Israeli soldiers clash with Palestinians near West Bank (Nabi Saleh)
Questions raised over shocking
West Bank image of boy with a broken arm being held at gunpoint by an
Israeli soldier after girl, 13, seen biting attacker is revealed as prolific "Pallywood star"
The remarkable images appeared to show an
IDF soldier armed with a machine gun grappling with the little boy as two women make desperate attempts to pull him off following protests in the West Bank.
A young girl is seen ambushing the balaclava-clad soldier by forcing the weapon from his hands and biting him before he flees the scene. But it is thought the young girl in the photographs is Ahed Tamimi, whose parents Bassem and
Nariman - also pictured - are well-known
Palestinian activists in their village of
Nabi Saleh near
Ramallah.
The teenager has appeared in a string of similar videos where she challenges
Israeli security forces and rose to prominence after she was filmed confronting one who arrested her brother, which resulted in her being presented with a bravery award.
She was handed the "Handala
Award for
Courage" by the president of
Turkey,
Recep Tayyip Erdoğan, in
Istanbul, where she reportedly expressed she would like to live.
Online blogs have dubbed her "
Shirley Temper" and accused her of being a "Pallywood star" a term coined by author
Richard Landes, describing the alleged media manipulation by
Palestinians to win public relations war against
Israel. Her father,
Bassem al-Tamimi, was convicted by an
Israeli military court in
2011 for "sending people to throw stones, and holding a march without a permit" a charge his lawyers deny.
He has been jailed eight times, while his wife has been detained five times. Other family members, including their son
Waed, has also been arrested.
Bassem al-Tamimi organises weekly protests and it was reportedly at one of these demonstrations that the shocking images are said to have been taken.
An
Israeli army spokesman said that Palestinians had been throwing stones at an IDF force which was set up in the area.
In another flashpoint, Palestinian protester hurled stones at Israeli army bulldozer during clashes which following a protest against
Israeli settlements in Qadomem, Kofr Qadom village, near the the West Bank city of
Nablus.
Une des scènes se déroule le vendredi 28 août
2015 à Nabi Saleh, en
Cisjordanie. Un soldat israélien pourchasse un enfant âgé de 11 ans avec un bras dans le plâtre. Le militaire, encagoulé, rattrape le garçon, et essaie de l'immobiliser contre un rocher. Des militants pro-palestiniens, la mère, la sœur et d'autres femmes du village accourent alors et s'agrippent au soldat. Le militaire tente de maintenir son arme hors de portée de ses assaillants et appelle du renfort. Pendant plus d’une minute, il reste seul à se débattre avec ces femmes qui lui arrachent sa cagoule, jusqu'à ce qu'un supérieur intervienne et ordonne de laisser partir l'enfant.
De telles tensions sont courantes à Nabi Saleh. Depuis des années, tous les vendredis, dans cette localité située près de Ramallah, des Palestiniens et des étrangers manifestent contre l'extension du quartier israélien de
Halamish, de l'autre côté de la route. Et tous les vendredis, les soldats chargés de la protection de cette zone les attendent. Les pierres finissent par voler d'un côté engendrant en réponse les tires de grenades lacrymogènes et de balles en caoutchouc de l’armée israélienne. En trois ans, il y a eu deux morts et 375 blessés, dont près de la moitié sont des mineurs, assurent les militants.
Pour les Palestiniens, cette scène est emblématique des agissements israéliens en Cisjordanie occupée. La presse palestinienne a reproduit une caricature revisitant la bagarre et donnant au soldat israélien une tête de chien.
Pour beaucoup d'Israéliens, leurs soldats sont tombés dans un nouveau traquenard médiatique. Ces manifestations sont pour eux des opérations de relations publiques où les manifestants essaient de provoquer les soldats en leur lançant des pierres qui peuvent être mortelles au
point que les soldats sont forcés de réagir. Selon l'armée israélienne,
Mohammed Tamimi, l'enfant de la scène lançait lui-même des pierres ce jour-là. Le père du soldat, lui, s'est désolé dans la presse qu'on parle si peu de la retenue montrée par son fils.