Comité de pilotage du PUDC : des résultats probants ont été obtenus dans le monde rural

 
Le Premier Ministre, Monsieur Mahammed Boun Abdallah DIONNE a présidé, ce mercredi 03 mai 2016, une réunion interministérielle pour procéder à l’installation du Comité de pilotage du Programme d’Urgence de Développement Communautaire (PUDC) en présence du Secrétaire d’état en charge du suivi du PUDC, des ministres sectoriels , du directeur national du Programme, des directeurs de projets et programmes et agences ; de Mme  Bintou Djibo, représentant résident du PNUD et du Directeur Pays du PNUD.

Il a rappelé à cette occasion, l’intérêt particulier que le Président de la République, accorde à la mise en œuvre correcte et diligente du PUDC qu’il a initié, pour lutter contre la précarité du monde rural, caractérisé par le manque d’infrastructures hydrauliques, de pistes de désenclavement mais aussi par un faible taux d’électrification et une économie qui peine à décoller. 

L’installation du Comité de pilotage qui a pour mission, entre autres, de définir les orientations, d’assumer  et de valider le plan de travail annuel, va permettre d’atteindre « le renforcement de l’accès des populations aux infrastructures et équipements socio-économiques de base (pistes rurales, hydraulique, énergie et équipements de production agricole et de transformation); le renforcement et la valorisation de la productivité des populations rurales ainsi que de la production agricole et animale à travers l’accès aux équipements de production et de transformation, et aux services financiers ; le renforcement des capacités des acteurs institutionnels, groupements professionnels et acteurs locaux en entrepreneuriat rural, en leadership et maîtrise d’ouvrage et maîtrise d’œuvre, ainsi que la gestion communautaire et aussi le développement d’un système d’informations géo référencé. » 

Au vu de l’état de mise en œuvre des différentes composantes du PUDC, le Premier Ministre « a exprimé au PNUD toute sa satisfaction et a engagé les départements ministériels concernés à privilégier, en relation avec le Secrétaire d’Etat chargé du suivi du PUDC, la coordination et la complémentarité avec l’entité onusienne pour l’atteinte des objectifs de ce programme stratégique et ambitieux du Chef de l’Etat ».

Pour Mme Bintou Djibo ; «  Le Sénégal peut se féliciter d’avoir inspiré d’autres pays africains qui veulent dupliquer le modèle du PUDC à l’instar du Togo». Elle a magnifié également « le bon partenariat et l’implication des différents ministères dans la mise en œuvre du Programme qui contribuent à l’appropriation et à la pérennisation des investissements ». 

Ainsi, neuf mois après le lancement du programme,  des résultats probants ont été obtenus dans le monde rural, notamment en matière de réalisations hydrauliques, de travaux d’électrification, de construction de pistes et d’entrepreneuriat,  avec des effets induits considérables en termes de création d’emplois, de renforcement de capacité des acteurs et de leur mise en réseau. A ce jour, le PUDC a démarré tous les chantiers des 671 km de pistes rurales  et finalisé les études de réalisation de 2250 km autres, réceptionnés 63% de forages multi villages, 42% des forages Marteaux Fonds de Trou ; réalisé 100% des études en électrification rurale et commandé  l’ensemble des équipements de production et de transformation post récoltes prévus.

A l’issue de la rencontre, le Premier Ministre, après avoir procédé à la clarification des rôles et responsabilités des différents intervenants, a dégagé les orientations et recommandations suivantes : « la désignation de points focaux PUDC à l’intérieur du pays, la procédure de validation et de la prise en compte par le PUDC, des besoins additionnels de l’Etat, la mise en place d’un plan de décaissement adossé au plan de mobilisation des ressources, le renforcement de la coordination et de la cohérence dans les interventions des partenaires,  la diligence dans le suivi et le reporting, la tenue de réunions périodiques du Comité de pilotage et des comités techniques sectoriels et aussi la mise en œuvre d’une stratégie de communication performante.

