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1 janvier 2011

Patrice

La troisième frontière du Web

11 mars 2010

Chacun sent que le Web entre aujourd’hui dans une nouvelle phase de son développement.

Les tentatives de synthèse fleurissent, mais ne semblent pas suffire à rendre compte des évolutions en cours. Peut-être sont-elles encore trop vagues? ou déjà trop précises? Le concept de « Web Squared » s’ajuste assez bien au « Web 2.0″ passé, mais il ne permet pas vraiment de saisir la nature des changements, moins encore d’en déduire les effets concrets. Le « Web en temps réel », l’une des principales expressions du moment, ne nous renseigne pas beaucoup plus sur la portée de ces changements.

Peut-être trouvera-t-on d’ailleurs inutile de vouloir décrire les évolutions d’ensemble du Web? Il y aurait de très bonnes raisons pour celà. Assemblage de ressources techniques, de fonctionnalités et d’usages, le Web ne se réduit à aucune de ces dimensions en particulier. Le succès des nouveautés techniques y dépend de l’écosystème de produits existants. L’évolution des produits y est liée à celle des usages. Les usages ne s’y développent qu’à partir des techniques et des produits. Ce réseau d’interaction semble totalement rétif aux synthèses, tout occupé qu’il est à surprendre et à réinventer.

Je crois pourtant que la nature décentralisée du Web offre un moyen de comprendre son orientation. Sans dirigeant, sans régulation externe, sans règlement interne ou plus exactement avec un nombre de règles tel qu’aucune n’est jamais uniformément appliquée, les principes fondateurs du Web sont les seuls capables de véritablement le coordonner. Ce sont eux qui tracent les orientations de l’ensemble, des orientations que l’on peut donc comprendre et prolonger.

C’est cette piste que je voudrais explorer ici. J’espère qu’elle permettra d’éclairer la très courte histoire que le Web a connu jusqu’ici, peut-être plus encore d’en déduire les évolutions à moyen terme. Il ne s’agira certes pas là de prédire un quelconque avenir – il y a une limite au plaisir de se tromper – mais d’essayer de rendre visible des évolutions déjà engagées, des évolutions peut-être suffisament profonde pour influence le Web pendant de nombreuses années.

Les principes fondateurs du Web

Ces principes sont simplement les objectifs initiaux que Tim Berners-Lee et Robert Caillau ont donnés à leur projet. En éliminant le jargon technique, il est possible de les réduire à trois propositions générales et universellement valables:

1- Permettre à chacun d’accéder à tout type de document

2- Permettre à chacun de diffuser ses propres documents

3- Permettre à chacun d’organiser l’ensemble des documents

Ils ont guidé le développement des technologies, des fonctionnalités et des usages du tout premier Web, limité d’abord aux scientifiques du CERN puis aux communautés de chercheurs qui lui étaient liées.

En raison du très petit nombre d’utilisateurs initiaux et de la population très particulière à laquelle ils appartenaient, ce tout premier Web était doté d’une propriété qui n’a jamais été reproduite depuis : chacun de ses utilisateurs avait suffisamment de compétences techniques pour accéder aux documents, pour en créer, et enfin, en programmant en HTML, pour participer à l’organisation de l’ensemble des documents. A la fois lecteur, créateur et organisateur, chaque utilisateur se conformait aux trois principes fondateurs.

Le Web initial, micro-démocratie où chacun disposait de tous les attributs d’un média, assura son propre développement et fixa durablement ses orientations. Son objectif en tant que projet était tracé : permettre à chaque utilisateur de devenir un média complet, c’est-à-dire de lire, de créer et d’organiser l’ensemble des documents qu’il souhaitait.

L’ambition était à la fois immense et claire. Immense car il ne s’agissait ni plus ni moins que de démocratiser l’ensemble de l’activité médiatique. Claire, car l’utopie proposée à tous était en fait déjà réalisée par le petit groupe des pionniers. Elle plaçait ainsi les principes fondateurs au centre de la régulation et du système de développement du Web

Le Web devint un projet Open Source universel et sans leader déclaré, comparable en cela, mais à une autre échelle, à ce qu’est en train de devenir Wikipédia. Ses principes fondateurs assuraient l’intégration des nouveautés dans l’écosystème. Ils renforçaient naturellement celles qui leur correspondaient, freinaient mécaniquement les autres, et orientaient ainsi durablement l’évolution d’ensemble.

