Grenoble: 7 personnes passent en procès pour avoir manifesté contre l’expulsion du squat la Flibustière

A Grenoble, un procès contre la liberté de manifester.

Mobilisons-nous contre l’arbitraire du système judiciaire.

Mercredi 21 janvier 2004, lors d’’une manifestation devant la Préfecture de Grenoble pour protester contre l’’expulsion du squat de la Flibustière, 7 personnes ont été arrêtées.
Ce rassemblement dénonçait la politique de la Préfecture de l’’Isère qui n’’hésite pas à expulser en hiver, et s’’opposait à toutes les expulsions. Read More

Paris: Le Collectif des Mal-logés en colère occupe la SIEMP


  Paris: Le Collectif des Mal-logés en colère occupe la SIEMP


COLLECTIF DES MAL LOGES EN COLERE OCCUPATION DE LA SIEMP

Communiqué de presse

Paris, 29 novembre 04, 11h00

Le Collectif des mal-logés en colère occupe, ce jour, depuis 10h30, les locaux de la SIEMP, 9 rue d’Argonne à Paris dans le 19ème.

Le Directeur de la SIEMP (Société Immobilière d’Economie Mixte de la Ville de Paris) a annoncé qu’il se rendait sur les lieux.

Le Collectif des mal-logés en colère demande :

– Un logement pour tous les mal logés, avec ou sans papiers

– L’arrêt de toutes les démolitions de logement tant qu’il y aura des mal-logés

– La construction en masse de PLAI, c’est a dire d’HLM attribuables aux plus pauvres.

– Le remplacement des foyers et autres logements passerelles par des vrai logements

– L’arrêt immédiat de toutes les expulsions

– La réquisition de tous les logements vides.

Collectif des mal-logés en colère
Soutenu par AC ! IdF
23 rue Mathis – 75019 Paris

Collectif des mal-logés en colère


Budapest: un nouveau squat… dans un supermarché désaffecté !

[Traduction de l’anglais par Ratör d’un texte trouvé sur squat.net.]

Ce vendredi 30 octobre [2004], un groupe de squatteureuses ont occupé un centre commercial, CENTRUM, autrefois appelé « Uttoro Aruhaz ». C’’est un vaste supermarché dans le centre de Budapest. Les gens ont connecté l’’eau et raccordé l’’électricité. Illes ont construit des cuisines et des salons ainsi que redécoré les murs (avec des posters ainsi que des slogans en Hongrois, Anglais, Espagnol et Italien), lesquels étaient auparavant couverts par du porno des années 1980. Une exposition d’’objets trouvés dans le lieu, inclus des transparents de propagande communiste et de vieux messages de sécurité. Read More

Nantes: Marmontel bientôt détruit

Article repris d’Indymedia-Nantes.

Des infos sur les Olivettes, futur bastion de non-rébellion citoyeno-bobo. Le quartier des olivettes en voie de restructuration expulse ses « salauds de pauvres ».

Les batiments occupés rue Marmontel depuis des années par différents collectifs ou individuEs se voient menacés d’expulsion par la SEM (société d’économie mixte) Nantes Aménagement qui a lancé une procédure il y a peu…

Les travaux de démolition ont commencé il y a quelques semaines de ça, deux hangars d’entreprises et le local « citoyen » du 36 rue des olivettes sont déjà passés sous les buldozers… Read More

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Bruxelles: Youpi party le 25 novembre au foyer réoccupé de l’ULB

Ce jeudi 25 novembre 2004, à partir de 20h, c’est la fête au foyer REokupé de l’ULB avec………..
Daniel Helin et ses danseuses toplesssssss (chansons à texte)
Arolde et son retroprojecteur (chansonnettes elektros)
Melodik pimpon et ses pompiers striptizeurs…… (boum tchak bing dans ton nez)
wééééééé, on va bien s’marrer!!!!!

Anonyme

Paris: Entretien avec « Stéphane » sur la mouvance autonome de la fin des années 1970 / début des années 1980

L’interview ci-dessous a été utilisée (et publiée en annexe) pour le mémoire de maîtrise de Sébastien Schifres « La mouvance autonome en France de 1976 à 1984 » (Université Paris X, Nanterre, Histoire contemporaine et socilogie politique, 2004).

