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Les coéditeurs de ce numéro thématique remercient la Direction de la recherche des HEC Montréal pour le financement dans le cadre du programme : « Aide à des ouvrages édités », le Pôle CRISES (Centre de recherches sur l’innovation sociale) des HEC Montréal et le Département de Management pour l’appui reçu. Ils remercient particulièrement Corinne Sarian et les évaluateurs pour leur excellent travail dans ce processus.

1Au cours des dernières années, un double phénomène autour des grands projets dits « de développement économique » a été observé. D’une part, les controverses socio-économiques et environnementales autour de ces projets se multiplient ; elles portent sur leurs aspects tant sociaux, qu’économiques, politique et environnementaux. Elles attirent l’attention des médias et des sciences sociales, qui interprètent et influencent la trajectoire de ces controverses en temps réel. D’autre part, ces controverses représentent des enjeux de gestion pour les promoteurs et les gestionnaires du secteur public et privé, qui sont souvent liés à la création de l’acceptabilité sociale. Si la notion d’acceptabilité sociale demeure floue (Raufflet, 2014), une pratique de gestion qui requiert des compétences précises est en train d’émerger.

2Il existe ainsi une tension entre controverse et acceptabilité sociale, la première témoignant d’une volonté des groupes concernés de participer à la prise de décision, alors que la seconde peut référer à la gestion du « rendre acceptable ». L’objet de ce numéro thématique est d’aborder, et éventuellement de démystifier, cette tension entre controverse et acceptabilité sociale, et ce, par le développement d’une diversité de perspectives et de positions sur la question. Ce numéro vise à explorer les liens et les tensions entre ces deux notions tant d’un point de vue théorique que méthodologique, des pratiques et/ou de retours sur expérience.

3En réponse à cet appel, nous avons reçu de nombreuses propositions provenant de différents contextes nationaux (Québec et Nation crie, Pologne, Mexique, Suisse, Brésil, Algérie, France) ainsi que de différents secteurs de la société (pouvoirs publics, gestionnaires d’entreprises et chercheurs de plusieurs disciplines). Ce numéro est divisé en trois blocs. Un premier groupe d’articles aborde théoriquement ou empiriquement le rôle de l’État qui se positionne et influence la réponse du public à des projets de développement socio-économiques. Le second se concentre sur les perspectives théoriques et méthodologiques qui permettent d’aborder le phénomène des controverses et des nouvelles pratiques d’acceptabilité sociale. Enfin, le troisième et dernier groupe se concentre sur l’acceptabilité sociale comme enjeu de gestion.

Les rôles de l’État

4Dans le contexte actuel de multiplication des controverses autour des grands projets socio-économiques de développement, il importe de considérer le rôle de l’État au regard de l’acceptabilité sociale des projets. À cheval entre l’article théorique et empirique, Pierre Batellier offre ainsi une première réflexion sur le rôle de l’État en ce qui concerne l’acceptabilité sociale en s’appuyant à la fois sur l’observation de cas récents au Québec ainsi que sur une analyse de la littérature sur l’acceptabilité sociale. Il propose une catégorisation des manières d’aborder et d’évaluer le rôle attendu de l’État.

5Le cas présenté par Luis Portales et Scherezada Romero Castañeda porte sur l’exploitation minière mexicaine et examine le contexte politique. Les auteurs dévoilent les incohérences et les limites de l’acceptabilité sociale dans un contexte caractérisé par un niveau élevé de corruption et de collusion entre les secteurs public et privé, entre gouvernements qui encouragent et autorisent des projets et promoteurs qui en bénéficient. Les auteurs mettent en avant, à partir d’une étude de cas, que les entreprises minières obtiennent des résultats davantage en fonction de leur proximité avec des groupes politiques et économiques que de toute autre pratique d’acceptabilité sociale. Cette étude de cas du Mexique, un des pays aux institutions plus fragiles, met le doigt sur les limites de cette notion d’acceptabilité sociale dans un tel contexte.

