Pénélop

Impossible d’avoir revours à une IVG à Lyon durant le mois d’août!

Publié le 12 août 2012 — par admin
Catégorie(s) Féminisme, Vie pratique

Le droit des femmes recule toujours : la preuve en est ce communiqué du planning familial de Lyon.

Les féministes bourgeoises ont cru avoir gagné sur le terrain de l’égalité et sur la conquête des droits des femmes en ayant élu un candidat social démocrate. Mais la sociale démocratie n’a jamais voulu combattre le patriarcat ! Tant que le patriarcat existera, le capitalisme /le sexisme/ le racisme, nous serons toujours oppressées !

Ce mois d’août 2012, les lyonnaises doivent aller se faire avorter ailleurs !
En ce début du mois d’août 2012 les Lyonnaises et plus généralement les Rhodaniennes doivent aller se faire avorter dans d’autres départements voire d’autres régions.

Pour contacter le Planning Familial du Rhône : 2 rue Lakanal 69100 Villeurbanne – Tél : 04.78.89.50.61. – Fax : 04.72.43.92.12. mfpf69@cegetel.net

Communiqué de presse du Planning Familial au 2 aout 2012

A la date du 1er août, tous les établissements de santé pra­ti­quant des inter­rup­tions volon­tai­res de gros­ses­ses dans le dépar­te­ment du Rhône, excepté un seul, sont soit fermés soit décla­rent une acti­vité rédui­tes. Cet état de fait a pour consé­quence des délais d’attente : mini­mum 3 semai­nes pour l’obten­tion d’un rendez-vous pour une IVG.
D’autre part, les méde­cins de ville habi­li­tés à pra­ti­quer l’IVG médi­ca­men­teuse dans leurs cabi­nets sont également majo­ri­tai­re­ment en congés au mois d’août, excepté 3 d’entres eux sur les 17 conven­tion­nés dans le dépar­te­ment.
Cela signi­fie :
- Pour les femmes qui ont pris la déci­sion d’avor­ter, la pour­suite de leur gros­sesse pen­dant plu­sieurs semai­nes. Ce qui est insup­por­ta­ble et repré­sente une véri­ta­ble mal­trai­tance psy­cho­lo­gi­que.
- L’impos­si­bi­lité pour les femmes qui le sou­hai­te­raient d’accé­der à l’IVG pré­coce par méthode médi­ca­men­teuse qui doit être réa­li­sée avant 7 semai­nes d’amé­nor­rhée (c’est-à-dire 5 semai­nes de gros­sesse), ce qui remet en cause la pos­si­bi­lité du choix ins­crit dans la loi.
- Pour les femmes qui sont pro­ches du « délai limite » (entre 12 et 14 semai­nes d’amé­nor­rhée, c’est-à-dire 12 semai­nes de gros­sesse) l’obten­tion d’un rendez-vous pour une IVG dans le dépar­te­ment du Rhône, déjà très dif­fi­cile le reste de l’année, devient impos­si­ble. En effet, les quatre établissements de santé qui pro­po­sent cette prise en charge ont une offre très limi­tée. De plus, ce mois d’août, trois d’entre eux sont soit fermés par­tiel­le­ment ou tota­le­ment et le qua­trième a une acti­vité réduite.

Cette situa­tion conduit les femmes se trou­vant lar­ge­ment en-deçà du délai légal, à se voir refu­ser une IVG dans le dépar­te­ment du Rhône et à devoir se rendre dans d’autres dépar­te­ments de la région, mais aussi dans d’autres régions. Ces dépla­ce­ments entrai­nent des dépen­ses sup­plé­men­tai­res et ren­dent l’IVG inac­ces­si­ble aux femmes les plus dému­nies et aux jeunes femmes mineu­res. Par ailleurs, si aujourd’hui dans les autres dépar­te­ments de la région les établissements de santé pro­po­sent encore des délais rai­son­na­bles, ils ne pour­ront pas répon­dre indé­fi­ni­ment aux patien­tes venues du dépar­te­ment du Rhône qui seront, à ce moment là, dans l’obli­ga­tion de se rendre à l’étranger pour avor­ter. A l’ori­gine de ces dif­fi­cultés, en pre­mier lieu, le fonc­tion­ne­ment réduit des ser­vi­ces pen­dant l’été. Les méde­cins partis en congés ne sont pas rem­pla­cés. Le per­son­nel des établissements de Santé fait son maxi­mum pour gérer la pénu­rie en orien­tant les femmes vers d’autres Hôpitaux ou vers le Planning Familial du Rhône. Eprouvées, en colère, les femmes qui subis­sent ce par­cours se sen­tent à juste titre vic­ti­mes d’injus­tice devant ce cons­tat de carence du ser­vice public. Pourtant l’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes a pour mis­sion de garan­tir à toutes et à tous l’accès à une offre de soins adap­tée et effi­ciente contri­buant à la réduc­tion des iné­ga­li­tés ter­ri­to­ria­les et socia­les.

