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Non Fides - Base de données anarchistes

Burn all flags !
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  • Lettre à des amis « rojavistes »

    13 mai

    Car vous le savez, ou l’avez compris, et pour le dire froidement : nous pensons que l’administration qui se met en place aujourd’hui dans le nord de la Syrie, assure de fait dans cette zone les tâches d’un État défaillant, préservant du chaos les fondements de la société capitaliste (valeur, salariat, classes, propriété privée, production). Demain, sur les bases qui auront été négociées entre le Rojava et les autres États, elle assurera l’ordre, gérera la population et les classes. Aussi progressiste soit-elle, c’est bien cette administration que devront alors affronter les prolétaires kurdes et arabes. Les forces qui les réprimeront seront les Asayish et, s’il le faut, les YPG.


  • Joli bordel devant le CRA de Nîmes [MAJ]

    11 mai

    Une centaine de personnes se sont rassemblées ce samedi 7 mai 2016 devant le Centre de rétention de Nîmes, répondant à un appel lancé afin de protester contre les centres de rétention et l’enfermement des exilé.es en Europe.


  • Un point important sur l’oppression des yeux-trop-près-l’un-de-l’autrisé.ée.s

    10 mai

    On parle beaucoup ces temps-ci des privilèges "blanc" et "masculin". Mais peu finalement des grands privilèges induits par de petits détails anatomiques, issus de notre patrimoine génétique dans bien des cas. Nous traiterons aujourd’hui des yeux rapprochés. Nous sommes trop nombreux encore à avoir hérité de ce trait infâme, que d’aucuns, par des préjugés puérils, voudraient affilier à des comportements négatifs, une façon d’être, des états d’âmes, et voudraient nous cantonner (j’ai mesuré l’écart entre mes yeux,et j’en suis) à ces a priori.


  • Belgique : Prisons en émeute, quartiers sous tension, exploités en colère – Attaquons sur tous les fronts

    9 mai

    « On est enfermés comme des rats. L’hygiène est déplorable, ça pue dans les cellules. » Depuis le début de la grève des gardiens, qui dure depuis 13 jours, les détenus ne sortent plus de leurs cellules. Pas de douches, pas de préau, pas de visites, pas d’activités, parfois même pas de repas ni de médicaments. Il y en a qui tombent malades, qui attrapent des infections, qui pètent les plombs. Enterrés vivants, 24h sur 24, on les laisse pourrir.


  • Grèce : Pour les chiens errants de Volos

    7 mai

    Comme à chaque fois, nous ne nous berçons pas d’illusions. Nous ne pensons pas que les chiens capturés, ou en passe de l’être, auront une vie heureuse, mais c’est tout le contraire. Comment le pourraient-ils s’ils ne sont plus libres ? Au contraire, ils vivront dans des cages, et personne ne pourra nous garantir que les plus rebelles et gênants d’entre eux, ou ceux pour qui il n’y aura plus de place dans la fourrière, ne seront pas abattus.


  • Besançon : Deux jolis mois contre le travail et son monde !

    5 mai

    La journée du 9 mars a été le point de départ d’un mouvement de révolte contre la « loi travail », qui constitue une des nombreuses mesures offensives du capital et l’État à notre encontre. On ne détaillera pas le contenu de cette “loi travail”, ce qui en général est l’apanage des politiciens. C’est lorsque certains se penchent sur les points de cette loi qu’il faut commencer à se méfier. Nous n’avons pas besoin de détailler le contenu de cette loi de la domination pour renforcer la mainmise du capital sur nos (…)


  • Le testament de Michele Schirru

    5 mai

    Tout comme le 29 juillet 1900 le roi Humbert Ier d’Italie fut tué par Gaetano Bresci, ouvrier anarchiste rentré exprès de son exil aux États-Unis pour venger les ouvriers tués, Michele Schirru choisit, lui aussi, cette forme d’action.


  • Récit du premier mai 2016 à Paris : Des anarchistes profanent le cortège libertaire

    4 mai

    1er mai 2016. Comme chaque dimanche c’est le marché de la Place des Fêtes. Comme chaque 1er mai c’est le super-marché des organisations libertaires. Toujours la même routine, les mêmes mines résignées, les mêmes slogans tristes, les mêmes banderoles mythomanes ("Kill capitalisme", "Grêve, pillage, sabotage"). Cette année quelques individus ont décidé de briser cette routine, et l’anarchisme s’est invité au cortège libertaire.


