Contre la répression du mouvement social ! Amnistie pour l’ensemble des militant-es !

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Notre camarade Fouad Harjane vient d’être définitivement condamné, suite à l’incompréhensible décision de la cour de cassation de ne pas étudier sa requête. pour l’occupation des voies de la gare de Metz en 2006. Cette action, initiée par la coordination nationale des étudiants en lutte contre le projet de Contrat Première Embauche, et relayée à Metz par l’Assemblée Générale de grève de l’Université, n’avait alors rien d’une action isolée : dans de nombreuses autres villes les blocages économiques et les grèves se multipliaient. Seul interpellé, après coup, lors d’une mobilisation d’environ un millier de personnes, Fouad Harjane est donc aujourd’hui condamné à verser à la SNCF près de 40000 euros, au titre de dommages et intérêts.

Sa condamnation ne saurait être interprétée que comme une justice pour l’exemple.

En effet en 2006, au plus fort de la mobilisation qui avait fait suite à l’adoption de la loi pour l’égalité des chances (ndlr : par l’usage de l’article 49-3...), et qui avait fini par faire reculer le gouvernement, il s’agissait de cibler non seulement un militant identifié d’une organisation, la CNT, mais également des pratiques : l’autogestion des luttes, l’action directe de celles et ceux qui défendaient leurs intérêts.

A l’heure où le gouvernement Valls aggrave son offensive libérale en s’attaquant méthodiquement à toute la protection des travailleurs, à l’heure où le patronat accentue licenciements et précarité, et alors que plus que jamais, un mouvement social d’ampleur se pose comme la seule alternative pour les travailleur-se-s, les dirigeants politiques et le capital n’ont qu’un objectif : la (...)

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