Des bas-fonds aux robinets : l’histoire de l’eau potable à Ya Moussa grâce à l’appui du PUDC mis en œuvre par le PNUD

Ya Moussa (Dindéfélo), 15 mars (APS) - L’image est symbolique à plus d’un titre : une petite fille qui offre un pot d’eau au directeur général du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). Un instant qui marque une nouvelle ère pour les habitants du village de Ya Moussa, situé la commune de Dindéfélo (est).

Le geste de la fille fait ressurgir aussi le souvenir du problème d’accès à l’eau dans ce village de quelque 300 habitants. Cinq mois auparavant, l’image de la même fille partie chercher de l’eau dans des conditions difficiles avait marqué l’équipe du PUDC.

Dans cette localité nichée au milieu de la végétation et au pied des montagnes, le ravitaillement en eau est un parcours du combattant. Il faut creuser dans les endroits où la nappe phréatique affleure rapidement et recueillir une eau boueuse et impropre à la consommation.

Pour rallier Ya Moussa, à partir de Kédougou, soit 25 kilomètres environ, il faut emprunter une piste en latérite avant d’atteindre les cases aux toits en paille. 

Rares sont les voitures qui peuvent s’y aventurer. Le vélo et la moto sont les principaux moyens de transport. Pendant l’hivernage, l’accès devient encore plus difficile. 

Ici, il n’y a pas d’école. Pour étudier, les enfants vont à pied à Ségou, un village situé à quatre km, ou à Afia Thiabi Carré, à 1,5 Km. Lorsqu’on tombe malade, il faut aller à Dindéfélo pour se faire soigner.

Les habitants de Ya Moussa vivent de la culture du mil, de l’arachide et du coton. Ils pratiquent aussi l’élevage et l’orpaillage, une activité connue ici sous le nom de "dioura" et très répandue dans cette zone aurifère. Mais depuis sa création en 1977, Ya Moussa était confronté à un problème crucial : celui de l’accès à l’eau potable. 

Le problème était tellement sérieux qu’il menaçait l’existence du village. "L’existence du village commençait à se poser sérieusement. Des habitants l’ont quitté", témoigne Mamadou Ba.

"Les femmes ont beaucoup souffert. Il fallait se lever très tôt et aller creuser le sol, afin de recueillir une maigre quantité d’eau. Quelle eau ! C’était très difficile", se souvient une déléguée de femmes du village, Fatou Traoré. 

La consommation de cette eau boueuse a eu des conséquences sur la santé des populations. Au poste de Dindéfélo, les habitants de Ya Moussa viennent régulièrement se faire soigner de maladies diarrhéiques. Cela emmène le responsable de l’établissement de santé à profiter de la visite d’une équipe du PUDC pour attirer son attention sur l’enjeu de l’accès à l’eau à Ya Moussa.

Les études préalables à la réalisation d’un forage sont faites et la conduite des travaux confiée au Génie militaire. Résultat : pour la première fois, depuis sa fondation en 1977, le village boit de l’eau potable, grâce au forage construit dans le cadre de l’exécution du PUDC. D’un coût de 20 millions de francs CFA, l’ouvrage réceptionné lundi en présence du maire de Dindéfélo et du directeur général du PUDC, Cheikh Diop, a été réalisé en cinq mois. 

Fonctionnant à l’énergie solaire, ce forage d’une capacité de 3,5 mètres cubes par heure est équipé d’un réservoir d’une capacité de cinq mille litres. Pourtant, le village n’était pas inscrit dans le programme initial.

 

Pour le maire de Dindéfélo, Kikala Diallo, qui salue cette réalisation, le PUDC est un "programme de justice sociale", qui met les Sénégalais "sur un pied d’égalité". Une façon pour lui de dire que le développement ne concerne pas seulement les villes. 

Avec ce forage, les habitants de Ya Moussa s’approvisionnent désormais en eau aussi potable que celle consommée dans les quartiers de Dakar, se réjouit le directeur général du PUDC. "L’eau est un droit (…) Ces populations souffraient d’un manque d’infrastructures. Ce forage rétablit une justice sociale. 