6Vanessa Fuchs Boanada, Guillaume Leturcq et Marcia Grisotti abordent le sujet de la proximité entre gouvernements et promoteurs dans la construction controversée du complexe hydro-électrique de Belo Monte en Amazonie. Les auteurs mettent en évidence une contradiction qui caractérise le Brésil, soit un contexte officiellement démocratique dans ses lois et règles formelles mais autoritaire dans ses pratiques. Dans le cadre du projet étudié, le gouvernement a ainsi proposé un plan qui vise à une meilleure acceptation de l’ouvrage à l’échelle locale mais peut aussi être vu comme une tentative de coopter la population locale. Les auteurs montrent ainsi qu’il importe d’inclure le rôle central de l’État et son influence dans les débats sur l’« acceptation sociale » plutôt que de rester centré exclusivement sur le binôme entreprise-population touchée.

7Adriana Paliwoda-Matiolańska explore la controverse entourant l’exploitation des gaz de schiste en Pologne pour montrer que les conditions sociales et économiques contemporaines forcent un modèle démocratique de développement de l’énergie. Dans le contexte polonais, la controverse autour du gaz de schiste n’était pas animée par une peur de la technologie de fracturation, mais par une lutte active des citoyens concernés à l’imposition d’une vision de développement par des décideurs éloignés des régions visées. Pour cette auteure, la question énergétique doit ainsi être traitée en tenant compte de la tradition et du patrimoine du pays, mais aussi des régions.

8L’article de Corinne Gendron propose de retracer les rapports entre science et acceptabilité sociale dans le dossier des gaz de schiste au Québec avec l’expérience de l’évaluation environnementale stratégique implantée par le gouvernement pour fixer sa politique en la matière. Cet article met en évidence le rôle que le gouvernement comptait faire jouer à la science pour pacifier le débat et construire l’acceptabilité sociale de la filière; il s’intéresse au lien entre science et acceptabilité sociale dans le cas de cette controverse et montre que le gouvernement a misé sur la science dans ses processus de décision et de régulation.

9Le discours du ministre Pierre Arcand, contribution du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) du Québec à ce numéro, met en avant la démarche de réflexivité sur le rôle d’un ministère dans ses rôles de promoteur du développement économique, d’aménageur du territoire.

10Finalement, l’étude d’Élodie Charrière et de Rémi Baudouï porte sur un cas qui aurait pu faire l’objet d’une controverse extrêmement importante, mais qui est resté plutôt méconnu du public : le cas du dépôt des munitions dans les lacs suisses après la Seconde Guerre mondiale. Les auteurs s’interrogent sur l’absence de débat public qui a caractérisé ces évènements. Ils mettent en avant l’importance que les citoyens soient informés par les pouvoirs publics des dossiers tels que celui des munitions immergées pour permettre à la société civile de s’en saisir, d’explorer d’autres options à l’enfouissement, par exemple, et trouver des solutions de récupération et de traitement acceptables pour le moyen et le long terme.

11Les articles ci-dessus montrent que le rôle de l’état en relation à l’acceptabilité sociale se pose dans différents termes en fonction du contexte de la configuration des relations État-promoteur des projets-société civile. Dans les cas du Mexique ou du Brésil, par exemple, les pratiques de l’état marquées par la collusion, la corruption et les pratiques autoritaires, l’« acceptabilité sociale » est une façade et la démocratie, illusoire. Plus généralement, les articles qui abordent directement et indirectement les relations entre état, entreprises/promoteurs et société civile posent quelques questions sur ces relations. Un premier enjeu a trait à l’accès à l’expertise des deux parties. On a parfois observé au cours des dernières décennies une certaine érosion des compétences et de l’expertise des ministères en matière d’environnement et d’acceptabilité sociale, en particulier par rapport aux promoteurs et aux entreprises qui se renforcent et recrutent des compétences desdits ministères et présentent des projets « solidement ficelés ». À titre d’exemple, on a vu, à l’occasion de la promotion de la filière du gaz de schiste au Québec en 2010-2011, le gouvernement du Québec reprendre directement des résultats d’études réalisées par des associations industrielles auprès de la société civile. Un second enjeu a trait aux rapports parfois fort ambigus entre les rôles de l’État comme promoteur du développement économique d’une part, et de gardien du bien commun et garant du respect des règles du vivre ensemble d’autre part. Certaines situations semblent être caractérisées par une collusion forte (Mexique ou Brésil), alors que dans d’autres situations l’état va « accompagner » les promoteurs dans leurs démarches de construction de l’acceptabilité sociale (MERN Québec) afin de rendre plus lisibles les étapes de cette acceptabilité sociale. La question se pose : comment baliser cet « accompagnement » pour que l’État puisse garder l’équilibre entre ses différents rôles ? Liés à ces deux premiers enjeux – accès et construction d’une garantie d’accès fiable à des connaissances solides et rôles parfois ambigus et contradictoires de l’État – se pose un troisième enjeu qui porte sur la qualité du débat public et, plus largement, sur la démocratie. Comment éviter que les débats sur la prise de décision collective et de formation d’avis éclairés autour de la pertinence et des modalités de projets ne s’engouffrent dans un jeu politique plus large qui polarise les postures et, ce faisant, omet une discussion nécessaire ? Dans quelle mesure les institutions sont-elles disposées et capables de garder le cap sur ces débats nécessaires ?