Le mémoire en question est disponible en intégralité sur http://sebastien.schifres.free.fr
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ENTRETIEN AVEC STEPHANE
(pseudonyme, 29/01/2004)

Stéphane n’avait que 16 ans en 1977. On peut donc dire qu’il fait partie de la seconde génération du mouvement autonome. Cependant, son témoignage permet d’illustrer l’apparition de premiers groupes autonomes dès 1975. Ces groupes de collégiens ne se réclament pas encore de l’Autonomie mais ils en ont déjà toutes les caractéristiques. Stéphane participe réellement au mouvement parisien à partir de 1978. Il ne se réclame alors d’aucune idéologie. Cependant, de par ses références théoriques, Stéphane se rapproche de l’ultra-gauche et des courants post-situationnistes qui participent à la mouvance autonome comme les « Fossoyeurs du Vieux Monde ». Le témoignage de Stéphane est aussi intéressant pour sa description des squats autonomes parisiens.

A partir de quand as-tu commencé à faire de la politique ? Read More

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Bruxelles: Expulsion du Foyer libre de l’UB

Ce samedi 20 Novembre [2004], le foyer autogéré de l’Université de Bruxelles, occupé depuis plus d’un mois, a été expulsé.
A 8h30 le matin, les flics ont débarqué sans préavis, vidant les lieux des occupants et du matos (pétition de soutien de quasi 1000 signatures, infothèque, argent, compte-rendus des Assemblées générales, …).
Le soir, grâce à la RE-occupation, les concerts prévus ont tout de même commencé, vite interrompus par le retour de la flicaille en masse, chiens et civils en prime.
Après ré-expulsion des lieux, une confrontation a eu lieu sur l’avenue Paul Héger, suivie d’une occupatoin des rues, ainsi que de l’arrestation d’un musicien et réquisition de tout le matériel qu’il transportait dans son van.
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Lyon: Le Grand Lyon assigne Grnd Zero en référé d’expulsion ce lundi 22 novembre


  Lyon: Le Grand Lyon assigne Grnd Zero en référé d’expulsion ce lundi 22 novembre


Expulsion de GRND ZERO ?

Le Grand Lyon assigne GRND ZERO en référé d’expulsion ce lundi 22 Novembre [2004]. Nous allons tenter d’obtenir le report du procès.

C’est quoi GRND ZERO ?

Grnd Zero est une salle autogerée (pas de chef, pas de subventions), squattée (les locaux appartiennent au Grand Lyon), située au 24 rue Clément Marot, dans le 7ème. Le lieu est géré par Superchampion, qui met aussi le lieu à disposition à d’autres associations. Nous disposons d’une salle de spectacles de 300 places, dédiée aux cultures underground, innovatrices ou expérimentales. A l’intérieur, nous organisons des concerts, des projections de films, des expos, des boums, et avons en projet d’élargir notre programmation au théâtre, à des conférences, des repas de quartier… De plus, une dizaine de petites pièces abritent des locaux de répétition, un labo photo, des bureaux de labels, des résidences d’artistes. Il y a enfin une partie habitation.

Pourquoi on fait ça alors que c’est très fatiguant ?

Depuis plusieurs années, la situation des cultures dites d’avant garde est catastrophique à Lyon. Prenons le pire exemple, celui des musiques actuelles. Les fermetures du Pez Ner puis du Kafé Myzik ont laissé un grand vide douloureux qui fait mal au ventre. Rappelons que ce secteur, comme le confirme toutes les études récentes, est le grand absent des politiques publiques de Lyon. Alors même qu’ils ne drainent qu’une petite partie socialement élevée de la population lyonnaise, ce sont les grands équipements tels que l’Opéra ou l’Orchestre national qui bénéficient d’une large partie des subsides publics. Et quand il s’agit d’aider le secteur des musiques actuelles, la municipalité de Lyon décide de subventionner largement le Ninkao, une salle de spectacles commerciale se déguisant en scène de découverte (ce qui reviendrait à peu près à donner le label « cinéma d’Art et d’Essai » à un multiplexe Pathé).

