Le 30 juin 1882, naissance
de Robert LOUZON, à Paris.
Militant anarchiste et syndicaliste révolutionnaire.
Issu d'une famille bourgeoise, après des études
scientifique, il devient ingénieur. Attiré très
tôt par les idées socialistes, il découvre
"Le Père
Peinard" (journal d'Emile Pouget)
qui fait de lui un anarchiste. En 1906, il prête l'argent
nécessaire à l'achat d'un immeuble pour la CGT (alors
révolutionnaire) action qui, une fois connue, lui vaudra de
perdre son emploi. Compagnon de Pierre Monatte il
collabore à "la Vie
ouvrière". En 1913, il s'installe en Tunisie, effectue la
guerre comme capitaine, puis adhère en 1919 au Parti
socialiste tunisien. En 1921, il est poursuivi pour "diffamation
envers les officiers de l'armée française"(sursis),
1922 nouvelle condamnation cette fois à 6 mois de prison.
Expulsé de Tunisie à sa sortie, il rejoint Pierre
Monatte et adhère au Parti Communiste qu'il quitte en
décembre 1924 après l'exclusion de ce dernier.
A partir de 1925, il participe à la fondation de la revue
"Révolution
prolétarienne".
En août 1936, mandaté par la
C.N.T espagnole il se rend au Maroc
dans le but d'empêcher le recrutement de troupe pour Franco. En
février 1937, malgré son âge, il combat un temps
sur le front espagnol, puis collabore à
S.I.A (Solidarité
Internationale antifasciste) et à son
hebdomadaire. En 1939, il signe le
tract de Louis Lecoin "Paix immédiate" ce qui lui vaut
d'être poursuivi devant le conseil de guerre.
Arrêté en 1940, il est interné un an dans un camp
en Algérie. En 1947, il reprend son activité militant
au sein de "Révolution prolétarienne".
Il meurt le 8 septembre 1976.
Saverio Merlino
Le 30 juin 1930, mort de
Francesco Saverio MERLINO.
Avocat, penseur et propagandiste de l'anarchisme italien, avant de
devenir socialiste.
Il est né à Naples le 15 septembre 1856. En 1875, il
découvre l'anarchisme. Il en devient une figure marquante, et
aura une grande influence sur le mouvement libertaire international.
En 1878, se déroule le procès de la
"Bande du Matese" (mouvement
insurrectionnel provoqué par un groupe d'Internationalistes,
dont Malatesta). En tant qu'avocat,
Merlino obtient l'acquittement. En 1884, son engagement le contraint
à l'exil.
Le 28 juin 1885, il est à Paris pour tenter de coordonner les
groupes italiens et français. Il préconise
l'entrée des anarchistes dans les organisations
ouvrières et s'oppose aux actes de reprise individuelle
(à l'exemple de Pini). Il
participe, début janvier 1891, au
Congrès de Capolago en
vue de constituer un parti anarchiste. En 1892, il fait une
tournée de conférence aux Etats Unis, et fonde deux
journaux "Il Grido degli Oppressi" et
"Solidarity" avant de retourner
en Italie en 1893. Le 30 janvier 1894, il est arrêté
à Naples et emprisonné jusqu'en mai 1896.
En 1897, il propose aux anarchistes de revenir sur leur abstention
traditionnelle aux élections; cela provoque une
polémique avec Malatesta, et son éloignement de
l'anarchisme vers le socialisme parlementaire. Il n'en continuera pas
moins à défendre les compagnons
persécutés. Du 21 au
28 avril 1898, à Ancône, il est aux cotés des
avocats Pietro Gori et Enrico Ferri,
pour assurer la défense des anarchistes (dont Malatesta)
inculpés après les émeutes de janvier contre
l'augmentation du pain. Le 29
août 1900, il sauve de la peine de mort
Gaetano Bresci (l'exécuteur du roi
Humbert 1er). Il défendra encore les compagnons poursuivis
pour avoir occupés des usines à Turin, ceux du
procès "Diana" à
Milan, etc.
Le 30 juin 1840, sortie du
livre de Pierre Joseph Proudhon "Qu'est-ce que la propriété?
ou Recherche sur le principe du droit et du
gouvernement". Ce premier mémoire est
dédié à l'Académie de Besançon.
Cela provoque un scandale; cette dernière exige le retrait de
la dédicace, et somme Proudhon de venir s'expliquer devant
elle.
En-tête de ce premier numéro
En juin 1926, à Boston (Massachusetts, USA), sortie du premier numéro de "Protesta Umana", Bulletin du Comité de défense de Sacco et Vanzetti. Trois numéros de cette publication en langue italienne sortiront, le dernier en avril 1927. "A mesure que s'approche le jour de l'exécution les prisonniers avertissent : Le salut viendra de vous !"
Le 30 juin 1998, à
Paris, un groupe d'une centaine de personnes parvient à
s'introduire dans les locaux du Conseil Constitutionnel. Une personne
s'empare alors d'un exemplaire original de la constitution, le
déchire, avant décrire sur la première
page:"La dictature capitaliste est
abolie. Le prolétariat décrète l'anarchie et le
communisme" .