Les matins se suivent et se ressemblent
Quand l'amour fait place au quotidien
On n'était pas fait pour vivre ensemble
Ça n'suffit pas de toujours s'aimer bien
C'est drôle, hier, on s'ennuyait
Et c'est à peine si l'on trouvait
Des mots pour se parler du mauvais temps
Et maintenant qu'il faut partir
On a cent mille choses à dire
Qui tiennent trop à cœur pour si peu de temps
On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
On fait c'qu'il faut, on tient nos rôles
On se regarde, on rit, on crâne un peu
On a toujours oublié quelque chose
C'est pas facile de se dire adieu
Et l'on sait trop bien que tôt ou tard
Demain peut-être ou même ce soir
On va se dire que tout n'est pas perdu
De ce roman inachevé, on va se faire un conte de fées
Mais on a passé l'âge, on n'y croirait plus
On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
Aux adieux qui quelque fois se passent un peu trop bien
Roméo, Juliette et tous les autres
Au fond de vos bouquins dormez en paix
Une simple histoire comme la nôtre
Est de celles qu'on écrira jamais
Allons petite il faut partir
Laisser ici nos souvenirs
On va descendre ensemble si tu veux
Et quand elle va nous voir passer
La patronne du café
Va encore nous dire "Salut les amoureux"
On s'est aimé comme on se quitte
Tout simplement sans penser à demain
A demain qui vient toujours un peu trop vite
dormir, dormir
Jusqu'à plus de midi
Cache-moi le soleil et casse-moi le reveil
Il fait bon tout au fond d'mon lit
Formidable, pas très raisonnable
La plus longue des nuits
J'en reprendrais bien mais le marchand de sable
M'a dit pour aujourd'hui c'est fini
Laisse-Moi Dormir, Laisse-Moi Dormir
Jusqu'à plus de midi
Cache-moi le soleil et casse-moi le reveil
Il fait bon tout au fond d'mon lit
Oui peut-être, une cigarette
Juste avant de tomber
Un petit café, du beurre et des baguettes
Et puis on pourra se reposer
Laisse-Moi Dormir, Laisse-Moi Dormir
Jusqu'à plus de midi
Cache-moi le soleil et casse-moi mon reveil
Il fait bon tout au fond d'mon lit
Sois gentille, reste bien tranquille
Il est onze heures et demi
Comment te résister tu es irrésistible
Aussi jolie le jour que la nuit
Laisse-Moi Dormir, Laisse-Moi Dormir
Jusqu'à plus de midi
Cache-moi le soleil et casse-moi mon reveil
Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regret
Et si tu n'existais pas
J'essaierais d'inventer l'amour
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour
Et qui n'en revient pas
Et si tu n'existais pas
Dis-moi pour qui j'existerais
Des passantes endormies dans mes bras
Que je n'aimerais jamais
Et si tu n'existais pas
Je ne serais qu'un point de plus
Dans ce monde qui vient et qui va
Je me sentirais perdu
J'aurais besoin de toi
Et si tu n'existais pas
Dis-moi comment j'existerais
Je pourrais faire semblant d'être moi
Mais je ne serais pas vrai
Et si tu n'existais pas
Je crois que je l'aurais trouvé
Le secret de la vie, le pourquoi
Simplement pour te créer
Et pour te regarder
Et si tu n'existais pas
Dis-moi pourquoi j'existerais
Pour traîner dans un monde sans toi
Sans espoir et sans regret
Et si tu n'existais pas
J'essaierais d'inventer l'amour
Comme un peintre qui voit sous ses doigts
Naître les couleurs du jour
Je donne toutes mes chemises à la laverie automatique
La concierge me monte mon café et mes tartines
Mais la vie n'est pas facile sans Les Joies De La Cuisine
Je ne fume que des havanes, je bois du "Château Laffitte"
J'ai des beaux draps de soie mais c'est à peine si j'en profite
S'il y a une chose qui me manque, c'est bien Les Joies De La Cuisine
Moi qui suit la santé, moi qui déteste le régime
Qui n'ai jamais fait Carème, c'est pas les soirs que je dîne
Et pourtant Dieu sait si j'aime Les Joies De La Cuisine
Par pitié pour un pauvre homme que les plats du jour dépriment
N'y a-t-il personne pour me sauver de la famine
Et qui soit aussi porté sur Les Joies De La Cuisine
Joe Dassin)
et si ce soir on dansait le dernier slow
comme si lair du temps se trompait de tempo
(choeur)
et si ce soir on dansait le dernier slow
un peu de tendresse au milieu du disco
(Joe Dassin)
c etait pourtant bien
de danser tres doux
et de se fondre au point
d oublier tout autour de nous
c' etait pourtant beau
et moi j etais pour
finir sur mes vivre blue
pour commencer lamour
(choeur)
et si ce soir on dansait le dernier slow
un peu de tendresse au milieu du disco
(Joe Dassin)
on ne verra plus
ces joues contre joues
entre deux inconnus
qui navaient pas de rendez-vous
mais on verra bien
cest gagn davance
ces amours de demain
pour nous inventer dautres danses
(choeur)
et si ce soir on dansait le dernier slow
un peu de tendresse au milieu du disco
(synth solo)
choeur:
et si ce soir on dansait le dernier slow
On reste seul sur un quai vide
Comme si l'on attendait quelqu'un
A se redire qu'elle s'en va, que tout chavire
Et que l'on n'y comprend rien
Et que l'on n'y comprend rien
Ou que le train t'emmène
D'aussi loin que tu reviennes
Tu me reviendras
Il le faudra bien
Ne vois-tu par des signes
Que la chance nous dessine
J'ai ta ligne de vie
Tracé dans ma main
Tu ne vivais que par tes rêves
Je ne voyait que par des miens
Le conte ds fées battais de l'air
On s'aimait tant mal que bien
On s'aimait tant mal que bien
Ou que le train t'emmène
D'aussi loin que tu reviennes
Tu me reviendras
Il le faudra bien
Ne vois-tu par des signes
Que la chance nous dessine
J'ai ta ligne de vie
Tracé dans ma main
Vivons ensemble nos colères
Et nos tendresses et nos chagrins
A faire l'amour, à faire la guerre
Qui sont écrits dans ta main
Qui sont écrits dans ma main
Ou que le train t'emmène
D'aussi loin que tu reviennes
Tu me reviendras
Il le faudra bien
Ne vois-tu par des signes
Que la chance nous dessine
J'ai ta ligne de vie
Au coin des rues devant les caf? s
Et pour les queues de cinema, la nuit tomb? e
Il chantait des chansons de tous les pays
Qui pourtant n'? taient qu'? lui
Et les passants s'arr? taient le temps d'un refrain
En se disant qu'il aurait pu faire son chemin
Mais lui ne voulait pas de ce chemin-l?
