Diversité/Interculturel/Inclusion: éléments d’un nouveau paradigme (Martine Boudet)

I-Contexte-Exposé des motifs

       La grave crise morale et politique que traverse le pays et singulièrement la jeunesse appelle des recours adaptés. L’extrémisme populiste qui prend progressivement le pouvoir à différents niveaux de l’Etat ainsi que les attentats djihadistes perpétrés en 2015 en sont des révélateurs : notre modèle de société et de République fait l’objet d’une remise en cause fondamentale, tant dans la population d’origine française que dans les quartiers populaires et multi-ethniques.

       La problématique est la suivante : quel changement de paradigme est nécessaire ? Comment actualiser et compléter le logiciel idéologique et cognitif existant, pour faire face aux nouveaux enjeux liés à la mondialisation?

  • Extrémisme populiste/contre-utopie djihadiste vs changement de paradigme républicain

        Le radicalisme, qui se manifeste soit par l’adhésion à l’extrême-droite nationaliste et xénophobe soit par la conversion au contre-modèle fantasmé que représente Daesh, manifeste la révolte, notamment d’une partie de la jeunesse, à l’égard des dérives et limites de notre modèle de société. Ce phénomène est à la mesure de la crise de la période, désenchantée à plusieurs égards.

         Redonner du sens au vivre-ensemble nécessite de rééquilibrer les termes de l’échange entre les valeurs et repères républicains. Il est bien connu que, dans un contexte néo-libéral prévalant depuis 1989, la liberté est excessivement privilégiée, au détriment des valeurs d’égalité et de fraternité. Les écarts se creusent dangereusement entre nantis et précarisés. Quant à la réalisation du principe de fraternité, elle est souvent cantonnée à l’informel ou à un cadre religieux. Cette limitation est l’une des causes de l’individualisme ambiant et du repli nationaliste et xénophobe.

         La laïcité, mode juridique invoqué légitimement pour harmoniser les relations entre Etat et religions, favoriser la liberté de conscience et faire face aux dérives intégristes, ne doit pas être instrumentalisée pour faire obstacle à une pleine intégration de la communauté musulmane et d’une manière générale à l’expression de la diversité culturelle et du dialogue des cultures[1]. Les démarches d’exclusion, au motif ou au prétexte de paramètres liés au religieux tendent à alimenter les réactions communautaristes. Le rapport dirigé par Régis Debray établit que les faits religieux sont des faits de culture, à enseigner de ce fait à l’Ecole de la République[2]. Par ailleurs, la France a ratifié la convention de l’UNESCO sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (Paris, 2005).[3] L’Union européenne a publié en 2008 à Strasbourg un livre blanc sur le dialogue interculturel (« Vivre ensemble dans une égale dignité »)[4]. La décentralisation régionale offre depuis 1982 un cadre institutionnel plus favorable à l’expression de la diversité culturelle, celle des régions historiques et des outre-mer. Concernant une meilleure expression de celle-ci à partir des quartiers populaires, l’expérience d’autres pays est intéressante à faire connaître[5].

       Les réponses éducationnelles apportées en termes de laïcité et de valeurs républicaines ne suffisent pas, cantonnées qu’elles sont au domaine de la rationalité et du présupposé selon lequel l’athéisme serait la voie philosophique à privilégier a priori. Ce faisant, ce modèle éducatif privilégie les valeurs de l’immanence et d’une formalité juridique, maintenant ainsi citoyens et jeunes dans un mode d’être productif-consumériste et dans un ordre républicain déconnecté de réalités humaines substantielles[6]. Il reste à lui adjoindre les valeurs patrimoniales, créatives voire transcendantes portées par les cultures et humanités, de quelqu’origine que celles-ci soient. Cette limitation gestionnaire et pragmatique résulte du fait qu’historiquement la société française s’est construite par la volonté d’un Etat omniprésent et organisateur de la vie sociale, souvent au mépris des patrimoines populaires, régionaux, immigrés et des peuples (ex)colonisés et de leur apport créatif et symbolique à la communauté nationale.