Face à cet état des lieux désastreux, nous avons décidé d’ouvrir l’endroit qui manquait au milieu culturel indépendant lyonnais. Pauvres comme des rats asthmatiques, le squat s’est avéré être notre seule option. Toutefois, nous ne squattons pas par défaut. Squatter est une démarche citoyenne. Si d’un strict point de vue juridique notre action n’est pas très légale, nous sommes convaincus que sur les plans éthique et social notre démarche est légitime. Le projet que nous défendons relève bien de l’intérêt général, il ne fait que concrétiser ce que les multiples rapports officiels préconisent depuis des années. C’est pourquoi nous avons décidé d’occuper un des très nombreux locaux vides du Grand Lyon. En se réappropriant un espace appartenant aux autorités locales, nous entendons les mettre face à leurs responsabilités en matière de politique culturelle. Bon, c’est un peu pour tout ça que nous squattons les locaux du 24 rue Clément Marot.

Abandonnés depuis plusieurs mois, ils font partie du projet de réaménagement urbain du secteur Bon Lait. Selon le plan d’Occupation des Sols, le bâtiment que nous occupons se situe sur une zone pour laquelle aucun cahier des charges n’a encore été défini. Les travaux de réaménagement sont censés durer 9 ans et doivent commencer dans la zone opposée au GRND ZERO. Le Grand Lyon désire nous expulser sans délai et démolir le bâtiment, sachant pertinemment que cette zone restera à l’abandon pendant des années. Nous souhaitons négocier une convention d’occupation précaire avec le propriétaire. Nous voulons un lieu de diffusion pour les cultures underground. Quelque chose qui soit à la hauteur du standing de la soi-disant deuxième ville de France. Quelque chose qui ne réduise pas la culture à sa valeur marchande, mais à ce qu’elle est réellement, un moyen de communication plus ancien que SFR, Orange ou TF1.

A Grrnd Zero, nous avons un tel lieu. Et nous comptons bien le défendre.

Pour l’heure, le Grand Lyon refuse toute rencontre avec notre collectif. Si vous souhaitez plus de renseignements ou nous rencontrer, vous pouvez nous appeler au 04 78 72 48 80, ou nous contacter par mail.

D’autres actions sont en cours, mais nous devons dans un premier temps épuiser les voies légales jusqu’à lundi, histoire de ne pas comprometre notre avenir trop tôt. Plus d’infos bientôt!!!

SuperCHAMPION


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Limoges : manifestation contestato-ludique le 27 novembre


  Limoges : manifestation contestato-ludique le 27 novembre


Salut,

Petite agitation urbaine samedi prochain à Limoges.
Rappel : Le DéDAL occupe toujours le « squathédrale » depuis le 15 mars dernier [2004].

—Le tract—

DROIT AU LOGEMENT OU PERMIS DE DÉMOLIR ?
Rendez-vous
samedi 27 novembre 2004
à 15h devant la médiathèque

« Vides, les squelettes de béton composent le cimetière de la spéculation.
Aux cerveaux bétonnants nous opposons notre colère festive. Nous occupons leurs ratés pour prendre collectivement en main les espaces communs de nos désirs. Exproprions pour un jour ou un siècle les petits et grands spéculateurs et méprisons à jamais les lois qui les protègent.
Ne les laissons pas jouer au monopoly avec nos quartiers : occupons le béton ! »

