farid al atrash ahbabina ya aini

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• published: 04 Jul 2009
• views: 337686

Sa vie même semble sortie de l'une de ses comédies musicales dont il tenait la vedette. Né au Liban en 1917, il descend d'une lignée d'émirs qui régnaient sur les Monts Druze jusqu'à l'arrivée des Français. En 1920, son père est nommé gouverneur d'une province turque. A l'âge de 7 ans, Farid perd son père; la famille part alors s'installer en Egypte. La vie devient dure. Pour nourrir ses enfants (3 garçons et une fille, la célèbre Asmahan), la mère se fait chanteuse. Très tôt, Farid entre dans la vie active et se retrouve employé de commerce. Mais il n'a qu'un désir : devenir compositeur. Alors, le soir, après sa journée de travail, il suit des cours au Conservatoire de Musique du Caire. Il y apprend les bases de la musique et à jouer du oud (dont il deviendra un virtuose). Peu à peu, il joue dans des fêtes de quartier puis dans un music-hall. Son succès naissant lui ouvre les portes de la radio. Nous sommes en 1930 et, dès lors, Farid ne quittera plus le devant de la scène. Avec Abdelwahab et Oum Kaltsoum, il est l'un des principaux artisans du renouveau de la musique arabe. Et, surtout, il est celui qui a fait découvrir l'Orient aux musiciens occidentaux puisque, de la Russie aux Etats-Unis en passant par l'Europe, nombreux sont ceux qui ont repris ses compositions.

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Sa vie même semble sortie de l'une de ses comédies musicales dont il tenait la vedette. Né au Liban en 1917, il descend d'une lignée d'émirs qui régnaient sur les Monts Druze jusqu'à l'arrivée des Français. En 1920, son père est nommé gouverneur d'une province turque. A l'âge de 7 ans, Farid perd son père; la famille part alors s'installer en Egypte. La vie devient dure. Pour nourrir ses enfants (3 garçons et une fille, la célèbre Asmahan), la mère se fait chanteuse. Très tôt, Farid entre dans la vie active et se retrouve employé de commerce. Mais il n'a qu'un désir : devenir compositeur. Alors, le soir, après sa journée de travail, il suit des cours au Conservatoire de Musique du Caire. Il y apprend les bases de la musique et à jouer du oud (dont il deviendra un virtuose). Peu à peu, il joue dans des fêtes de quartier puis dans un music-hall. Son succès naissant lui ouvre les portes de la radio. Nous sommes en 1930 et, dès lors, Farid ne quittera plus le devant de la scène. Avec Abdelwahab et Oum Kaltsoum, il est l'un des principaux artisans du renouveau de la musique arabe. Et, surtout, il est celui qui a fait découvrir l'Orient aux musiciens occidentaux puisque, de la Russie aux Etats-Unis en passant par l'Europe, nombreux sont ceux qui ont repris ses compositions.