Les deux premières phases d’expansion

Que l’on regarde maintenant les vingt années écoulées depuis le Web des pionniers, et l’on verra que les principes fondateurs ont non seulement assuré l’unité de d’ensemble du projet, mais encore structuré les étapes de son développement.

Le principe « permettre à chacun d’accéder à tous les documents » établit la première frontière du Web et guida sa première expansion. Pour l’essentiel, cette phase s’étendit de 1994-95 à 2003-2004. Elle correspondit au développement massif d’un Web pyramidal, dans lequel un petit nombre réalisait, organisait et distribuait les contenus que la majorité consommait. Le portail et le moteur de recherche en étaient les produits clés ; HTML et PHP les technologies principales ; l’accès à l’information l’usage privilégié. Il n’est pas inutile de rappeler que ce modèle recouvre encore la majorité du Web actuel, et continue à se développer au rythme de croissance d’internet.

La deuxième phase d’expansion du Web commença lors des années 2000-2002, sous l’impulsion de projets tels que Blogger, Myspace puis Wikipédia. Rapidement identifié comme un tournant majeur, le « Web 2.0 » correspondit simplement à la popularisation du deuxième principe fondateur : « permettre à chacun de diffuser ses propres documents ». Des technologies telles qu’AJAX ou RSS offrirent au plus grand nombre des fonctionnalités de création et de diffusion jusqu’alors réservées aux seuls développeurs. Une foule de produits permit à chacun de mettre en ligne des contenus de tous types. Le succès du premier Web et la force d’ensemble du projet permirent enfin aux usages correspondant de s’étendre massivement. Les blogs, les réseaux sociaux, les wikis devinrent les emblèmes de la démocratisation de la parole et de la discussion généralisée.

On peut aujourd’hui estimer que le Web participatif appartient au quotidien de 200 à 300 millions de personnes. Le deuxième principe du Web a franchi à son tour le petit cercle des pionniers pour transformer les usages du grand public. Les technologies, les produits et les modes de fonctionnements sont maintenant en place pour qu’il s’étende progressivement à l’ensemble de la population. Son développement, devenu prévisible, ne requiert plus d’innovation radicale. Il se prolongera naturellement au fil des années.

La troisième frontière

Même rapidement évoquées, les deux premières étapes font nettement apparaitre ce qui constitue aujourd’hui la nouvelle frontière du Web. Au-delà de la foule d’innovations et de nouveautés qui poursuivent des voies déjà tracées, l’une des trois composantes du projet Web, « permettre à chacun d’organiser l’ensemble des documents » est encore loin d’avoir trouvé la voie du grand public.

A-t-on remarqué que le maillon essentiel du tissu technologique du Web, la traduction technique du troisième principe, le langage HTML, est à la fois celui qui a le plus contribué à la diffusion du Web et celui qui s’est le moins éloigné de sa forme technique initiale ? Que la création des liens hypertexte, qui tisse la structure véritable du Web, l’architecture des sites, le point de repère des moteurs de recherches, reste une activité complexe, très éloignée du quotidien, très peu adaptée à la multitude d’usages qui pourraient en découler ?

Après avoir permis à chacun de tout lire et de tout diffuser, le Web doit permettre à chacun de faire ce que ses premiers utilisateurs ont toujours pu faire, ce qui est au cœur de sa radicale originalité : tout organiser. L’écosystème du Web doit progressivement bâtir les technologies, inventer les produits et façonner les usages qui permettront à chacun de manipuler les contenus créés par chacun, de les assembler, de les éditer, de les hiérarchiser, de leur donner du sens. Le Web doit permettre à chacun d’être un média complet.

S’agit-il là d’un souhait ? D’un pari ? D’une hypothèse prospective ? Il s’agit au fond de bien plus que cela. Si des orientations pratiques pour l’avenir d’un système aussi complexe que le Web peuvent être tracées, elles doivent s’appuyer sur les seuls points de coordination possibles entre des acteurs trop divers et trop nombreux pour eux-mêmes se coordonner. Elles doivent s’appuyer sur les seuls éléments partagés : les principes fondateurs du projet.

Dire que la prochaine étape du développement du Web est la démocratisation de la capacité de l’organiser, c’est simplement constater que des trois brins d’ADN initiaux du Web, celui-là seul n’a pas atteint le niveau de développement des autres. Qu’il constitue à proprement parler la nouvelle frontière du projet.

