◉ L'homme Le Plus Riche De France ➜ À La Tête De L'Empire LVMH┃ Documentaire 2016 ✅
L'homme le plus riche de
France cultive l'austérité et la discrétion.
C'est pourtant lui qui, le premier, a sorti le luxe de son cocon artisanal pour en faire un business planétaire.
Lui qui a fait du «
Made in France» une valeur marchande.
Avec quelles recettes ?
Quels succès et quels revers ?
Des proches, d'anciens employés, des créateurs racontent l'homme, sa méthode, ses passions, ses faiblesses aussi.
Quarante ans plus tard,
Bernard Arnault pèse 30 milliards d'Euros, il est devenu l'un des hommes les plus puissants de la planète, courtisé par les stars et les chefs d'Etats.
Mais comment a-t-il vécu la polémique qu'il a déclenchée en
2012, en tentant d'obtenir la nationalité belge ?
L'homme d'affaires a accepté la présence des caméras, de
Paris à
Singapour, des ateliers
Vuitton à sa fondation d'art contemporain.
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À la suite du krach d'octobre
1987, Bernard Arnault fait l'acquisition d'actions
LVMH, le tout nouveau groupe de luxe issu de la fusion le 3 juin 1987 de deux groupes français
Moët Hennessy (
Champagne Moët & Chandon, Champagne Ruinart,
Champagne Mercier, Champagne Canard-Duchêne, cognac
Hennessy) d'une part, et du groupe
Louis Vuitton (
Louis Vuitton Malletier, Givenchy, Champagne
Veuve Clicquot Ponsardin) d'autre part. L'année suivante, en
1988, le groupe est à la recherche d'investisseurs. Le
PDG de Louis Vuitton
Henri Racamier et les actionnaires demandent à Bernard Arnault de prendre une participation plus importante dans la société. Avec plus de 25 % des actions, Bernard Arnault devient un des actionnaires principaux du groupe.
À la même période, la direction du groupe connaît de fortes difficultés : outre la mésentente entre les familles, les deux coprésidents issus de la fusion (Henri Racamier pour Vuitton et
Alain Chevalier pour les vins et spiritueux) divergent quant aux choix stratégiques du groupe paralysant ainsi le développement de LVMH. Alain Chevalier souhaitait revendre les activités vins et spiritueux à d'autres groupes, tandis qu'Henri Racamier devenu minoritaire dans le nouveau groupe voulait retrouver l'indépendance de Louis Vuitton. Dans ce contexte, Bernard Arnault considère que le groupe doit retrouver une direction unique et cherche à prendre la tête du groupe. Bernard Arnault profite des dissensions entre les deux hommes et s'affirme comme l'actionnaire pivot pour l'avenir du groupe (il passe des alliances successives avec les deux parties en présence).
Pour prendre le contrôle définitif du groupe, Bernard Arnault lance une
OPA. Profitant de la pagaille boursière et actionnariale, il devient en juillet 1988 premier actionnaire de LVMH et actionnaire majoritaire le 6 janvier
1989, avec l'aide de la banque Lazard et du
Crédit lyonnais. Bernard Arnault évince alors Alain Chevalier. Le 13 janvier 1989, Bernard Arnault est élu président du directoire de LVMH à l'unanimité. Henri Racamier cherche par tous les moyens à annuler l'OPA de
Bernard Arnault18. Mais le 16 mai 1989, la
Commission des opérations de bourse considère qu'aucune irrégularité n'a été commise. L'OPA est de facto validée, et Bernard Arnault est confirmé à la tête du groupe. La structure financière du groupe LVMH fait de lui un manager actionnaire. Il dirige opérationnellement le groupe tout en étant son actionnaire de contrôle19.
Bernard Arnault conduit depuis un plan ambitieux de développement du groupe, faisant de LVMH le premier groupe de luxe au monde. En onze ans, la valeur du groupe a été multipliée par quinze, tandis que le chiffre d'affaires et le bénéfice ont progressé de
500 %. Bernard Arnault s'appuie sur plusieurs règles de gouvernance20 :