Il renforce le sentiment d’appartenance des bénéficiaires à la nation sénégalaise", ajoute M. Diop, évoquant déjà la possibilité pour les femmes de pratiquer le maraichage.

Pour le village de Ya Moussa, dont l’existence était menacée, une nouvelle ère s’annonce. Selon Ibrahima Sory Cissé, 28 ans, et Fodé Cissé, 39 ans, des habitants du village, le nouvel ouvrage aura l’avantage de mettre fin aux maladies liées à l’eau. Surtout, ajoutent-ils : "Les femmes vont désormais pouvoir se reposer".

Les pays WAMER appelés à plus de "Cohérence" dans les politiques

Les pays ouest-africains concernés par le projet WAMER, portant sur une gestion durable des ressources marines et côtières, doivent faire preuve de ’’cohérence’’ et de ’’convergence’’ dans la mise en œuvre des initiatives devant leur permettre d’avancer ’’de façon significative’’ vers la sécurité alimentaire, a indiqué, vendredi, à Dakar, Fatou Bintou Djibo, représentante résidente du PNUD au Sénégal.

"Une cohérence et une convergence doivent nécessairement exister entre les politiques et les programmes appliqués par les pays, les partenaires et les différentes parties prenantes, pour avancer de façon significative, vers la sécurité alimentaire, à l’échelle de l’écorégion WAMER", a indiqué la représentante résidente au Sénégal du Programme des Nations unies pour le développement.

Le projet WAMER ’’est un facteur d’intégration et une plateforme de concertation pour l’identification de réponses optimales à la gouvernance des ressources marines et côtières de cette façade maritime longue de 3500 km et abritant 32 millions d’habitants", a souligné Fatou Bintou Djibo.

Elle intervenait à l’ouverture de la quatrième réunion du comité de pilotage du projet "Go WAMER : gouvernance, politiques de gestion des ressources maritimes et réduction de la pauvreté dans l’écorégion WAMER’’.

"Une gouvernance efficace est un des leviers sur lesquels, ces politiques doivent se fonder, singulièrement dans le domaine des ressources côtières, pour obtenir une réduction notable de la pauvreté et de la sous-alimentation", a-t-elle dit.

Le PNUD, "en sa qualité de partenaire stratégique" des gouvernements concernés dans la formulation et la mise en œuvre des politiques publiques, s’est engagé dans la réduction de la pauvreté, la bonne gouvernance et l’environnement dans l’agenda du développement international et sous-régional, a-t-elle dit.

"Cette volonté de développer des synergies et d’harmoniser nos interventions devra se faire également avec les institutions continentales et sous-régionales, telles que l’UEMOA, la Commission sous régionale des pêches, le programme de ressources côtières et marines, entre autres", a encore déclaré Mme Djibo.

Ces différentes structures sont appelées à "jouer un rôle plus important dans la réalisation technique de activités du projet et dans sa promotion auprès des décideurs politiques, des partenaires et des bénéficiaires", a-t-elle ajouté.

Dans cette perspective, le partenariat déjà initié avec les institutions nationales et sous-régionales, "sera maintenu et renforcé au bénéfice des communautés vulnérables de l’écorégion et en particulier des communautés côtières", a promis la représentante résidente du PNUD au Sénégal.

Le projet concerne le Cap-Vert, la Guinée, la Guinée-Bissau, la Mauritanie, le Sénégal et la Sierra Léone.

Sources : APS, AZ Actu

Ranch Dolly
Le ranch de Dolly à la quête d’un nouveau souffle grâce au PUDC

 (APS) – La petite assemblée a patienté jusqu’à 13 heures passées sous une tente se mettant à l’abri d’un soleil au zénith au milieu de la steppe. A bord de véhicules, de charrettes, à pied, hommes et femmes se sont donnés rendez-vous au point dit « 6 kilomètres », la distance entre l’endroit et le village de Dolly. 
  
Le préfet du département de Linguère, l’inspecteur départemental de l’élevage, le maire de Dolly et les chefs de villages, tous sont là pour les besoins de la réception provisoire du forage réalisé dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). 
  