Vers le Web total

Mais s’il en est ainsi, dira-t-on peut-être, puisque les développements successifs du premier et du deuxième principe sont maintenant assurés, les techniques, les produits et les usages innovants ne devraient-ils pas aujourd’hui converger vers cette nouvelle frontière supposée ? C’est bien ce qui se dessine sous nos yeux : la troisième phase du Web est déjà lancée.

Les conditions, les besoins et les moyens sont réunis pour que le troisième principe du Web s’étende au-delà du petit groupe des professionnels et des pionniers.

Sur le plan des usages, les réseaux sociaux sont en train de populariser l’édition instantanée de contenus. Prés de 20% des twitts échangés contiennent des URLs. Facebook place l’échange de lien au sommet de sa hiérarchie de fonctionnalités. Chez nombre de passionnés du Web, la lecture des contenus proposés par une communauté remplace celle des aggrégateurs de flux automatisés.

Sur le plan des techniques, systèmes collaboratifs et « Web en temps réel » permettent à chacun de coordonner ses appréciations avec ses différentes communautés, d’organiser au fil de l’eau les éléments passant à sa portée. Le mouvement d’ouverture des données et les technologies sémantiques étendent à la fois la matière première d’organisation du Web et les moyens d’y accéder. Les interfaces riches offrent les moyens de simplifier à l’extrême les opérations d’édition et d’organisation, pour que chaque utilisateur puisse manipuler des données complexes de manière intuitive, ludique et naturelle.

Sur le plan des produits et des fonctionnalités, les géants du Web comme les start-ups les plus avancées se dirigent insensiblement vers le Web organisé par l’utilisateur. Les dernières innovations de Google ? Un système de collaboration généralisé – Wave – un système de discussion public de l’ensemble des contenus du Web – SideWiki – et l’ouverture de son moteur de recherche aux avis explicites et aux notations de ses utilisateurs.

C’est d’ailleurs le modèle hiérarchique et automatique du moteur de recherche que l’organisation du Web par ses utilisateurs s’apprête à remettre en cause. Wikia fut la première tentative notable de développement d’un moteur de recherche à algorithme collaboratif. Mahalo renforce maintenant la dimension humaine de la recherche en orchestrant les questions d’utilisateur à utilisateur. Pearltrees, précisément défini comme un réseau d’intérêt, permet aux membres de sa communauté d’organiser, de connecter et de retrouver naturellement l’ensemble des contenus qui les intéressent. Foursquare, à la différence des systèmes de géolocalisation qui l’ont précédé, ne s’applique pas aux personnes mais aux objets : les joueurs y organisent ensemble les lieux où ils ont l’habitude d’aller.

Les techniques, les produits et les usages issus des premières et deuxièmes phases ne vont pas pour autant s’effacer. La prochaine étape combinera au contraire les trois principes qui ont fait l’histoire et l’originalité du Web : elle fera de chacun à la fois un spectateur, un créateur et un organisateur.

Le Web sera alors pour tous ce qu’il fut pour un petit nombre : un média total, démocratique et démocratisé.

Le Web, l’imprimerie et le demi-lettré

21 septembre 2009

Au premiers temps de l’imprimerie, les demi-clercs et les demi-lettrés pensaient « quel abaissement de l’esprit ! Et quel malheur ce serait, si le moindre manant pouvait lire ces livres que seule la longue étude permet de bien connaitre et d’interpréter ».

Un demi-millénaire après, le Web est ce nouveau malheur que les nouveaux demi-clercs et les nouveaux demi-lettrés ne peuvent plus feindre d’ignorer :

« Quel abaissement de l’esprit, et quel malheur ce serait, si le moindre employé pouvait sur tout donner son avis, l’écrire, le faire connaître et  à tous le diffuser »


Le visionnaire, l’évangéliste et la communauté

24 août 2009

Je ne sais exactement pourquoi les mots du Web s’inspirent aussi souvent des thèmes religieux.

Peut-être est-ce simplement la conséquence du vieux fond protestant des pionniers de la Silicon Valley ? Peut-être est ce l’effet de l’ambition hors-norme qui conduit le Web, et à quoi rien d’autre ou presque ne saurait se comparer?