De plus, chaque année, à l’appro­che de l’été, le Ministère de la Santé trans­met à toutes les ARS une cir­cu­laire leur deman­dant de coor­don­ner, pour la période esti­vale, l’acti­vité des établissements de santé par­ti­ci­pant à la prise en charge de l’IVG. L’objec­tif est de « per­met­tre, durant la période esti­vale, à toutes les femmes fai­sant une demande d’IVG dans les délais légaux de trou­ver une réponse adap­tée, médi­ca­men­teuse ou ins­tru­men­tale, y com­pris pour les deman­des se situant entre 12 et 14 semai­nes d’amé­nor­rhée…. ».

C’est pour­quoi le Planning Familial du Rhône s’indi­gne et dénonce la non appli­ca­tion des recom­man­da­tions du Ministère de la Santé et juge que cette situa­tion est into­lé­ra­ble pour les femmes car elle remet en cause, dans la pra­ti­que, le droit à dis­po­ser de son corps et l’accès et le droit à la santé pour toutes et tous. Le Planning Familial du Rhône demande que les établissements de santé assu­rent leur mis­sion de ser­vice public pen­dant cette période d’été et demande aux pou­voirs publics habi­li­tés à le faire d’inter­ve­nir en ce sens. Il serait tout à fait cho­quant que la ville dont est issue notre nou­velle Ministre des Droits des Femmes soit celle ou les femmes ne peu­vent pas avor­ter cet été pour cause de carence notam­ment des ser­vi­ces public.

Lire aussi la situa­tion des établissements IVG à Lyon : IVG à Lyon : d’où vient le danger ?.

P.-S.

Les doulas, une aide à la maternité et à l’accouchement entre femmes.

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Publié le 07 juil 2012 — par admin
Catégorie(s) Vie pratique

Lorsqu’on est enceinte, toutes les femmes qui nous entourent nous font part de leur vécu, de ce qui va nous arriver, de ce qu’on va ressentir. Certaines femmes ressentent le besoin de vivre leur grossesse de façon « unique », d’autant plus lorsque c’est la première. La grossesse s’accompagne de maux, de doutes, de questions que l’on veut tout de même partager avec une autre femme. Pour celles d’entre nous qui n’ont personne autour d’elles, pour celles qui ne veulent ou ne peuvent se confier à leur entourage féminin proche, les doulas existent.

Le terme Doula vient du grec ancien. Il a pour signification « servantes assurant l’accouchement des femmes ». Les doulas sont des mères expérimentées qui proposent une écoute, un soutien, des conseils et du réconfort pour les futures mères.

En France, elles sont reconnues depuis 2002.
L’association de France comprend 43 doulas en exercice et 150 en formation (chiffres de 2006).Les doulas ne font pas partie du milieu médical, elles ne sont ni sages-femmes ni gynécologues.Elles ne pratiquent aucun acte médical. Leur formation ne donnent pas accès à un diplôme reconnu.
Les doulas aident les futurs parents en apportant des connaissances en physiologie de la grossesse, des conseils sur l’allaitement, des propositions de techniques de portage et de maternage.