     Les démarches sécuritaires et scolaires menées à l’encontre du terrorisme (démarches juridiques, policières, état d’urgence/déchéance de nationalité pour des bi-nationaux, campagne scolaire contre la théorie du complot…) ne peuvent répondre suffisamment aux interrogations d’ordre géo-politique : le complotisme ou conspirationnisme parfois à base antisémite[7] est une expression détournée du refus de l’ordre impérialiste et désormais guerrier imposé aux pays du sud, sur la base d’une conception néo-coloniale et suprémaciste des relations internationales, conception spécialement privilégiée en France. Les démarches sécuritaires et scolaires actuelles ne peuvent répondre non plus aux interrogations en amont d’ordre anthropologique : quelles valeurs positives et à caractère universel sont celles des cultures d’origine auxquelles appartiennent les citoyens issus des régions, des outre-mer et de l’immigration? Comment les reconnaître dans l’espace public ?

     La société civile (monde associatif), les médias, les arts apportent d’ores et déjà des réponses empiriques, d’ordre communicationnel et culturel, en termes de médiation interculturelle. Les sciences humaines et sociales –notamment la géo-politique, l’anthropologie culturelle et la sémiologie- ont des réponses analytiques à apporter en complément.

  • Diversité et dialogue des cultures : des moteurs de l’évolution historique

     L’actualité de la mondialisation et son expression médiatique largement diffusée le montrent : même dans leurs aspects inverses –sous la forme des conflits de divers ordres interculturels, notamment d’ordre raciste, sexiste et discriminatoire- diversité et dialogue des cultures constituent des moteurs objectifs de l’évolution historique dans la dernière période.

  Les publics scolaires et universitaires sont immergés de facto dans une société multi et interculturelle et mettent en œuvre des stratégies fraternitaires, ancrées dans des modes  d’expression largement médiatisés: musiques du monde, poésie chantée…… De nombreux films portent sur la vie d’un établissement scolaire de banlieue et posent des questions pertinentes, celles des différences et des relations à cultiver entre individualité (à l’occidentale) et collectivité (propre aux cultures du Sud), entre laïcité à la française et patrimoines religieux, en particulier musulman, entre parité homme-femme et sexo-séparatisme, entre moi et altérité, entre hétérosexualité et homosexualité…[8]

     Le concept de « diversité » est officialisé dans les institutions, les entreprises et les médias depuis les révoltes urbaines de 2005  (charte de la diversité en entreprise, création de l’Acsé…[9]). Autre repère institutionnel, les rapports ministériels sur la refondation de la politique d’intégration (2013) : une trentaine de mesures ont été adoptées par le gouvernement, dont les premières concernent l’Education nationale et la formation des enseignants, dans le cadre de la « lutte contre les stéréotypes et en faveur de la diversité: former et accompagner les personnels éducatifs » (feuille de route interministérielle du 11 février 2014)[10] .

      Il reste à promouvoir ces principes au cœur du système national que constituent les institutions de recherche, de formation et éducatives. Il reste à promouvoir une coopération francophone ouverte et de progrès, à l’échelle des relations Nord-Sud et de leurs interférences inter-communautaires en France.  Il reste à valoriser les courants de pensée médiateurs et interculturels, tels ceux de la créolité dans les Antilles françaises[11] et d’une « littérature du monde »[12] ….. Il reste à élaborer une méthodologie de l’interculturel (notamment comparatiste) et une typologie des faits de culture principaux (traits identitaires ou d’appartenance). Sur les critères de l’origine (régionale, immigrée…), du genre, de la génération, de la catégorie sociale… et en prenant en compte leur croisement. Cette articulation d’ordre anthropologique ne peut que dynamiser l’évolution des représentations et du relationnel inter-communautaire, en fonction de concepts opératoires (cultures de genre, d’origine, sub-cultures…)

      Ces différentes stratégies mieux conjuguées permettraient de mieux faire valoir les droits culturels des peuples et des communautés (en même temps que leurs devoirs à l’égard des principes universels) et, ce faisant, de réhabiliter le statut de la France comme « pays des droits de l’homme ».

