"Un bras, pas d'agression"

• published: 07 Jan 2016
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Abonnez-vous à notre chaîne sur YouTube : http://f24.my/youtube En DIRECT - Suivez FRANCE 24 ici : http://f24.my/YTliveFR Au menu de cette revue de presse internationale, jeudi 7 janvier, la Corée du nord qui annonce avoir fait exploser "avec succès" une bombe à hydrogène, et les agressions dont ont été victimes des dizaines de femmes à Cologne, le soir de la Saint-Sylvestre - et qui ont donné lieu à une drôle de recommandation de la maire de la ville.   Le + : Recevez tous les matins la Revue de presse de France 24 sur votre iPhone ou sur tout autre mobile. Et également toujours sur votre PC en devenant fan sur Facebook…   On commence cette revue de presse internationale avec l’annonce faite hier par la Corée du Nord, qui a assuré avoir fait exploser avec «succès» une bombe à hydrogène, aussi appelée bombe thermonucléaire.   «Même si sa nature est imprévisible, la Corée du nord a surpris le monde entier en déclarant avoir réussi (cet essai). Si cette déclaration est avérée, cela signifie que le régime isolé de Pyongyang a franchi une étape considérable dans l’acquisition de capacités nucléaires», écrit The Korea Times. Le journal sud-coréen juge «prématuré» de «prendre les affirmations du régime pour argent comptant», étant donné «le manque de preuves scientifiques convaincantes et le scepticisme légitime des experts, dubitatifs quant à la capacité de cet Etat, de parvenir à une telle avancée».  Faut-il ou non craindre la Corée du Nord? Pour Le Parisien, Pyongyang a assuré que l’engin testé est «miniaturisé», mais il reste difficile de savoir avec précision de quel type de bombe il s’agit réellement. «C’est le quatrième test nucléaire réalisé par le régime de Pyongyang, qui dit avoir déjà, à trois reprises, essayé la bombe atomique «A», en 2006, 2009 et 2013», rappelle le journal, qui confirme que les experts sont divisés quant aux capacités de la Corée du Nord de miniaturiser l’arme atomique, présentée comme une «étape décisive» dans la production d’ogives nucléaires. D’après Pierre Rigoulot, qui dirige l’Institut d’histoire sociale, les dirigeants nord-coréens ne seraient pas fous  «au point de lancer des missiles qui entraîneraient une réponse en moins de vingt minutes», car «ils se feraient vitrifier».   Selon L’Opinion, il faudrait plutôt analyser l’annonce de cet essai au regard de la politique intérieure de la Corée du nord. Le quotidien explique que cette annonce permet surtout de faire taire les critiques contre le cher et jeune dirigeant Kim Jong-un, qui pourrait ainsi peaufiner son image de «chef de guerre» et «jouer dans la cour des grands». L’essai annoncé survient d’ailleurs à deux jours de son 33ème anniversaire, 5 ans après son accession au poste de «commandant suprême», en décembre 2011. Dans le dessin de Brian Adcock pour The Independent, le «cher dirigeant» apparaît tel un garnement, faisant un geste insolent - un champignon atomique. Un geste qui irrite beaucoup le grand-oncle chinois, principal allié de la Corée du nord, qui a déclaré hier «s'opposer fermement» à l’essai  éventuel, soulignant qu'il avait été réalisé «en dépit de l'opposition de la communauté internationale». D’après The Global Times, le geste coréen est perçu comme une action qui va «refroidir» les relations avec Pékin, tandis que The China Daily dénonce le «jeu risqué» du régime de Pyongyang. The Washington Post, de son côté, estime que la provocation de Kim Jong-Un doit beaucoup à la façon dont le président Obama se serait surtout occupé du nucléaire iranien, ces derniers mois, au détriment du dossier nord-coréen.   En Allemagne, l’émotion reste vive après les agressions sexuelles dont ont été victimes des dizaines de femmes à Cologne, le soir de la Saint-Sylvestre. Une déclaration de la maire de Cologne a relancé la polémique, selon The Independent, qui rapporte qu’Henriette Reker a recommandé aux femmes de respecter «une certaine distance, plus longue que le bras» avec les inconnus, pour se protéger d'éventuelles agressions. Un conseil qui a déclenché une vague de sarcasmes sur Twitter, où le hashtag «Armlaenge Abstand», le mot allemand pour dire «distance de plus d'un bras», s'est imposé hier parmi les cinq plus partagés en Allemagne. Mon préféré, sans doute, ce tweet, repris sur www.france 24.com, qui reprend une photo célèbre d’Angela Merkel en compagnie de Barack Obama, où l’on voit la chancelière bras écartés, faisant face au président américain, assis dans une pose nonchalante, avec ce commentaire: «la longueur d’un bras, c’est long comment?».   Ret... Lire la suite sur notre site web. Notre site : http://www.france24.com/fr/ Rejoignez nous sur Facebook: https://www.facebook.com/FRANCE24.videos Suivez nous sur Twitter : https://twitter.com/F24videos