Et sa vie lui allait bien
Tant qu'on a sa chanson? chanter
Et qulqu'un quelque part
Qui s'attarde? l'? couter
Tant que les filles sont belles
Que le soleil veut bien briller
Tant qu'on peut encore r? ver
On n'a pas besoin d'argent pour etre riche
Qu'importe les lauriers, il suffit pour bien vivre
D'aimer la vie pour ce qu'elle est
Et il chantait
Mais les gens qui ne voient pas plus loin que leur vie
Disaient: "Voil? bien la jeunesse d'aujourd'hui
Si chacun ne faisait que ce qu'il lui pla? t
Que deviendrait le pays?"
Tant qu'on a sa chanson? chanter
Et qulqu'un quelque part
Qui s'attarde? l'? couter
Tant que les filles sont belles
Que le soleil veut bien briller
Tant qu'on peut encore r? ver
On n'a pas besoin d'argent pour etre riche
Qu'importe les lauriers, il suffit pour bien vivre
D'aimer la vie pour ce qu'elle est
Et il chantait
Et puis les regardait regagner chaque nuit
Leur petit pavillon, leur bonheur? cr? dit
Leurs amours reguli? res, contract? es par notre? re
Il n'en avait pas envie
Tant qu'on a sa chanson? chanter
Et qulqu'un quelque part
Qui s'attarde? l'? couter
Tant que les filles sont belles
Que le soleil veut bien briller
Comme Disait Valentine
Qui n'a rien inventé
A quoi sert l'aspirine
Quand on a la santé
A quoi sert d'être zouave
Sur le pont Mirabeau
A quoi sert d'être brave
Quand on a pas de peau
C'est trop c'est trop
Faut s'contenter
Du temps qu'il fait
De l'eau que l'on boit
On a pas choisi
On est c'qu'on est
Et on a c'qu'on a
Si t'es gondolier à Tombouctou
T'es pas dans le goût
T'as pas d'avenir
Si t'es fourreur au Zaïre
Tu n'as aucun espoir
Si t'es fakir à Tlama
Comme Disait Valentine
Qui n'a pas peur des mots
A quoi sert la marine
Quand on fait du vélo
A quoi sert la Guadeloupe
Quand on est du Soudan
A quoi sert d'être en groupe
Quand on a mal aux dents
On perd du temps
On ne peut quand même pas
Vivre et mourir
Il faut faire un choix
C'est pour le meilleur
Ou pour l'empire
Comme disait le roi
Faut pas se moquer des Parisiens
Ils n'y sont pour rien
C'est la faute à ton père
Si t'es natif de Quimper
Mieux vaut naître à Moscou
Que de ne pas naître du tout
Comme Disait Valentine
Qui n'est pas un cerveau
A quoi sert Lamartine
Sans son alter-Hugo
Comme disait Charlemagne
A son bon Saint-Éloi
A quoi servent les dames
Quand on est Henri III
C'est pas la joie
Qu'on mette les villes à la campagne
Châteaux en Espagne
Tout le monde veut du changement
Tout le monde sera content
Tout le monde veut du nouveau
Tout le monde dira "Bravo!"
Comme Disait Valentine
Qui n'a rien inventé
A quoi sert l'aspirine
Quand on a la santé
A quoi sert d'être zouave
Sur le pont Mirabeau
A quoi sert d'être brave
Quand on a pas de peau
woho woho
woho woho
je l'ai vu prés d'un laurier elle gardait ses blanches brebis,
quand j'ai demandé d'où venait sa peau fraiche elle m'a dit,
c'est d'rouler dans la rosée qui rend les bergères jolies!
mais quand j'ai dit qu'avec elle je voudrais y rouler aussi
elle ma diiiiit ...
elle ma dit d'aller siffler là haut sur la colline, de l'attendre avec un petit bouquet d'églantines.
j'ai cueilli les fleurs et j'ai siffler tant que j'ai pu j'ai attendu attendu elle n'est jamais venu
zaï zaï zaï ...
zaï zaï zaï ...
zaï zaï zaï ...
zaï zaï zaï ...
