Comment réussir les 90 premiers jours de votre job ?

Posted on 25 mars 2015 by

Le début d’un job est un peu comme un premier jour d’école : plein d’incertitudes et d’espoir. Sauf que vous ne pouvez plus compter sur un bulletin trimestriel pour vous faire savoir si vos premiers pas dans l’entreprise ont été réussis. Alors comment s’en assurer ?

Startup Stock Photos

En janvier dernier, Amy Chen, rédactrice pour LinkedIn, a demandé à des chroniqueurs de répondre à une question : « Quel est votre meilleur conseil pour traverser les 90 premiers jours d’un job ? ». Cet article réunit les avis les plus utiles qu’elle a reçus.

D’abord, vous vous demandez peut-être, pourquoi 90 jours ? Et bien parce que la fin de ce premier trimestre marque un cap à partir duquel vos supérieurs et vos collègues estimeront qu’ils vous connaissent (même si ce n’est forcément pas le cas). Vous feriez donc mieux de les impressionner rapidement car, conformément au cliché, vous n’aurez jamais une deuxième chance de faire une première impression. Les gens évaluent rapidement les autres, alors ils prendront en compte la manière dont vous agissez et ce que vous accomplissez dans vos premières semaines pour se faire une opinion de vous, opinion qui peut être très difficile à changer plus tard.

 

Soyez prêt à vous impliquer.

Bien avant le début de votre contrat, étudiez autant que vous le pouvez les pré-requis de l’emploi, et soyez prêt à vous impliquer dès le premier jour.

Lorsqu’on vous demande de faire quelque chose que vous n’avez jamais fait avant, ne dites pas non. Au lieu, montrez que vous êtes prêt à essayer, même si c’est complètement nouveau.

Si vous n’avez pas une charge importante de travail au début, profitez-en car cela ne durera pas longtemps ! Lorsque vous terminez votre travail tôt, documentez-vous de façon proactive sur la société, apprenez un nouvel aspect de votre travail que vous ne maîtrisez pas encore, ou demandez un nouveau projet.

 

Montrez-vous agréable avec tout le personnel.

Si les gens vous aiment, ils vous pardonneront beaucoup. Soyez amical avec vos nouveaux collègues et essayez de comprendre le réseau social de l’équipe.

Guy Kawasaki, un des premiers responsables marketing chez Apple, explique :

« Les secrétaires, assistants administratifs, réceptionnistes, techniciens, et les agents de sécurité tiennent les clés de la plupart des organisations. Les managers et les cadres leur demanderont ce qu’ils pensent de vous, et vous ne voudriez pas que leur réponse soit « arrogant », « fainéant », ou « casse-pieds ». »

 

 Soyez à l’écoute et prenez le plus de notes possibles.

Tenez un carnet de notes avec vous et notez tout ce qui est nouveau. Apprenez qui fait quoi et rapprochez-vous des gens qui peuvent vous aider à mieux faire votre travail. Essayez de ne pas déjeuner seul les premiers mois et prévoyez votre budget en fonction. Même si vous avez l’impression que vous ne trouverez jamais assez de temps dans la journée pour le faire, invitez les membres et les contacts clés de l’équipe et d’autres services à déjeuner et demandez-leur leur point de vue sur la façon dont ils pensent que vous pouvez contribuer le mieux.

Richard Moran, président de Menlo College, écrit :

« Ce qui est important n’est pas le déjeuner et ça ne ne doit pas absolument être un déjeuner. Ce que vous faites, c’est écouter. Vous posez des questions pour apprendre le plus possible afin d’être ensuite en mesure d’agir. »

 

Acceptez le fait que vous ne changerez pas le monde en 3 mois.

Rome n’a pas été construite en 1 jour, ni en 90. Alors pourquoi vouloir accomplir la lourde tâche qu’est de non seulement être à la hauteur des attentes de tout le monde mais aussi de les dépasser ?

L’entrepreneuse Inge Geerdens a vu ce cycle se répéter encore et encore : un excès de zèle est très souvent suivi par un sentiment de désespoir.

« Environ 6 à 8 semaines dans un nouveau job est la durée parfaite pour faire une crise de nerfs. «Qu’ai-je fait ? Je ne serai jamais capable de faire la différence. J’ai pris la pire décision professionnelle. Je dois partir. » Ça vous semble familier ? »

Il peut être dans votre nature d’y aller fort et de travailler à corps perdu, mais au début, il est recommandé de commencer un peu plus lentement que vous pourriez (mais pas véritablement lentement). Prenez le temps de poser des questions et d’apprendre à connaître l’équipe et la culture de l’entreprise. N’arrivez pas en jouant les gros bras et en essayant de faire des changements radicaux. Soyez frais et dispos, mais pas trop désireux de plaire.

 

Gardez en tête qu’aucun emploi ne vaut de sacrifier votre bien-être. 

Deepak Chopra a appris cette leçon difficile au cours de ses 90 premiers jours en tant que médecin urgentiste aux États-Unis Il écrit : « Le salaire était pauvre, les longues heures, la contrainte parfois écrasante. »

Voici ce que Chopra conseille de ne pas faire:

« Ne laissez pas le travail vous submerger. Ne vous comparez pas aux autres à votre détriment. Évitez le stress contre-productif qui n’aboutit à rien. Ne laissez pas vos relations souffrir de votre job et gardez le travail en dehors de la maison si possible. »

 Démontrer une attitude professionnelle et positive vous mènera déjà loin dans vos 90 premiers jours.