  • Point de vue sur le "mouvement contre la loi travail"

    3 mai

    Manifestations sauvages, banques défoncées, barricades dans la rue, commissariats attaqués… ces dernières semaines, ni les énormes dispositifs policiers, avec leurs gaz, leurs matraques et leurs flashballs, ni les organisations politiques de gauche et les syndicats avec leurs services d’ordre, n’ont pu contrôler la rage et la joie de milliers de révolté-e-s. A Paris comme à Nantes, Rennes, Toulouse et dans bien d’autres villes en France, nous avons enfin goûté quelques instants de liberté. Dans cette (…)


  • Face aux rac(ial)istes et aux cul-bénis d’extrême gauche, solidarité !

    Sur un air de contre-révolution…

    2 mai

    Depuis plusieurs mois et notamment les attentats de quelques fanatiques religieux du 13 novembre 2015, la bibliothèque anarchiste ‘La Discordia’, située dans le 19ème arrondissement de Paris, est prise pour cible en raison de la teneur des discussions qu’elle organise régulièrement (contre la religion dans son ensemble, y compris l’islam). Par ailleurs, les compagnons qui tiennent le local s’efforcent de porter des voix discordantes contre la nouvelle mode racialiste qui bouffe peu à peu le milieu d’extrême-gauche et libertaire en France.


  • Imposer l’ordre moral à coup de marteau – Communiqué de La Discordia

    29 avril

    Casser les vitres d’une bibliothèque anarchiste comme un enfant casse un Rubik’s Cube qu’il ne parvient pas à résoudre, par inconséquence, par défaut d’intelligence et de maturité, et dans ce cas précis, on pourra parler de débilité légère, est bien l’attaque la plus glorieuse de l’année, même pas foutue d’être revendiquée, et donc expliquée, argumentée, assumée politiquement. On préfère racler les fonds de poubelles. Aujourd’hui, les idiots du village alternatif ont encore « frappés ». Leur lâcheté n’égale que leur impuissance chronique à développer la moindre analyse sérieuse pour contrer les perspectives de révolution internationaliste qu’ils craignent en gigotant bruyamment. La lâcheté de ne pas savoir défendre ses idées face à des visages qui peuvent répondre, plutôt que des vitres, qui ne feront que coûter des centaines d’euros à quelques galériens pour qui la lutte est toujours passée avant la subsistance. Était-ce le but ? Attaquer un projet anarchiste au portefeuille ? Pomper des centaines d’euros à des chômeurs et RSAstes déjà en plein dans le viseur de la répression ? Nos ennemis communs raffolent de vos envolées, et vous confirmez que, parfois, les ennemis de nos ennemis sont aussi nos ennemis (en effet, qu’est ce que des révolutionnaires auraient encore en commun avec des philo-religieux qui pensent que l’humanité se divise en « races » ? ).


  • 1er Mai…

    Les cinq « martyrs » de Chicago : Innocents ou coupables ?

    Par Aviv Etrebilal (2013)

    29 avril

    Les anarchistes exécutés n’étaient pas des enfants de chœur, qu’on se le dise. La plupart d’entre eux étaient de la tendance insurrectionniste (comme on disait à l’époque) et prônaient l’action directe et la violence révolutionnaire, tout en faisant l’apologie, comme le disait la chanson, de la « meilleure amie » du prolétaire : la chimie. Que ce soit leur main ou celle de Schnaubelt qui ait lancé la bombe n’a donc aucune importance, tous étaient complices et l’inauguration des hostilités n’était que la première étape d’une tension insurrectionnelle décomplexée. Laissons ces considérations à ceux dont c’est le métier, juges et flics auparavant et historiens aujourd’hui. Ce qui nous intéresse au contraire aujourd’hui, c’est de ne pas occulter la partie la plus importante de cette histoire. Cette attaque à la bombe n’était qu’un moment (certes culminant) parmi d’autres dans une tension pensée et exécutée de façon à faire éclater une insurrection violente contre l’État et le Capital dans les rues de Chicago. C’est pour cette raison que l’appel à cette journée chaude demandait précisément aux travailleurs de venir armed and ready (ce qui ne fut certes pas le cas de tous), certainement pas pour défiler pacifiquement en mangeant des gaufres.