FAIM DE DROITS

Depuis des années la France, en général et Limoges en particulier connaissent une crise du logement. Tout le monde le sait et nous, le Dédal (collectif de défense du droit au logement), nous n’avons pas cessé de le dire, c’est même la raison de notre existence. Parallèlement des gens sont à la rue, vivent dans des logements insalubres ou sont mal-logés alors que de nombreux locaux sont vacants. Les raisons de cette vacance sont multiples.
Pourquoi des locaux sont-ils vacants? Parce qu’il y a, à l’échelle d’une ville, des projets immobiliers à long terme, parce que des commerçants confisquent les étages au-dessus de leur boutique, parce qu’il y a des problèmes d’héritage et parce que la spéculation immobilière, ça existe et c’est sans doute la raison principale. Cette question n’est peut-être pas simple à résoudre. A nous de libérer notre imagination pour inventer nos propres solutions.
Parallèlement à ça, des modes de vie différents existent : sédentaire, nomade, entre les deux, collectif, avec animaux. Mais il y a aussi la question centrale qui est celle du revenu : d’une part l’accès au logement a un prix, d’autre part la précarisation, la baisse des revenus réduisent l’accès au logement. Permettre l’accès à un logement classique, à bon marché, correspondant aux besoins de chacun reste primordial pour beaucoup. Or, ça n’est pas la direction que prennent les HLM en voie de privatisation. De ce point de vue la situation ne peut que s’aggraver. Mais même dans le cas contraire, il y a aura toujours des personnes qui ne trouveraient pas de logements adaptés à leurs besoins. Et pourquoi n’existerait-il que l’alternative HLM ou pavillon et et pour ceux qui en sont privés, l’hébergement d’urgence qui ne sert qu’à dormir et non à vivre? Après le (presque) droit à un revenu précaire (RMI, etc.) le droit à un hébergement ultra-précaire?!
Un logement ne sert-il qu’à dormir?
Avoir un logement, au-delà d’un lieu pour dormir ça peut être un lieu de vie, convivial, d’échange, d’expérimentation échappant à la loi du marché. De ce point de vue-là aussi, il faut faire travailler son imagination. Osons parler d’un interdit : la gratuité du logement. D’abord pour rompre avec la relation aliénante et oppressante propriétaire/locataire. Ensuite pour élaborer des expériences collectives de nouveau rapport à l’habitat.
Résoudre la crise?
Doit-on attendre tout des politiques, du paradis, de l’homme providentiel, du grand soir pour que tout s’arrange? Non, bien sûr. C’est à nous, ceux qui se sentent concernés, de faire bouger les choses, de créer ici et maintenant des situations qui nous permettent de vivre autrement sans attendre.
Ne peut-on faire différemment, récupérer des espaces laissés sans usages pour les faire revivre? Le droit au logement pour tous-tes, sous toutes ses formes, passe entre autres par :
la réhabilitation des espaces vacants
la création de lieux collectifs
l’arrêt des expulsions
la réquisition, l’occupation de logements vides

C o l l e c t i f D É F E N S E D U D R O I T A U L O G E M E N T
S q u a t h é d r a l e
42 rue Porte Panet – 87000 Limoges
Permanences : mercredi 18h30/20h – DeDAL [at] altern [point] org

DéDAL


Grenoble: L’occupation annuelle de GEG…

A Grignoble, l’occupation de GEG annuelle…

Matin du 20/11/2004, entre 11h30 et 14h30

Une vingtaine de personnes occupent l’agence commerciale de GEG (Gaz Electricité de Grenoble), place Vaucanson, pour réclamer l’électricité pour La Mèche, squat fraîchement ouvert dans Grenoble (voir http://squat.net/fr/news/grenoble_a021104.html)…
Rappelons qu’à Grenoble, GEG jouit jusqu’en 2007 pour le service aux particuliers d’un monopole, qui lui permet régulièrement, sur simple demande du propriétaire, de couper l’électricité aux squats qui la lui réclament et qui veulent bien lui payer ses kilowatts nucléaires…
L’occupation s’est déroulée assez tranquillement, entre tapissage de l’agence avec nos tracts (voir ci-dessous), détournement des brochures commerciales, et goûter au milieu de cette grande salle suréclairée et surchauffée… Le directeur de permanence, prévenu par les employés, ramène au bout d’une petite demi-heure sa fraise, on lui explique la situation, et il commence à se renseigner sur notre situation…
Une semaine plus tôt un technicien de chez eux était venu nous poser l’élec, nous devions recevoir le contrat dans les jours qui suivaient, deux jours plus tard, on nous la coupait sans nous prévenir… Nous apellons GEG, qui nous annonce que c’est sur demande du service foncier de la mairie, notre proprio, qu’on nous la retire…
Le directeur consulte ses fichiers, et, surprise, constate que nulle part n’est fait mention du passage du technicien venu nous poser l’élec, mais uniquement du passage de celui qui nous l’a coupé… ni une ni deux le dirlo collabo nous accuse d’avoir piraté le courant… AAAArgh, de plus il ne peut rien faire pour nous, soi-disant, puisqu’on est samedi, que le siège social est fermé, qu’il ne peut trouver personne pour lui confirmer notre bonne foi… Il retrouve tout de même la trace de notre premier appel pour demander le jus, et modère ses accusations… Nous commençons malgré tout à l’exaspérer et voilà qu’il apelle les flics; nous faisons traîner tant que nous pouvons, mais notre nombre étant bien peu important, et lui assez intransigeant, nous sommes bien obligé-e-s de nous carapater, non sans avoir distribué nombre de tracts aux passant-e-s pas passioné-e-s…
A la suite de cette action, nous sommes un peu mi-figue mi-raisin. On sait qu’auparavant les 400 couverts, comme Golgoth-a-XXX ont elleux aussi occupé GEG, les ont harcelé pour avoir l’élec’, toujours interdite sur demande du proprio, actions fructueuses pour les 400, pas pour Golgoth-a-XXX… Faudra t-il toujours brûler notre énergie pour avoir la leur?
Pour nous en tout cas, l’affaire est à suivre, et La Mèche, maison occupée, enchantée, en chantier, continue d’étinceler…