 

Et vous, qu’auriez-vous aimé savoir quand vous avez commencé votre job ? N’hésitez pas à nous faire part des conseils qui auraient pu améliorer vos premiers mois sur Twitter : @Adzunafr !

 
 
 

Source : Amy Chen, « What’s your best tip for navigating the first 90 days on the job? »

Langage corporel en entretien : comment gagner des points avec la communication non-verbale ?

Posted on 17 mars 2015 by

Si la parole traduit les pensées, le corps passe un message tout aussi efficace : il montre ce que vous ressentez. Il peut s’avérer déterminant lors d’une interaction car il gouverne la manière dont les autres vous perçoivent. Et les jugements qui en résultent ont parfois une influence significative sur le cours d’une vie comme l’impression donnée à un entretien.
Il n’est pas toujours facile de savoir quelle posture ou gestuelle adopter pour gagner la sympathie de son interlocuteur. En suivant ces conseils, vous vous préparerez non seulement à votre prochain entretien, mais vous aussi apprendrez aussi comment le langage corporel peut influencer notre perception de nous mêmes.

De l’importance de la communication non-verbale

 La chercheuse de l’université Tufts Nalini Ambady a démontré que si des personnes regardent des vidéos muettes de 30 secondes montrant de vraies interactions médecins-patients, leur jugement sur la gentillesse du médecin prédit si ce médecin sera poursuivi en justice ou non. A partir de la façon dont ils interagissaient, et indépendamment de leurs paroles, les personnes interrogées se sont fait une idée rapide et juste de la personnalité des individus qu’ils voyaient à l’écran. L’importance capitale du message envoyé par le corps et la gestuelle est très largement prouvée ici. Et elle est tout aussi vraie, sinon plus, en entretien d’embauche. La bonne nouvelle est qu’en suivant des règles très simples et avec un peu d’entraînement il est possible de maîtriser le signal envoyé à votre interlocuteur, et mieux, cela deviendra très naturel au fil du temps.

 Et en pratique ?

Beaucoup d’entre nous ont du mal à soigner leur gestuelle, ce qui peut malheureusement être décisif au cours d’un entretien. Ci-dessous sont les points-clés sur lesquels travailler pour être sûr de faire bonne impression.

1. Le contact visuel

visuel

Très difficile à faire pour certains, être capable de regarder son recruteur dans les yeux est capital. La personne en face de vous cherche un candidat avec assez d’assurance pour oser confronter son regard. Cela permettra aussi à votre discours de paraître plus honnête et d’avoir plus d’impact. Toutefois, le but étant de rester le plus naturel possible et de ne pas trop en faire, ne regardez pas votre examinateur fixement et avec insistance. Vous risqueriez de créer une gêne ou de donner l’impression que vous voulez inverser le rapport de force.

2. Une poignée de main assurée

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Avec le regard, c’est le premier contact que vous avez avec le recruteur, et il va donner le ton à l’entretien. En effet, votre poignée de main est bien plus qu’un salut, elle va lui permettre de se faire une idée sur votre personnalité  -  timide, effacée, ou au contraire assurée ou vive – et doit faire comprendre que vous êtes déterminé à décrocher le job. La poignée de main idéale doit donc être franche, sans être trop appuyée (ne broyez pas la main de votre examinateur !). Accompagnez-la d’un regard et d’un sourire naturel et vous pouvez être sûr de faire bonne impression !

3. Une position adéquate

Vous êtes sérieux et interessé par la discussion ? Voici comment le montrer :

  • faites face à votre interlocuteur
  • tenez-vous droit sans non plus avoir l’air crispé
  • calez-vous au fond de votre chaise

Mais ne surtout pas :

  • croiser les bras, signe de repli
  • poser autre chose que les mains sur la table : les coudes sur la table sont signe d’invasion de l’espace personnel de votre interlocuteur
  • s’avachir sur votre chaise, toujours interprété comme désinvolte

4. Utiliser ses mains à bon escient

Le mouvement des mains informe sur l’authenticité et la spontanéité du discours. Evitez donc de les cacher sous la table ! Une personne dont les mains bougent peu maîtrise ses réponses. Le mieux est de les poser sur la table et d’éviter de les tripoter malgré votre nervosité car cela pourrait distraire votre interlocuteur.

Gardez en tête que des mains qui s’éloignent du corps traduisent la volonté de donner une image positive et de faire comprendre son propos. Des mains ouvertes, pouces tournés vers le haut sont quant à eux synonymes d’ouverture d’esprit.

5. Eviter les gestes parasites

gestesparasites

Rassurez-vous, les recruteurs ne sont pas à l’affut de vos moindres gestes. Cependant, si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté, il est clair que certains d’entre eux sont à bannir car ils peuvent traduire votre inconfort et votre nervosité.

L’idée est d’épurer un maximum sa gestuelle de manière à permettre à votre interlocuteur de se concentrer sur ce que vous dites et à montrer votre assurance.

 Exemples de gestes à bannir :

  • mâchouiller ou jouer avec son stylo
  • pour la gente féminine : se toucher les cheveux !
  • taper du pied
  • jouer avec ses mains
  • se ronger les ongles
  • se gratter
  • se caresser la jambe

Idéalement, les seuls gestes à garder sont ceux qui servent à envoyer un message positif à votre interlocuteur (voir point 4).