Une étude américaine de 2002 menée sur le territoire américain montre les biens faits d’un accompagnement par une doula (Source: Marshall H. Klaus, John H. Kennell, Phyllis H. Klaus, The Doula Book: How A Trained Labor Companion Can Help You Have a Shorter, Easier, and Healthier Birth. Perseus Press, 2002, Chapitre V):

– un accouchement plus facile,
– abaissement de 50% du taux de césarienne,
– diminution de 25% de la durée du travail,
– diminution de 60% de l’utilisation d’une péridurale,
– de 40% d’utilisation d’ocytociques,
– et l’utilisation des forceps est diminuée de 30%

L’association des doulas de France conseille aux futures mères de poser certaines questions aux doulas pour trouver la personne avec laquelle elle se sentira le mieux. Nous vous présentons ici les questions :
– Qu’est-ce qui vous à motiver à devenir Doula?
– Quelle est votre expérience de la naissance, personnelle et en tant que doula?
– Quelle est votre philosophie del’accompagnement à la naissance ?
– Quelle formation avez-vous suivie?
– Pratiquez-vous éventuellement des massages aux soins touchant aux médecines naturelles?
– Combien de rencontre sont-elles prévues, avant et après l’accouchement ?
– Dans quelle période êtes-vous disponible 24h sur 24h pour nous?
– Quelles sont vos compétences pour la période postnatale en manière de soins à la maman, d’allaitement?
– Travaillez-vous avec d’autres doulas pour vous remplacer le jour J si vous êtes absente?
– Quels sont vos horaires ?

La doula rend visite 5 à 6 fois à la future mère. Ces visites sont à répartir avant et après la naissance et prpose une disponibilité complète le jour de l’accouchement.Elle est joignable 24h sur 24 les jours qui précèdent et qui suivent l’accouchement.

Le gros hic est que l’accompagnement par une doula est un acte tarifé. Chaque séance coûte entre 60 et 70 euros. Sa présence lors de l’accouchement est aussi payant, il s’élève entre 250€ et 400€. Beaucoup de doulas proposent un forfait  de 500€ environ.
L’accompagnement par une doula n’est pas remboursé par la sécurité sociale. Certaines femmes financent leur doula par la prime de naissance de leur mutuelle ou par la liste de naissance.
Les rencontres se font au domicile du couple et surent environ 2 heures à partir du deuxième trimestre puis à chaque mois.

[AA communiqué] Solidarité avec les inculpés d’Hénin-Beaumont

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Publié le 19 juin 2012 — par admin
Catégorie(s) Texte

Dimanche 17 Juin à Hénin-Beaumont, un peu avant 20h00, plusieurs militantes et militants antifascistes se rendant au rassemblement appelé par le Comité de Vigilance Antifasciste 62, membre de l’Action Antifasciste, ont été arrêtés par les forces de Police venues protéger le local du Front National. Ces militants ont été immédiatement placés en garde-à-vue et n’en sont ressorti que le lendemain.

Deux d’entre eux sont assignés à comparaître devant la Justice bourgeoise en Novembre prochain.

Notre réseau est un réseau de groupes autonomes antifascistes. Et l’autonomie face à l’Etat et à la bourgeoisie passe aussi par l’autonomie financière. La solidarité est un aspect de la lutte essentiel.

Les frais d’avocats coûtent cher. Nous vous appelons donc à la solidarité et à envoyer vos dons sur le compte paypal suivant :

Solidarité avec les inculpés d’Hénin-Beaumont !
Relaxe pour nos deux camarades !

contact : solidarite@actionantifasciste.fr

Savourer…

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Publié le 12 juin 2012 — par admin
Catégorie(s) Visuel

 » Les animaux sont dans des cages » : la domination normée dans les jouets pour enfants, livres et cartoons.

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Publié le 10 juin 2012 — par admin
Catégorie(s) Ecologie

Voici une traduction d’un texte de Sistah Vegan.

Tout d’abord, une présentation de Sistah Vegan est nécessaire :

The Sistah Vegan Project est un site qui se concentre sur la façon dont un style de vie basé sur la consommation de plantes est influencée par des facteurs de races, de racisme, de sexisme, d’hétérosexisme, de critique de classe, et d’autres injustices sociales au sein de la vie des femmes noires. Breeze Harper est la rédactrice en chef de Vegan Sistah.

 » Les animaux sont dans des cages » : la domination normée dans les jouets pour enfants, livres et cartoons.

