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Dossier: La coopération archéologique française en Afrique

La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen (Maroc)

Enquête archéologique sur une société de montagne, 
de la révolution almohade à la constitution des terroirs précoloniaux
Ahmed S. Ettahiri, Abdallah Fili et Jean-Pierre Van Staëvel
p. 49-53

Résumé

Placé sous la direction scientifique d’Ahmed Ettahiri (Insap), d’Abdallah Fili (Université d’El Jadida, Umr 5648) et de Jean-Pierre Van Staëvel (Université de Paris-Sorbonne, Umr 8167), le programme archéologique La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen. Enquête sur l’histoire du peuplement rural dans le Sud marocain au Moyen Âge et à l’époque prémoderne a pour objet d’étude la montagne d’Îgîlîz, située dans l’Anti-Atlas, à une soixantaine de kilomètres à l’est-sud-est de Taroudant, non loin de la plaine du Sous. C’est là, vraisemblablement dans un village situé au pied de cette montagne, que naquit et grandit, dans le dernier quart du xie siècle, Ibn Tûmart, l’une des plus grandes figures de l’histoire du Moyen Âge marocain. Juriste et théologien, ce personnage est le fondateur de la doctrine religieuse almohade, qui allait trouver dans la région ses premiers partisans parmi les membres de la tribu des Arghen, ses frères de sang. La forteresse implantée au sommet de la montagne a alors servi, dans les années 1120-1130, de refuge et de lieu de retraite pieuse à cette communauté de dévots voués à la réforme, dans le cadre d’une institution religieuse et militaire particulière : le ribât. La lente mais irrésistible expansion guerrière initiée par ces ardents mystiques contre le pouvoir des Almoravides et leur capitale Marrakech devait aboutir, un quart de siècle après ses débuts, à la constitution du plus vaste empire que le Maghreb médiéval ait jamais connu : l’empire almohade (1147-1269).

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Texte intégral

1Placé sous la direction scientifique d’Ahmed Ettahiri (Insap), d’Abdallah Fili (Université d’El Jadida, Umr 5648) et de Jean-Pierre Van Staëvel (Université de Paris-Sorbonne, Umr 8167), le programme archéologique La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen. Enquête sur l’histoire du peuplement rural dans le Sud marocain au Moyen Âge et à l’époque prémoderne a pour objet d’étude la montagne d’Îgîlîz, située dans l’Anti-Atlas, à une soixantaine de kilomètres à l’est-sud-est de Taroudant, non loin de la plaine du Sous (fig. 1). C’est là, vraisemblablement dans un village situé au pied de cette montagne, que naquit et grandit, dans le dernier quart du xie siècle, Ibn Tûmart, l’une des plus grandes figures de l’histoire du Moyen Âge marocain. Juriste et théologien, ce personnage est le fondateur de la doctrine religieuse almohade, qui allait trouver dans la région ses premiers partisans parmi les membres de la tribu des Arghen, ses frères de sang. La forteresse implantée au sommet de la montagne a alors servi, dans les années 1120-1130, de refuge et de lieu de retraite pieuse à cette communauté de dévots voués à la réforme, dans le cadre d’une institution religieuse et militaire particulière : le ribât. La lente mais irrésistible expansion guerrière initiée par ces ardents mystiques contre le pouvoir des Almoravides et leur capitale Marrakech devait aboutir, un quart de siècle après ses débuts, à la constitution du plus vaste empire que le Maghreb médiéval ait jamais connu : l’empire almohade (1147-1269).

Fig. 1

Fig. 1

Plaine du Sous et région des Atlas. Carte de situation d’Îgîlîz.

Dessin J.-P. Van Staëvel.

Dans le cadre de la coopération scientifique entre la France et le Maroc, le programme de recherches archéologiques sur le site d’Îgîlîz (commune de Toughmart, province de Taroudant, Maroc) est mené conjointement par l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine (Insap, ministère de la Culture du Maroc), et la Casa de Velázquez à Madrid. Le programme bénéficie en outre du soutien financier du ministère des Affaires étrangères et européennes, de l’Umr 8167 « Orient & Méditerranée », et de l’Umr 5648 « Histoire, archéologie, littératures des mondes chrétiens et musulmans médiévaux ». Il implique en outre la participation active, au plan scientifique, de deux universités, celle d’El Jadida (Université Chouaib Doukali) au Maroc, et celle de Paris-Sorbonne (Université Paris-IV) côté français. La volonté manifestée par les différentes institutions de rattachement d’inscrire cette action de coopération scientifique dans un cadre formel a débouché, en mars 2009, sur la signature d’un accord de partenariat scientifique entre l’Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine, la Casa de Velázquez, l’Université Chouaib Doukali d’El Jadida et le laboratoire « Islam médiéval » de l’Umr 8167.