Pour une cérémonie de réception provisoire, les habitants ont eu droit à un avant-goût de l’utilité de cet ouvrage. Ce mercredi 24 février 2016, l’eau coule à flots, faisant de l’endroit le point de ralliement des éleveurs et leurs troupeaux. 
  
Tous exultent à l’image d’Adama Sow et 5 de ses collègues qui ont sous leur responsabilité 90 têtes de vaches appartenant à un homme d’affaires. "Nous sommes contents. L’eau est là, c’est la paix. Dieu merci. L’eau est un problème ici. Nous avons deux forages et la demande est forte". 
  
Le son de cloche est le même chez Touradou Ka, chef du village de Dolly. "Les deux forages ne couvrent pas les besoins des populations. C’est un énorme problème. Il arrive qu’un éleveur patiente de 7 h du matin jusqu’à 19 heures le soir pour abreuver ses bêtes. C’est un temps énorme. Voici la difficulté à laquelle nous faisons face. Avec ce nouveau forage, cette difficulté sera un vieux souvenir. Personne n’aura plus soif", se réjouit Touradou Ka. 
  
Le nouveau forage de Dolly appartient à la catégorie dite des "gros systèmes", selon l’expression d’un technicien en hydraulique. L’ouvrage d’une capacité de 240 mètres cube et d’une profondeur de 360 mètres aura une capacité de stockage de 1000 mètres cube. 
  
Il est prévu la réalisation d’un parc mixte pour le bétail et les petit ruminants, une prise d’eau pour les charrettes, 34 bornes fontaines, 14 abreuvoirs, le tout sur un réseau d’adduction d’eau de 105 kilomètres qui va couvrir 15 villages implantés dans le ranch. 
  
Situé dans la communauté rurale de Thiel, le ranch de Dolly, d’une superficie de 87 500 hectares, a été inauguré en 1969 par le président Senghor qui voulait en faire une zone de repli et d’élevage intensif. 
  
Cette expérience n’a pas été tout le temps couronnée de succès et en 2002, l’ex-chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, a voulu même céder une partie du ranch à un marabout pour les besoins de l’agriculture, suscitant une levée de bouclier des éleveurs. 
  
Depuis 2013, le président Macky Sall qui s’est rendu sur place, a initié une politique de revitalisation du ranch, une politique mise en œuvre dans le cadre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). 
  
Pour redonner au site sa vocation pastorale, il a promis la construction de forages pour régler la lancinante question de l’eau. Un mur de clôture est également en construction pour marquer les limites du site. 
  
’’Le chef de l’Etat veut faire revivre le ranch qui occupe une place importante dans le développement du pays. Le ranch est situé au cœur de la zone sylvo-pastorale, une zone d’élevage, explique Cheikh Diop, le directeur général du PUDC, relevant que plus de 2 millions de têtes de bétail fréquentent le site. 
  
L’objectif, selon lui, est de mettre en place des infrastructures structurantes comme le nouveau forage avec une capacité de 240 mètres cube et un réseau de 105 Km. D’ici fin juillet, l’ensemble de l’ouvrage sera définitivement réceptionné pour un coût global de 560 millions de francs CFA. 
  
Outre le règlement du problème de l’eau, il y a aussi la construction de pistes pour désenclaver la zone. Il s’agit de relier Dolly à la vallée du fleuve, au Baol, etc, explique Cheikh Diop, relevant que l’ensemble de ces infrastructures y compris les ouvrages hydrauliques, coûteront 3 milliards de francs CFA. 
  
Le directeur général du PUDC a également rappelé "le fort potentiel laitier" du ranch, soulignant qu’un projet d’installation d’une usine de transformation laitière est à l’étude. 
  
Le projet qui devrait être finalisé en fin 2016 permettra de mettre en valeur les "énormes potentialités" dans ce secteur. 
  
A cela s’ajoute aussi le volet électrification rurale qui permettra en même temps d’électrifier tous les forages, selon Cheikh Diop qui voit à travers l’ensemble de ces projets, ’’une volonté du chef de l’Etat de faire revivre le ranch’’. Lui redonner un nouveau souffle.