Dans cette vidéo je parle brièvement comment le courant dominant d’enfant, des jouets, les spectacles(salons) et des livres normalisent la domination et la relation exploitrice que la plupart des gens à l’Ouest [des USA] ont avec des animaux non-humains. Je pense à ce que cela signifie pour la personne de 2 ans à qui je veux enseigner comment d’une façon critique penser et la question normalisant des récits et les images du non juste  ‘ approprié docile ‘ endroit des animaux non humains comme étant dans des cages, des zoos, des fermes, etc, mais mettre aussi en doute les récits de normalisation de hiérarchies, de pouvoir et du privilège, comment ceci touche au racial, au genre, à la nature et à l’oppression de classe.

Coder girl

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Publié le 16 mai 2012 — par admin
Catégorie(s) Culture

Pussy Riot : un groupe politique !

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Publié le 30 avr 2012 — par admin
Catégorie(s) Culture, Féminisme

Nous avons publié, sur notre site de soutien aux Pussy Riot, l’article des Inrockuptibles les concernant.

Beaucoup de médias commencent juste à parler de la détention des Pussy Riot. Le magazine des Inrocks ne pouvait s’abstenir, il fallait qu’il soit dans l’info du moment. Donc dans le n°856, daté du 25 avril 2012, c’est la journaliste Marine Dumeurger qui s’en est chargée.

Le titre de l’article « Poutine réveille le punk » révèle déjà les positions de la journaliste : c’est grâce à la réélection du président russe que quelque chose se passe en Russie. Elle ne présente pas du tout l’affaire sous l’angle politique du peuple russe et des jeunes qui le composent.

L’article n’est qu’exposition (imprécise) des faits concernant l’arrestation des trois activistes. Aucune recherche sérieuse n’a été entreprise pour connaître véritablement ce qui anime les Pussy Riot. Nadejda, Ekaterina, Maria et leurs camarades sont qualifiées de « punkettes », « filles », « punkettes en jupette », « les 3 mutines », « le groupe de filles » ; autant d’adjectifs choisis trahissant la valeur qu’accorde la journaliste au combat des Pussy Riot.

Les Pussy Riot ont donné dès le début des interviews dans lesquelles elles expliquent ce pourquoi elles militent :

« KOT: Pussy Riot est né d’une action fin septembre 2011, juste après l’annonce de Poutine comme quoi il planifiait de retrouvé sa place présidentielle et de gérer d’une main de fer la Russie pour au moins 12 ans de plus.

SERAFIMA: Vrai et à ce moment nous avons réalisé que ce pays avaient besoin d’un groupe militant, punk féministe et de rue qui apparaîtrait dans les rues et les squares de Moscou, qui mobiliserait l’énergie publique contre le royaume criminel de la junte poutiniste et enrichirait la culture russe et l’opposition politique avec des thèmes qui nous sont importants: le genre et les droits des Lesbiennes, Homosexuels, BisexuelLEs et transsexuelLEs, les problèmes de dictat de la masculinité, l’absence d’un message politique audacieux dans la musique et les arts et celui de la domination des mâles dans toutes les sphères publiques et privées. »

Les trois détenues ont également publié des lettres de prison dont il n’est tiré, dans l’article, que des phrases accrocheuses mais qui ne font pas état du réel engagement politique des Pussy Riot.

Mais il n’est pas nécessaire d’aller plus loin dans la tentative de présentation du combat des Pussy Riot quand on lit l’intérêt réel que porte Marine Dumeurger :

« Le plus intéressant chez Pussy Riot, ce n’est pas tant leurs idées -encore moins leur musique- que l’écho engendré par les riffs de guerre. Depuis leur arrestation, les punkettes en jupette, font beaucoup parler d’elles et secouent la société russe, divisée. »

D’ailleurs la conclusion de son article est déplorable. Comme elle ne trouve rien à dire concernant les actions des Pussy Riot, elle fait un rapprochement direct Voïna, Femen et Pussy Riot.

« Entre tapages punk, protestation topless ou pénis tape-à-l’oeil, la provoc semble le meilleur moyen de faire du bruit en Russie ».

Nous ne nous étonnons pas que la presse musicale et culturelle bourgeoise ne relaye ni ne soutienne un groupe d’activistes politiques qui ne veut pas utiliser le système des majors pour se faire connaître. Nous regrettons simplement qu’une double page soit utilisée pour dévaloriser le travail et le combat des Pussy Riot.