Langage corporel et confiance en soi

La psychologue sociale américaine Amy Cuddy s’est penchée sur la question de savoir si le langage corporel, en plus de déterminer le jugement des autres sur nous, pouvait changer notre vision de nous-même. Elle a découvert qu’adopter pendant deux minutes une position « de puissance » pouvait largement augmenter la confiance en soi, et qu’au contraire, les positions « de faiblesse » inhibaient.

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Les positions de puissance consistent à occuper franchement l’espace, à se grandir. Il suffit de tendre les bras en l’air, poser les mains sur ses hanches avec le dos et les jambes bien droits, ou encore s’adosser sur le dos de sa chaise avec les jambes sur le bureau. Les positions de faiblesse sont celles qui nous rapetissent, nous font nous recroqueviller : le dos courbé, les jambes pliées, les bras qui s’entrelacent…

Parfaite pour doper la confiance en soi, appliquer cette petite manipulation au quotidien ou juste avant l’entretien est un bon réflexe à adopter !

 

Si vous êtes jusqu’à présent souvent passé à deux doigts de décrocher un job malgré vos qualifications et que vous vous êtes toujours demandé ce qui n’allait pas, il se peut que votre langage corporel soit ce qui a joué en votre défaveur. Si tel est le cas, plus d’inquiétude, vous l’améliorerez si vous mettez en pratique les conseils donnés précédemment. Entraînez-vous devant un miroir ou avec un de vos proches afin d’intégrer tous ces éléments à votre comportement et de le faire le plus naturellement possible. Nul doute qu’une fois appliqués ils permettront à votre parole d’avoir un impact plus fort et à vous de gagner en assurance.

 

Source : ted.com

Emploi : où en sommes-nous des inégalités et des discriminations hommes-femmes ?

Posted on 9 mars 2015 by

9 mars, lendemain de la Journée Internationale de la Femme : c’est l’occasion de faire le point sur la parité hommes-femmes au travail. Où en sommes-nous des discriminations et des inégalités ?
Malgré une croissance constante de la part des femmes dans la population active, il reste des points résistants où le progrès est toujours lent.

Emploi : inégalités hommes-femmes

Une situation globale en amélioration

Bien que l’égalité hommes-femmes au travail soit bien loin d’être atteinte, il existe une dynamique constante d’amélioration.

Premier point positif : les femmes continuent à être de plus en plus nombreuses sur le marché du travail : en 2013, elles représentent en France 48 % de la population active contre seulement 34 % il y a 50 ans.

Elles semblent également mieux résister à l’économie agitée car le taux de chômage des femmes est inférieur à celui des hommes, et ce depuis 2012.

Et si on s’intéresse aux postes les plus hauts, le bilan est aussi encourageant car on remarque qu’en en cinq ans, la part des femmes a triplé dans les plus grandes entreprises.

Des salaires différents, des raisons multiples

Les inégalités demeurent cependant importantes, et les salaires restent le point où celles-ci sont les plus fortes et le progrès le plus lent. En moyenne, une femme gagne entre 15 et 18% de moins qu’un homme, même si l’on compte l’écart de durées de travail.

Les chercheurs ont isolé la part qui ne tient que de la discrimination pure, et elle n’est que de 5 à 8%. En fait, une telle inégalité existe en majeure partie car les métiers exercés par les femmes restent très différents de ceux des hommes. On parle de ségrégation professionnelle : la part des emplois non qualifiés d’employés ou d’ouvriers est près de 2 fois plus importante pour les femmes que pour les hommes (27 % d’entre elles occupent ces postes contre contre 15 % des hommes). Il existe 8 métiers où la part des femmes est supérieure ou égale à 90% : assistantes maternelles, aides à domiciles, employées de maison, secrétaire de direction, coiffeur, esthéticienne, infirmières ou aides soignantes.

L’éducation et les parcours professionnels semblent donc faire partie des raisons du problème de la différence des salaires, et ce, malgré une progression constante du niveau d’instruction des femmes.

Enfin, il existe d’autres facteurs à prendre en compte comme la situation familiale, les interruptions de carrière dûes à la grossesse ou le domaine du diplôme passé. Par exemple, dans les universités, moins d’un quart des étudiants inscrits à des programmes de mathématiques sont des femmes. 

Discrimination pure : à profils et postes égaux, des salaires inégaux

Il ne faut pas oublier les 5 à 8% restants dûs à la discrimination pure et il est important de rappeler qu’à expérience et travail égaux, les femmes ne perçoivent toujours pas un salaire égal. Une femme cadre gagne 8,5% de moins qu’un homme occupant un poste équivalent. Cette différence de traitement pratiquée par les employeurs à l’encontre des femmes est souvent expliquée par un « soupçon de maternité ». Selon certains, celui-ci pèse sur toutes les femmes, y compris celles qui décident de ne pas interrompre leur activité pour leurs enfants.

 

Le débat est donc encore loin d’être clos. 80% des femmes salariées disent être victimes de sexisme sur leur lieu de travail, et la Dares a prouvé que pour aboutir à une répartition égalitaire des femmes et des hommes dans les différents métiers, il faudrait que 51,6% des femmes ou des hommes changent de métiers… Beaucoup de chemin à parcourir donc, et des prédictions non surprenantes au vu de l’évolution lente de la situation : un rapport publié l’année dernière par le Forum économique mondial dévoile que dans les faits, les pratiques n’évoluent presque pas, et qu’il va falloir attendre jusqu’en 2095 pour que l’égalité hommes-femmes sur le plan professionnel soit enfin atteinte.