A la foire du village un jour je lui ai soupiré
que je voudrais être une pomme suspendue à un pommier
et qu'à chaque fois qu'elle passe
elle vienne me mordre dedans
mais elle est passée tout en me montrant
ses jolies dents
elle m'a diiiiit ...
elle m'a dit d'aller siffler là haut sur la colline, de l'attendre avec un petit bouquet d'églantines.
j'ai cuelli les fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu j'ai attendu attendu
elle n'est jamais venue
zaï zaï zaï ...
zaï zaï zaï ...
zaï zaï zaï ...
zaï zaï zaï ...
woho woho
woho woho
elle m'a dit d'aller siffler là haut sur la colline, de l'attendre avec un petit bouquet d'églantines.
j'ai cuelli les fleurs et j'ai sifflé tant que j'ai pu j'ai attendu attendu
elle n'est jamais venue
zaï zaÏ zaï ...
zaÏ zaï zaï ...
zaï zaï zaï ...
zaï zaï zaï ...
woho woho
woho woho
woho woho...
C'est long, le temps quand on attend
Et allez roulez! allez roulez! On vous effleure à cent à l'heure
Et allez roulez! allez roulez! On me laisse sous la pluie à lever le pouce
Ils ne savent pas que toute ma vie
Dépend de celle qui m'appelle
De celle qui m'attend à Paris
C'est un dix tonnes, ah le brave homme
Et allez roulez! allez roulez! Soixante à l'heure, encore dix heures
Et allez roulez! allez roulez! Ils aiment bien la compagnie, les gens de la route
On finit par raconter sa vie
Ma vie c'est celle qui m'appelle
Celle qui m'attend à Paris
Roulez, laissez passer mes chevaux
Roulez! allez roulez! Roulez, on a le vent dans le dos
Roulez! allez roulez! Un p'tit café dans un routier
Et allez roulez! allez roulez! A la radio la météo
Et allez roulez! allez roulez! Que c'est long, toute une nuit sur une autoroute(...) fontaine de Paris
Là-bas c'est elle qui m'appelle
A la porte d'Italie
Roulez, laissez passer mes chevaux
Roulez! allez roulez! Roulez, on a le vent dans le dos
Roulez! allez roulez! Roulez, laissez passer mes chevaux
Roulez! allez roulez! Roulez, on a le vent dans le dos
Louis a fait le mur
Le mur de Fresnes dans la bure
De l'aumonier, il était sûr
De son breviaire et de sa tonsure
Et il s'est dit
"J'y suis, j'y suis, enfin j'y suis!"
C'est dans l'église qu'on l'a cueilli
Puis il s'est fait la malle
Blotti dans un sac de toile
Déguisé en linge sale
Tous ses amis entouraient déjà
La blanchisserie
"J'y suis, j'y suis" - qu'il leur a dit
Mais les poulets y étaient aussi!
Oh Bye bye Louis, bye bye bye
Oh Bye bye Louis
C'est la vie, c'est la vie, Louis!
Et sur le mur de sa prison
Il grave un petit bâton
Ça fait soixante-douze évasions
Une fois de plus il a failli
Voir sa femme et les petits
Qui s'impatientent à la maison
La promenade en rang par trois
Les boulets, la soupe aux pois
Louis n'a pas le goût à ça
Bye bye Louis, Louis bye bye
Dans la prison qui dort
Peuplée de rêves de coffre-fort
L'alarme sonne et chacun sort
Pour voir Louis qui s'évade encore
Et qui s'écrie
"J'y suis, j'y suis, cette fois j'y suis!"
Puis on le ramène dans son lit
Oh Bye bye Louis, bye bye bye
Oh Bye bye Louis
C'est la vie, c'est la vie, Louis!
Les copains disent: "Ne t'en fais pas
Ça s'ra pour une autre fois"
Mais Louis est sombre au violon
A la pensée que ses amis
Font des casses dans le Midi
Pendant qu'à l'ombre il se morfond
A ne rien faire de ses dix doigts
Il perd la main pour ce travail
Il avait tant le goût à ça
Bye bye Louis, Louis bye bye
De l'Alcatraz à Fresnes
De Tsin-Tsin à Saint-Hélène
Tourne encore la rengaine
Qui redit les prouesses vaines
De Louis:
"J'y suis, j'y suis"
Quand on court apr? s l'espoir
On peut toujours aller voir
Dans un autre port
Comment se l? ve l'aurore
Vers lequel faut-il partir
J'ai d? j? entendu dire
L?-haut, vers le Nord
Il para? t qu'on r? ve encore
Quand on reste enfant dans l'? me
Un jour on part pour Amsterdam
Pour le march? aux fleurs, march? aux coeurs
March? aux id? es qui s'en vont en fum? e
Pauvre Pierrot, tu n'as plus de lune
Et plus de feu dans ta chemin? e
Pauvre Pierrot, tu n'as plus de plume
Plus de h? ros pour te faire chanter
Quand on court apr? s l'amour
Des chansons de troubadours
Chevaliers servants
De la Belle au bois dormant
Quand on est peut-? tre fou
Et qu'on ne trouve rien du tout
Que les amours d'un soir, c'est triste? voir
Un prince charmant si loin de son roman
Pauvre Pierrot, tu n'as plus de lune
Et plus de feu dans ta chemin? e
Pauvre Pierrot, tu n'as plus de plume
Plus de h? ros pour te faire chanter
On se donne tant de mal
Pour grimper dans les? toiles
Qu'on a oubli?