Nous avons déjà dit à plusieurs reprises que nous n’étions pas en accord avec le groupe FEMEN parce que leur mode de communication fait usage des clichés sexistes et leurs revendications sont nationalistes. Pussy Riot n’a rien à voir avec ce groupe ukrainien. Les femmes qui composent les Pussy RIot ont un discours réfléchi et censé qui nous est proche. Elles ne sont pas seins nus, elles sont cagoulées : c’est un choix politique qui en dit long !

Leurs références politiques et féministes sont précises : Simone de Beauvoir, Dvorkin, Pankhurst, les suffragettes, Firestone, Millet, Braidotti, Judith Butler, le mouvement Riot Grrrl.

Les Pussy Riot se battent, luttent au quotidien. Les Pussy RIot ne font dans la simple « provocation » !

Sandra Nkake : Like a Buffalo

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Publié le 24 avr 2012 — par admin
Catégorie(s) Culture

Belle à tout âge !

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Publié le 06 avr 2012 — par admin
Catégorie(s) Visuel

34ème édition du festival international de films de femmes

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Publié le 31 mar 2012 — par admin
Catégorie(s) Rendez-vous

Du 30 mars au 8 avril, se déroule, à la maison des arts de Créteil, le 34ème festival international de films de femmes.

Pour visionner le programme, c’est ici !

Toutes des Pussy Riot !

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Publié le 21 mar 2012 — par admin
Catégorie(s) Féminisme

Pélénop a déjà annoncé son soutien aux membres du groupe punk féministe russe, les Pussy Riot. Nous nous sentons proches de ces femmes car elles réalisent, en utilisant la culture, des avancées pour le combat féministe international !

Notre slogan « par et pour les femmes ! » peut tout à fait être le leur.

Depuis leur arrestation, nous suivons toutes les actualités les concernant. Mais nous avions envie de faire plus.

C’est pourquoi, nous avons décidé de nous engager dans le soutien des Pussy Riot.

Toutes des Pussy Riot ! est un site qui se veut point de convergence du soutien français aux Pussy Riot. Nous y relayons l’actualité, les communiqués des Pussy Riot et de leurs avocats…

N’hésitez surtout pas à y participer en nous envoyant des informations les concernant, vos soutiens (mots, vidéos, dessins…), vos idées, votre aide !

Parce que nous sommes Toutes des PussyRiot !

L’Action Antifasciste Artois n’existe plus

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Publié le 21 mar 2012 — par admin
Catégorie(s) Non classé

Dans un article récent, nous avons expliqué qu’il ne faut pas faire de compromis avec ce qui nous tue. Cette position est la fin d’un chemin pour notre groupe tel qu’il est aujourd’hui.
L’Action Antifasciste Artois n’existe plus.

Quand nous avons commencé à publier sur ce blog, nous avons mis en avant la culture de résistance, la culture des ouvrierEs du bassin minier face au capitalisme et au fascisme.

Mais les contradictions sont partout où il y a la vie.

Les habitantEs du bassin minier portent aussi en eux des valeurs qui permettent au fascisme de s’étendre, de peser. En étudiant cet aspect, nous avons compris que le patriarcat et le mépris du vivant sont, au même titre que le racisme, parmi les voies qui permettent aux fascistes de mobiliser les masses. Nous nous sommes exprimés à propos de l’alcool, des traditions bourgeoises, de la drogue, notamment.

En étant sensibles aux évènements du quotidien de nos frères et soeurs de classe, nous avons pu cibler le capitalisme qui dégrade les conditions de vie, qui détruit les écosystèmes. En procédant à la destruction froide et industrielle de multiples formes de vie, le capitalisme écocidaire apparît comme une manifestation fasciste, il est un ennemi évident.

Nous nous sommes exprimés à plusieurs reprises à propos des animaux, de leurs conditions de vie dans le capitalisme et des assassinats qu’ils subissent.

