Et si le machiavel sénégalais, « dit
Charlie », l’autocrate déclaré, s’adjugerait, demain, le titre : « Macky Abdoul
IBN Al Sal, le
Sultan du
Sénégal ? Hypothèse ou utopie insolite ? »
En vérité, l’envoi des diambars au Yémen, ne vise qu’à se focaliser sur les rapines politiques pour cacher le régime totalitaire, népotique, gabégique de macky et ses scandales infinis ou les affaires Sallgate Arcelor-Mittal- Pétrotim SA, combinées, passées sous silence, traduisent tout simplement la mémoire oublieuse d’un peuple devenu les sujets des médiocres de référence. Nos diambars que nous aimons tant, ne peuvent servir la stratégie géopolitique des impérialistes et leurs valets.
Envoi des diambars au Yémen, les chefs religieux « bénissent Macky», titre pompeusement le quotidien, un journal partial , partiel et porte-parole du régime totalitaire avec les photos à l’appui des supposés concernés ».
Vérité ou mensonges ?
Comme toujours et par hasard au nom d’une actualité politique, bien abondante, le maquilleur trouve étrangement le besoin de voyager sur n toute la planète entière, pour rencontrer ses maîtres outre atlantique, à
Paris ou ailleurs.
Une telle rencontre avec
François Hollande, en
Guadeloupe, est à mettre en corrélation avec le bouclier des sénégalais contre l’envoi de nos diambars au Yémen. Cherche-t-il le ndiguël de ses propriétaires ? De façon rationnelle, la question se pose
Nonobstant une soi-disant première dame, omniprésente et omnipotente, en vérité, la vraie présidente réelle du Sénégal, sévit partout, fait et défait qui elle veut comme elle veut, quand elle veut, et en sus d’une famille de parasites qui s’accapare de toutes les structures les plus stratégiques de l’Etat sénégalais, entre autres, Abdourahmane Seck, dit Homère, le beau- père de
Macky Sall, est nommé directeur général des Pétroles du Sénégal [société de droit sénégalais] — les Etablissements
Maurel & Prom et Orchard sont associés à Pétrosen, .
Mansour Faye, beau frère du président de la république, devient à la fois maire et ministre de l’hydraulique.
Pour ne rien arranger, son frangin,
Aliou Sall , extraordinairement multimilliardaire, se transforme un magicien aussi mouillé que son propre frère, Macky, sur l’affaire scabreuse, « dite des Sallgate» —ARCELOR- MITAL-PETROTIM SA— détient non seulement 30% du pétrole l’Etat sénégalais, qui n’en a que 10%, mais pire encore, comme si cela ne suffisait pas encore, l’homme est devenu étrangement, maire de
Guédiawaye, président des maires du Sénégal, un banquier, pour un simple journaliste qui n’a jamais écrit, le moindre mot, mais gravit remarquablement un autre échelon, s’autoproclame le Président de l'
Union des associations des élus locaux (Uael), dont on nous dit qu’il a bien joué « les bons offices » pour l’érection d’une telle officine, estimée à plus
100 milliards de francs
CFA.
Pendant ce temps, les sénégalais, estomaqués, scandalisés, outrés, choqués et indignés, restent anesthésiés par leur passivité généralisée, face aux dérives spectaculaires autoritaires d’une gouvernance exclusivement familiale, dont la bassesse évidente constitue une offense inacceptable contre le peuple sénégalais pris comme des sujets malléables.
Plutôt de faire bloc et descendre la rue massivement pour demander, sans conditions, la démission de
Macky sall, dont la trahison manifeste ne souffre d’aucune ambigüité, on nous sort la sauce selon laquelle, les sénégalais n’accepteront ni de près, ni de loin, une monarchie, déjà bien installée au su et au vu de tout le monde.
Non à l’envoi des jambars au Yémen pour défendre soi-disant l’islam et la
Kaaba : l’esclandre d’un vaste tissuthèque de mensonges, élastiques, entre autres, filouteries, désinformations, tromperies, manipulations grossières, politiques, en filigrane.
Comme tout despote fraudeur, en
Afrique, l’unique objectif majeur des pratiques peu vertueuses, dont ce nègre de service est l’incarnation inique, n’a d’autre fin que pour couvrir ses propres arrières aussi opaques que la nuit et ceux de sa propre immédiate, coupable, ses ouailles corporatistes, mafieuses -lëdëm kourouss. Il n’y a rien d’autre.
La réalité sous-jacente est plus compliquée qu’on ne le croit, cache l’hégémonie d’un géant aux pieds d’argile, virtuels, dont la dépendance militaire vis à-vis « du piano bitim rew », est le véritable maître du jeu, tire par derrière, les ficelles, en fonction de ses seuls intérêts politico-géostratégiques.
Par Ahmadou Diop
CPC
- published: 13 May 2015
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