplitude exceptionnelle, qui a déterminé son implantation, concerne une zone dans laquelle nous avons pu, de 2003 à 2008, isoler dix phases d’occupation qui se succèdent de l’époque contemporaine aux débuts de l’occupation du site. Les ateliers de potiers appartiennent aux plus anciennes de ces phases (Arharbi, Kermorvant & Lenoir 2001 ; Arharbi & Lenoir 2004 ; Arharbi, Lenoir et al. 2006).

L’équipe de fouille, sous la responsabilité de R. Arharbi et E. Lenoir, était composée de Mmes V. Bridoux, Cl. Bray, S. Crogiez-Pétrequin, E. Grisoni, P. Hamamssi, Chr. Hamdoune, R. Lakhal, E. Letellier, W. Meddah, et de MM. B. Mlilou et M. Ramdani.

Fig. 1

Fig. 1

Le site de Banasa. Localisation 
du secteur fouillé. 
Mission archéologique de Banasa.

La séquence stratigraphique

4Un remblai récent (phase 1) couvre l’ensemble du secteur. Il s’est constitué après la fouille du quartier sud-ouest, probablement antérieure à 1941, car dans son ouvrage consacré à la colonie romaine de Banasa paru à cette date, R. Thouvenot signale que le dernier ensemble qui y a été dégagé a une orientation différente de celle des maisons qui bordent le cardo.

L’époque islamique

  • 1 Monuments funéraires à coupole.

5L’époque islamique récente (phase 2) est contemporaine de la fréquentation des marabouts dont les koubbas1 occupent les points les plus élevés du site. Le site de Banasa ne semble pas connu des voyageurs arabes à l’époque médiévale, et on ignore quand les trois sanctuaires ont commencé à être fréquentés.

6La phase 3 (époque islamique ancienne) regroupe les unités stratigraphiques qui témoignent d’une occupation du secteur antérieure à la construction des marabouts, et postérieure à l’époque romaine. Cette occupation se manifeste par deux catégories de vestiges :

7– les fosses d’où proviennent des céramiques à glaçure verte et un vase dont le type est connu dans les niveaux almohades des fouilles effectuées aux abords de la Koutoubia à Marrakech et sur le site de Lalla Hnia el Hamria à Safi, ainsi que dans les niveaux islamiques de Lixus (Ataallah 1967 : 632, pl. II) et d’Azib Slaoui (Akerraz et El Khayari 2000) ;

8– une canalisation, un sol et les restes d’un mur au sud, installés sur le support d’un sol en mortier hydraulique d’époque romaine ; des vases de céramique commune islamique dont la forme rappelle celle des godets de noria ont été recueillis dans ce secteur.

L’époque romaine

9L’époque romaine (phase 4) est représentée par des fosses et par un espace trapézoïdal datable de l’époque sévérienne, dont les murs sont revêtus d’un enduit de tuileau très fin et le sol en tuileau est pourvu d’un épais solin ; l’ensemble peut être interprété comme un réservoir, l’examen des structures suggérant l’existence d’un bassin ou d’un déversoir au sud. Ces structures hydrauliques sont peut-être en relation avec les thermes, partiellement fouillés, situés immédiatement à l’ouest.

L’époque maurétanienne

10Au niveau maurétanien 1 (phase 5), un mur en briques crues et un sol en terre battue, couvert d’une mince couche de cendres, témoignent d’une occupation domestique perturbée par des fosses, au nord-est du secteur fouillé. Les espaces sont mal délimités, la fouille n’ayant dégagé qu’une surface restreinte.

11Un second niveau d’habitat (phase 6 : niveau maurétanien 2), antérieur au premier et nettement distinct de lui, occupe tout le nord de la zone fouillée. Il se compose de constructions en brique crue, couvertes de claies de roseaux servant de support à une couche d’argile mêlée de paille et dont les murs sont revêtus d’un enduit fait d’argile, de paille ou d’autres matières végétales, détruites par un incendie. Leur datation est difficile à établir. Le mobilier indique pour ce niveau une occupation nettement antérieure au ier siècle av. J.-C. La destruction se situe vers le milieu du ier siècle av. J.-C. au plus tard.

12Sous les niveaux d’occupation domestique, un épais remblai constitué d’argile verdâtre et de traces de briques crues effondrées et délitées correspond à un niveau d’abandon recouvert par des alluvions provenant très probablement d’une crue du Sebou (phase 7).