L’apport des sources médiévales

2Les textes médiévaux sont relativement diserts sur les premiers moments de la prédication d’Ibn Tûmart à Îgîlîz. Le toponyme îgîlîz connote en berbère l’idée d’un « piton », d’une « montagne isolée ». De manière symptomatique, du fait de l’oubli de son sens originel, le site est généralement désigné par les auteurs arabes au moyen d’une tautologie : Jabal Îgîlîz, soit « la montagne d’Îgîlîz ». Dans ces textes, il apparaît comme un lieu de refuge pour les Arghen (depuis l’époque préalmohade ?), puis pour Ibn Tûmart et ses compagnons. Le site est fortifié, ce dont témoignent les noms qui lui sont attribués dans certains ouvrages : « forteresse » (hisn) ou « place-forte » (qal’a hasîna). Îgîlîz est enfin, et peut-être avant tout, un lieu de culte et piété : c’est le lieu que choisit Ibn Tûmart, à son retour dans son pays natal, pour se retirer dans une grotte, à l’instar du Prophète Muhammad à la Mekke, au tout début de la révélation coranique. C’est là encore que se constitue autour de lui la première communauté almohade, regroupée en un ribât, lieu d’expression de pratiques ascétiques et de ferveur guerrière. Certains textes mentionnent en outre l’existence d’une mosquée en haut de la montagne. Ce monument, ainsi que la grotte – devenue « sacrée » depuis le séjour d’Ibn Tûmart en son sein –, feront par la suite l’objet d’un pèlerinage, entrepris tant par les populations des alentours que par les deux premiers califes almohades, ‘Abd al-Mu’min en 1157, son fils Abû Ya’qûb Yûsuf en 1182. Le site semble avoir, du moins si l’on s’en tient au témoignage des chroniques, connu une occupation d’une ampleur maximale durant un temps fort bref, de 1121 à 1124-1125, arc chronologique qu’il convient néanmoins, selon des indices textuels sporadiques mais concordants, d’étendre plus largement vers l’aval et le courant de la seconde moitié du xiie siècle. Une source plus tardive, du début du xviiie siècle, indique par ailleurs qu’à cette date, le site est désormais désert. Même si cette fourchette chronologique restait assez floue, on voit bien l’intérêt que pouvait représenter, pour une enquête portant sur l’évolution du peuplement rural dans le Sud marocain, et dans une région n’ayant donné lieu qu’à un nombre très réduit de travaux archéologiques, un site bien documenté par les sources textuelles, et quasi exempt de constructions tardives ou contemporaines.

Naissance d’un programme de recherche 
et aspects institutionnels

3Longtemps ignoré par la recherche savante, qui lui préférait la localité de Tinmal dans le Haut-Atlas, là où Ibn Tûmart et ses partisans s’étaient ensuite installés pour partir à la conquête de Marrakech, le site d’Îgîlîz était au mieux considéré comme perdu par les historiens de textes, lorsque ceux-ci n’en ignoraient pas tout simplement l’existence. Il n’avait fait l’objet que de rares tentatives de localisation, et n’avait jamais bien entendu suscité le moindre intérêt archéologique, avant les premiers travaux de prospection qui ont abouti en 2004 à son identification par A. Fili et J.-P. Van Staëvel. Le programme de recherche La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen s’intéresse donc à un site totalement inédit sur le plan archéologique. L’importance historique d’Îgîlîz, l’existence de vestiges importants encore partiellement conservés en élévation, ainsi que la présence dûment constatée de céramique médiévale lors des premières visites in situ, concouraient à poursuivre les premières investigations par la fouille de ce haut lieu de l’histoire marocaine. Selon le dossier soumis à l’automne 2008 aux institutions concernées, il s’agissait d’entreprendre, après les travaux préliminaires, un cycle d’interventions de terrain, incluant la fouille d’un certain nombre de secteurs au sommet de la montagne, tout en continuant à étudier, au moyen de prospections thématiques, les modalités d’inscription du site dans son environnement régional.

