extrait du Monde / jeudi 26 mai 2016
Les défilés contre le projet de loi travail ont rassemblé au moins 153 000 personnes en France, jeudi 26 mai, selon les données du ministère de l’intérieur, et près de 300 000, selon la CGT. 77 personnes ont été interpellées. Lors de la précédente manifestation, le 19 mai, les manifestants étaient au moins 128 000, selon les autorités, et environ 400 000 selon la CGT.
A Paris, ils étaient entre 18 000, selon la préfecture, et 100 000, selon Force ouvrière, à défiler entre Bastille et la place de la Nation, où des affrontements ont eu lieu avec les forces de l’ordre. Trente-six personnes ont été interpellées dans la capitale pendant le cortège, selon la préfecture. Continue reading
Le week-end dernier à Besançon, une voiture de la mairie et un véhicule des journaflics de l’Est Républicain se sont faits crever l’ensemble de leurs pneus.
Dans la nuit de mercredi à jeudi, vers 4 h du matin, trois voitures d’agents pénitentiaires des Baumettes, stationnées devant la porte principale de l’établissement, ont été volontairement incendiées. “Une pierre a été retrouvée dans l’une d’elles, il est donc clair que ça n’est pas un accident !”, glisse un policier. Le groupe “Baumettes” de la division sud a été chargé de l’enquête.
le local du PS, rue de la République à Privas, a été vandalisé ce matin. Les vitres ont été brisées et la devanture, recouverte de peinture rouge.
Pour la deuxième fois en moins de 24 heures, le siège de la fédération socialiste du Nord, à Lille, a été la cible de manifestants anti-loi travail, et 14 d’entre eux ont été interpellés pour des jets de peinture sur la façade.
En marge de la loi Travail, des permanences socialistes ont été prises pour cibles : le local de la section de Villenave-d’Ornon [Cf. photo ci-contre, NdAtt.] dans la nuit de mercredi à jeudi, le siège de la fédération girondine et la permanence de la députée Michèle Delaunay à Bordeaux. La fédération porte plainte.
Le siège de la fédération du Parti socialiste (PS 34) de l’Hérault [Cf. les trois photos ci-dessous, NdAtt.], dans le quartier des Aubes, à Montpellier et les locaux de la permanence du PS de Sète ont été vandalisés, durant le week-end de la Pentecôte. Collage d’affiches malveillantes, détérioration de matériel et tentative d’effraction des bâtiments ont été découverts ce mardi.
Les locaux du Parti Socialiste ont été dégradé dans la nuit de ce samedi à ce dimanche. Des tâches de peintures ornent les murs du PS, situé rue Carnot à Gap. Par voie de communiqué, le parti condamne “fermement ces actions et les dégradations commises”. Il termine en énonçant qu’une plainte sera déposée au commissariat.
Martin Rigou [cf photo ci-dessous, NdAtt] est le responsable bordelais de l’UNI (Union nationale inter-universitaire), syndicat étudiant proche des Républicains.
Alain Riffaud, maire de Cherves-Richemont, en vient à se demander si ce n’est pas “un anti-pub ou quelque chose comme ça” qui s’en est pris aux sucettes publicitaires de sa commune le long de la D731 (Photos CL). Ce week-end, deux panneaux ont été brisés et ont rejoint le premier dont la vitre a été détruite la semaine précédente. Mais qui avait déjà été détruit deux fois auparavant avant d’être à nouveau vandalisé dix jours plus tard. “C’est la première fois que je vois ça sur la commune, poursuit Alain Riffaud. On a du mal à comprendre les raisons et surtout comment cela a été fait…” Est-ce le forfait de piéton(s) ou d’automobiliste(s) ayant pris la peine de s’arrêter en pleine nuit? Difficile à savoir. Ce n’est en tout cas pas un accident. La société Védiaud, en charge de ces sucettes, a été prévenue et doit changer dans les jours à venir, ces vitres brisées et entassées sur le bas-côté de la chaussée.
Une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 7 mai devant le Centre de rétention de Nîmes, répondant à un appel lancé afin de protester contre les centres de rétention et l’enfermement des exilé.es en Europe. En quelques minutes l’ambiance était là…
Deux pavés ont été lancés contre le pare-brise arrière du véhicule de fonction d’Olivier Bianchi [maire de Clermont-Ferrand; NdAtt]. Une action attribuée à des activistes révolutionnaires, le maire de Clermont-Ferrand a porté plainte.