 

 

 

Sources :
lefigaro.fr
alternatives-economiques.fr
franceinfo.fr
huffingtonpost.fr
liberation.fr
travail-emploi.gouv.fr

Seulement une offre d’emploi pour 2,6 chômeurs en France : où peut-on trouver un emploi plus facilement ?

Posted on 27 février 2015 by

En France, la concurrence pour obtenir un emploi fait rage : il existe seulement une offre d’emploi pour 2,6 chômeurs. 
Ce ratio varie néanmoins du simple au double d’une région à l’autre et certaines villes françaises proposent plus d’une offre d’emploi par chômeur d’après le baromètre du moteur de recherche d’emploi adzuna.fr.

Les meilleures régions pour trouver un emploi


L’Ile-de-France et les Pays de la Loire sont les régions où il est le plus facile de trouver un emploi, avec le ratio de postes disponibles par chômeur le plus élevé de France (moins de 2 demandeurs par offre d’emploi).

La région Ile-de-France, qui représente à elle seule 30% du PIB, bénéficie d’une situation bien plus favorable que le reste du pays. L’emploi en Ile-de-France progresse depuis l’été 2013 et le taux de chômage (8,8%) est désormais plus d’un point inférieur au taux national.**

Dans les Pays de la Loire, le taux de chômage affiche un léger repli en décembre même si le nombre de chômeurs a augmenté légèrement plus que la moyenne nationale en 2014 (+7.5% contre +5.7% sur toute la France).***

Les régions où il est le plus difficile de trouver un emploi

La Corse est la région où il est le plus difficile de trouver un emploi en France avec 8 demandeurs d’emploi par offre, suivie par le Languedoc-Roussillon et le Nord-Pas-de-Calais. La concurrence pour obtenir un poste dans ces régions est près de 5 fois plus forte qu’en Ile-de-France.

En effet, la situation est particulièrement difficile en Corse: le chômage progresse plus vite que dans le reste du pays : + 13,5% de chômeurs en Corse  en 2014 contre + 5.7% au niveau national.**  Il semble que le recours des entreprises corses à une main d’œuvre extérieure moins chère pénalise l’emploi : on compte en effet environ 3 000 emplois détachés sur l’île.**

De son côté, le Languedoc-Roussillon affiche le taux de chômage le plus élevé de France, près de 4 points supérieurs à la moyenne nationale. Plusieurs facteurs expliqueraient cette situation : le faible niveau de vie des habitants qui limite la consommation et un tissu économique composé principalement  de TPE et PME qui ne créent pas assez d’emplois alors que la région présente le taux de croissance démographique le plus élevé de France.****
Quant au Nord-Pas-de-Calais, c’est la baisse du nombre d’offres d’emploi de 5,2 % en 2014 qui a favorisé l’augmentation du chômage dans cette région. **

Plus d’une offre par chercheur d’emploi à Paris.

Sans surprise, les grandes villes affichent un ratio d’offres par chercheur d’emploi plus élevé que la moyenne nationale, avec plus d’une offre d’emploi par chômeur à Paris.

Ces bons chiffres ne présument cependant pas d’un niveau de chômage faible dans ces villes, avec des taux de chômage compris entre 8% et 11%. En effet, il existe une inadéquation de l’offre et de la demande d’emploi dans certains secteurs comme l’informatique qui explique cette situation contradictoire.

Hyacinthe Mutin, Country Manager Adzuna France déclare : “En France, la concurrence pour trouver un emploi est 3 fois plus forte qu’au Royaume-Uni avec un ratio de 2,6 chômeurs pour une offre contre 0,85 au Royaume-Uni. En effet, il y a désormais plus d’offres que de demandeurs d’emploi Outre-Manche, signe de l’embellie économique dans ce pays.”*

image

 

 

Les meilleures régions pour trouver un emploi

Région

Taux de chômage

Nbre chômeur/ offre d’emploi

Ile-de-France

8.80%

1.67

Pays-de-la-Loire

8.80%

1.97

Bretagne

8.80%

2.15

Rhône-Alpes

8.80%

2.16

Alsace

9.20%

2.32

Centre

9.50%

2.48

Bourgogne

9.00%

2.68

Midi-Pyrénées

10.30%

2.76

Franche-Comté

9.40%

2.94

Aquitaine

9.80%

2.95

Poitou-Charentes

9.40%

2.99

Basse-Normandie

9.30%

3.01

Limousin

9.10%

3.24

Auvergne

8.90%

3.24

Haute-Normandie

10.90%

3.51

PACA

11.50%

3.61

Champagne-Ardenne

10.90%

3.62

Lorraine

10.50%

4.06

Picardie

11.50%

4.63

Nord-Pas-de-Calais

12.90%

5.03

Languedoc-Roussillon

14.30%

5.89

Corse

10.30%

8.11

 

Les meilleures villes pour trouver un emploi

Ville

Taux de chômage

Nbre chômeur/ offre d’emploi

Paris

8.80% 0.89
Lille 10.90%

2.56

Bordeaux

10.00% 2.64

Strasbourg

10.30%

2.79

Lyon

9.20%

3.29

Nice

10.60%

4.14

Nantes 8.20%

5.80

Montpellier

10.20% 6.01

Toulouse

10.30%

10.73

Marseille 12.70%

14.16

 

Dans un contexte où la concurrence demeure particulièrement rude, Paris, Lille, Bordeaux et Strasbourg sont de loin les villes où il est le plus facile de trouver un emploi. Mais même dans ces endroits où le ratio d’offres par chercheur d’emploi est élevé, l’offre est parfois inadaptée à la demande et un nombre important de personnes se concentre sur seulement une partie des postes vacants.