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Squat.net: Quelques précisions sur les mailing-listes

Salut,

il y a en ce moment environ 250 abonné-e-s sur la liste de diffusion d’infos sur les squats ( squats-fr-diffusion [at] squat [point] net ). Cette liste est « modérée », c’est-à-dire que tous les messages qui y sont envoyés sont lus au préalable par les modérateurs de la liste pour que les spams et autres messages n’ayant aucun rapport avec le thème de la mailing-liste n’encombrent pas la liste.

Il y a environ 130 abonné-e-s sur la liste de discussion au sujet des squats ( squats-fr-discussion [at] squat [point] net ). Tou-te-s les abonné-e-s de la liste peuvent y publier librement ce qu’illes veulent. Seuls les messages provenant de non-abonné-e-s sont « modérés », sur le même principe que pour la liste squats-fr-diffusion.

La plupart des abonné-e-s à squats-fr-discussion sont abonné-e-s à squats-fr-diffusion, mais pas tou-te-s. Ce n’est évidemment pas une obligation, mais nous pensons qu’il est plus intéressant pour chaque abonné-e à la liste de discussion d’être également abonné-e à la liste de diffusion (celle-ci représentant une source d’infos non-négligeable pour la liste de discussion).

Pour s’inscrire à la liste squats-fr-diffusion, rendez-vous sur https://squat.net/mailman/listinfo/squats-fr-diffusion.

Pour la liste squats-fr-discussion, rendez-vous sur https://squat.net/mailman/listinfo/squats-fr-discussion.

Au revoir,

z.

 

Lille: Communiqué de soutien aux squatteur-euse-s du SCALP Lille


  Lille: Communiqué de soutien aux squatteur-euse-s du SCALP Lille


Communiqué de soutien du SCALP Lille

Soutien aux squatteur-euses !

Après le Brankar et le 87 Bd de Strasbourg il y a quelques mois, les descentes de flics régulières et violentes aux Pénitentes, le squat Fives-Cail et un deuxième squat d’habitation sur Fives ont été expulsés il y a une semaine. La Maison Bleue à Fives est le prochain sur la liste, l’ordonnance d’expulsion du T.G.I. a été reçue il y a un mois.

A part au Brankar, les dernières expulsions ont eu lieu (et auront lieu) PENDANT la trève hivernale.

Les conditions légales semblent être de moins en moins respectées :
– les occupant-e-s de Fives-Cail n’ont pas pu lire le document qui les intimait à quitter les lieux. Personne ne sait donc ce qui leur est reproché…
– l’arrêté d’expulsion de la Maison Bleue est clairement abusif : le lieu y est décrit comme « insalubre et impropre au logement »(*), alors même qu’aucun expert, ni même un membre des forces de l’ordre n’est jamais rentré dans l’habitation ! C’est une des dépendances, située au fond de la cour, qui a une vocation d’atelier, qui a été photographiée (par la police municipale) !