Approches conceptuelles et méthodologiques

12Le second bloc se concentre sur les approches conceptuelles et méthodologiques visant à décrire, à conceptualiser et à expliquer le phénomène en transformation des controverses socio-économiques et environnementales et les pratiques d’acceptabilité sociales inhérentes. Comment dépasser les définitions instrumentales et managériales de l’acceptabilité sociale qui se concentrent sur le point de vue du promoteur à un temps t autour du « faire accepter » ? En particulier, pour les chercheurs et les citoyens, comment concevoir et cartographier le pluralisme des logiques des acteurs ainsi que les mouvements changeants des interactions entre acteurs, groupes et institutions, qui oscillent entre controverses et acceptabilité sociale ?

13Dans un article théorique, Sofiane Baba propose un cadre conceptuel socio-constructionniste pour appréhender l’acceptabilité sociale. Ce cadre repose sur une synthèse entre trois cadres qui pensent les processus : l’ordre négocié, l’économie des grandeurs et la théorie de la traduction ou de l’acteur-réseau. La mobilisation complémentaire de ces trois cadres d’analyse permet au chercheur de conceptualiser le processus par lequel les entreprises et les parties prenantes locales négocient leurs champs d’actions pour développer et cultiver l’acceptabilité sociale de leurs projets sur la durée. Ce cadre se concentre sur les processus d’interactions et propose de concevoir l’acceptabilité sociale à toutes les étapes de la vie d’un projet. Ce faisant, il dépasse la seule démarche du « rendre acceptable » pour aller jusqu’au « vivre ensemble ».

14De son côté, Neila Zerguini se base sur la controverse sur les gaz de schiste en Algérie pour réfléchir à la manière dont les chercheurs peuvent appréhender, décrire et présenter les controverses non pas nécessairement pour pacifier le débat, mais de manière à ce que les citoyens puissent bien saisir l’ensemble des enjeux complexes et participer au débat. Par rapport à certaines controverses, le citoyen peut se sentir dépassé par le volume d’information et la variété des canaux d’information autour de ces questions, par leurs forts contenus scientifique et technique, le jargon scientifique et les oppositions entre experts et des opinions qui semblent trop partisanes ou des intérêts qui paraissent irréconciliables. Or, le citoyen a besoin de comprendre afin de pouvoir participer à la prise de décision et à l’élaboration de solutions. La méthodologie de mapping des controverses vise à décrire ces dernières dans toute leur complexité, c’est-à-dire en présentant l’ensemble des acteurs concernés, leur définition des problèmes et les enjeux de multiples nature, de manière « lisible » ou compréhensible pour le citoyen. L’objectif de l’article de Neila Zerguini est d’approfondir la compréhension des controverses par les techniques de cartographie des controverses car, à son avis, cette compréhension constitue une condition sine qua non pour nourrir les échanges devant mener à une acceptabilité sociale.