La terre qui colle? nos pieds
Je serai bient? t content
D'avoir de l'eau dans mon? tang
Un oiseau dans ma cour au petit jour
Ou une colombe pour pleurer sur ma tombe
Pauvre Pierrot, tu n'as plus de lune
Et plus de feu dans ta chemin? e
Pauvre Pierrot, tu n'as plus de plume
Si Tu Peux Lire En Moi
Tu vas voir la triste histoire
D'un malheureux fantôme
Enfermé dans un vieux manoir
Dans la tour de guet
D'un château hante
Avec des chaînes aux pieds
C'est moi le prisonnier
Pour qu'on me rende ma liberté
Il faudrait que tu viennes me sauver
Si Tu Peux Lire En Moi
Tu vas voir la triste histoire
De ces romans dérisoires
Que l'on vend sur les quais des gares
En lisant la page du chagrin d'amour
Tu vas me retrouver
C'est moi qui fais pleurer
Tu ne liras jamais plus loin
Tu ne pourrais pas supporter la fin
Il faut partir comme un comedien
Vers la réalité
La pièce est terminée
Quand la lumière se rallume enfin
Il ne reste rien sur la scène vide
C'est toujours le même décor
Mais l'amour est mort
On ne jouera pas demain
Si Tu Peux Lire En Moi
Tu vas voir la triste histoire
D'un malheureux fantôme
Enfermé dans un vieux manoir
De la tour de guet
Du château hante
Tu ne l'as pas délivré
Et l'histoire est terminée
Quand la lumière s'est rallumée
Il n'est rien resté rien sur la scène vide
C'est toujours le même décor
Mais l'amour est mort
C'? tait un soir, un matin peut-? tre, Sylvie
T'en souviens-tu, Sylvie? Je ne sais plus, Sylvie
C'? tait l'? t?, l'automne peut-? tre, Sylvie
Je n'en sais rien, Sylvie, c'est d? j? loin, Sylvie
On perd jusqu'? la m? moire
D'un air que l'on a chant?
Et ton image nous s? pare
Des paysages familiers
D'une rivi? re, d'un banc de square
Et d'une chambre o? tu venais
Qui se souvient de nous, Sylvie?
Qui peut penser? nous?
Qui sait encore qu'il y a longtemps
On s'aimait fort, on s'aimait tant?
Mais tout s'efface, tout se remplace, Sylvie
R? ves d'enfants, Sylvie, r? ves de grands aussi
Et le bonheur lui-m? me passe, Sylvie
Comme le temps, Sylvie, comme le vent, Sylvie
On perd jusqu'? la m? moire
D'un air que l'on a chant?
Et cet instant et ce visage
Que l'on voudrait se rappeler
Ne sont que des ch? teaux de sable
Bient? t la mer va remonter
Qui se souvient de nous, Sylvie?
Qui peut penser? nous?
Qui sait encore qu'il y a longtemps
On s'aimait fort, on s'aimait tant?
Mais on s'est sans doute fait des promesses, Sylvie
T'en souviens-tu, Sylvie? Je ne sais plus, Sylvie
Amour d'un jour, amour de jeunesse, Sylvie
Il était un peu poète et un peu vagabond
Il n'avait jamais connu ni patrie, ni patron
Il venait de n'importe où, allait aux quatre vents
Mais dedans sa roulotte nous étions dix enfants
Et le soir, autour d'un feu de camp
On rêvait d'une maison blanche en chantant
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
C'est vraiment fatigant d'aller où tu vas
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t'arrêter dans ce coin
Mais il ne nous écoutait pas et dès le petit jour
La famille reprenait son voyage au long cours
A peine le temps pour notre mère de laver sa chemise
Et nous voilà repartis pour une nouvelle Terre Promise
Et le soir, autour d'un feu de camp
Elle rêvait d'une maison blanche en chantant
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
C'est vraiment fatigant d'aller où tu vas
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
Tu devrais t'arrêter dans ce coin
Et c'est ainsi que cahotant à travers les saisons
C'est ainsi que regardant par-dessus l'horizon
Sans même s'en apercevoir not'père nous a semés
Aux quatre coins du monde comme des grains de blé
Et quelque part au bout de l'univers
Roule encore la vieille roulotte de mon père
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
C'est vraiment fatigant d'aller où tu vas
Qu'il est long, qu'il est loin, ton chemin, papa
C'était le quatre juin, le soleil tapait depuis le matin
Je m'occupais de la vigne et mon frère chargeait le foin
Et l'heure du déjeuner venue, on est retourné à la maison
Et notre mère a crié de la cuisine: "Essuyez vos pieds sur l'paillasson"
Puis elle nous dit qu'elle avait des nouvelles de Bourg-les-Essonnes
Ce matin Marie-Jeanne Guillaume s'est jetée du pont de la Garonne
Et mon père dit à ma mère en nous passant le plat de gratin :
"La Marie-Jeanne, elle n'était pas très maligne, passe-moi donc le pain.