Dans ce vocabulaire, il est en revanche un point qui ne devrait pas étonner : c’est la prééminence du social sur le technique. Les technologies Web sont sociales par nature. A la différence de la roue, de l’imprimerie ou de la poudre à canon, elles ne réalisent presque rien d’elles-mêmes. Elles ne valent qu’en transformant simultanément les usages d’un grand nombre de personnes.

Toute évolution du Web, petite ou grande, s’appuie certes sur des évolutions techniques, mais ce sont les changements massifs des usages qui font les révolutions.

Web revolutions, par Patrice

Alors, dira-t-on peut-être, si les évolutions techniques ne valent que par les nouveaux usages, et que les nouveaux usages s’appuient nécessairement sur les évolutions techniques, d’où vient ce changement que nous observons tous les jours sur le Web ?

Ce sont là qu’interviennent ces trois mots étranges et vaguement religieux qui étonnent tant ceux pour qui le Web n’est fait que de technique et de fonctionnalités : le visionnaire, l’évangéliste et la communauté.

Que l’on se rassure, aucun n’est lié à une quelconque divinité. Tous touchent en revanche très concrète cette matière sociale et humaine par laquelle de nouveaux usages s’inventent, de diffusent et s’installent dans nos sociétés.

Le visionnaire n’est pas tant celui qui prévoit l’avenir – domaine ou chacun partage très démocratiquement la quasi-certitude de se tromper – que celui qui donne une sens à des évolutions déjà engagées. Il identifie ce qui est déjà là, voit et surtout partage ce qui change ici et maintenant dans les techniques et les usages. En proposant une nouvelle manière de comprendre les phénomènes existants, il donne aux technologies et aux usages les moyens de se transformer pour créer de nouvelles technologies et de nouveaux usages cohérents et capables de s’installer. Il permet aux innombrables individus qui font le Web de se coordonner.

Web visionaries, par Patrice

L’évangéliste est celui qui diffuse les nouveaux usages. Il convainc des groupes de plus en plus nombreux d’utiliser une nouvelle technologie, mais aussi découvre, comprend, adapte et guide en permanence ces mêmes technologies.

Dans le contexte hautement participatif du Web, il ne saurait se contenter de répéter une idée ou une doctrine : il l’amende en permanence, il la transforme au fil de son adoption, il l’adapte aux nouveaux utilisateurs comme ces nouveaux utilisateurs s’adaptent eux-mêmes à la technologie. Il intègre les nouvelles idées aux anciennes pratiques et les anciennes pratiques aux nouvelles idées.

Web evangelists, par Patrice

La communauté enfin, cela n’étonnera personne, est le support ultime d’une nouveauté. C’est elle qui la fait vivre, l’enrichit, la réinvente aussi, et parfois bien au-delà de ce que l’idée originelle pouvait porter. C’est à la fois la preuve du succès d’une nouveauté et la force sociale qui assure son développement et sa pérennité.

Le Web dans son ensemble est en premier lieu une institution sociale : visionnaires, évangélistes et communautés en sont les inventeurs toujours renouvelés.

Retour sur le bloguing décentralisé

24 juillet 2009

Une arrivée massive de blogueurs sur Friendfeed et en quelques heures la question s’élargit et renait. Chacun court de sîte en sîte pour discuter de la manière de discuter, se demander si les discussions sont des contenus ou les contenus des discussions, rouler les réponses d’un lieux aux questions d’un autre lieu.

Un débat dont l’intérêt, au delà des outils et tuyauteries, réside dans l’opposition entre bloguing et « life-streaming ». Une opposition qui je suppose… Mais sans anticiper, je vous laisse dérouler la petite perle que je viens de dessiner sur le sujet – il suffit donc de clicker:

Bloguing vs lifestreaming, par Patrice

Le bloguing décentralisé

25 juin 2009

Avez-vous remarqué combien se ralentit le rythme de production des blogs que vous connaissez ?

Je ne parle pas du mien : la vitesse de publication n’a jamais été sa marque de fabrique incontestée. Je ne parle pas des blogs qui meurent : il en nait toujours bien plus qu’il en disparait. Je ne parle pas enfin des blogs professionnalisés, pour qui l’audience est nettement fonction du nombre de billets publiés.

La production sur les blogs ne perd pas en valeur ou en intensité, mais elle se fait à la fois plus sporadique et plus précise. Les billets d’attentes et les billets peu travaillés sont en train de disparaitre. Le live-blogging et les réponses rapides de blogs à blogs se sont nettement raréfiés.