  • Chinoiseries anarchistes du 1er Mai

    Par Conrad Frölich (23 avril 1892)

    29 avril

    Encore une fois nous allons assister à l’ignoble plaisanterie dont les organisateurs idiots ou crapules, préparent la mise en scène dans tous les endroits où la crédulité populaire est bonne à exploiter ! Encore une fois peut-être, les balles bourgeoises iront trouer des poitrines humaines sans défense, pour le bon plaisir et par l’unique faute de ces même organisateurs de mouvement officiels à date et heure fixe ! Qu’en penseront à la fin, les miséreux chargés de fournir les victimes ???


  • Quelques considérations

    27 avril

    [1] Il est admis que les conditions de vie ne peuvent s’améliorer. Voir qu’elles ne pourront que s’aggraver. Un monde de survie à arpenter ou à léguer. La crise comme un sésame pour nous résigner facilement. La refonte du mode de production, et le bouleversement des rapports de forces entre capitalistes, sont les vrais enjeux de cette période. Pour l’instant les capitalistes s’en sortent bien, très bien, les autres triment. Et en dernier ressort, le capitalisme prépare la guerre.
    [2] Parmi (…)


  • Brève relation sur la décomposition de la contre-culture en Italie

    Italie 1977 et les Indiens métropolitains

    26 avril

    Le texte collectif qui est présenté ici devait être inclus dans le numéro 3, jamais publié, de l’éphémère revue « Subversion », éditée en Basse Loire dans la première moitié des années 1980. Dans la mesure où il aborde le rôle de la culture de masse, comme prothèse de la politique, en liaison avec celui des idéologies post-modernistes qui commençaient à être à la mode, il peut être utile de le diffuser aujourd’hui. Car ce qui était encore dans les langes dans l’Italie de la fin des années 1970 est, depuis belle (…)


  • Paris : Ni loi, ni travail – Où on en est ? Où veut-on aller ? - 3 mai 2016 à La Discordia

    24 avril

    Il est facile de convenir qu’il y a un tas d’autres choses à faire que des discussions en ce moment, ce qui explique la réduction d’activité de La Discordia en ce mois d’avril, et en même temps ce n’est pas complétement vrai. De nombreux événements, initiatives et pièges que nous voyons se reproduire à l’infini sont le résultat d’une absence d’expérience et de transmission, et donc aussi, de discussions. Le mardi 3 mai, La Discordia sera ouverte pour une discussion libre, sans présentation, pour échanger et (…)


  • Belgique : Des anarchistes en procès pour “terrorisme” ? – Rencontre 4 mai 2016

    24 avril

    Ce mardi 10 mai 2016, la chambre du conseil décidera si elle juge opportun de confirmer la tenue d’un procès pour terrorisme à l’encontre de 12 anarchistes et anti-autoritaires.


  • Ces faux-amis qui vous veulent du bien…

    Ni loi ni travail : Le millésime 2016 des amoureux de l’Ordre et de la dissociation de gauche est arrivé !

    22 avril

    Il y aura toujours, tant que nous n’en finirons pas avec ce monde, des contestataires de certaines extrémités de la domination, en fait, d’éternels défenseurs de l’ordre, infiltrés dans les mouvements de révolte. Mais quelle est donc l’intervention de ces faux-amis dans les mouvements, dans les luttes ? Parfois la favorisation du retour à la normalité, la pacification, toujours la médiation et la représentation des luttes, leur institutionnalisation, leur spectacularisation, mais surtout la récupération (…)


  • Finies les vacances ?

    22 avril

    Depuis plus d’un mois la chape de plomb imposée par l’Etat avec l’état d’urgence en prime est secouée par des turbulences allant bien au-delà d’une énième loi. Des cortèges offensifs débordent l’encadrement des croque-morts syndicaux et politiques. Des manifs sauvages foutent le dawa dans le béton fait pour produire, consommer, s’entasser et crever à petit feu. Des groupes et des individus se lancent dans les rues, exprimant leur rage destructrice contre ce qui pourrit la vie. Et le souffle de la révolte s’accompagne d’un avant-goût de liberté qui en désire toujours plus.


