Il y a quelques jours, la préfecture de police de Paris, par la voix de ses larbins zélés du torchon local, se demandait « qui peut bien en vouloir à la police ? ».
Les 25 et 26 novembre 2007, nous sommes nombreux à n’avoir pas pleuré les plus de 80 keufs blessés lors des émeutes de Villiers-le-Bel suite à des tirs. Il y a quelques jours, la préfecture de police de Paris, par la voix de ses larbins zélés du torchon local, se demandait « qui peut bien en vouloir à la police ? », après le ravage de la devanture d’un comico, rue du Rendez-Vous (12e). Plus d’une centaine de coups ont fissuré les 19 vitres blindées de la flicaille, petit geste de solidarité avec les accusés de Villiers, condamnés à de lourdes peines en appel il y a peu.
Ce que cachent par contre les journaflics, c’est que le même soir au même moment (lundi 24 octobre), un second comico subissait une rafale de coups rue Ramponneau (20e). Cela dans le même quartier où, quelques heures avant, un squat de Rroms avait cramé, causant la mort de l’un d’entre eux. Après l’incendie du squat de Pantin le 28 septembre, où six migrants tunisiens et égyptiens avaient déjà été assassinés par la misère de ce système, les grandes vitres bleu-blanc-rouge de ce poulailler de quartier ont là encore été fissurées par notre rage.
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