La nouvelle génération du Web participatif, Twitter d’abord, aussi Facebook dans sa nouvelle formule, enfin les nombreux médias sociaux qui s’en sont inspirés, les réseaux de discussion, en un mot, sont bien sur les grands responsables.

Avec eux, on n’a plus besoin de faire un billet pour simplement partager un lien, pour une remarque rapide, pour une réponse à l’emporte pièce. Avec eux, on n’a plus besoin de bloguer pour faire vivre son blog ou préserver des liens avec sa communauté de lecteurs. Grâce à eux, on n’a plus besoin et on n’a guère l’utilité de bloguer si l’on n’a pas un véritable avis, une véritable opinion, une véritable histoire à raconter.

Les blogs ne sont plus les uniques centres d’agrégations de contenus et de discussions. Mais ils restent des lieux de créations et de présentation de contenus.

Je crois paradoxalement qu’ils s’en trouveront renforcés. Puisque l’on peut faire vivre des discussions ailleurs que sur son propre blog, développer une identité de réseau en réseau et de sîte en sîte, voyager ainsi avec sa communauté, alors les textes que l’on a véritablement envie de bloguer trouvent une force accrue, un public diversifié, surtout, une capacité de diffusion bien plus large que celle que les vieux réseaux de blogueurs offraient.

Le Web est un mouvement en constitution permanente, qui partout démocratise et partout met en réseau. C’est l’activité de bloguer qui vit aujourd’hui sa décentralisation accélérée.

Mais que disent-ils de Pearltrees?

4 mai 2009

Il faut bien dire que la discussion sur Pearltrees est maintenant lancée : les blogs en parlent, vous en parlez, vous en débattez. Quelques jours avant la prochaine mise à jour de notre plateforme -plus de vitesse, de simplicité, de très nouvelles fonctionnalités… – voici donc ma carte des principaux billets publiés sur Pearltrees en français:

Pearltrees in the French Medias, par l’équipe Pearltrees

Il en manque certainement, mais je compte sur vous pour m’envoyer les liens vers les blogs que j’ai – bien à tort, je l’avoue- probablement oubliés. J’actualiserai la carte au fil des suggestions et des nouveautés.

Il serait d’ailleurs bien incomplet de ne parler que des billets, voici aussi une carte reprenant quelques jolis « exports », quelques usages de cartes que j’ai trouvé utiles, droles ou avisés:

Allez, enfin, pour ne rien oublier, je vous livre ma carte d’ensemble de Pearltrees sur le Web. Elle contient les cartes précitées, mais aussi des posts en anglais, espagnol, italien, russe, polonais, portugais, nos première discussions en direct aussi, bref, un aperçu de la manière dont Pearltrees est en train de se développer!

Équipe Pearltrees

Exportez votre Web !

7 avril 2009

Pearltrees permet désormais d’exporter ses éditions du Web.

En utilisant l’onglet « share » de la fenêtre vous pouvez envoyer des cartes à l’intérieur ou à l’extérieur de Pearltrees, en obtenir l’adresse permanente, et surtout -c’est aujourd’hui la nouveauté- les coller sur votre sîte ou votre carnet.

-        Pourquoi exporter vos éditions du Web ? Pour guider vos lecteurs à l’intérieur de votre sîte, pour faire revivre des contenus injustement oubliés, pour faire découvrir à vos lecteurs des contrées qu’ils ignoraient, pour convaincre, pour analyser, pour faire rire, pour démontrer, bref, encore et toujours… pour éditer votre Web et celui que vous connaissez.

-        Comment lire une édition exportée ? En clickant simplement sur la perle, en appuyant sur « play », les flèches, et en vous laissant ainsi guider à l’intérieur du parcours qu’un éditeur aura tracé pour vous.

-        Un exemple ? Et bien il est là, juste à droite de ce billet : ce sont les trois perles que vous avez difficilement pu manquer. Je les actualiserai régulièrement et les remplacerai parfois, selon les sujets ou les humeurs du moment, selon les Webs que je voudrai vous faire découvrir ou les débats qui m’auront marqué. Mes principales éditions du Web seront là… ainsi que partout où quelqu’un voudra les placer.

Ce sont là quelques fonctionnalités simples au regard de l’ensemble de Pearltrees, quelques fonctionnalités qui devront être suivies de beaucoup d’autre pour que prenne corps ce format d’édition universel et ouvert qui fait la matière du projet.