Y a bien encore deux hectares à labourer dans le champ de la canne."
Et maman dit: "Tu vois, quand j'y pense, c'est quand même bête pour cette pauvre Marie-Jeanne
On dirait qu'il n'arrive jamais rien de bon à Bourg-les-Essonnes
Et voilà qu'Marie-Jeanne Guillaume va s'jeter du pont de la Garonne"
Et mon frère dit qu'il se souvenait quand lui et moi et le grand Nicolas
On avait mis une grenouille dans le dos de Marie-Jeanne un soir au cinéma
Et il me dit: "Tu te rappelles, tu lui parlais ce dimanche près de l'église
Donne-moi encore un peu de vin, c'est bien injuste la vie
Dire que j'l'ai vue à la scierie hier à Bourg-les-Essonnes
Et qu'aujourd'hui Marie-Jeanne s'est jetée du pont de la Garonne"
Maman m'a dit enfin: "Mon grand, tu n'as pas beaucoup d'appétit
J'ai cuisiné tout ce matin, et tu n'as rien touché, tu n'as rien pris
Dis-moi, la sœur de ce jeune curé est passée en auto
Elle m'a dit qu'elle viendrait dimanche à dîner... oh! et à propos
Elle dit qu'elle a vu un garçon qui t'ressemblait à Bourg-les-Essonnes
Et lui et Marie-Jeanne jetaient quelque chose du pont de la Garonne"
Toute une année est passée, on ne parle plus du tout de Marie-Jeanne
Mon frère qui s'est marié a pris un magasin avec sa femme
La grippe est venue par chez nous et mon père en est mort en janvier
Depuis maman n'a plus envie de faire grand-chose, elle est toujours fatiguée
Et moi, de temps en temps j'vais ramasser quelques fleurs du côté des Essonnes
Tous les matins,
Il achètait son petit pain au chocolat
La boulangère lui souriait
Il ne la regardait pas
Et pourtant elle était belle
Les clients ne voyaient qu'elle
Il faut dire qu'elle était
Vraiment très croustillante
Autant que ses croissants
Et elle rêvait mélancolique
Le soir dans sa boutique
À ce jeune homme distant
Il était myope voilà tout
Mais elle ne le savait pas
Il vivait dans un monde flou
Oû les nuages volaient pas
Il ne voyait pas qu'elle était belle
Ne savait pas qu'elle était celle
Que le destin lui
Envoyait à l'aveuglette
Pour faire son bonheur
Et la fille qui n'était pas bête
Acheta des lunettes
À l'élu de son coeur
Dans l'odeur chaude des galettes
Et des baguettes et des babas
Dans la boulangerie en fête
Un soir on les maria
Toute en blanc qu'elle était belle
Les clients ne voyaient qu'elle
Et de leur union sont nés
Des tas de petits gosses
Myopes comme papa
Gambadant parmi les brioches
Se remplissant les poches
De p'tits pains au chocolat
Et pourtant elle était belle
Les clients ne voyaient qu'elle
Et quand on y pense
La vie est très bien faite
Il suffit de si peu
D'une simple paire de lunettes
Pour accrocher deux êtres
(Charlie Chin/Robert Smith) adaptation italienne Bruno Lauzi
C'est la vie, Lily, quando vai per la strada tranquilla
E non ti accorgi che ora ti è accanto, il soldato che sogna solo a te
C'est la vie, Lily, oggi vai per la strada sicura
E dai la mano a un capitano che per te ha già tradito il re
Goccia a goccia il tempo passa
Come se non ti ascoltassi e tu non potrai fermarlo mai
C'est la vie, Lily, questa sera la strada è bagnata
Tu vendi rose e d'altre cose a un esercito che ha già la tua età
Goccia a goccia il tempo passa
Come se non ti ascoltassi e tu non potrai fermarlo mai
C'est la vie, Lily, ora dormi - la strada è tranquilla
Ti sei invechhiata, ti sei sognata di un soldato innamorato come te
Goccia a goccia il tempo passa
Il pleut sur l'Estérel
Mais ça ne compte pas
Je marche dans le ciel
Because I love you
Je n'sais plus qui je suis
Mais entre moi et moi
C'est le jour et la nuit
Because I love you
Sorry, pardon de t'aimer comme un fou
Sorry, pardon de ne penser qu'à nous
Sorry, désolé d'être déboussolé, pas toi?
Sorry, désolé d'être à tes genoux
Sorry, de voir en toi la fin de tout
Sorry, je laisse ma tendresse parler pour moi
Le vent chante en anglais
Et les oiseaux en vain
Je change l'heure qu'il est
Because I love you
J'ai une année de moins
A chaque anniversaire
J'aurais vingt ans demain
Because I love you
I'm sorry
Pardon de t'aimer comme un fou
Sorry
Pardon de ne penser qu'a nous
Sorry
Coupable et condamné
Because I love you
Je rêve, je délire
Je souffre et je m'en fous
Je ne veux pas guérir
Because I love you
I'm sorry, pardon de t'aimer comme un fou
Sorry, pardon de ne penser qu'à nous
Sorry, désolé d'être déboussolé, pas toi?
Sorry, désolé d'être à tes genoux
Sorry, de voir en toi la fin de tout
Watch him light up your footpath
Pray, leave this old life behind you
Your mind's so cloudy but you can see it so clear
Now in this place, lift your hands to him
Surrender your heart so he can see right in
These chains that hold you let them go
Allow a river to flow in this place
Now as it's filling up let the arrows get washed away
Won't you realise your looking in the wrong places?