Comme nous le disions dans notre présentation : « Dans ce qu’il convient d’appeler « la guerre du tous contre tous », nous accordons une importance centrale au sort réservé aux êtres vivants non-humains, à la nature. Nous pensons qu’il convient d’adopter un mode de vie « positivement positif », de rester « vrai », afin de lutter contre le fascisme, et de permettre l’entr’aide et le développement des pensées et actes progressistes. »

La culture vegan straight edge est aujourd’hui encore plus au coeur de ce que nous sommes, elle est un élément central de notre pratique antifasciste. Pour vivre pleinement notre culture, notre groupe doit évoluer. Nous ne pouvons pas continuer l’aaartois.

Nous assumons ce que nous sommes.
Nous sommes vean.

Pélénop ТОЖЕ Pussy Riot ! (Pélénop est aussi une Pussy Riot!)

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Publié le 16 mar 2012 — par admin
Catégorie(s) Féminisme

Pélénop soutient nos soeurs des Pussy Riot

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Publié le 15 mar 2012 — par admin
Catégorie(s) Féminisme

En mars 2011, en Russie, un groupe de punk non-mixte féministe voit le jour : Pussy Riot.

Celles qui composent le groupe, se sont rencontrées lors des manifestations anti-Poutine. Leurs combats se concentrent autour du droit à l’avortement, l’antisexisme, la lutte pour les droits LBGT, la libération des prisonniers politiques, l’écologie (participation à la lutte pour la forêt de Khimki) et le féminisme. Ces activistes ont choisi le punk comme moyen d’expression car c’est pour elles « C’est la rafale maximum de l’énergie créatrice qui ne requiert pas de technique. » (http://mn.ru/moscow_people/20120124/310329193.html&usg=ALkJrhhL28lb-sRV1In9HpXiR7xIkdvLBA)

Leur costume de scène est constitué d’une cagoule en crochet, d’une robe et des collants flashy. Le choix de la cagoule est, premièrement, pour une question de sécurité mais également pour ne pas faire de leurs visages une personnification de la lutte. « L’anonymat nous libère des difficultés et des privations de la gloire personnelle. Nous ne favorisent pas les individus, et sélectionné une forme culturelle et le sens politique incarnée dans nos chansons et des discours.«

(http://www.gazeta.ru)

Pussy Riot s’affirme depuis sa création dans la lutte, affirmant haut et fort sa volonté de s’inscrire dans le mouvement féministe. A chaque interview, elles énoncent leurs inspirations qu’elles soient musicales (le mouvement Riot Grrrl, Bikini kill, Cockney Reject….)  et féministes (Hypathie, Beauvoir, Firestone, le mouvement du féminisme radical,…).

Le 21 février 2012, Pussy Riot a mené une performance au sein de la cathédrale Christ Saint Sauveur de Moscou. Leur chanson « Богородица, Путина прогони » (« Sainte mère, chasse Poutine ») leur a valu les foudres de la police.

(voir la vidéo, c’est par ici !)

Deux membres du groupe, Maria Alekhina et Nadejda Tolokonnikova ont été arrêté. Suite à leur procès qui s’est déroulé le 06 mars dernier, elles sont, pour 2 mois, enfermées en prison préventive.

Ces deux femmes attendent le prochain procès qui aura lieu le 24 avril 2012, où elles risquent jusqu’à 7 ans d’emprisonnement.

Afin de protester contre cette sentence, Maria et Nadejda ont entamé une grève de la faim.

Nous nous sentons proches des Pussy Riot, comme de nombreuses femmes dans le monde qui les soutiennent.

Leur combat n’est pas une lutte personnelle partant de leur propre condition de vie. Leur lutte s’inscrit dans un combat à mener, par les femmes, pour les femmes. Vision qui est également la nôtre.

Nous vous tiendrons au courant des avancées et donnerons des nouvelles de nos soeurs russes.

8 mars : libération INTERNATIONALE des femmes

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Publié le 09 mar 2012 — par admin
Catégorie(s) Féminisme

Aujourd’hui, 9 mars, nous décidons de publier notre position quant à la journée internationale des femmes.

C’est, après des échanges non-mixtes fructueux que, nous avons choisi de faire paraître notre point de vue, le lendemain de cette date « phare ».

Les médias ont été sur « le coup » pour cette journée. Les commerçants ont fait leur « beurre » en la considérant comme « fête des femmes » (assimilée à la Saint Valentin), les politiques ont eu tribune libre (belle aubaine en ces temps de campagne présidentielle!) « grâce » à certaines féministes !

