AIT AHMED funérailles qu'on risque pas de voir sur les tv algériennes
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AIT AHMED funérailles qu'on risque pas de voir sur les tv algériennes , «
Kabylie Echouhada» et «
Imazighen» vibrent le village natal de
Hocine Ait Ahmed .
Hocine Aït Ahmed (en kabyle : Ḥusin Ath Ḥmedh), né le 20 août 1926 à
Aït Yahia (
Ain El Hammam, dans la wilaya de Tizi-Ouzou), Kabylie (
Algérie), décédé le 23 décembre
2015 à
Lausanne (
Suisse), est un homme politique algérien.
Après avoir été pendant la guerre d'indépendance algérienne l'un des principaux chefs du
Front de libération nationale (
FLN), Aït Ahmed démissionne du gouvernement provisoire de la
République algérienne (
GPRA) et de tous les organes du nouveau pouvoir lors de la crise de l'été 1962. En septembre
1963, il fonde le
Front des forces socialistes (
FFS), qui réclame le pluralisme politique face au verrouillage de la vie politique imposé par le système du Parti unique.
Arrêté et condamné à mort en 1964, il s'évade de la prison d'
El Harrach le 1er mai 1966. Exilé en Suisse, il devient docteur honoris causa. Il rentre en Algérie après les émeutes de
1988 mais quitte de nouveau son pays après l'assassinat du président en exercice,
Mohamed Boudiaf, en 1992. Il reviendra à plusieurs reprises en Algérie, notamment à l'occasion du 50e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération (1er novembre
1954).
À 16 ans, encore lycéen, il adhère au
Parti du peuple algérien (
PPA). Il devient, rapidement, le plus jeune membre du Comité central auquel il présente, en 1948, un rapport décisif sur les formes et la stratégie de la lutte armée pour l’indépendance.
Lors du congrès clandestin du PPA tenu à
Belcourt (un quartier d'Alger) en
1947, il avait déjà préconisé la création d'une
Organisation spéciale (OS) chargée de la formation des cadres militaires et de la mise en place d’un dispositif clandestin pour amorcer et développer la lutte armée.
Désigné par le comité central du PPA au
Bureau politique, il se voit confier la direction de l'OS, en remplacement de Mohamed Belouizad, atteint de tuberculose. Durant deux ans, il a mis en place – à l’échelle nationale – les structures pour la formation politique et militaire pour mener à bien la guerre de libération. C’est dans ce contexte qu’il organise le braquage de la poste d’
Oran, qui permit, en mars
1949, de s’emparer d’une importante somme d’argent, sans effusion de sang.
Des rumeurs disent que l’aile « légaliste » des instances dirigeantes du PPA-MTLD (Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques), exclut pour « berbérisme » Aït Ahmed et porte
Ahmed Ben Bella à la tête de l’OS, dont il était le responsable en Oranie. La découverte de l'OS par les services de renseignement français précipite la dissolution de l'OS.
Le 1er mai
1952 Aït Ahmed s'installe au Caire en
Égypte. Recherché par les autorités françaises, il est désigné membre de la délégation du PPA-MTLD, en exil au Caire. Aït Ahmed insiste sur l'importance de la diplomatie pour donner une visibilité politique au niveau international du « mouvement de libération ».
Il assiste à la première Conférence des partis socialistes asiatiques, réunie en janvier
1953 à
Rangoon en
Birmanie. L’une des premières résolutions adoptée par cette organisation d'inspiration marxiste consiste à soutenir la lutte de libération du Maghreb. La Conférence met en place un bureau anti-colonial dont le rôle, notamment, est de suivre les luttes anti-coloniales auprès de l'
Organisation des Nations unies (
ONU). Aït Ahmed se rend au
Pakistan, en Inde et en
Indonésie pour créer des comités de soutien à la cause de l'indépendance algérienne.
En avril
1955, il dirige la délégation algérienne à la conférence de
Bandung. Les résolutions prises par cette conférence en faveur du droit à l’autodétermination et à l’indépendance des trois pays du Maghreb ont été préparées par les trois partis nationalistes (
Tunisie, Maroc, Algérie) qui ont su mener une action commune sur la base d’un « Mémorandum maghrébin ».
En avril
1956, il ouvre et dirige le bureau de la délégation du FLN à
New York. En septembre 1956, le problème algérien est inscrit à l’ordre du jour de l’
Assemblée générale des Nations unies. Ce qui provoque le retrait retentissant de la délégation française, présidée par le
Premier ministre
Antoine Pinay.
En octobre 1956, Aït Ahmed est arrêté par les autorités françaises, en compagnie de Mohamed Boudiaf,
Mohamed Khider, Ahmed Ben Bella et Mostefa Lacheraf, dans l’avion qui les conduisait du Maroc à
Tunis où devait se tenir une conférence maghrébine de la
Paix....