Plus généralement, le chômage a reculé aux mois de janvier et février mais la répartition des offres d’emploi à travers la France demeure très hétérogène et si l’Ile de France continue à voir sa situation s’améliorer, d’autres régions s’enfoncent quant à elles dans la spirale du chômage avec parfois plus de 5 chômeurs par offre d’emploi.

 

 

 

*Ce classement a été réalisé sur la base de l’indice du moteur de recherche Adzuna au mois de Février 2015 et des données sur le chômage du 3eme trimestre 2014 de l’Insee.
**Pole-emploi/FranceTV
***Observatoire de l’économie francilienne
**** CCI du Languedoc-Roussillon/France Info

Comment optimiser son profil sur les réseaux sociaux professionnels ?

Posted on 23 février 2015 by

L’utilisation des réseaux sociaux par les recruteurs n’est pas un secret. Selon une enquête réalisée par un institut de sondage indépendant pour Robert Half en juillet 2014 auprès de 200 DRH en France, 50,5% de ces derniers se servent des réseaux sociaux avant de contacter ou de rencontrer un candidat déjà repéré. La consultation du profil du candidat n’intervient donc pas dans le cadre d’une première phase de sélection mais permet d’une part de vérifier l’authenticité d’informations déjà fournies par un candidat préalablement sélectionné, d’autre part de remarquer ceux qui se détachent du lot.

Avoir créé un profil sur un réseau professionnel est une très bonne décision, mais il n’a pas grand intérêt si vous ne lui portez pas l’attention qu’il mérite. Voici donc un inventaire des choses que vous devriez mettre en application si vous voulez faire de votre profil un véritable atout.

 

Son profil sur les réseaux sociaux professionnels

Son profil sur les réseaux sociaux professionnels

 Les indispensables

 1. Insérer une photo de profil

« Votre profil a sept fois plus de chances d’être regardé si vous en mettez une. C’est comme pour une annonce immobilière : s’il n’y a pas de photo c’est que quelque chose cloche. » assure Nicole Williams, experte en gestion de carrière sur LinkedIn. De plus, sur une page de profil remplie de texte, la photo de profil est l’élement qui permet au recruteur de se faire une idée sur votre personnalité. Conclusion : elle est in-dis-pen-sable !

Une photo donc, mais pas n’importe laquelle. Il n’est pas nécessaire de se faire prendre en photo par un professionnel mais il faut qu’on voit clairement votre visage, et ne vous prenez pas bien plus bas que les épaules.

La bonne idée : faites vous prendre en photo par un proche. Portez une tenue avec laquelle vous pourriez travailler, et souriez !

2. Remplir son profil

Un bon profil doit être concret et complet. Les recruteurs privilégieront le candidat dont le profil est bien renseigné et qui en dit long sur ses compétences et ses acquis professionnels. Ainsi, faîtes apparaître toutes vos expériences (stages comme jobs) et soyez précis. Accompagnez chaque intitulé de poste d’une description brève mais compréhensible. « Quelles étaient vos tâches principales ? Avec quel type d’interlocuteurs étiez-vous en contact ? » sont les questions auxquelles il est bon de répondre.

3. Bannir le terme « En recherche d’emploi » de l’intitulé

Vous êtes en recherche d’emploi, c’est un fait. Mais ce n’est pas l’essentiel et encore moins ce qui fait votre spécificité, or c’est ce qu’un recruteur cherche à découvrir. Partagez des informations pertinentes sur vous et vos compétences.

Rien ne vous empêche de faire comprendre votre statut de demandeur d’emploi dans votre présentation, par exemple en commençant une phrase par : « je souhaite élargir mes perspectives dans un rôle de… ». Mais veillez à ne pas le faire dès le début car, encore une fois, ce n’est pas la chose la plus importante à sur vous.

4. Mettre à jour son profil

Abandonner votre profil pendant 6 mois n’est pas une bonne idée. Il faut avoir le réflexe de l’alimenter régulièrement pour mettre en valeur votre constance et votre implication. Voyez votre profil professionnel en ligne comme un carnet de bord professionnel. Dès que vous occupez un nouveau poste, rendez-vous sur votre profil et faites le savoir !

Et même quand vous n’êtes pas en recherche active, montrez de quoi vous êtes capable, valorisez vos réalisations, vos idées ou remarques.

 

Pour aller plus loin

Développer son réseau

Contrairement à Facebook et Twitter où avoir de nombreux amis et followers est bien vu, un recruteur qui se penche sur votre profil professionnel sera plus attentif à la qualité de vos contacts qu’à leur nombre.

Ainsi, n’hésitez pas à entrer en relation avec des personnes proches de vos besoins ou centres d’intérêts. Votre invitation sera plus facilement acceptée si vous l’accompagnez d’un petit message personnalisé dans lequel vous expliquez votre démarche en mettant en avant, par exemple, vos points communs (profils proches, même formation, vous venez de lire un article sur l’entreprise et son activité vous intéresse…).