It burns so much to see you fall apart
Now it's time to show your heart and receive your salvation,
You're coming home
I will be forever by your side
I have seen your lovingness
Is this feeling something to hold onto?
Just slip away from everything that enslaves you
You won't find freedom
You'll find out just what you're looking for
There's got to be a change in this life because your warmth is unsatisfying
Your choice is crucial, be aware of what you let into
These choices are overwhelming,
You've chosen the very thing that you should be running from
Is this your alteration and does it feel any different?
Press towards this bright salvation
Hold it, grasp it
I can see the water slipping through your rugged repairs
It's not safe out there yet
Push on and hold together what you have left
Hold it together he's trying to break through
You will see the fault in your fabric
You don't know
Pray for help, pray for a way out of here
Now you can see that it's not a wall it's just a curtain
It's blinding you from the truth
Give it all you have left
Suffocating, you got to break this off your life,
Because I hate to see you crumble with all these broken pieces
You're so alive
Let the waves crash over broken shores as we burn down
And fill this place up with your love
We persist to ignore your whispers
You've come so far
A mile away from what is
Press on
Spell it out this time, tell me what you have to say
With heavy hearts we'll never
I know that when you cut the silence I'll be home
I know
It's all for you
It's broken, you sold your soul
You can take me home
Come back home
Still on these sky lit wings we lay when all the rest have gone
You'll never give up on me
Restless, come find me here
Every time I start to come crashing down, you're there to catch me
You're there to pick me up and we'll fall asleep in your grace tonight
Search him, embrace his love, search him find home tonight
I can't turn my back
I will see this to the end
This everything that you want
Let him in, let him in
You're too busy to see my hands
It doesn't hurt to open up your eyes
You're throwing your life away
I can't stand to see you do this to yourself
You step towards this lie you call living
I can see you breath, but are you really breathing?
Fight deception
You say you'll find yourself without him,
How can you be so blind?
Wish you would see the light and step away from your old life
How long will it take you for you to realise,
You're moving faster and time is running out
Break free, find his outstretched arms
You're worth more than what you think you are
You won't let me help no matter how I try
Your choices are running out but I'm on your side
I can see you suffering, cry help me
I can see you suffering
Untie this knot around my neck, transparent identity
What will it take to make you see that His love is true?
Where are we heading, what have we done to come this far?
Right now, speak up I want to hear your voice
I am not a silhouette of your imagination
I'll never forget this place is filled with regret
Give me something, to hold this life together,
I know it's hard to say these words
Maybe someday I'll mean more than words to you,
But for now I'll be waiting with loving arms
I will
Scratch together these broken pieces they don't fit right
Your attempts to replenish are hopeless
Reach the surface, open up your lungs and breathe me in
Now I've become more than a whisper to you
Take my hand, walk with me, I'll walk with you
Now set your eye line high and speak to me
I am power over wind and waves
The flood is coming so gather your air
Do you remember the 21st night of September?
Love was changing the mind of pretenders
While chasing the clouds away
Our hearts were ringing
In the key that our souls were singing.
As we danced in the night,
Remember - how the stars stole the night away, yeah yeah yeah.
Hey hey hey,
Ba de ya - say do you remember
Ba de ya - dancing in September
Ba de ya - never was a cloudy day
Ba duda, ba duda, ba duda, badu
Ba duda, badu, ba duda, badu
Ba duda, badu, ba duda
My thoughts are with you
Holding hands with your heart to see you
Only blue talk and love,
Remember - how we knew love was here to stay
Now December found the love that we shared in September.
Only blue talk and love,
Remember - the true love we share today
Hey hey hey
Ba de ya - say do you remember
Ba de ya - dancing in September
Ba de ya - never was a cloudy day... there was a
Ba de ya - say do you remember
Ba de ya - dancing in September
Ba de ya - golden dreams were shiny days
Now our bell was ringing, aha
Our souls were singing.
Do you remember every cloudy day - yau!
There was a
Ba de ya - say do you remember
Ba de ya - dancing in September
Ba de ya - never was a cloudy day... there was a
Ba de ya - say do you remember
Ba de ya - dancing in September
Ba de ya - golden dreams were shiny days
Ba de ya de ya de ya
Ba de ya de ya de ya
Sundays are slow
Never pretentious, oh no
Silent and closed
And we don't really have to know
Where to go
Holding hands with the one I love
She wears mittens, I wear gloves
There must be someone above
Holding hands with the one I love
We could catch a picture show
Rent a (Sunday) video
We could stay out in the snow
"Sunday slow"
Sundays are meant
To let the quilt become a tent
Sundays well-spent
Don't need a reason, no intent
Holding hands wi th the one I love
She wears mittens, I wear gloves
There must be someone above
Holding hands with the one I love
We could catch a picture show
Rent a (Sunday) video
We could stay out in the snow
You don't have to be pitiful about me
There's no need to be merciful to spare me
You don't have to be pitiful about me
Cause I have got a pocket full of treasury
You don't have to worry
You don't have to cry
There will be another time
You don't have to worry
This is not goodbye
You don't have to worry, I'll be fine
I never meant to live a lie - no I
I still believe in honesty and I tried
To tell you about a year ago - honestly
And now I have deceitful writt en all over me
You don't have to worry
You don't have to cry
There will be another time
You don't have to worry
This is not goodbye
You don't have to worry, I'll be fine
Birth! School! Dole! Angst!
