-- English version below-- Opéra en cinq actes et sept tableaux -- Livret de Henri de Bornier et Armand Silvestre Création : Théâtre-Lyrique, Paris, 5 mai 1876 BRUSSELS PHILHARMONIC FLEMISH RADIO CHOIR FLANDERS OPERA CHILDREN'S CHORUS Hervé Niquet, direction Philippe Talbot : Dimitri / Gabrielle Philiponet : Marina / Nora Gubish : Marpha / Andrew Foster-Williams : Le Comte de Lusace / Jennifer Borghi : Vanda / Nicolas Courjal : L'Archevêque Job / Julien Véronèse : Le Prieur / Jean Teitgen : Le Roi de Pologne / Joris Derder : Le Chef des Bohémiens ; Un Officier / Lore Binon : Une Dame d'honneur COLLECTION « OPÉRA FRANÇAIS » DU PALAZZETTO BRU ZANE -- volume VI Livre-disque bilingue en français et anglais Textes d'Alexandre Dratwicki, José Pons et Nicolas Deshoulières Victorin Joncières est l'exemple même de l'artiste romantique épris de noblesse et de grandeur. Les titres de ses opéras le prouvent : Sardanapale, Lancelot, Le Dernier Jour de Pompéi, Le Chevalier Jean... Son chef-d'oeuvre, Dimitri, rappelle que le compositeur fut tout à la fois contemporain de Gounod et défenseur de Wagner. L'ouvrage poursuit la tradition du spectaculaire et du monumental (initiée par Meyerbeer) dans une narration qui transporte l'auditeur d'un palais de Cracovie à la place du Kremlin en passant par la forteresse de Wiksa. À la même époque, Bayreuth et les arènes d'Orange et de Béziers allaient transformer l'opéra en art populaire de masse. Dimitri, créé le 5 mai 1876, fut composé immédiatement après l'infortune du Dernier Jour de Pompéi, donné en 1869. On sait grâce à Georges Servières que l'oeuvre était achevée dès 1871 (et sans doute même 1870). À l'origine, Joncières « destinait son opéra au Théâtre-Lyrique et l'avait écrit en conséquence » : L'ouvrage avait donc été conçu, sinon comme un « grand opéra », du moins comme une page lyrique ambitieuse qui -- a contrario de ce que dit Servières -- aurait pu si bien entrer à l'Opéra-Comique que... l'oeuvre y sera reprise en 1890. Adaptation d'une tragédie inachevée de Schiller -- Demetrius --, il est indiscutable que Dimitri aspire au grandiose, et surtout à la musique moderne comme l'envisage Joncières. Il lui fallait un théâtre expérimental pour se faire complètement valoir. Lieu ouvert aux jeunes compositeurs et aux idées nouvelles, le Théâtre Lyrique National, sous la direction de Vizentini, n'a pas craint de défendre les tenants du style allemand, ou plutôt « des » styles allemands, ceux de Mozart, de Weber et de Wagner. ______ Opera in five acts and seven tableaux. LIbretto by Henri de Bornier and Armand Silvestre. Creation on May 5, 1876 at the Théâtre-Lyrique (Paris) Flemish Radio Choir Flanders Opera Children’s Chorus Brussels Philharmonic Hervé Niquet, conductor Philippe Talbot, Gabrielle Philiponet, Nora Gubisch, Andrew Foster-Williams, Jennifer Borghi, Nicolas Courjal, Julien Véronèse, Jean Teitgen, Joris Derder, Lore Binon “Opéra français” Palazzetto Bru Zane series | 2014 | Volume 6 Bilingual Edition Victorin Joncières epitomises the Romantic artist fascinated by nobility and grandeur. This is clear from the titles of his works alone: Sardanapale, Lancelot, Le Dernier Jour de Pompéi, Le Chevalier Jean, Dimitri. Listening to the latter, his masterpiece (1876), we realise too that he was a contemporary of Gounod and a champion of Wagner. Dimitri carries on the tradition, begun by Meyerbeer, of spectacular, monumental works. It takes the listener from a monastery near the River Don to a palace in Krakow, then to the castle of Wyksa and to the Kremlin in Moscow. At the time it was written, Bayreuth, Orange and Béziers were about to turn opera into a popular art with mass appeal. #VictorinJoncières #BruZaneLabel

• published: 20 Mar 2014
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