Brève présentation du site

4Le Jebel Îgîlîz (fig. 2) se présente sous la forme d’une imposante formation géologique d’orientation ouest-est (altitude du sommet : 1 354 m), qui domine la vallée de l’Assif-n-warghen, « l’Oued des Arghen ». Les informations fournies par les textes concernant le caractère inexpugnable du lieu sont remarquablement corroborées par la configuration du relief, très escarpé : la montagne est inaccessible sur trois de ses flancs, à l’ouest, au sud et à l’est ; de ce côté-ci s’accuse un impressionnant dénivelé sous la forme d’une falaise abrupte. L’accès au site proprement dit s’effectue en contournant le massif montagneux par l’ouest puis par le nord. De là, il faut remonter jusqu’à la partie la plus orientale de la montagne. Cet endroit stratégique, qui commande l’accès à la partie centrale du Jebel Îgîlîz, est doté de moyens de protection qui se combinent de manière quasi systématique aux défenses naturelles du site : des murs de blocs et de moellons protègent ainsi le flanc nord-est d’éventuels assaillants, en épousant au plus près les courbes de niveau. Le cœur du système défensif, le « Jebel central », se situe quant à lui dans le prolongement de cet avant-poste, au niveau de la zone sommitale. Dominant les pentes encore raides qui l’entourent, son mur d’enceinte en moellons est partiellement conservé en élévation, sur une hauteur variable, pouvant aller jusqu’à plus de 2,50 m. Si la muraille n’est pas scandée de tours, elle est en revanche percée de trois portes coudées. Vers le sommet, elle se dédouble pour former une enceinte haute, qui circonscrit un ensemble clos de murs, en position éminente : la « Qasba », ou zone de commandement. C’est sur le Jebel central, ainsi que sur les premières pentes au sud-est et au nord-est, que se regroupent les principaux bâtiments et les constructions encore aujourd’hui les plus visibles. Parmi ceux-ci, il a été possible de repérer : deux des trois mosquées du site, dont le lieu de culte principal ; plusieurs zones d’habitat ; une zone d’enclos devant correspondre, au sommet de la montagne, à une extension de la zone de commandement ; plusieurs citernes de grande capacité ; deux cavités rocheuses, dont l’une doit correspondre à la « Grotte sacrée » d’Ibn Tûmart qu’évoquent les textes.

Fig. 2

Fig. 2

Vue aérienne du Jebel Îgîlîz, au centre de la photo.

Photo A. Humbert.

Les principaux résultats des fouilles

5Après les premiers travaux de prospection, qui ont débouché sur une mission de levé topographique en 2008, la fouille proprement dite du site a débuté en 2009. Elle s’est concentrée sur les constructions du Jebel central, dans la partie sommitale, au niveau de la zone de commandement (la « Qasba »), au cœur même du système défensif qui enserre selon un dispositif concentrique l’essentiel des structures médiévales. La fouille a mis au jour à cet endroit un ensemble fortifié monumental (fig. 3), au cœur duquel se déployaient, autour d’une cour carrée, des pièces d’habitat et des annexes, sans doute réservées à un petit groupe d’habitants de statut social élevé. Le niveau d’abandon découvert dans les pièces fouillées contenait un lot exceptionnel de pièces céramiques, qui a permis de mettre en évidence, par son homogénéité, le caractère éphémère de l’occupation médiévale de la zone, et d’en donner les premiers éléments de datation autour de la première moitié du xiie siècle. Cette datation médiévale fournie par le matériel céramique a depuis été corroborée par les analyses menées sur des échantillons de carbone 14, qui situent l’occupation de la zone de commandement entre 1070 et 1155 (datation absolue). Lors de la campagne 2010, les travaux archéologiques ont concerné : la mosquée principale du site, dont l’histoire complexe, remarquablement concordante avec les témoignages textuels disponibles pour l’époque médiévale, a pu être reconstituée ; l’une des deux « grottes » du site ; ainsi que plusieurs zones d’habitat sur le pourtour de la Qasba. Les premières données chronologiques obtenues en 2009 ont été pleinement confirmées lors de cette seconde saison de travaux.