13Le niveau maurétanien 3 (phase 8) correspond aux annexes d’ateliers de potiers. Les constructions en briques crues ont été anéanties par un violent incendie : une épaisse couche de destruction constituée de briques crues rubéfiées ou durcies par l’action du feu provient de l’effondrement des structures en élévation dont les couvertures étaient faites de claies de roseaux couvertes d’argile. Le bon état de conservation de ces structures (fig. 2) a permis de distinguer cinq espaces rectangulaires qui communiquent entre eux par des ouvertures pourvues de seuils constitués de deux assises de briques crues posées à plat et fermées par des portes en bois. Les sols sont couverts d’un dallage en brique crues. Une quantité importante d’amphores (fig. 3), de vases de stockage (tonnelets, vases à trois anses) et de vaisselle en céramique peinte ou achrome (fig. 4 et 5), a été retrouvée brisée sur les sols, ainsi que deux urnes de type « vase-chardon ». La première, décorée de deux bandes horizontales, de couleur ocre, est légèrement déformée et son fond semble s’être fissuré au séchage, avant cuisson. Ce vase est comparable, par sa forme et la qualité de sa production, à des exemplaires connus dans les nécropoles maurétaniennes de la région de Tanger. Le deuxième vase, caractérisé par une pâte très fine, rouge rosâtre, est décoré de bandes peintes de couleur rouge, et la liaison col-panse est marquée par un listel pincé avant cuisson ; cette poterie est proche des productions en céramique peinte ibériques. Un fragment, complètement brûlé, appartenant au même type a été récolté dans le même niveau, qui a également livré des objets en céramique punicisante de type Kouass dont une assiette complète, une cruche à anse et quelques fragments de fonds décorés de palmettes. Les amphores sont représentées par des productions locales, en particulier de type Maña-Pascual A4, des importations ibéro-puniques, ainsi qu’une amphore gréco-italique. Le faciès du mobilier permet de dater le niveau maurétanien 3 du iiie siècle av. J.-C. Il confirme l’intégration de Banasa aux circuits commerciaux communs aux sites côtiers du nord du Maroc et d’Andalousie.

Fig. 2

Fig. 2

Constructions en briques crues du niveau maurétanien 3. 


Fig. 3

Fig. 3

Amphores écrasées sous le remblai de destruction (niveau maurétanien 3). 
Mission archéologique de Banasa.

Fig. 4

Fig. 4

Tonnelets et vaisselle 
du niveau maurétanien 3. 
Mission archéologique de Banasa.

Fig. 5

Fig. 5

Amphores du niveau maurétanien 3. Mission archéologique de Banasa.

14Dans la phase 9 (niveau maurétanien 4), se superposent des fours de potiers construits en briques crues et des espaces limités par des murs de briques crues consacrés au façonnage ou au séchage de la céramique. Des restes de vases façonnés mais non cuits, détruits par des crues de l’oued Sebou alors qu’ils étaient au séchage, des lits de terre préparée, prouvent que nous sommes bien en présence d’ateliers de potiers. Dans chacun des trois espaces fouillés ont été mis au jour les vestiges de trois petits fours en forme de U. Le sol et les parois de la chambre de cuisson reposent sur un dallage en carreaux de brique crue soigneusement assemblés. Constitué d’une seule assise, il correspond à un niveau de préparation pour l’installation des fours, phénomène également observé en 1998 dans le secteur situé le plus à l’ouest, où un four de même époque présentait ce type d’agencement.

15L’absence d’importations parmi le matériel récolté n’a pas permis de fixer assurément la chronologie de cet horizon qui s’avère néanmoins probablement datable du ive siècle av. J.-C. Le matériel qui caractérise le niveau maurétanien 3 du iiie siècle av. J.-C. est absent du niveau maurétanien 4 dans lequel la céramique peinte est abondante et d’où proviennent une perle en pâte de verre semblable à celles que l’on connaît à Carthage et sur d’autres sites du sud de l’Espagne, ainsi qu’une boucle d’oreille ou de nez en argent qui rappelle les anneaux présents dans les niveaux du ive siècle av. J.-C. à Ibiza, Villaricos et Carthage.

16Dans le secteur est, la fouille a été menée jusqu’au sol vierge par le biais d’un sondage plus restreint. L’occupation mise en valeur (phase 10, niveau maurétanien 5) comprend une succession de sols en terre battue, de couches de remblais et de niveaux de fours. Deux de ces structures ont été partiellement exhumées. Le matériel recueilli – des fragments de céramique à engobe rouge de tradition phénicienne notamment – pourrait remonter aux vie-ve siècles av. J.-C. Les fragments de céramique peinte présentent des différences sensibles avec celles du niveau précédent. Un petit vase à panse ovoïde, dont la partie inférieure a été retaillée à la lame, est l’objet le plus complet de ce niveau. Quelques fragments de céramiques de type « cruz del negro » et les restes d’une amphore globulaire découverts dans les strates inférieures de ce secteur témoignent de l’existence de relations économiques avec les autres sites de la côte atlantique tels que Lixus et Mogador qui sont déjà en contact avec les commerçants phéniciens.