Aujourd’hui, qui est encore présent dans le débat ? Qui milite encore et toujours pour la libération de toutes les femmes ? Qui parle quotidiennement de nos conditions de vie, des oppressions que nous subissons ?

NOUS: Pélénop

NOUS sommes là, tout comme nos sœurs de lutte, qui oeuvrent depuis un certain temps, au jour le jour, contre le patriarcat , le racisme et le fascisme.

Il nous semble important de combattre au côté de TOUTES les femmes.

Nous insistons sur le mot « TOUTES » car il fait référence à l’origine de la création de la journée internationale des femmes, le 8 mars 1910, discours de Clara Zetkin.

102 ans après, est paru (en français, arabe et anglais) l’appel de 8 femmes des pays arabes.

Le rôle des femmes, dans la révolution arabe, est indéniable.

Les femmes rédactrices de cet appel, sont issues, majoritairement, d’un milieu bourgeois (avocate, médecin, réalisatrice, psychiatre, romancière). La condition de classe bourgeoise permet de pouvoir écrire, parler, avoir des liens pour diffuser leur parole.

Ces femmes peuvent et doivent publier un texte afin de solliciter les médias européens. Elles veulent faire connaître les positions et les revendications des femmes arabes.

Elles espèrent vivre, grâce à ces changements des modifications étatiques (quant aux violences qu’elles subissent, quant aux codes de la famille, des lois) qui ne viennent pas.

Soigner le symptôme ne guérit pas de la « maladie » !

Elles pensent que la démocratie est la condition à l’établissement de leurs droits.

Sous cet appel, il y a toutes les mères de familles, les jeunes filles, les femmes, les sœurs qui se sont battues, qui ont été battues…

Envisager une égalité femme-homme dans un régime politique patriarcal est une position de départ erronnée. Cette erreur est commise par l’inconsidération de la triple-oppression : capitalisme-racisme-sexisme. Or le patriarcat génère ces trois oppressions qui s’abattent en majorité sur les femmes.

Pélénop est un média d’information et de lutte pour toutes les femmes.

Il ne faut pas que les femmes, n’ayant ni les moyens, ni les capacités d’exprimer leur combat soient relayer à la catégorie de « femmes révolution arabe » dans la banque d’images Google.

C’est là que nous avons un rôle à jouer : faire de la libération des femmes une question internationale. Nous voulons que les femmes prolétaires puissent exprimer leurs volontés, leurs besoins, leurs combats par leurs propres moyens. Chaque femme doit avoir le droit, et l’outil de sa libération.

Nous avons le devoir de tisser des liens entre nos sœurs prolétaires, de tous les pays afin de recréer une LIBERATION INTERNATIONALE des femmes.

En tant que femmes nous subissons chaque jour des oppressions.

Chaque femme doit être capable d’identifier la source de son oppression, de la dénoncer et la défoncer.

Nous devons nous instruire pour en identifier leurs natures, leurs origines, leurs aboutissants.

Pour cela, il est indispensable que le moyen d’information et de communication soit accessible.

Pélénop souhaite être un relais informatif, d’informations pour les femmes de tous les pays.

En France, le féminisme comprend un large mouvement flasque. Les féministes bourgeoises ont la faveur des médias. Elles ont, de ce fait le monopole de la parole. Les médias en font ainsi la figure représentative du féminisme « français ».

Or le féminisme ne doit pas être un atout étatique.

Le 8 mars doit retrouver ses couleurs internationales dans la libération des femmes.

Le 8 mars doit rester une date d’expression de la libération de toutes les femmes de tous les pays !

Nous sommes des femmes !

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Publié le 07 mar 2012 — par admin
Catégorie(s) Non classé

Depuis le 17 janvier 2012, nous n’avons pas publié sur ce site.

Nous avons été absentes, silencieuses.

Nous avons du prendre du temps pour notre vie personnelle.

Nous avons choisi d’accorder plus de temps à certaines choses jusque là laissées de côté.

Nous nous sommes occupées de personnes proches de nous dans le besoin.

Nous avons été plus sur le terrain.

Nous avons ressenti le besoin de souffler.

Nous étions prises sur d’autres fronts.

