BOULET
Robin et MERESSE Florent - L1
ACY Groupe 3.
- ROUTINE -
SYNOPSIS :
Le film traite de la monotonie de la vie de deux étudiants, banale et
routinière. Prisonniers de leur ennui, leur vie semble réglée par une habitude machinale sans que leur volonté n'intervienne.
EXPLICATION /
INTENTION :
L'intention fut de marquer la monotonie de la vie de deux colocataires en études supérieures et d'expliquer comment ils ont pu rater leur année universitaire en choisissant la facilité, la liberté de faire ce qu'ils veulent, à n'importe quel moment, tout en étant maintenu par le désir de cette continuelle et fausse liberté.
Cette liberté n'est qu'un voile noir dans les yeux des deux étudiants qui, à force de la cultiver, s'enracine en elle et ne prenne plus plaisir à l'apprécier. Machinalement ils se sentent libres de faire ce qu'ils veulent sans se rendre compte qu'ils sont involontairement tenus par des habitudes strictes et réglées.
L'utilisation d'un filtre chromatique et de split screens (écrans divisés) ainsi que de plans complémentaires viennent uniformiser et renforcer le sentiment de routine dégagé par la vidéo.
RÉFÉRENCES :
Les références utilisées sont :
Jim Jarmusch avec
Stranger Than Paradise (
1985), racontant l'histoire de trois jeunes gens prisonniers de leur ennui et qui cherchent vainement à s'en sortir.
Filmé dans un noir et blanc très contrasté, le film présente une Amérique qui donne peu à rêver où trois personnages qui s'ennuient se mettent en quête d' "hypothétiques beaux lendemains".
C'est la façon qu'a Jim Jarmusch de décrire le célèbre "
American Dream".
La musique utilisée présente une basse continue marquant chaque temps, appuyé par des guitares et un chant très mélodieux et lent, offrant une harmonie et une atmosphère particulière. L'utilisation de la musique dans le cinéma de Jim Jarmusch est très marquée et joue un rôle important.
Comme dans le générique de
Permanent Vacation, nous avons voulu donner un côté narratif à ce générique en le mettant le plus en valeur possible.
Typographiquement, le générique s'inspire de celui de
The Big Lebowski des frères Coen, créé par
Randall Balsmeyer, qui a également travaillé avec
Jarmusch pour les génériques de
Dead Man,
Ghost Dog ou encore
Broken Flowers.
La typographie très marquée des années
1970 -
1980, au style vieux
Rock, nous représente bien puisqu'il s'agit d'une époque, un mode de vie que nous apprécions, tout autant sur le plan cinématographique que musical, ou encore stylistique.
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- published: 20 Feb 2015
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