Après l’odieux attentat contre le prisonnier politique sahraoui, M. Ahmed Mahmoud, HADDI ELKAINNAN, le porte-parole des prisonniers politiques sahraouis dans la prison noire, ce dernier a décidé de mener une grève de la faim ouverte à partir du 28 Juin 2008, pour réclamer la restauration de ses effets personnels confisqués par l’administration pénitentiaire, et pour dénoncer les mauvais traitements qu’il a subit. M. HADDI est toujours en grève et l’administration pénitentiaire n’a pas encore pris aucune initiative pour répondre à ses exigences légitimes, ce qui constitue une menace à son intégrité physique et psychologique. Et en solidarité avec le prisonnier politique, M. HADDI, les prisonniers politiques sahraouis dans la prison noire ont mené une grève de la faim pendant quarante huit heures (48 heures), le 1 et 2 Juillet 2008. Les grévistes ont protesté contre les mauvais traitements infligés par l’administration pénitentiaire et contre les interventions sauvages du personnel pénitentiaire, la dernière intervention a été subie par le prisonnier politique sahraoui, M. HADDI Ahmed Mahmoud ELKAINNAN, et le prisonnier politique sahraoui, M. Abderrahman ZAWANI a été torturé.
D’autre part, le prisonnier politique sahraoui, M. Abderrahman ZAWANI a comparu devant le Tribunal de première instance à El-Ayoune, le mardi 1 Juillet 2008. M. ZAWANI a été arrêté à suite aux manifestations de Tarfaya. Il a protesté devant le tribunal d’être torturé par un groupe de tortionnaires sans aucune expertise médicale ou de toute enquête sur ce point. Et le tribunal avait décidé de reporter la séance jusqu’au mercredi 2 Juillet 2008, afin de procéder à une expertise médicale. Aussi, dans la même journée, cinq prisonniers politiques sahraouis dans la prison noire ont comparu devant la Cour d’appel. Il s’agit des prisonniers politiques sahraouis, M. Bachir Khadda et M. Omar AKHNIBILA, dans un premier dossier, et les prisonniers politiques sahraouis, M. Abdessalam LOUMADI, M. Hassan DAH et M. Mohamed BACHIRI dans un second dossier Le tribunal de première instance a déjà rendu une décision à leur égard, dix mois de prison. La Cour d’appel a décidé de reporter la séance jusqu’au 8 Juillet 2008.
De même, le défenseur sahraoui des droits de l’homme et membre du bureau exécutif de l’ASVDH, M. Saddyk BOULLAHI, a comparu le lundi 30 Juin 2008, devant la Cour d’appel à El-Ayoune. M. BOULLAHI a déjà été condamné par le tribunal à six mois de prison ferme. La Cour a décidé de reporter la séance au 6 Octobre 2008. M. BOULLAHI a été poursuivi par les autorités marocaines pour constitution d’une association sans autorisation et un avis de recherche avait été publié contre et un groupe d’activistes sahraouis sur suite aux manifestations qui ont éclaté dans le territoire du Sahara occidental en Mai 2005.
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