15Enfin, pour Madeleine Akrich et Liliana Doganova, sociologues des sciences et des techniques au Centre de sociologie de l’innovation de l’École des Mines de Paris, les controverses ne doivent pas être envisagées comme une anomie sociale, mais bien comme des situations potentiellement productrices de solutions robustes basées sur une véritable exploration des enjeux et des savoirs existants au sujet de ces problèmes complexes. La formation donnée par ces sociologues aux futurs ingénieurs vise à les entraîner, face à une situation problématique, à considérer l’ensemble des connaissances – scientifiques, techniques, expérientielles, pratiques – acquises sur ledit problème, à reconnaître la multiplicité des enjeux – scientifiques, économiques, sociaux, culturels, environnementaux – derrière des problèmes qui sont habituellement envisagés des seuls points de vue techniques ou économiques et à considérer plusieurs scénarios de solutions. Derrière ces enseignements se trouvent les idées de reconnaissance des savoirs citoyens et de co-construction des problèmes et des options possibles. Ces idées peuvent orienter les pratiques d’acceptabilité sociale.

16Différents champs d’études sont ainsi mobilisés pour étudier les controverses et l’acceptabilité sociale. Les sociologues des sciences et des techniques se sont intéressés aux controverses socio-économiques et environnementales au moment où les controverses scientifiques se sont ouvertes pour devenir publiques (Callon, Lascoumes et Barthe, 2001). Ils ont développé des principes de suivi des controverses et des outils de cartographie1 permettant de rendre compte de la complexité de ce phénomène dynamique impliquant différents groupes, intérêts, valeurs et savoirs, et recelant divers enjeux (éthiques, sociaux, économiques, politiques, techniques, environnementaux, scientifiques). Ces principes sont largement inspirés de la théorie de la traduction. D’autres perspectives théoriques permettent d’analyser les contextes controversés sous l’angle du pluralisme. C’est le cas, par exemple, du cadre de l’économie des grandeurs qui permet de conceptualiser la rencontre entre différentes conceptions morales et politiques (Boltanski et Thévenot, 1991) et de la théorie interactionniste de l’ordre négocié (Strauss, l978) qui explore le jeu de négociation des acteurs.

L’acceptabilité sociale comme enjeu de gestion

17Si la terminologie imprécise liée à l’acceptabilité sociale est relativement récente, les enjeux de construction, de maintien et de reconfiguration de relations équilibrées entre entreprises et communautés dans un contexte changeant sont aussi anciens que les entreprises et les politiques publiques elles-mêmes. Le troisième bloc se concentre sur ce retour sur expérience et sur un outil de mesure de l’acceptabilité sociale.

18Le « retour sur expérience écrit à huit mains » présenté par Sofiane Baba, Emmanuel Raufflet, John Paul Murdoch (Grand Conseil de la Nation crie) et Réal Courcelles (Hydro-Québec) se concentre sur le processus de deux décennies de relations entre Hydro-Québec et la Nation crie (1994-2015). Les auteurs ont fait un important effort de synthèse de ce qui a caractérisé les relations entre la société d’État et la Nation crie sur une période qui commence au creux de la vague de ces relations, lorsque ces dernières sont au plus bas, jusqu’à une relation reconnue par les deux parties, deux décennies plus tard, comme étant équilibrée et mature. Ce retour sur apprentissage de cette reconstruction des relations non sans heurts permet de tirer des leçons sur les processus et les démarches d’acceptabilité sociale : au cœur de la qualité de relations sont la confiance et un ensemble de processus de gestion serrée des suivis des relations et des engagements qui sont vus comme un investissement.

19Dans une perspective plus directement managériale, Stéphanie Yates et (une équipe interdisciplinaire de chercheurs) présentent pour leur part « un outil prédictif pour mieux saisir les enjeux, risques et opportunités des projets miniers ». L’outil permet de prédire si un projet sera jugé socialement acceptable par ses principales parties prenantes. Ils appliquent l’indice développé à deux projets miniers récemment discutés au Québec, soit le projet de mine aurifère développé par Osisko dans la municipalité de Malartic, en Abitibi-Témiscamingue, et celui de Mine Arnaud, à Sept-Îles, qui vise cette fois l’exploitation de l’apatite.