Être actif

Il est très bien vu de faire vivre son profil. N’hésitez pas à mettre en avant vos réalisations en postant des photos ou des vidéos, ou à relayer sur votre profil vos lectures professionnelles en y ajoutant une remarque ou analyse. Cela valorisera votre énergie ainsi que vos connaissances. Un bon réflexe est aussi de suivre des groupes d’échange.  En plus de vous permettre d’être tenu informé de l’actualité professionnelle de votre secteur, ils vous permettront d’échanger, de partager des conseils sur votre domaine et mettront eux aussi en avant vos connaissances.

Mais attention à être cohérent, préférez les groupes en rapport avec votre domaine de prédilection ou dans lesquels vous pourrez briller. Ce sont ceux qui apporteront de la crédibilité et une réelle plus-value à votre profil.

 

Et Facebook ?

Enfin, petit tour du côté des réseaux sociaux personnels. Après tous ces efforts, il serait bête que ces derniers vous pénalisent. Il n’est pas très éthique de la part des recruteurs d’utiliser des réseaux comme Facebook à des fins de recrutement. Seulement voilà, ils sont nombreux à le faire. Pas de panique, mais il vaut mieux être prudent et rendre invisible au public toutes les photos et informations qui pourraient vous porter préjudice.

 

 

 

Sources :
huffingtonpost.fr
commentcamarche.net
linkedin.com
lefigaro.fr
springfrance.com
emploi-2-0.com

A la recherche d’un emploi dans le luxe ? Tout ce qu’il faut savoir avant de se lancer.

Posted on 13 février 2015 by

Pour répondre aux besoins d’une clientèle toujours plus exigeante et se démarquer de la concurrence internationale, les marques de luxe  doivent redoubler d’effort pour proposer une expérience unique, des matières premières toujours plus précieuses et un service toujours plus personnalisé. Pour ce faire, ils peuvent  s’appuyer sur leur savoir-faire et les valeurs qui constituent leur marque. Univers fascinant, le secteur du luxe ne connait (presque) pas la crise et attire toujours autant de jeunes même si la croissance n’est plus au rendez-vous.  Mais le parcours est semé d’embuches pour les candidats, il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus.

Que vous vouliez simplement en apprendre plus sur ce secteur ou que vous  soyez déjà en recherche d’un emploi dans le luxe, voici quelques informations et astuces qui pourront vous aider.

Et si, après tout, vous aussi, vous travailliez dans le luxe ?

Le secteur du luxe

Le secteur du luxe*

Un large champ d’activités et de métiers

On l’oublie parfois, mais le luxe réunit des secteurs très variés tels que l’art de la table, la joaillerie, l’horlogerie, le textile, les parfums et cosmétiques, les accessoires, l’hôtellerie ou encore la gastronomie.

Pour exécuter les nombreuses étapes de la proposition d’un produit allant de sa conception à sa vente, de nombreux profils sont recherchés :

- des artisans : couturiers, tailleurs, brodeurs, bijoutiers-joaillers, horlogers, maroquiniers, céramistes, chapeliers, doreurs, orfèvres, pâtissiers, métiers du cuir…

- des créateurs : stylistes, créateurs de parfums, designers, directeurs artistiques

- comme dans la majorité des entreprises, des professionnels du marketing et de la vente sont également nécessaires : conseillers de vente, stockistes, managers de ventes, merchandisers, contrôleurs qualité, chefs de produit, responsable marketing, responsable de la communication…

Mais le luxe fait aussi appel à des professionnels tels que des chefs de cuisine, directeurs d’hôtel de luxe, voituriers portiers, oenologues consultants, sommeliers…

A retenir : ce n’est pas le niveau d’études qui compte. Si vous avez une expérience dans un des domaines ci-dessus et que cet univers vous attire il peut y avoir une place pour vous !

 Des opportunités de carrière à l’international

Les grandes maisons françaises sont incontournables sur le marché international du luxe. Malgré l’émergence d’enseignes étrangères, la France demeure au 1er rang et son luxe s’exporte très bien. En effet, sa longue histoire dans ce secteur a fait de la France une référence.

A retenir: une expérience dans une maison française est très valorisée par les recruteurs étrangers.

De plus, une fois qu’une marque est implantée en dehors de l’Hexagone, le  respect de ses traditions, véritable gage de qualité, implique qu’elle envoie des employés sur place afin de s’assurer que l’offre à l’étranger reste fidèle à l’identité de la marque.

A retenir: l’aptitude à la mobilité est devenue un atout aux yeux des employeurs français.

Beaucoup de postes à pourvoir dans la capitale

Sur un peu plus de 3500 offres d’emplois recensées par Adzuna dans le secteur du luxe à travers la France, un tiers de celles-ci concernent des postes à pourvoir à Paris. Véritable emblème de la mode française, Paris reste de loin le lieu privilégié des enseignes haut de gamme.

A retenir: exclure Paris de sa recherche d’emploi réduit de manière non-négligeable le nombre d’opportunités.

 Le gros plus : la maîtrise du mandarin dans les métiers de la vente

Le marché du luxe est très largement soutenu par le tourisme. La maîtrise de langues étrangères, un atout pour l’emploi, est indispensable dans ce secteur, et en particulier pour les métiers de la vente.

En effet, comme de nombreuses études le prévoyaient depuis 2012, la clientèle chinoise est aujourd’hui la plus importante sur le marché avec un poids de plus de 30%.

A retenir: il va donc sans dire que les candidats maîtrisant le mandarin possèdent un réel avantage sur leurs concurrents, mais toutes les langues supplémentaires à l’anglais sont très appréciées et à mettre en avant lors d’une candidature.