Sometimes I see you
Sometimes I don't
Sometimes I need you
Sometimes I don't
Down, down
We fall down
Down, down, down
We fall down
I never finished a test in my life
All that I wanted was you by my side
I never finished a test in my life
Promises, promises vows and a ring
Suddenly trust doesn't mean anything
I never finished a test
Sometimes you're wrong
Sometimes I miss you
Sometimes I don't
Sometimes I kiss you
Sometimes I don't
Down, down
We fall down
Down, downtown
We fool around
I never finished a test in my life
All that I wanted was you by my side
I never finished a test in my life
Promises, promises vows and a ring
Suddenly trust doesn't mean anything
I never finished a test
I would like to be
A lighthouse on your sea
But when we're on the phone
You always sink
Happy as can be
And then you talk to me
I drag you down
Before you even blink
Then it's: Over, over and out
And suddenly we talk about
The most stupid, shallow things
And all because of what my temper brings
I would like to do
Exciting things for you
I nearly took up smoking
Just to be
Elegantly rash
Vigorous and brash
Of course I ended up
With smoker's allergy
Then it's: Over, over and out
And suddenly we talk about
The most stupid, shallow things
And all because of what my temper brings
It's hard to be kind; it's all about pride
And I am only sweet when I drink
It's hard to be kind; it's all about pride
There's always too much in the air
I get a fever just like that
I'm so uptight about my hair
Every time a wear a hat
No further questions I can't see
Seems I have lost all my beliefs
And now I'm not even sure
If I vote left anymore
And there's too much in this world
To make you sad
All those people and the luck I never had
I put I in every sentence
And I lie without intention
Let me in and I will tell you why
I get so tired when I drink
And I get restless when I think
To fall asleep I take a pill
And I'm imaginary I'll
And there's too much in this world
To make you sad
All those people and the luck I never had
I put I in every sentence
And I lie without intention
Waiting for someone's reply
Thinking of details
Watching the nail varnish dry
Microwave dinners
Bringing the mobile in the bath
Think like a winner
There's something strange about that laughter
When things are over
And your outfit smells
Like cigarettes and Muscatel
You were supposed to have a stag
Now you are breathing in a bag
You were supposed to wake up in a double bed
You and your overrated friend
Had to let it end
Now you are waking up wishing you were dead
Staying up too late
Leaving the radio on
Trying to think straight
Cold sweat and terrible songs
All those happy people
Couples entwined
This is the end
This is the time where
I won't change my mind again
No, I cannot pretend
To be an ostrich nor a peacock when it ends
And there's no easy way out
There's no easy way out
There's no easy way out
You don't have to make it right
There's no easy way out
There's no easy way out
Lend me some lust
Lend me some time
And I will pay you back in trust -
Trust your undertone
Don't let the bastards
Bring you down when you're alone
And there's no easy way out
There's no easy way out
There's no easy way out
You don't have to make it right
There's no easy way out
Can't explain all the feelings that you're making me
Feel
My heart's in overdrive and you're behind the steering
Wheel
Touching you, touching me
Touching you, god you're touching me
I believe in a thing called love
Just listen to the rhythm of my heart
There's a chance we could make it now
We'll be rocking 'til the sun goes down
I believe in a thing called love
Ooh!
I wanna kiss you every minute, every hour, every day
You got me in a spin but everythin' is
Touching you, touching me
Touching you, god you're touching me
I believe in a thing called love
Just listen to the rhythm of my heart
There's a chance we could make it now
We'll be rocking 'til the sun goes down
I believe in a thing called love
Ooh! Guitar!
Touching you, touching me
Touching you, god you're touching me
I believe in a thing called love
Just listen to the rhythm of my heart
There's a chance we could make it now
We'll be rocking 'til the sun goes down
I believe in a thing called love
I always did
What you were told
I never realised
Things may grow cold
I always thought
Either you're good
Or either you're bad, but I
Misunderstood
But when the mind suffers
The body cries out
It wasn't easy to
Let go of doubt
And when the mind suffers
The body cries out
It wasn't my fault
But the feeling was "shout"
Panic attacks
The things that you do
When I react like a
Bolt from the blue
Sober and mean
Tipsy and sweet
I never thought that I'd
Fall down this deep
But when the mind suffers
The body cries out
It wasn't easy to
Let go of doubt
And when the mind suffers
The body cries out
It wasn't my fault
When you're paranoid and beyond
Every sign of recognition, I respond
With misplaced attacks and despair
In a cautious voice I ask you to beware
When I'm paranoid and beyond
Every sign of recognition, you respond
With some dirty words and despair
In a vicious voice you ask me to beware
All hell's breaking loose (Unfair and untrue)
All hell's breaking loose (I'm just like you)
Way too much ado
About nothing and I wish you knew
When you're paralysed to a frown
And you're twisting every word I say around
When I speak the truth and you say
That I'm better off without you anyway
All hell's breaking loose (Unfair and untrue)
All hell's breaking loose (I'm just like you)
Way too much ado
About nothing and I wish you knew
Do you remember how?
We got started, what I said and why?
Do you remember when?