  • Eric Hazan et la police - Du bolchevisme au post-modernisme

    21 avril

    Décidément, du côté de la place de la République, à Paris, rien ne nous est épargné, pas même des remontées nauséabondes de l’idéologie de Lénine, en la personne de Hazan, le maître d’œuvre des éditions de « La Fabrique ». La façon dont il aborde la question de la police et critique le cri des insoumis « Tout le monde déteste la police ! » est caractéristique de la reprise, sans la moindre distance, des conceptions étatistes du bolchevisme qui présidèrent à la constitution de l’Internationale communiste, dès 1920. (…)


  • Bruxelles : Pâques avec les militaires…

    21 avril

    Lundi de Pâques, deux militaires barrent l’entrée de l’escalier de la station de métro Comte de Flandres et fouillent les sacs de tous les gens qui veulent rentrer. Juste derrière eux, un photographe immortalise la scène. A une autre station, deux autres militaires empêchent en plus des personnes de sauter les portiques. Une station sur deux est fermée pour permettre un déploiement étendu d’uniformes. Un couvre-feu qui ne dit pas son nom a été instauré avec la fermeture des rames de métro à 19h. Dans leur bouche, c’est la « sécurisation du réseau souterrain ».


  • Tout peut basculer

    20 avril

    Un journal anarchiste (format A3, 4 pages) publié à Paris à l’occasion du “mouvement contre la loi travail”.
    Pour tout contact, demande d’exemplaires, remarque et critique, contribution et témoignage, ou autre : toutpeutbasculer[à]riseup.net
    http://www.non-fides.fr/IMG/pdf/tou…
    [Repris de Contrainfo.]


  • Montpellier : Brèves réflexions sur la journée du 15 avril 2016

    20 avril

    Mentalités de bandes, défiance et repli sur le groupe… Drôles de situations : alors que la journée a offert de nombreuses opportunités aux individus pour exprimer de différentes manières leur rage, pour agir pour eux-mêmes et avec les autres, la misère n’a cessé de ressurgir dans de minables embrouilles pour un portable, une casquette, dix euros, etc. La journée a fourni des conditions de combat contre l’existant, et aussi certains de ses pires aspects, dans un méli-mélo ou l’un ne cessait de faire place à l’autre… Si bien qu’avec le recul, on est partagé-e-s entre le sentiment d’avoir vécu quelque chose de beau, de fort et de marquant, et celui d’un événement trop parasité par la frustration canalisée dans la violence contre les autres.


  • Sortie du livre "Anthologie de textes courts", par Fredy Perlman

    20 avril

    Anthologie de textes courts – Fredy Perlman
    Ravage Editions, Paris
    224 pages – format 11,8 cm x 17,5 cm


  • Réponse à Eric Hazan : Nous détestons toujours la police

    19 avril

    En guise de réponse à Eric Hazan pour son coin de nappe paru sur Lundi.am qui nous inciterait à rallier la police à nos rangs.


  • Dévoilements de Pierre Tevanian

    18 avril

    Ce petit volume fort intéressant et argumenté fait le tour d’une fausse question manipulée, qui est depuis maintenant une décennie un enjeu symbolique fort avec de multiples répercussions : celle du voile. Il apparait comme une possibilité de reconquête identitaire pour une certaine extrême droite, ou comme bouc émissaire d’une gauche "républicaine" décomposée, qui quelque soit le camp et la manière, ne se gène pour biologiser ou naturaliser le débat.
    Les quelques 150 pages posent, ceci indirectement, (…)


  • Montevideo (Uruguay) : Le lit des journalistes

    18 avril

    Ce qui alimente le show c’est le show lui-même, il n’y a rien en dehors de cela… “Le show doit toujours continuer” n’est pas la consigne de quelque vieil acteur manquant d’éthique, c’est la logique de fonctionnement et le sens du monde actuel. Dans un monde totalement médiatisé par l’image, celle-ci se transforme non seulement en véhicule par excellence de “tout ce qui se passe”, mais aussi en une vraie “nécessité”. Aujourd’hui, l’image c’est tout, ce que confirment y compris les défenseurs usés d’autres (…)


  • Ne nous laissons pas mourir d’impatience, détruisons ce qui nous détruit !

    16 avril

    Plutôt que de vivre assis, ils passent la nuit debout, sans spotlights et sans caméras, sans citoyens-flics, sans chauvins, sans fachos, sans remords. Ils n’attendent pas le tracer de manifs déposées par les beaufs du SO de la CGT ou les boloss de l’UNEF, ils n’attendent pas d’être 300, ils n’ont pas besoin d’afficher leur « virilité » en criant « ahou » comme des CRS (laissons leur la virilité !), ils ne se lamentent pas sur le triste sort du mobilier urbain, ils nient en actes, ils renient en bloc, ils n’ont plus de foi, ne veulent plus des lois ni de leur esprit, n’ont plus de croyances, ils se foutent bien de savoir ce que le ciel pense d’eux, mais ils ont des perspectives et une projectualité claire :


  • [Nuit debout, vie assise] A toi qui passes ta nuit debout

    16 avril

    OK ta vie quotidienne s’est construite et suit son cours dans un cadre autoritaire. Que ce soit dans ta famille, à l’école, au taf, à Pôle Emploi, chez le médecin et jusque dans ton salon, tu ploies sous les contraintes et les injonctions. On te martèle la tête avec ce que tu DOIS faire, les limites à NE PAS dépasser, jusqu’à ce que par conviction ou lassitude, tu fasses le choix de te résigner, de rentrer dans le rang.


