20 juin 2015

Marche des fiertés : il reste encore à lutter pour l’égalité

 

En 1969, aux États-Unis, des émeutes éclatèrent en réaction à une des nombreuses descentes de police qui visaient ce qu’on appelle aujourd’hui la communauté LGBT (Lesbiennes, Gays, BiEs, Trans). Par cette répression violente et quotidienne, officielle (descentes de police, contrôles d’identité, refus de laisser l’accès à des droits élémentaires,...) ou officieuse (coups, insultes, discriminations à l’embauche, viols, bannissements des familles, humiliations, moqueries...), la société entendait bien renvoyer les LGBT à leurs placards. Si les modes de répression sont parfois plus insidieux, la situation n’a pas tellement changé. C’est pourquoi, aujourd’hui encore, nous sortons dans la rue car personne ne devrait avoir à se cacher.

 

 

État des lieux

 

Depuis que la loi autorisant le mariage aux couples d’ homosexuelLEs et l’adoption dans ce cadre est passée, on...

Publications des groupes de la CGA

Infos et Analyses Libertaires

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Sommaire :

Une nouvelle année commence. Mais cette année, les bonnes résolutions qu'on s'adresse à nous-mêmes et les meilleurs voeux qu'on adresse aux autres ont très vite pris un drôle de tournant. Ca sentait déjà le vieux Zemmour rance dans la façon dont les médias accueillaient le nouveau livre de Houellebecq. Ce qui s'est passé le 7 et 9 janvier, à Charlie Hebdo et dans la supérette casher, n'a fait que renforcer la tendance.


Elle a entériné un unanimisme social et politique sur l'existence d'un problème musulman, la nécessité de renforcer l'arsenal sécuritaire et de combattre le terrorisme au nom de la liberté. Bon nombre d'opprimé·e·s ont défilé derrière (à leur place donc) des criminels de guerres, des chefs d'État impérialistes et de dictatures. Ces gouvernants se sont refait une vitrine alors qu'ils sont les premièr·e·s à réprimer toute contestation de l'ordre social sous divers prétextes fallacieux. Pour ne citer que les exemples les plus récents, le...