Entretien de Marine Le Pen avec Novopress
Crise institutionnelle, affaire Cahuzac,
Europe, municipales 2014
... le 11 avril,
Marine Le Pen, présidente du
Front national, a accordé un entretien exclusif à Novopress :
http://fr.novopress.info/135961
Revenant sur l'affaire Cahuzac, elle indique : « Ce qui est scandaleux est que ceux qui ont été condamnés continuent à exercer des responsabilités : Ayrault, Désir,
Juppé, etc. » « Pour sortir de la crise par le haut et crever l'abcès, il faut dissoudre l'Assemblée ».
Pour Marine Le Pen, la transparence des ministres, « ce n'est pas une preuve de probité, mais de nullité. Je ne leur confierais pas la direction de la
France. Il ne faut pas s'étonner que l'on ait 1.800 milliards d'euros de dette ». Quant à l'évasion fiscale, « il faut rétablir les frontières ».
Elle dénonce ensuite « le cynisme de l'
UMP » quant au cadre actuel actuel du référendum d'initiative populaire, encadré par le Parlement. Et le référendum sur la moralisation est « une vaste blague ».
Puis, elle fait une différence entre l'
Union européenne (UE) et l'Europe et établit un parallèle entre l'UE et l'
URSS. Sa démarche s'établit de plus dans « un cadre alter-européen ». Et son travail au sein de l'
Alliance européenne pour la liberté vise à reconstruire l'Europe, rappelant ce slogan : « Europe d'accord, France d'abord ». Elle souhaite un partenariat accru avec la
Russie.
Quant aux municipales, il s'agit d'un « enjeu essentiel » car « les
Français ont besoin de nous connaître au quotidien », et c'est une « formation fantastique » pour les militants du Front national « car conseiller municipal d'opposition est le mandat le plus dur », « lorsqu'on l'a été, on peut tout être ». Elle n'envisage pas « ne pas gagner l'élection municipale d'Hénin-Beaumont ». Au sujet du
RBM et des listes municipales pour 2014, tout est possible avec des UMP, des divers droite ou des divers gauche, « candidats de bonne foi », en fonction d'une charte qui va être mise en place tournant autour du gel des impôts et de l'arrêt des subventions communautaristes.
Cette logique peut s'appliquer aussi aux autres membres du camp antimondialiste : « On peut avoir des désaccord profonds au niveau national et européen -- comme avec les Identitaires -- et avoir une plateforme électorale aux municipales », car « on ne se pose pas la question de l'Europe dans les municipalités ».