« La Ville de Lille, représentée par son Maire »(*) est à l’origine de ces expulsions. Les bâtiments du Brankar et de la Maison Bleue lui appartiennent, elle entend bien les récupérer… pour mieux les murer ? Aucune information n’a été donnée quant à leur usage éventuel…

Les squatteur-euses lillois-es sont pourtant loin d’être des criminel-les endurci-es… Fives-Cail proposait de nombreuses animations de quartiers, ouvertes et fréquentées par un public large. Les occupant-e-s de la Maison Bleue ont aussi un projet d’action très précis, présenté aux autorités municipales lors de leur arrivée, à visée culturelle et sociale. Les deux squats organisaient régulièrement des bouffes, des projections à Fives-Cail, des info-shops, des friperies à prix libre…

L’équipe municipale « socialiste » n’a aucune visée sociale, c’est ici le « paie-ou-crève » qui s’applique. Aucune solution de relogement n’est évoquée, alors même que ces expulsions ont lieu une fois la trève hivernale engagée !!

Nous exigeons l’arrêt immédiat et définitif des expulsions. Nous soutenons et soutiendrons toutes les actions d’occupation des espaces laissés vacants à Lille et ailleurs. Nous exigeons la mise en place d’une action sociale cohérente par l’équipe municipale en place.

« Pour une fermeture…dix ouvertures !!! »

(*) : termes exacts de l’arrêté d’expulsion de la Maison Bleue…

scalplille [at] no-log [point] org

SCALP Lille


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Lille: Quand la municipalité PS de Lille fait dans le social…

Communiqué Scalp Lille

Quand la municipalité PS de LILLE fait dans le sociale !

Et un, et deux et trois squats virés. Après le brancard, le 87 boulevard de Strasbourg, Fives cail et bien d’autres c’est au tour du squat « La maison bleue » au 44 rue de Philadelphie à Fives d’avoir reçu son avis d’expulsion (Avis prononcé par la mairie de Lille représenté par sa Maire). Cette expulsion devrait avoir lieu très prochainement et officiellement pour insalubrité, nous précisons ici « officiellement » car en fait la police municipale est venue photographier le hangar au fond du jardin dans lequel personne ne vit et demander l’expulsion de la maison où vivent les squatteurs et squatteuses qui elle n’est en aucun cas inhabitable.

RESISTER C’EST CREER ! ! !

Alors oui ouvrons d’autres squats, allons exploser les parpaings qui bloquent les entrées des maisons vides et multiplions les lieux alternatifs de rencontre culturelle, artistique, politique… Face à la Politique répressive de notre Maire, opposons lui notre volonté de nous battre et notre solidarité ! Et à chaque manif où Madame Aubry viendra parader, nous lui rappellerons que si elle bénéficie d’un logement, pour des milliers de personnes vivant à Lille ce n’est malheureusement pas le cas.

Scalp Lille

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Nanterre: Liberté pour Sébastien ! Vigiles hors des facs !

Hier [mardi 16 novembre 2004], le mouvement de solidarité avec Sébastien Schifres, en détention provisoire depuis une semaine tenait une assemblée sauvage dans le hall du bâtiment D. Après la diffusion de l’information sur la fac, un cortège s’est dirigé vers le bâtiment B administratif pour réclamer la libération immédiate de Sébastien. La direction, afin éviter toute communication, avait lâchement ordonné aux vigiles de boucler le bâtiment et de rester à l’intérieur, sûrement de peur de ne pouvoir les empêcher de frapper les étudiants. Ceux-ci se sont alors dirigés vers la prison en réclament la destruction des murs des facs et des prisons. Read More

Dijon: Chantier non-mixte aux Tanneries

AVIS AUX FILLES

Vous êtes invitées à venir nous rejoindre du 7 au 14 décembre 2004 pour un chantier non-mixte (construction d’une pièce non-mixte). La maison restera mixte pendant cette période mais, je l’espère, majoritairement remplie de femmes. C’est cool si vous venez, encore plus si vous prévenez avant. Et si vous n’avez aucune idée de comment on construit un mur c’est pas grave, c’est l’occasion d’apprendre et aussi de faire d’autres choses, selon nos envies (discussions non-mixtes, soirées jeux, informatique, et tout ce qui vous branche). Parlez-en à vos amies ! Read More