Sur la commode. La négligence d’un geste fait que ce collier de perles trouve tout naturellement sa place et semble délivré par le gros coquillage rose pâle, le Strombus giga dessiné par Odile Redon en 1912 (carte postale, Le coquillage, pastel, Musée d’Orsay, Paris).
P. Ciambelli
Lorsqu’on les nomme au pluriel, les perles désignent d’emblée le collier. Loin d’être relégué au statut de bijou vieillot, le collier de perles se réaffirme aujourd’hui pour tous les âges et tous les styles.
Certes les codes de l’apparence et les règles d’usage sont remis en question voire inversés, détournés, contournés. De très longs sautoirs s’allongent sur la poitrine et le dos à toutes les heures du jour et de la nuit, doubles et triples fils d’énormes perles côtoient le classique dégradé de perles blanches longtemps délaissé tout comme la paire en boucles d’oreille. Entre ces deux extrêmes, une multitude de variantes reviennent en force tant dans la bijouterie de fantaisie ...