Navigation – Plan du site
Thema
1. Circulations symboliques et sociales

Colliers de perles. Transmission, circulation, mémoire du féminin

Pearl necklaces. Feminine gender memory, transmission, circulation
Patrizia Ciambelli
p. 78-95

Résumés

Lorsqu’on les nomme au pluriel, les perles désignent le collier, et sous cette forme, depuis fort longtemps sont emblématiques de l’univers féminin. Blanches ou noires, fines ou de culture, rondes ou baroques, d’eau douce ou d’eau salée, les perles aujourd’hui traversent les frontières et se conjuguent à tous les temps et à tous les modes. L’analogie entre cette matière-parure et le féminin se dessine autour de l’origine « merveilleuse » de la perle, de sa position dans l’univers aquatique, de l’acte même de son appropriation par les hommes ainsi que de son lexique. Objet « précieux » possédant ses codes et son langage, le collier de perles s’il est initiation à la parure dès l’enfance accompagne aussi des parcours de vie. À ce titre, il véhicule des destins, transmet des mémoires et inscrit les liens les plus essentiels entre les femmes.

Haut de page

Accès au texte / extrait

Cairn

Texte intégral disponible via abonnement/accès payant sur le portail Cairn. Le texte intégral en libre accès sera disponible à cette adresse en janvier 2016.
Consulter cet article

Plan

À l’origine
Perles d’enfance
Accords et désaccords

Aperçu du début du texte

Sur la commode. La négligence d’un geste fait que ce collier de perles trouve tout naturellement sa place et semble délivré par le gros coquillage rose pâle, le Strombus giga dessiné par Odile Redon en 1912 (carte postale, Le coquillage, pastel, Musée d’Orsay, Paris).

P. Ciambelli

Lorsqu’on les nomme au pluriel, les perles désignent d’emblée le collier. Loin d’être relégué au statut de bijou vieillot, le collier de perles se réaffirme aujourd’hui pour tous les âges et tous les styles.

Certes les codes de l’apparence et les règles d’usage sont remis en question voire inversés, détournés, contournés. De très longs sautoirs s’allongent sur la poitrine et le dos à toutes les heures du jour et de la nuit, doubles et triples fils d’énormes perles côtoient le classique dégradé de perles blanches longtemps délaissé tout comme la paire en boucles d’oreille. Entre ces deux extrêmes, une multitude de variantes reviennent en force tant dans la bijouterie de fantaisie ...

Haut de page

Pour citer cet article

Référence papier

Patrizia Ciambelli, « Colliers de perles. Transmission, circulation, mémoire du féminin », Techniques & Culture, 59 | 2012, 78-95.

Référence électronique

Patrizia Ciambelli, « Colliers de perles. Transmission, circulation, mémoire du féminin », Techniques & Culture [En ligne], 59 | 2012, mis en ligne le 15 décembre 2015, consulté le 25 février 2014. URL : http://tc.revues.org/6554

Haut de page

Auteur

Patrizia Ciambelli

Centre d’Anthropologie Sociale (LISST)

Haut de page

Droits d’auteur

Tous droits réservés

Haut de page