 

Source : APS

Frontieres Sahel
Des voix féminines de haut niveau se prononcent sur la sécurité et la gestion des frontières au Sahel

Des voix féminines avisées se prononcent sur la sécurisation des frontières des pays du G5 Sahel. C’était au cours de la Conférence Internationale sur la gestion des frontières et le Développement dans le Sahel, organisée à Bamako du 10 au 11 mars 2016 par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD).

 

Bintou Djibo - Coordinatrice Résidente du SNU au Sénégal : « …Jeter un regard sur les populations du Sahel et définir avec elles des stratégies de développement est une priorité pour le PNUD… »

 

Gita Welch - Représentante Résidence (a.i) du PNUD au Burkina Faso : « …the issue of the Sahel is a regional problem beyond the 5 countries …building the capacities of communities that includes the communities along the borders…

 

Nana Oumou Toure-Sy - Coordinatrice de la plateforme sous régionale su PNUD pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre : « …recueillir la perception des communautés sahéliennes sur la crise du Sahel est fondamentale pour trouver des solutions… »

 

 

Helen N’GARNIM-GANGA - Représentante résidente de la BAD au Mali : « …aborder de manière frontale la problématique du sahel et en faire un point de discussion est extrêmement important… »

pudc vaccin cheptel
Campagne 2016 de vaccin du Cheptel au Sénégal - plus de 7 millions de vaccins du PNUD dans le cadre du PUDC

Dakar : 25 02 2016 : Le ministère de l’élevage et des productions animales a sollicité l’appui du PUDC/PNUD pour une commande accélérée des vaccins devant servir à la compagne de vaccination de masse du cheptel – édition 2016. Le PNUD par le canal de sa centrale d’achat basée à Copenhague a acquis et livré les produits tout en garantissant la continuité de la chaîne de froid sur toutes les étapes de la livraison. La température de conservation des vaccins variaient entre -20 à 8°C. Ainsi, plus sept millions (7 481 500)  de doses de vaccin ont été commandées pour une valeur globale de 363 000 000 FCFA.

 

Pour le Président des éleveurs du Sénégal «  Notre survie dépend essentiellement de celle du notre cheptel. S’occuper de ce dernier  reviendrait à améliorer significativement le bien-être et les conditions de vie des éleveurs du Sénégal. C’est ce qui justifie notre adhésion à la vision du Chef de l’Etat et de Mme la ministre en ce qui concerne le développement du secteur pastoral. Nous sommes très sensibles à l’acte qui a été posé aujourd’hui – Car pour la première fois au Sénégal, la campagne de vaccination démarre avec  la mise à disposition de tous les vaccins »

Madame le ministre « a loué l’efficacité du PNUD/PUDC  qui en moins d’un mois a pu mobiliser au Sénégal et dans la sous-région la totalité des vaccins » Elle a ajouté que «  la distribution va commencer ce jour sur l’ensemble du territoire en appelant à la sensibilisation des éleveurs pour le bon déroulement de la campagne de vaccination ».

Pour Mathieu Ciowela, « La cérémonie qui nous réunit aujourd’hui rentre dans le cadre de la mise en œuvre du PUDC et obéit à notre vision qui est de satisfaire dans les meilleurs délais les besoins exprimés par les acteurs pour le bienêtre des populations sénégalaises ».

En effet, la santé animale figure dans les priorités du gouvernement du Sénégal, exprimées dans le Plan Sénégal Emergent (PSE) sur lesquelles le programme d’urgence de développement communautaire  a une valeur ajouté, nous permettant aujourd’hui de fournir au monde rural près de sept millions huit cent mille doses de vaccins couvrant les besoins des cheptels bovins ovins, caprins. Ils sont ainsi répartis :  en Vaccins contre la peste des petits ruminants, des Vaccins contre la peste équine des Vaccins contre la maladie de Newcastle, des Vaccin contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine, des Vaccin contre la péripneumonie contagieuse bovine,  des Vaccin inactivé contre la fièvre de la vallée du Rift, des Vaccin contre la fièvre aphteuse ( stéréotypes O, A et SAT2) Vaccin inactive contre la rage, des Vaccin contre l’entérotoxémie et des Vaccin contre la pasteurellose bovine.