          De nombreuses démarches, académiques, didactiques, associatives… sont entreprises pour ce faire, elles restent à ce jour isolées et sans grandes marges de manœuvre au plan institutionnel. Une convergence de ces démarches conditionne en grande partie la réalisation de leurs objectifs respectifs et leur ampliation.

II-Débat terminologique

            Lutte contre les discriminations, anti-racisme, intersectionnalité, promotion de la diversité, de l’interculturel, de la fraternité républicaine, de l’inclusion…autant de déclinaisons d’une axiologie générale menée à l’encontre d’un système général de dominations. En fonction de ses spécialités et affinités propres, chacun d’entre nous peut concourir à l’un de ces objectifs, sachant qu’une logique de complémentarité les unit idéologiquement, dans une perspective générale de démocratisation du système social et scolaire, de démocratie inclusive. Ainsi, les deux premiers objectifs lutte contre les discriminations, anti-racisme  s’avèrent des stratégies défensives, réactives à l’égard de faits nocifs et souvent répréhensibles au regard de la loi, pendant que les autres promeuvent des démarches actives, de développement culturel.

            Une attitude ouverte aux évolutions et aux possibles conduit également à travailler la synonymie, sans esprit d’exclusive. Concernant la deuxième démarche précitée,  diversité  et fraternité républicaine retiennent l’attention par leur caractère fédérateur. Ils s’inscrivent dans une logique de laïcité ouverte, inclusive et substantielle, concernant le secteur religieux des cultures de référence. C’est la démarche philosophique de piliers de la « laïcité historique » tel Jean Jaurés par exemple.

           Le terme de  diversité est contesté par certains[13], au motif que le monde de l’entreprise l’utilise (cf les chartes de la diversité) et peut l’instrumentaliser. Cette critique s’inscrit dans le cadre d’une citoyenneté individuelle (dans le cas d’une dérive, la diversité conduirait à une sélection abusive d’individus dans un panel d’appartenances) et fait abstraction du sens collectif et culturel du terme de « diversité ». En fait, la société est en train de reconnaître un fait objectif qui est sa multiculturalité, à la fois historique et acquise au fil des découvertes, colonisations et migrations. De nombreuses institutions et organisations ont adopté ce terme : le Canopé et sa revue Diversité, le réseau international Education à la diversité (Ried), le think tank République & Diversité… etc. « L’unité dans la diversité » est la devise européenne.

L’intérêt du concept de  fraternité républicaine, promu par Abdenour Bidar entre autres, est de relier ce développement culturel au triptyque républicain, de donner une actualité laïque et civile à son troisième principe et de tracer une dynamique idéalisante, une trajectoire positivante et transcendante, à même de désamorcer des conflits inter-communautaires, de fédérer, spécialement des jeunes, et de concourir à un meilleur vivre ensemble.  Il est à noter que, si la valeur Liberté est revendiquée par l’Occident, cette valeur de fraternité  est au centre des systèmes culturels des suds, musulman et africain notamment.

         La dynamique dite  interculturelle s’inscrit dans une posture dialogale et comparatiste, à l’opposé des chocs de civilisation supposés ou réels. Elle ne peut valablement s’opérer sans reconnaissance des faits de culture comme constitutifs de la nation.  Reconnaissance des « cultures » au pluriel et pas seulement de la culture dite générale, à base artistique et souvent élitaire, telle qu’inscrite avec la loi de refondation (2013) au socle scolaire, aux côtés des savoirs et des compétences. Ainsi les langues régionales ont-elles été inscrites en 2008 dans la Constitution, comme « faisant partie du patrimoine national ». Dans les outre-mer, le courant de la créolité et la théorie de la relation à l’initiative d’Edouard Glissant[14] sont emblématiques. La démocratisation culturelle est conditionnée à une meilleure maîtrise des différents degrés géo-historiques et secteurs d’appartenances culturelles, ceux des régions historiques, des outre-mer, des communautés issues de l’immigration européenne et non européenne, des cultures de genre également dans une perspective d’intersectionnalité.