Fig. 3

Fig. 3

Plan de la Qasba, état 2009. 


Relevé et dessin F. Renel, C. Touihri, A. Zizouni.

6Pour concevoir toute l’importance que revêt la fouille d’Îgîlîz, il faut souligner que, pour la première fois, on dispose vraisemblablement de l’intégralité du mobilier céramique du xiie siècle sur un site d’époque médiévale des régions présahariennes du Maghreb. Les pièces, qu’elles soient produites localement ou qu’elles soient importées (on compte parmi celles-ci un remarquable ataifor en vert et brun), sont généralement de bonne qualité ; leurs profils et leurs formes peuvent souvent être restitués. Les nombreuses céramiques mises au jour dans les derniers niveaux d’occupation de la mosquée principale permettent en outre d’avoir pour la première fois un aperçu détaillé de la vaisselle d’époque prémoderne. Tous ces éléments devraient permettre de constituer un exceptionnel référentiel céramique, qui servira à caler les datations proposées pour d’autres sites des environs ou de la région. Les objets en métal (des armes surtout) sont eux aussi présents en quantité sur le site, bien que leur état de conservation soit généralement assez médiocre. Enfin, les premières monnaies, frappées sous le règne de l’émir almoravide ‘Alî b. Yûsuf (1106-1143), ont également été retrouvées en 2010. Le choix du site paraît donc, a posteriori, particulièrement pertinent : il nous offre en effet, par l’abondance du mobilier archéologique qu’il recèle, une vue d’ensemble d’un intérêt exceptionnel sur la culture matérielle d’une région de montagne, apparemment très marginale par rapport aux grands centres urbains d’alors.

7Le décapage extensif de larges portions du quartier de la grande mosquée a permis d’autre part de préciser les modalités d’organisation de l’espace situé en contrebas de la zone de commandement. Rien ne paraît improvisé : tout au contraire, l’implantation des bâtiments et des espaces de circulation semble obéir à un schéma directeur d’ensemble, c’est-à-dire à un certain degré de planification. De plus en plus, il apparaît donc qu’Îgîlîz n’est pas un site « rural » : implanté au sommet d’une montagne qui devait dominer de petits villages dans la vallée et servir de refuge aux populations qui y vaquaient au quotidien, il n’a ni les caractéristiques d’une simple fortification d’appoint, ni celles d’une agglomération villageoise. La double dimension religieuse et militaire dont il devait être revêtu s’affirme à mesure de la progression des travaux archéologiques. Reste à en préciser la nature, ainsi que les étapes de son développement, depuis le lieu d’ermitage des débuts de la prédication d’Ibn Tûmart jusqu’à l’affirmation de son rôle en tant que pôle de dévotion et de pèlerinage.

8En dehors même des aspects relevant immédiatement de la fouille, l’un des principaux acquis des premières campagnes de travaux archéologiques sur le site d’Îgîlîz concerne l’apport de l’archéobotanique. L’approche carpologique a permis en effet de déterminer l’existence de plusieurs plantes cultivées (sorgho, raisin, amandes, arganier), dont on tient ici les premières attestations pour la période médiévale. D’autre part, l’étude des bois fossiles a mis en évidence l’utilisation de plusieurs essences pour la construction. Les analyses à venir de tous les vestiges archéobotaniques (bois non brûlé, charbons de bois et semences) issus de nombreux contextes – foyers, fours, dépotoir de type latrines – laissent espérer un renouvellement particulièrement prometteur de nos connaissances sur le plan de l’alimentation des habitants, ainsi que sur celui du spectre taxinomique des plantes sauvages et cultivées présentes dans la région durant les époques médiévale et prémoderne.