  • Encore une bonne raison de dégager les journaflics…

    16 avril

    Même masqués, les photos sont préjudiciables aux individus. Par divers recoupements, entre les divers médias (officiels comme alternatifs et "militants" - qui sont donc ces militants qui nous envoient au trou ?), les caméras de la ville, et les images prises avec de maudits téléphones sur de maudits réseaux sociaux, les flics réussissent à construire des parcours, des failles et des profils qui mènent potentiellement à des inculpations. Tout cela est très sérieux, il serait temps de le traiter avec adéquation.


  • Permis de démolir ?

    15 avril

    C’est une bourrasque d’air chaud qu’on se prend ces jours-ci dans la face. Un de ces moments flous, confus, où tout ne sent pas toujours très bon, mais où l’atmosphère s’allège brutalement, et où se desserre la pression de la botte que la société nous tient habituellement écrasée sur la gueule. Ce n’est peut-être pas grand chose, mais il ne faut pas se leurrer : c’est déjà énorme. Et c’est même inespéré, quand on se remémore le climat d’apathie complète et de désespoir qui régnait il y a encore quelques semaines.


  • Paris : Récit d’une sympathique petite balade sauvage le 14 avril [MAJ]

    15 avril

    À 11h, deux rendez-vous simultanés se sont rencontrés sur la place de la République. Une trentaine de personnes sont allées bloquer l’entrée du Mc Donald’s situé sur la place, pendant au moins une heure (en mode « bloquons l’économie »). Pendant ce temps-là, une manif lycéenne est partie de la place en direction de la gare de l’Est.


  • « L’esclavage, pour être accepté, doit durer assez chaque jour pour briser quelque chose dans l’homme »

    15 avril

    Considérations « inactuelles » à usage de ceux et de celles qui se contentent de repousser l’actuelle loi travail, au nom de la défense du code du travail. Et qui ne comprennent pas le rôle de l’assignation au travail, au-delà de la seule recherche du profit, au bénéfice du capital et de l’Etat.


  • Barcelone : Opération germano-espagnole et arrestation d’une anarchiste présumée braqueuse [MAJ]

    15 avril

    Lors d’une opération policière effectuée au petit matin ce mercredi à Barcelone, les Mossos d’Esquadra [police autonome catalane] ont arrêté une femme de 35 ans de nationalité italiano-autrichienne accusée d’être liée à des braquages de banques commis en Allemagne.


  • Du centre à la périphérie

    14 avril

    L’attaque avant tout. Comme discriminant, comme mot de passe, comme projet concret. Dans les faits. Même dans de petits faits. Pas dans les bavardages. Même si ce sont des bavardages habituels sur les grands systèmes. Si nous devons nous rencontrer, qu’on se rencontre à partir de cela. Dans les faits, contre les grands projets, les grands temples de la mort, les structures visibles de loin et qui attirent l’attention de tout le monde, même de ceux qui font tout ce qui est possible pour faire semblant de ne pas comprendre. Sur cela, nous sommes tout à fait d’accord. Mais pas seulement sur ça.



  • Saint-Denis : Non à la promotion de la ségrégation raciale dans une fac occupée !

    13 avril

    Alors que les mobilisations contre la loi travail peinent à faire naître le mouvement et à construire un rapport de force continu, alors que ce mouvement doit déjà faire face au gouvernement socialiste et à ses relais, à la démobilisation entretenue par les appareils syndicaux, aux matraques et aux services d’ordre, aux divers dispositifs anti-émeute, aux arrestations, gardes-à-vues, nasses et procès, à l’étiolement de toute culture de la lutte, aux intimidations des proviseurs et des flics de la bac lors (…)

  • Poussé par ses besoins…

    13 avril

    Poussé par ses besoins, ses désirs et surtout par ses rêves, l’homme, depuis la découverte du feu, s’est toujours efforcé de transformer le visage du monde.