Pour conclure, c’est ce terme même de  culture  au pluriel et au singulier qu’il reste à réhabiliter tant il est souvent absent des discours. Son cantonnement dans une sphère essentialiste est réductrice, méconnaissant l’importance du courant culturaliste dans l’opinion, les médias, dans les outre-mer. Ce fait explique en grande partie le maintien du dissensus né de la réforme des collèges : le statut des langues-cultures, pour reprendre un terme de la didactologie du Fle-Fls[15], des langues-cultures anciennes, régionales, européennes, non européennes (l’arabe, le chinois) reste à questionner et à analyser dans un cadre stratégique, celui des rapports de force internationaux, d’ordre géo-culturel et géo-politique. C’est d’une manière générale le cas des cultures disciplinaires, qui dans le cadre d’une économie néo-libérale de la connaissance (ou capitalisme cognitif) sont souvent mises en concurrence, au nom du principe de compétitivité. Paraissant moins directement rentables, les humanités littéraires et artistiques ainsi que les sciences humaines et sociales sont souvent réduites à la portion congrue, alors qu’elles portent les enseignements à la citoyenneté et au vivre ensemble.  Parmi elles, des disciplines telles les littératures francophone et comparée, l’arabe sont quasiment laminées, étant confrontées à la logique dominatrice tant de l’Etat républicain que des marchés.

            L’inclusivité au niveau terminologique permet de faire référence à divers travaux de spécialité, trop souvent isolés dans leur exercice et peu reconnus (c’est le cas de l’interculturel par exemple) voire partiellement déconsidérés, du fait de l’emploi du terme par le discours dominant (terme de diversité) ou par un secteur minoré (voir le terme de fraternité, jusque là utilisé au plan religieux). Cette entreprise de  recollection et de réhabilitation permet de dépasser les discours de spécialité académiques (universitaires), dans l’objectif de refonder un humanisme et une éducation populaire adaptés à la période. Renforcer pour ce faire la compétence épistémologique des formateurs, enseignants et éducateurs-animateurs culturels passe par la reconnaissance pleine et entière des fondamentaux de l’anthropologie culturelle, de la psychologie sociale, de la géo-politique, de la didactique des langues-cultures et des disciplines….

III- Finalités et objectifs:

lutter contre les stéréotypes xénophobes et sexistes et les effets d‘amalgame, de stigmatisation et de discrimination, ainsi que contre les replis identitaires et communautaristes. Par la reconnaissance des différents parcours, renforcer le «sentiment d’appartenance» à la communauté nationale.

-favoriser les médiations nécessaires entre les composantes sociales, culturelles, institutionnelles représentées

contribuer à inscrire les principes de diversité, d’interculturel, d’inclusion, de fraternité républicaine dans les programmes de recherche, de formation, d’enseignement et d’éducation populaire. Sur le modèle notamment des réalisations médiatiques et cinématographiques (cf Acsé)  et des travaux étrangers

former à des compétences d’ordre communicationnel (sémiologique) et cognitif (géo-politique, anthropologique, didactique) et transmettre des valeurs républicaines et (trans)culturelles, à caractère universel (portées par les cultures d’origine). Notamment dans le cadre de la promotion d’une coopération francophone et inter-régionale ouverte et de progrès[16] ainsi que de l’enseignement moral et civique (EMC) cadre d’une « culture de la fraternité et de l’altérité» (Abdenour Bidar)[17].

IV-Propositions

    A-La mise en place d’un réseau (inter)national de correspondants sur ces problématiques, de correspondants à un titre professionnel, organisationnel, associatif… (constitution a minima d’un site, d’une liste de discussion….)