Ce à quoi il faut être prêt

Car une offre de qualité et la satisfaction d’une clientèle très exigeante n’est pas chose aisée, il faut être conscient des contraintes imposées par le travail dans le luxe.

A retenir: cet univers requiert de la rigueur, un sens du service à toute épreuve et une grande dose d’humilité. Car plus que dans n’importe quel autre secteur, le client est roi. Et parfois, il l’est vraiment. 

 Comment faire ?

De nombreux CAP offrent un apprentissage technique des métiers artisanaux : CAP Art et techniques de la bijouterie-joaillerie, Métiers de la mode, Horlogerie, Maroquinerie, Tournage et Décoration en Céramique, Patisserie, Services Hôteliers…

Afin d’approfondir ses connaissances, il est possible d’effectuer un Brevet des Métiers d’Art (BMA). Il se prépare en deux ans dans un lycée pro, dans un Centre de Formation des Apprentis (CFA), ou en formation continue, après un CAP dans le même secteur. Parmi les 14 BMA existants, en voici quelques-uns : art du bijou et du joyau, arts et techniques du verre, art de la reliure et de la dorure, art de la dentelle, arts et techniques du tapis et de la tapisserie de lisse, broderie, céramique, ébénis­terie, graphisme et décor, horlogerie.

Enfin, les plus habiles ont parfois la chance d’être acceptés en apprentissage dans certaines grandes maisons. La formation en alternance (de un à trois ans) a lieu chez l’employeur qui transmet son savoir-faire et dans un CFA. Sont concernés les jeunes entre 16 et 25 ans en début de parcours.

A retenir : les métiers d’art ont un niveau d’exigence élevé. Minutie et précision sont les maîtres-mots et il faut être patient car l’excellence s’acquiert au fil des années !

Pour les métiers de la vente, un BTS Négociation et Relation Client ou un DUT techniques de commercialisation (Bac +2) sont les voies généralement empruntées.

Quant au marketing, certaines écoles proposent des formations de type Bachelor Luxe (Bac +3) spécialisées dans le domaine du marketing du luxe et accessibles juste après le bac. Pour les étudiants voulant s’orienter vers les métiers du luxe après une première formation, il est possible d’intégrer un Master Management du Luxe ou un MBA Luxe après une école de commerce ou une licence marketing.

A retenir : la maîtrise de l’anglais, une présentation soignée et une bonne élocution sont impératives pour des postes dans la vente.

 

Il ne faut pas avoir peur de vous lancer si vous êtes intéressés par un poste dans le luxe mais il est nécessaire de ne pas perdre de vue les réalités de ce secteur. Ce milieu qui réunit une diversité de métiers (artisans, artistes, et commerciaux) n’offre pas pour autant un accès facile à l’emploi, la possibilité de travailler partout en France  et nécessite une grande capacité d’adaptation, de la patience  et de la volonté pour répondre aux besoins d’une clientèle exigeante.

 

Sources :
tempsreel.nouvelobs.com
artisanat.info
onisep.fr
marketing-etudiant.fr
cidj.com

Quand les recruteurs parlent de leurs entretiens les plus fous

Posted on 9 février 2015 by

Si l’originalité est une qualité appréciée en entretien, elle peut, poussée à l’extrême, mener à des situations très loufoques.

En décembre dernier, nous avions partagé avec vous les meilleures anecdotes sur l’emploi. Nous vous proposons cette semaine de découvrir des situations en entretien parmi les plus insolites…racontées par les recruteurs !

Car ces têtes-à-têtes peuvent être rendus embarrassants, drôles ou encore effrayants par des candidats qui ne manquent pas d’imagination quand il s’agit de donner du fil à retordre à leur examinateur.

Nous espérons que ces témoignages vous aideront à appréhender ce moment tant redouté avec plus de légèreté !

Les recruteurs témoignent

Les recruteurs témoignent*

Devant ces candidats, les interrogateurs sont restés cois :

L’hypocondriaque
« Au bout de deux minutes d’entretien, le candidat, l’air inquiet, m’annonce qu’il a peur de s’évanouir car il n’a pas déjeuné. Il commence alors à déguster un sandwich dans mon bureau. »

Popeye
« Lorsqu’il a compris que l’entretien ne tournait pas à son avantage, le candidat m’a proposé de nous affronter au bras de fer. »

Du jamais vu
« Le candidat m’a dit en plein entretien qu’il n’était pas intéressé par l’offre. La raison ? Le poste était trop bien rémunéré. »

Notre envie de donner une très bonne première impression a tendance à nous faire dramatiser le moindre incident. Un ventre qui gargouille, un éternuement, une question mal comprise peuvent en embarasser beaucoup. Mais ce n’est pas le cas de tout le monde !