20Ces deux apports – un retour sur la reconstruction de relations entre une entreprise d’État et une Première Nation sur plus de deux décennies et un outil prédictif de l’acceptabilité sociale – s’ajoutent à des approches managériales existantes qui se concentrent sur le « faire accepter ». Le retour sur expérience de la reconstruction des relations entre Hydro-Québec et la Nation crie nous enseigne trois messages principaux qui dépassent les poncifs des comment faire (how to) sur l’acceptabilité sociale. Tout d’abord, le conflit peut représenter une étape nécessaire pour que chacune des parties se renforce dans son identité et dans ses capacités et qu’une relation « mature » puisse émerger et se maintenir. Par la suite, la relation à long terme approfondie transforme les deux entités en présence, dans leurs philosophies, leurs pratiques internes, leurs modes d’engagement et leur vision de l’autre entité. Enfin, la construction et le maintien de ces relations à tous les niveaux, au quotidien, est un investissement et une discipline d’affaires qui requiert des compétences et des ressources à long terme qui s’inscrit dans la durée, et non un supplément nice to have. Cette vision de « l’acceptabilité sociale » – comme processus de long terme – ancrée dans l’expérience, dans la relation et dans le temps, dépasse les recommandations managériales typiques fondées sur la prévention et l’atténuation des conflits dans le contexte court terme du rendre acceptable d’un début de projet. Pour sa part, l’« outil prédictif pour mieux saisir les enjeux, risques et opportunités des projets miniers » vient en complément à des outils plus directement centrés sur le retour sur investissement financier pour les promoteurs tels que le FVTool (www.fvtool), et permet d’envisager une certaine comparabilité entre projets.

21Ce numéro thématique reflète la diversité des études et des expériences en cours. Il est lié aux numéros thématiques de la revue VertigO, volume 15, no 3 et volume 16, no 1 (https://vertigo.revues.org/​16679), auxquels certains des auteurs du présent numéro ont également contribué.

22On trouvera également deux textes hors thème dans la rubrique Zone libre. Un premier texte de Marie-Laurence Poirel, Michèle Clément, Jean Gagné et Lourdes Rodriguez « propose une analyse et une réflexion sur les conditions de possibilité d’une société suffisamment bonne et inclusive pour les personnes vivant avec un problème de santé mentale ». Un second texte, de Dany Rondeau, s’intéresse aux conditions de réussite des mécanismes de type commission de vérité et de réconciliation (CVR) en mettant à l’épreuve deux grilles de lecture de tels mécanismes.

23Nous vous souhaitons une bonne lecture !

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Pour citer cet article

Référence électronique

Emmanuel Raufflet et Chantale Mailhot , « Présentation », Éthique publique [En ligne], vol. 18, n° 1 | 2016, mis en ligne le 07 mai 2016, consulté le 20 juin 2016. URL : http://ethiquepublique.revues.org/2373

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Auteurs

Emmanuel Raufflet

Emmanuel Raufflet (Ph. D. Gestion, Université McGill) est professeur agrégé en management aux HEC Montréal. Sa recherche porte sur l’innovation sociale, la responsabilité sociale des entreprises et le développement durable. Il a été professeur invité dans de nombreuses écoles de gestion et universités, dont l’ESSEC (France), la SDA Bocconi (Milan), l’EGADE (Monterrey, Mexique), l’EAFIT (Medellín, Colombie) et la Freie Universität Berlin (Allemagne). Il a dirigé des projets de recherches autour de l’énergie, du développement durable et de l’acceptabilité sociale, avec des organisations publiques, privées et de la société civile. Il a publié ou coédité 6 ouvrages et est l’auteur de plus de 20 chapitres, de 25 articles et de 30 cas pédagogiques. Il est également responsable pédagogique du DESS en gestion et développement durable aux HEC Montréal.

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Chantale Mailhot

Chantale Mailhot est professeure agrégée aux HEC Montréal. Ses recherches portent sur le transfert des connaissances, la transformation et l’innovation sociale. Elle s’intéresse aux pratiques de transformation sociales, d’engagement et de participation citoyenne, ainsi qu’à la gestion de projets d’innovation sociale. Ses travaux récents sur le transfert des connaissances en sciences sociales, les pratiques de coordination dans les partenariats de recherche et les mécanismes d’engagement dans les collaborations sociales ont été publiés dans la revue Leadership, la Revue canadienne des sciences administratives et le Journal of Management Studies.

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