17Grâce à la fouille entreprise dans le quartier sud de Banasa, l’histoire du site est à présent beaucoup mieux documentée. Nous avons pu mettre en évidence une phase d’occupation d’époque médiévale jusqu’alors inconnue, qui peut être datée des xiie-xiiie siècles. Mais l’apport majeur est la mise en place de l’évolution chronologique du quartier sud-ouest. L’abondance du mobilier prouve qu’au iiie siècle av. J.-C., l’activité des ateliers de Banasa est importante, et que le site est intégré aux courants commerciaux et culturels qui caractérisent la zone du détroit de Gibraltar. Les niveaux antérieurs (maurétanien 4 et 5) ne sont documentés que par des sondages ; ils ne permettent pas de restituer l’architecture des fours dans leur intégralité, mais laissent supposer que les ateliers sont de petite taille, qu’ils ne produisent que des céramiques peintes, et que ces installations sont probablement saisonnières et menacées par les crues de l’oued Sebou. Il est toutefois à présent démontré que les relations avec le monde phénico-punique sont déjà bien établies, grâce aux fragments de vase de type « cruz del negro » et de jarre pithoïde à corps ovoïde caractéristiques du répertoire phénicien.

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Bibliographie

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Akerraz, A. & A. El Khayari. 2000. « Prospections archéologiques dans la région de Lixus. Résultats préliminaires », in : M. Khanoussi, P. Ruggeri & C. Vismara (éd.), L’Africa Romana, 13 : atti del XIII convegno di studio, Djerba, 10-13 dicembre 1998. Rome, Carocci (Collana del dipartimento di storia dell’Università degli studi di Sassari. Nuova serie, 6) : 1645-1668.

Arharbi, R., A. Kermorvant & E. Lenoir. 2001. « Iulia Valentia Banasa : de la découverte du site aux recherches actuelles », in : Actes des premières journées nationales d’archéologie et du patrimoine, (Rabat, 1er-4 juillet 1998). Rabat, Société marocaine d’archéologie et du patrimoine, vol. 2 : 147-168.

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Thouvenot, R. 1941. Une colonie romaine de Maurétanie tingitane, Valentia Banasa. Paris, Presses universitaires de France (Publication de l’Institut des hautes études marocaines, 36), XVI-104 p., pl., cartes, plans.

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Notes

1 Monuments funéraires à coupole.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1
Légende Le site de Banasa. Localisation 
du secteur fouillé. 
Mission archéologique de Banasa.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1416/img-1.jpg
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Titre Fig. 2
Légende Constructions en briques crues du niveau maurétanien 3. 

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Titre Fig. 3
Légende Amphores écrasées sous le remblai de destruction (niveau maurétanien 3). 
Mission archéologique de Banasa.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1416/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 76k
Titre Fig. 4
Légende Tonnelets et vaisselle 
du niveau maurétanien 3. 
Mission archéologique de Banasa.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1416/img-4.jpg
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Titre Fig. 5
Légende Amphores du niveau maurétanien 3. Mission archéologique de Banasa.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1416/img-5.jpg
Fichier image/jpeg, 86k
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Pour citer cet article

Référence papier

Rachid Arharbi et Éliane Lenoir, « Recherches archéologiques franco-marocaines 
à Banasa (Maroc) », Les nouvelles de l'archéologie, 124 | 2011, 21-24.

Référence électronique

Rachid Arharbi et Éliane Lenoir, « Recherches archéologiques franco-marocaines 
à Banasa (Maroc) », Les nouvelles de l'archéologie [En ligne], 124 | 2011, mis en ligne le 30 septembre 2014, consulté le 07 mai 2016. URL : http://nda.revues.org/1416 ; DOI : 10.4000/nda.1416

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Auteurs

Rachid Arharbi

Conservateur des sites archéologiques 
de Banasa et Thamusida, 
ministère de la Culture, Rabat

Éliane Lenoir

Chargée de recherches au Cnrs, 
Laboratoire Aoroc (Archéologies d’Orient et d’Occident et textes anciens)
 Umr 8546 – Cnrs/Ens (École normale supérieure), Paris

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