  • Le travail est à la vie ce que le pétrole est à la mer

    13 avril

    Souvent. Trop souvent. On apprend à abandonner. Parce qu’il faut pas rêver. Parce que c’est comme ça. Parce que c’est mieux que rien. Parce qu’on a trop l’habitude de se faire avoir…

  • Notre révolte n’est pas citoyenne

    11 avril

    A Paris, la révolte et la Nuit Debout ont bien du mal à être canalisées par les citoyennistes de tout poil, qui sont pourtant à la manœuvre. Les gens ont la rage, et des manifs sauvages s’enchaînent. Hier soir, des caméras de vidéosurveillance, des banques et un comico ont été visés. Une manif est même partie en pleine nuit vers le logement de Manuel Valls, avant d’être repoussée par les flics.

  • C’est l’amour à la plage…

    11 avril

    Contre l’ennui, la monotonie, des brèches s’ouvrent. Si nous sommes révoltéEs ça n’est pas contre cette loi mais contre toutes les lois, n’existant que pour nous cadenasser, nous infantiliser, nous priver. Elles seront toujours contre nous, il n’y aura pas de compromis possible entre l’appareil répressif et les amantEs de la liberté.

  • La grève des vivants

    8 avril

    De tous côtés, on sent comme un vague roulis, précurseur de tempête. Dans l’air lourd, un poison subtil flotte. A droite, à gauche on le sent peu à peu vous posséder. Il entre en vous par tous les pores. Ce poison terrible est innommé et innommable et c’est peut-être de là que vient sa puissance. C’est la lassitude, le dégoût de la vie ; c’est le désir d’être enfin en dehors des mille turpitudes, des milles souffrances qu’elle apporte. On ne sait quelle nausée monte au cœur en face de la société, on veut (…)

  • La neutralisation de la dissidence, du refus à la demande d’améliorations

    7 avril

    Nous vivons une époque difficile, c’est clair. À première vue on ne voit aucune lutte qui puisse nous convaincre et même si nous ressentons le mal-être et le mécontentement social dans toutes les sphères du quotidien, nous voyons aussi le panel de thérapies que le système nous propose pour supporter ce qui devient insupportable : l’aliénation du contrôle sur nos vies et la solitude à laquelle nous lie l’individualisme exaspéré. Cela nous affecte, provoque de la souffrance, nous détruit.

  • Nous sommes contre le travail

    7 avril

    Les grands événements citoyens et médiatiques sont conçus pour réduire la révolte à une simple indignation démocratique et pour la faire rentrer dans les rangs de la politique et de la représentation. A l’inverse, s’attaquer directement à ce qui permet à ce système de fonctionner et de nous faire fonctionner ouvre à des possibilités d’arracher l’espace indispensable pour développer d’autres rapports.

  • Nous n’avons rien à défendre

    6 avril

    Ni des lois supposées nous garantir, ni un quelconque travail supposé nous permettre de nous « réaliser ». Le travail n’est rien d’autre qu’exploitation, fatigue, ennui, humiliation. Toute loi n’est que l’expression de la domination de certaines couches sociales sur d’autres, qui constituent la majorité de la population. Nos fameux « droits » ne sont que le paravent du marchandage entre notre docilité et l’expropriation de nos vies.

  • Tu l’aimes ta soupe extra-parlementaire ? (+ la recette de mémé !)

    5 avril

    Mais il semble aujourd’hui que rien ne puisse arrêter cette colonisation activiste et gauchiste de feu la mouvance autonome francilienne, enterrée au début des années 2010 par des scissions et quelques mises en examen ou procès (de l’affaire dite « mauvaise intentions » à celle de la solidarité avec les inculpés de l’incendie du centre de rétention de Vincennes). Rien, sauf peut être le temps. Après tout, il y a bien peu de gens dans ce petit milieu qui y restent après avoir entamé leurs carrières, et parfois, meilleure option possible, certains finissent par se lasser, parce que rien n’est plus fatiguant que de courir les rendez-vous sans même savoir pourquoi. Peut être alors que les plus sincères cesseront de nier l’histoire et les propositions du mouvement révolutionnaire réel, celui qui, jamais à la mode mais conséquent, n’a pratiquement pas connu de trêves depuis sa naissance malgré quelques coups de fatigue, comme en témoigne cette époque morbide sous le signe du néant.

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