    B- Une rencontre annuelle dans des cadres porteurs d’une activité dans ce domaine. Par exemple à l’université de Toulouse Jean-Jaurés qui a accueilli le séminaire de psychologie interculturelle « Un an après…. » (7 et 8 janvier 2016)[18]

  • Des demandes de subvention aux Conseils régionaux et départementaux et à d’autres organismes (Acsé…), pour financer ces travaux.
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Autres références :

Abdallah-Pretceille Martine (1999). L’éducation interculturelle. PUF, Que sais-je ? Abdallah-Pretceille Martine (2010), « La littérature comme espace d’apprentissage de l’altérité et du divers » (GERFLINT, Synergies, n° Brésil spécial 2, p 145-155)

Acsé/Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances http://www.lacse.fr/wps/portal/internet/acse/accueil/notrepresentation

Boudet Martine, Saint-Luc Florence (coord), Le système éducatif à l’heure de la société de la connaissance (Presses Universitaires du Mirail, 2014) http://w3.pum.univ-tlse2.fr/~Le-systeme-educatif-a-l-heure-de~.html

CANOPE/ Réseau de création et d’accompagnement pédagogiques, 40 ans de solidarité (Revue Diversité, décembre 2013) https://www.reseau-canope.fr/notice/diversite.html

-Collectif Créolité-Outre-mer (Edouard Glissant) http://www.edouardglissant.fr/creolisation.html

-Collection « Compétences interculturelles » (L’Harmattan), sous la coordination d’Altay Manço (IRFAM, Belgique)

http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=collection&no=419

-Institut de Recherche, Formation et Action sur les Migrations (IRFAM)-Belgique www.irfam.org

-Délégation générale à la langue française et aux langues de France/DGLFLF http://www.culturecommunication.gouv.fr/Politiques-ministerielles/Langue-francaise-et-langues-de-France

-Fédération des Enseignants de Langue et Culture d’Oc (F.E.L.C.O.), http://www.felco-creo.org/

-FLAREP – Fédération pour les Langues Régionales dans l’enseignement public, http://www.flarep.com/

– Ferréol Gilles, Jucquois Guy (2003), Le dictionnaire de l’altérité et des relations interculturelles (Armand Colin)

Laboratoire de psychologie interculturelle : « Un an après… Quelles réponses à la violence? » (université Jean-Jaurés, Toulouse, séminaire des 7 et 8 janvier 2016)

http://lcpi.univ-tlse2.fr/seminaire-de-reflexion-de-l-axe-3-psychologie-interculturelle-un-an-apres-quelles-reponses-a-la-violence–387747.kjsp?RH=ACCUEIL_LCPI

-République & Diversité (think tank), http://republiqueetdiversite.fr/

-Réseau international d’éducation à la diversité, Première rencontre du RIED, 20-22 octobre 2014, Ecole supérieure du professorat et de l’éducation, Marseille http://ried.hypotheses.org/

-Touraine Alain, Un nouveau paradigme (pour comprendre le monde d’aujourd’hui (Fayard, 2005)
Penser autrement (Fayard 2007)

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Notes:

[1] Charles Conte, chargé de mission à la Ligue de l’enseignement : «  La laïcité, qui a contribué à l’unité nationale aux XIXe et XXe siècle, est plus indispensable que jamais pour faire vivre le pluralisme social et culturel de la France d’aujourd’hui, pour construire l’appartenance commune en faisant partager les principes et les valeurs de la République, et permettre l’exercice de la citoyenneté en faisant vivre ce que Dominique Borne définit comme « une tension » entre la liberté de chacun et l’égalité de tous. »https://blogs.mediapart.fr/edition/laicite/article/051115/la-charte-de-la-laicite-l-ecole-un-outil-pedagogique-pour-faire-partager-les-valeurs-de-la-r

[2]Rapport Debray, L’enseignement du fait religieux dans l’école laïque http://www.education.gouv.fr/cid2025/l-enseignement-du-fait-religieux-dans-l-ecole-laique.html