Quelques fonctionnalités simples, mais dont l’usage bâtira je l’espère à la fois le sens et la portée.

Des usages de Pearltrees

27 mars 2009

Avec le développement progressif de la communauté, les premiers usages de Pearltrees sont en train de s’installer.

Je reviendrai régulièrement sur les petites et grandes innovations que les utilisateurs apportent au fil de l’eau : celles que j’attendais, celles qui me surprennent, celles que je n’osais espérer… et certainement un jour celles que j’aurais préféré ne pas voir arriver…

Il y a trois types d’usages aujourd’hui, et qui font la vie quotidienne de pearltrees.

1-     Utiliser pearltrees pour organiser son Web. Collecter des contenus au fil de l’eau pour constituer des cartes, les déplacer, les regrouper, les séparer peu à peu pour pouvoir retrouver facilement les contenus auquel on tient. Du bookmarking ? Probablement beaucoup plus, car la possibilité de créer des cartes et d’emboiter les cartes les unes dans les autres permet d’aller bien au-delà des limitations des dossiers de favoris ou des tags… J’y reviendrai certainement, en attendant voici un ou deux exemples de Webs que j’ai beaucoup aimé.

2-     Utiliser pearltrees pour communiquer. Guider le lecteur en développant un point de vue, un argumentaire, une histoire - en utilisant les ressources d’un nouveau format : la carte de contenus Webs. C’est ce que j’avais tenté de faire à propos d’Hadopi, c’est ce que plusieurs utilisateurs font mainetnant régulièrement : construire un message en s’appuyant sur des travaux déjà existant. Dans le champ politique par exemple, une belle illustration est cette carte du débat sur l’Otan.

3- Utiliser pearltrees pour explorer des pans du Web que l’on ignorait. L’usage le moins évident et peut-être aujourd’hui le moins répandu des trois, mais celui qui, au fil de la croissance des cartes, pourrait prendre une place étonnante: passer d’une carte à une autre, voir ou elle mêne, découvrir en se laissant guider, passer sur un autre carte via un autre croisement… etc. Certaines contrées de pearltrees sont déjà assez denses pour que l’exercice commence à fonctionner: un exemple est la naissante pearltreesphère (hum…) consacrée aux BDs .

D’autres usages?

De cas particulier en cas particulier, beaucoup de nouvelles pistes. De manière plus massive, j’espère voir bientôt des nouveautés.

Pour un réseau social, la plateforme technique n’est qu’une proposition d’usage… C’est la communauté d’utilisateurs qui la fait réalité.

A propos de Pearltrees, par pearltrees

Vers la discussion généralisée

23 mars 2009

La discussion sur le Web s’est longtemps organisée autour des contenus qui la provoquaient : un post de blog, une vidéo, un article de journal on-line étaient invariablement suivi de leur fil de commentaire.

On se répondait certes de vidéo à vidéo ou de blog à blog, mais il était bien entendu que cette discussion longue n’était qu’un support de l’essentiel : les commentaires que chaque nouveau contenu générait sur la plateforme même où il était créé.

La démocratisation des outils de créations de contenu est en train de changer radicalement la donne. Chacun répond avec ses outils, chez les autres, chez lui, dans ces lieux neutres que sont les médias sociaux : les Twitter, Facebook, Discus, les mash-ups que l’on peut en faire sur son sîte ou ailleurs.

Chacun discute avec tous, partout, avec des moyens sans cesse différents et sans cesse renouvelés.

Chacun discute avec les outils jadis considérés comme destinés à créer du contenu, les transforme, les réinvente, les utilise pour intervenir toujours différemment dans la discussion.

Chacun discute, disons- nous, au point que l’une des barrières du Web 2.0 est en train de s’effondrer, qu’une vieille évidence est en train de se reformuler. Il n’y a plus aujourd’hui de distinction entre le contenu et sa discussion. Les contenus ne sont plus des éléments déclencheurs de débats dont ils abriteraient les développements. Les contenus sont à la fois les moteurs et les éléments de la discussion.

Déjà, les outils sont en train de se créer pour permettre à chacun de cristalliser sa vision de la discussion et l’amener au delà de l’instantanéité.

Bientôt, ce vaste mouvement de création de contenus que connait le Web depuis quelques années apparaitra clairement pour ce qu’il a toujours été…

… une discussion généralisée.