VII Feat Fayçal - Le sang et le pain

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• published: 11 Jan 2010
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Artiste de l'album: VII Album: le grand chaos (2009) www.myspace.com/septsonatine : VII www.myspace.com/faycalsonatine : Fayçal Paroles: " Seigneur, je suis indigne de recevoir ta chaîr, je suis indigne de recevoir ton sang, indigne de recevoir ton sang ... Il y a 2 façons de sentir la douleur, tu la touche avec la main, et tu la sens à l'intérieur. " VII Au pied de la croix c'est mon sang qui s'écoule Pour quelques séquelles des prières qui s'écoutent Fruit de mes entrailles ou liqueur de mes deuils La cervelle éclatée, étalée sur des feuilles Des morceaux de phalanges et des anges affligés Des figures étranges, des croyances affichées Figé dans mes nuits blanches, entre quatre planches Tendrement je me penche sur les veines que je tranche Etriqué c'est le monde qui n'est pas fait pour nous Qui nous aime à genoux face à leur monstre immonde Si maudites sont nos âmes on chantera nos chutes On enchaînera nos luttes mais nos mots sont nos armes Dans nos drames on s'étale, dans des draps de nylon Le silence on installe mais nos larmes en disent long De mes illusions ne reste que ceci La chaleur d'un violon, la froideur d'un suicide Refrain VII L'enfer nous attend c'est un titre posthume Naître nu dans le sang pour mourir en costume Je suis tombé du nid sous un ciel acharné Devoir mener sa vie c'est des salopes à charmer Des carnets d'anecdotes, des tombes et des berdeaux Auréole ou cerceau, j'irai prier avec d'autres Besoin d'aucun apôtre, c'est le sang, c'est le pain La question que je pose, suis-je le mal ou le bien ? Fayçal Cordon ombilical corps symétrique Hardcores et lyricals mesurent l'accord des rimes métriques. Un ciel azur dominical sous les anges et les comètes L'usure du fiel est radical comme cinq phalanges pour une pommette Enfanté par l'eau le feu la terre et l'air Argumenté sous un stylo tout nous voeux sont interstellaires Les yeux tourmentés on apprend en maudissant Et on comprend en grandissant que les cieux sont agrémentés Que nos peurs sont enchantées que la bête est un reptile Que nos coeurs sont si fertiles lorsque la tête est cimentée Hantés au bénéfice du doute on s'instruit Altruiste ou pas on se construit des édifices sur la route Triste ou violent l'air d'un violon mélancolique C'est la colère d'un bucolique d'un artiste sanguinolent Entre le sang et le pain ci-gît nos reliques nos consciences Régit par l'omniscient c'est l'innocent que j'ai dépeins Refrain VII L'enfer nous attend c'est un titre posthume Naître nu dans le sang pour mourir en costume Je suis tombé du nid sous un ciel acharné Devoir mener sa vie c'est des salopes à charmer Des carnets d'anecdotes, des tombes et des berdeaux Auréole ou cerceau, j'irai prier avec d'autres Besoin d'aucun apôtre, c'est le sang, c'est le pain La question que je pose, suis-je le mal ou le bien ? VII Nos blashpèmes et nos psaumes berçaient notre hécatombe Ici les stigmates ont la beauté de nos tombes Notre époque qui se plante eet n'entends pas nos cris C'est Le Christ avec un 45 sur la tempe Dans l'attente et le doute j'ai relevé la tête Je n'ai vu que la crainte, la corde et la poutre J'ai retrouvé la paix c'est à six pieds sous terre Aux pieds d'un lit de lit de mort je redeviens poussière Fayçal Poussière je redeviendrai dans un trajet sans retour Car tous nos projet tour à tour ont une lumière cendrée Dans la lame d'un cimeterre, j'y ai vu la terre entière Des armes d'n univers austère des larmes une âme pour cimetière Envers et contre tout un sourir me tranquilise Je l'ai vu fleurir mes banquises quand l'hiver me montre tout Entre leurs monstres et nos martyres 29 fois 23 Démontres que pour partir le droit chemin est bien étroit Refrain VII L'enfer nous attend c'est un titre posthume Naître nu dans le sang pour mourir en costume Je suis tombé du nid sous un ciel acharné Devoir mener sa vie c'est des salopes à charmer Des carnets d'anecdotes, des tombes et des berdeaux Auréole ou cerceau, j'irai prier avec d'autres Besoin d'aucun apôtre, c'est le sang, c'est le pain La question que je pose, suis-je le mal ou le bien ?