Think of it and think again
All hell's breaking loose (Unfair and untrue)
All hell's breaking loose (I'm just like you)
Way too much ado
I've been a liar
I've been a fool
Been digging for fire
With the wrong tool
I've played with people
Like if they were toys
Deeper and deeper
I'm far from rejoice
(Oh won't you)
Save me from myself
And cure this mad disease
Save me from myself
Please
I've been a coward
A self-centred prick
And what I've discovered
Is making me sick
(Oh won't you)
Save me from myself
And cure this mad disease
Save me from myself
Please
P lease, believe me when I play
Believe me when I say
I'm sorry and I'll pay the price
Believe me when I sing
Believe me when I cling
Last night we fell apart, we fell apart
And I took the train to hell
All from the start I knew we'd fall apart
Every bubble bursts
Selfish and blind
Hard and unkind
Inside my mind I recline
I wanna be alone
I wanna be ignorant on my own
Still I wait by the phone
I wanna be adored
And now I'm indifferent to it all
Still I wait for your call
I woke up on a mattress, by a phone
I could hear my parents sing
Dad out of key, he tried his best to be
I could hear them sing
Happy Birthday! Thirty today!
Happy, so happy
(Oh yeah)
I wanna be alone
I wanna be ignorant on my own
Still I wait by the phone
I wanna be adored
And now I'm indifferent to it all
Still I wait for your call
Last night we ended up in silence
We fell asleep with the creeps
I could hear you talking in your sleep
I didn't mean to be mean
So please call me up
Say I'm a spa
Come on patronise me
Smash up my guitar
You can call me up
And tell me what to do
Cause I need you
Maybe you could have misheard me
I didn't mean to cause a scene
Sometimes tiny things disturb me
I never mean to be mean
So please call me up
Say I'm a spa
Come on patronise me
Smash up my guitar
You can call me up
And tell me what to do
Cause I need you
I couldn't do it, but I wanted
To say the words, those special words
Always seem to make you disappointed
It's so absurd; I can't say the word
So please call me up
Say I'm a spa
Come on patronise me
Smash up my guitar
You can call me up
And tell me what to do
Yo, don't throw the beat on yet... throw it on, NOW!
This is Edaaaaaaaaaaan
In the place to be, in the place to be
In the place to do it, where we gots to do it, where we gots to do it
Just do it, just do it, check it out
The beat's gonna pause right now but I'm comin back in
I just wanna make friends, with MC's
Buy em ice cream
Take em to the park
Then we'll hang out
Go see the butterflies, look at the girl
She wants to give us, a toy
MCs... do you wanna hang out?
Let's chill
Let's be friends
Let's chill
Let's be best friends
So we'll go to the movies
And we'll eat some pop corn
With butter on it
Then we'll go and rhyme
Freestyle a little bit in the park
Let's go hang out, go by the river
And rock some rhymes
MC, let's chill, let's be friends
Let's not fight
Let's just hang out all damn night
Let's just do it til the morning light
Let's just chill
Let's go walk around and talk about each others' problems
Let's go over and play some video games
At the arcade, you know, we just hang out
Yea, and we work on our rhymes
My metaphors are ok, how are yours?
Let's chill
Let's just be some friends
Cuz damn, I ain't got so many friends
I just wanna hang out, with MCs
Yo, they're like me
They write rhymes too
Let's hang out, you know what I wanna do
Just go to your crib
Just eat some? food
And then go your house whenever we want
Just hang out, yo, let's not fight
MCs, let's hang out all night
Let's do it
Let's chill, let's work it out
Let's do what we talked about
Let's get together, and help somebody
Let's plant a tree
Let's save the bees
Let's save the cats
Let's buy some cats
Let's eat some food together
Not a hot dog cuz you know that ain't clever
You don't wanna eat some junk food man
Yo, try this apple
Or this piece of broccoli, carrot, beta keratene
Yo, I won't act embarrassing
We'll just hang out
We'll just chill
MCs...
I wanna hang out with you, and you, and you, and yes, you
Go to someone's house or the zoo
Talk to the zebras and giraffes
They're so funny, don't make me laugh
Take me out and make me feel
What it's like to be surreal
Sticky, stingy, stiff and pale
Wonder how I got so quail
They might save a lie
Or a fiendish why
In a time where the things we do scare me
I preferred to be
Stupid and nave
In a time I remember just barely
Before I was smart
On a train to my old town
Putting on a scornful frown
In this town I used to sing
Sing about most anything
They might save a lie
Or a fiendish why
In a time wher e the things we do scare me
I preferred to be
Stupid and nave
In a time I remember just barely
We haven't had a fight
In fifteen days or more
We haven't tried
And things aren't quite like before
Quite like before
We need a quarrel, we need a fight
Something to keep us awake at night
Cause when I see you
You're fast asleep
I only hear you after a beep
We need a quarrel, we need a fight
I haven't told you how
To cook or how to make tea
We haven't cried
We're not what we used to be
We used to be
We need a quarrel, we need a fight
Some kind of struggle to make it right
Cause when I see you
You're fast asleep
I only hear you after a beep
We need a quarrel, we need a fight
You haven't called me names
In such a long, long time
Things aren't the same
And slagging is never a crime
Never a crime
We need a quarrel, we need a fight
Something to keep us awake at night
Cause when I see you
You're fast a sleep
I only hear you after a beep