[3] Unesco, Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles (Paris, 2005) http://www.unesco.org/new/fr/culture/themes/cultural-diversity/cultural-expressions/the-convention/convention-text/

[4]Conseil de l’Europe,  livre blanc sur le dialogue interculturel « Vivre ensemble dans une égale dignité » (Strasbourg, 2008), http://www.coe.int/t/dg4/intercultural/source/white%20paper_final_revised_fr.pdf

[5]  Collection « Compétences interculturelles » (L’Harmattan), sous la coordination d’Altay Manço universitaire belgo-turc (IRFAM, Belgique) http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=collection&no=419;  www.irfam.org

[6]Ministère de l’Education nationale : Onze mesures pour une grande mobilisation de l’École pour les valeurs de la République  http://www.education.gouv.fr/cid85644/onze-mesures-pour-un-grande-mobilisation-de-l-ecole-pour-les-valeurs-de-la-republique.html

[7] Ministère de l’Education nationale, Réagir face aux théories du complot http://www.education.gouv.fr/cid98418/journee-d-etude-reagir-face-aux-theories-du-complot.html

[8] Abdellatif Kechiche (2004), L’esquive
Cantet Laurent (2008), Entre les murs, à partir du roman éponyme de François Bégaudeau (Ed. Verticales, 2006)

Lilienfeld Jean- Paul (2009), La Journée de la jupe.
Mention-Schaar Marie- Castille (2014) Les héritiers, à partir de l’essai d’Ahmed Dramé Nous sommes tous des exceptions (éd. Fayard, 2014). Participation d’une classe de seconde (Lycée Léon Blum de Créteil) à un concours national d’histoire, sur la Résistance et la déportation des Juifs

[9] « En réponse à la crise des banlieues de l’automne 2005, la création en 2006 de l’Acsé, l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances vise à renforcer l’efficacité de l’action de l’Etat en faveur des habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville, de l’intégration des personnes immigrées et issues de l’immigration et de la lutte contre les discriminations.» (Acsé) http://www.lacse.fr/wps/portal/internet/acse/accueil/notrepresentation

[10] Lamarre Chantal, Maffesoli Muriel, « Connaissance – reconnaissance », dans Refonder la politique d’intégration, rapport au premier ministre, 2013.

  Gouvernement de la République, Politique d’égalité républicaine et d’intégration (Feuille de route interministérielle du 11 février 2014)

[11] http://ecrit.creole.free.fr/creolite.html

[12]Pour une « littérature-monde » en français (Tribune, Le monde, 2011) http://www.lemonde.fr/livres/article/2007/03/15/des-ecrivains-plaident-pour-un-roman-en-francais-ouvert-sur-le-monde_883572_3260.html

[13] Fabrice Dhume, Antidiscrimination, intégration, et promotion de la diversité http://reseau-lcd-ecole.ens-lyon.fr/spip.php?article67

A titre de comparaison, les termes d’antisémitisme et d’islamophobie, reconnus partiellement erronés car réducteurs, sont maintenus dans l’usage et par des spécialistes.

[14] Jean Bernabé , Patrick Chamoiseau , Raphaël Confiant, Éloge de la Créolité/In praise of Creoleness http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Litterature/Eloge-de-la-Creolite-In-praise-of-Creoleness

[15] FLE-FLS : français langue étrangère-français langue seconde

[16] Festival des Francophonies en Limousin  http://www.lesfrancophonies.fr/

[17]   Bidar Abdenour, Plaidoyer pour la fraternité, p. 99 (Albin Michel, 2015)

[18]  Séminaire de psychologie interculturelle : « Un an après… Quelles réponses à la violence? » (université Jean-Jaurés, Toulouse, 7 et 8 janvier 2016)
http://lcpi.univ-tlse2.fr/seminaire-de-reflexion-de-l-axe-3-psychologie-interculturelle-un-an-apres-quelles-reponses-a-la-violence–387747.kjsp?RH=ACCUEIL_LCPI


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