Pélénop est un groupe de femmes. Toutes les choses énumérées ci-dessus ont contraint le groupe à faire une pause….

Parce que vous aussi êtes des femmes, vous comprenez !

A l’occasion de cette reprise, nous allons effectuer, dans les prochaines semaines, des changements de design sur ce site. Nous vous préparons de belles choses !

L’équipe de Pélénop, heureuse de vous retrouver !

A cette occasion, nous avons une pensée pour nos soeurs strasbourgeoises des Poupées en Pantalon qui cessent d’être. Bravo à vous pour ce que vous avez apporté et apporterez dans un autre cadre, nous en sommes sûres !

Flashmob non-mixte à Bet Shemesh

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Publié le 17 jan 2012 — par admin
Catégorie(s) Culture

Le vendredi 6 janvier 2012, un groupe de 250 femmes de Bet Shemesh a décidé d’élever leur voix contre l’exclusion des femmes du domaine public en organisant une flashmob dans le square de la ville. Les femmes, les habitantes de la ville de tous âges et secteurs, religieuses, traditionnelles et laïques, se sont réunies et ont commencé à danser vers un changement.

L’affaire des implants PIP : conséquence logique d’une société capitaliste sexiste !

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Publié le 04 jan 2012 — par admin
Catégorie(s) Féminisme

De nombreuses femmes ont recours à la pose d’implants mammaires, par choix esthétique ou par volonté d’une reconstruction après l’ablation d’un sein.

Pouvoir accepter le regard d’une société sexiste sur une poitrine que l’on n’a pas choisi et l’aimer comme telle n’est pas chose facile. Depuis notre plus tendre enfance, nous voyons des décolletés pigeonnant présentés par des marques de sous-vêtement pour femme, des crèmes à raser pour hommes, des parfums. Tout comme les corps des mannequins, les poitrines présentées sont des stéréotypes faisant croire à toutes les petites filles, que toutes les poitrines sont pareilles.

Mais lorsqu’on devient plus grande et que cette fameuse poitrine fait enfin son apparition, on se rend bien compte que nos seins n’ont pas la même forme que sur cette pub, qu’ils ne sont pas aussi gros l’un que l’autre….De réflexions sur cette poitrine jusqu’aux complexes, il n’y a qu’un pas. Alors on passe récolte de l’argent, on épargne sur tout pour pouvoir enfin s’offrir l’opération qui, nous le pensons, changera notre vie : la pose des implants avec même parfois modification de la forme des tétons.

Des femmes osent, après l’ablation d’un ou des deux seins, vivre ainsi, comme les Amazones. Mais d’autres n’y parviennent pas, parce que la poitrine représente leur féminité, parce que retrouver une poitrine c’est aussi marquer notre victoire sur le cancer du sein. Quelque soient les choix qui mènent les femmes à opter pour une reconstruction mammaire, elles ont toutes ce point commun : la pose de corps étranger au sein même de leur poitrine.

L’affaire des implants PIP est un scandale mais o combien prévisible dans le système capitaliste !

Les chirurgiens esthétiques (en grande majorité masculine) reçoivent de plus en plus de femmes complexées par leur poitrine. Même si leur communication consiste à dire qu’ils n’opèrent pas si la personne n’est vraiment pas décidée, une cliente/une opération représente une part du chiffre d’affaire ! Donc plus d’opérations, plus de salaire !

Dans la logique capitaliste, afin d’avoir plus d’argent, il est nécessaire d’avoir des produits intéressants à prix intéressant ! Comme nous sommes, tout de même dans le milieu de la santé, les implants ont été testés par l’Afssaps (agence de sécurité sanitaire). Or les Poly Implant Prothèse (PIP) seraient formés de gel non conforme au pouvoir irritant capable de ronger la membrane protectrice.L’affaire est en cours…

Qu’une telle affaire éclate était, malheureusement prévisible. Le sexisme, qui pousse les femmes à se mutiler plutôt qu’à se respecter, et le capitalisme qui pousse à la vente de produits toxiques et dangereux par les industries sont notamment les causes de ce scandale !

Pour plus de renseignements si vous êtes porteuses d’implants PIP : Association de défense des porteuses de prothèses de la marque PIP.