Conclusions

9Nid d’aigle perché sur l’un des monts de l’Anti-Atlas, le site fortifié d’Îgîlîz est donc un point d’ancrage particulièrement pertinent pour reprendre sur de nouvelles bases l’étude de l’histoire de la révolution almohade dont il a été l’épicentre au début du xiie siècle, et celle des modalités de l’islamisation d’une société tribale rétive à toute autorité émanant d’un pouvoir central. Au-delà même de la montagne d’Îgîlîz, les prospections entreprises dans les environs ouvrent de nouvelles perspectives sur l’évolution des zones rurales – et notamment des sociétés de montagne – du Maghreb pré-saharien à l’époque médiévale et au-delà, tant notre connaissance de l’histoire de la région demeure des plus réduites, faute de travaux archéologiques en nombre suffisant. L’ensemble des opérations menées sur le site même d’Îgîlîz et aux alentours de celui-ci, à la recherche des témoignages de l’occupation humaine durant les périodes médiévale et prémoderne, permet de poser, en des termes renouvelés et à l’aide d’outils adéquats, d’importantes questions sur l’organisation du peuplement de la région, ainsi que sur les régimes économiques, agraires et pastoraux, des populations locales dans la longue durée. En marge des activités archéologiques, on signalera enfin, last but not least, que le programme archéologique La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen développe, selon le vœu des institutions de tutelle, une importante action de formation, qui se déploie selon plusieurs volets. La mission accueille chaque année sur le terrain des étudiants marocains et français. Grâce à l’appui financier du ministère des Affaires étrangères et européennes et au soutien apporté par la direction de l’Insap et la présidence de l’Université Chouaib Doukali d’El Jadida, deux sessions complémentaires de formation ont d’autre part pu être programmées durant l’année 2010. Ces sessions étaient destinées à sensibiliser les étudiants et les chercheurs marocains aux outils permettant aujourd’hui une meilleure compréhension des données de terrain utiles à l’archéologue : télédétection, photo-interprétation, géomatique et sig, analyse des paysages, archéobotanique.

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Bibliographie

Fili, A. & J.-P. Van Staëvel. 2006. « Wa-wasalnâ ‘alâ barakat Allâh ilâ Îgîlîz : à propos de la localisation d’Îgîlîz-des-Hargha, le hisn du Mahdî Ibn Tûmart », Al-Qantara, XVII : 153-194.

Fili, A. & J.-P. Van Staëvel. 2006. « Wa-wasalnâ ‘alâ barakat Allâh ilâ Îgîlîz : hawla tahdîd mawqi’ Îgîlîz Hargha hisn li-mahdî Ibn Tûmart » [traduction arabe remaniée de l’article précédent], Revue de la Faculté des lettres et des sciences humaines de Rabat, 26 : 91-124.

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Table des illustrations

Titre Fig. 1
Légende Plaine du Sous et région des Atlas. Carte de situation d’Îgîlîz.
Crédits Dessin J.-P. Van Staëvel.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1435/img-1.png
Fichier image/png, 38k
Titre Fig. 2
Légende Vue aérienne du Jebel Îgîlîz, au centre de la photo.
Crédits Photo A. Humbert.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1435/img-2.png
Fichier image/png, 2,5M
Titre Fig. 3
Légende Plan de la Qasba, état 2009. 

Crédits Relevé et dessin F. Renel, C. Touihri, A. Zizouni.
URL http://nda.revues.org/docannexe/image/1435/img-3.jpg
Fichier image/jpeg, 449k
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Pour citer cet article

Référence papier

Ahmed S. Ettahiri, Abdallah Fili et Jean-Pierre Van Staëvel, « La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen (Maroc) », Les nouvelles de l'archéologie, 124 | 2011, 49-53.

Référence électronique

Ahmed S. Ettahiri, Abdallah Fili et Jean-Pierre Van Staëvel, « La montagne d’Îgîlîz et le pays des Arghen (Maroc) », Les nouvelles de l'archéologie [En ligne], 124 | 2011, mis en ligne le 30 septembre 2014, consulté le 08 juillet 2015. URL : http://nda.revues.org/1435 ; DOI : 10.4000/nda.1435

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Auteurs

Ahmed S. Ettahiri

Enseignant-chercheur à l’Institut 
national des sciences de l’archéologie 
et du patrimoine (Insap), Rabat

Abdallah Fili

Professeur à l’Université d’El Jadida, Umr 5648-Ciham 
(Centre interuniversitaire Histoire, 
archéologie, littératures des mondes 
chrétiens et musulmans médiévaux)

Jean-Pierre Van Staëvel

Professeur à l’Université de Paris-Sorbonne (Paris-IV)
Umr 8167– Orient & Méditerranée 
Textes, archéologie, histoire

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Droits d’auteur

© FMSH

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