  • 500 000 doses Vaccin contre la peste des petits ruminants
  • 150 000 doses Vaccin contre la peste équine
  • 1 500 000 doses Vaccin contre la maladie de Newcastle
  • 2 000 000 doses Vaccin contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine
  • 1 000 000 doses Vaccin contre la péripneumonie contagieuse bovine
  • 75 000 doses Vaccin inactivé contre la fièvre de la vallée du Rift
  • 25 000 doses Vaccin contre la fièvre aphteuse (stéréotypes O, A et SAT2)
  • 1 500 doses Vaccin inactive contre la rage
  • 30 000 doses Vaccin contre l’entérotoxémie
  • 100 000 doses Vaccin contre la pasteurellose bovine
  • 100 000 doses Vaccin contre la pasteurellose des petits ruminants

Pour rappel, le PUDC consacre également une place de choix au développement du secteur pastoral.   A ce propos, 336 abreuvoirs seront réalisés en 2016 dans les zones jugées à haut potentiel pastoral.

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Le Sénégal abritera un nouveau centre sur l’état de droit en Afrique

Les nations d'Afrique de l'Ouest et du Maghreb s’engagent à renforcer la coopération régionale en vue de renforcer les systèmes de justice et d’éradiquer la corruption

Dakar, Sénégal, le 5 juin 2015 – Le Sénégal accueillera un nouveau centre régional de formation pour les fonctionnaires et les experts juridiques, annoncé hier lors de la clôture d'un sommet des ministres de la Justice de l'Afrique de l’Ouest et du Maghreb.

La conférence a été organisée conjointement par le Gouvernement du Sénégal, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Qatar, qui a annoncé la création du centre et a déclaré qu'il s’engageait à le financer.

Le centre formera des législateurs, des responsables gouvernementaux et des experts juridiques sur la façon de créer des politiques plus efficaces et des mesures concrètes pour lutter contre la corruption, tout en construisant des systèmes de justice équitables, transparents et efficaces.

Les participants à la conférence se sont engagés à approfondir leur collaboration régionale en vue : d’améliorer les institutions juridiques; d’accroître l'accès à la justice des groupes vulnérables, notamment les femmes et les filles; d’améliorer la collecte des impôts tout en simplifiant et en rendant plus transparents les budgets; et de décentraliser la lutte contre la corruption.

Pour Maitre Sidiki Kaba, Ministre de la Justice du Sénégal, il est important que les Etats africains «s’engagent à créer des espaces pour des consultations approfondies avec la société civile et à poursuivre des partenariats régionaux et mondiaux visant à développer et à promouvoir des initiatives conjointes pour le renforcement de l’état de droit ».

Chaque année, l'Afrique perd jusqu'à 60 milliards de dollars à cause de la fraude et de l'évasion fiscale, limitant les investissements essentiels dans les nouveaux secteurs économiques, les infrastructures et les services sociaux.

La corruption a poursuivi sa progression face à l’insuffisance des mécanismes de surveillance, de mise en application des lois et de coordination transfrontalière.

« Cette tragédie est d’autant plus pernicieuse que la corruption, tout en étant une ponction indue,  j’allais dire un hold-up sur le financement du développement, sape aussi  les fondements de l’état de droit et  alimente les pratiques mafieuses, le terrorisme et les conflits; et hypothèque la paix et la sécurité, » a dit Abdoulaye Mar Dieye, Directeur du Bureau régional du PNUD pour l’Afrique.

Un récent rapport du Groupe de haut niveau sur l'agenda post-2015 a souligné que l'état de droit est essentiel au maintien de la paix et de la stabilité, au respect des droits humains, à la protection des libertés civiles, et au développement durable.

Beaucoup de pays africains ont signé des conventions internationales et régionales sur la primauté du droit. Cependant, leur mise en œuvre fait face à des défis importants, tels que l'exclusion, le népotisme, les conflits et la criminalité transnationale.

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