Certains candidats n’éprouvent aucune gêne devant leur examinateur :

Problèmes de pieds
« Il retire sa chaussure gauche, sa chaussette, sort un récipient contenant une poudre, en verse un peu sur son pied. Il m’explique ensuite en remettant sa chaussette puis sa chaussure, que ce traitement est à réaliser quatre fois par jour, et que « c’était l’heure ». » 

A plat ventre
« Le candidat s’est couché sur le ventre par terre pour remplir le questionnaire personnel de début d’entretien. »

Game Over
« Après une de mes questions, il m’a dit « j’abandonne » et est parti. »
D’autres n’hésitent pas à utiliser la ruse pour obtenir ce qu’ils veulent… 

Alors, c’est oui ?
« A la fin de l’entretien, le candidat m’a dit qu’il ne se lèverait de son siège que si je lui disais qu’il avait le poste. J’ai dû appeler la police. »

Prêt à tout
« Pointant du doigt un sac noir qu’il avait apporté dans mon bureau, le candidat me dit que s’il n’est pas choisi, cette bombe explosera. Incrédule et me disant que certains candidats ne savent plus quoi inventer, je m’apprête à appeler la police en lui annoncant que le poste lui est refusé. Il va alors jusqu’au sac, tourne un interrupteur et se sauve en courant. Personne n’a été blessé mais j’ai besoin d’un nouveau bureau. » 

Mise en scène
« Le téléphone portable du candidat sonne, sa femme était à l’appareil.
Le candidat :
– Quelle compagnie et quel salaire ?
Je l’interromps :
– Je suppose que vous avez décidé de ne pas poursuivre cet entretien.
– Si bien sûr, du moment que vous proposez un salaire supérieur.
J’ai su quelques temps après qu’il n’avait pas d’autre offre d’emploi. Il avait mis en scène cette conversation pour monter le salaire proposé. »

L’amadoueur
« Le candidat est arrivé avec une boîte de chocolats entre les mains. »

Showman
« Le candidat avait sa guitare avec lui et m’a chanté une chanson. »
… ou font preuve d’un peu trop d’audace…

L’effronté
« Il a dit qu’il était correspondait tellement au poste que s’il n’était pas embauché, cela prouverait que le service des ressources humaines de l’entreprise était incompétent. »

 Recruteur recruté
« Le candidat a demandé à voir mon CV pour s’assurer que j’étais « assez compétent ». »

 Bisous
« Il m’a fait la bise pour me dire bonjour. »
Si nous savions jusque là que la place de postulant était loin d’être confortable, ces témoignages nous prouvent que celle de recruteur ne l’est pas plus ! Une chose est sûre, ces candidats resteront dans les esprits de leurs examinateurs pour longtemps. Mais pas pour les bonnes raisons…

Pour celles et ceux qui cherchent la bonne attitude à adopter lors de leur entretien, quelques astuces simples sont à lire dans notre mode d’emploi du candidat en entretien d’embauche.

 

 

Sources :
www.linternaute.com
rmsnews.com
www.etnoka.fr
www.careerbuilder.fr

Animateur socioculturel, un métier en plein boom

Posted on 23 janvier 2015 by

Avec le vieillissement de la population et le développement des loisirs, le nombre d’emplois d’animateurs socioculturels a fortement augmenté ces dernières années.  Il s’agit le plus souvent de contrats à temps partiel, à durée déterminée ou  saisonniers, en particulier pour les postes de débutants. Avec l’expérience, les animateurs peuvent utiliser leur réseau professionnel pour sécuriser un emploi permanent.  En quoi consiste ce métier ? Quelles sont les aptitudes et formations exigées ? Quel salaire un animateur socioculturel peut-il espérer?

Le métier d’animateur socioculturel

Le métier d’animateur socioculturel*

L’animateur socioculturel anime des groupes sur des sujets culturels ou de société pour des collectivités, des centres de loisirs et de vacances, des centres sociaux, des foyers ou des maisons de retraite. Ce sont les collectivités locales qui recrutent le plus : un animateur sur deux est employé par la fonction publique.
L’animateur est aussi à l’initiative de projets: le concevoir, négocier le financement avec les collectivités et le mettre en place. Les missions de l’animateur visent à favoriser l’épanouissement des personnes dont il a la charge. Il développe une relation de confiance avec son public,  identifie leurs besoins et propose une gamme d’activités ou de loisirs adaptés  aux personnes et au contexte. Au cours de l’activité, il doit faire créer une dynamique de groupe,  du lien entre les participants et parfois même sortir certaines personnes de leur  isolement.

Les missions d’animateur varient en fonction des employeurs et du public. 

Les animateurs dans les centres de loisirs et de vacances ou dans les maisons de quartier

L’animateur doit avoir des compétences  sur le plan culturel ou sportif et des qualités relationnelles  afin d’organiser des  rencontres entre les habitants d’un quartier ou des activités pour les clients d’un centre de loisir. Dans les maisons de quartier, l’animateur socioculturel  a aussi un rôle de conseil et d’information notamment pour les personnes en difficulté sur les mesures sociales et l’aide à l’alphabétisation.  Dans certaines situations difficiles, il peut jouer  un rôle de médiateur entre des groupes ou des individus ou rediriger les personnes vers d’autres travailleurs sociaux.

Les animateurs dans l’accompagnement scolaire et activités périscolaires

Des municipalités proposent  des activités pour les enfants organisés par des animateurs jeunesse et de quartier. Auprès d’enfants, l’animateur doit être pédagogue et  prendre en compte leurs capacités et les motivations.

Les animateurs dans les MJC et maisons de jeunes

Il rassemble les adolescents autours d’activités tels que des sorties culturelles ou sportives, des ateliers ou des séjours… Il  peut aussi jouer un rôle d’éducateur en leur apprenant la vie en groupe et la prise d’autonomie. Il faut beaucoup d’autorité  pour gérer des groupes d’adolescents et faire face à d’éventuelles situations de conflit,  l’animateur doit faire preuve d’un sens des responsabilités.

Les animateurs dans les maisons de retraites

Il incite les personnes âgées à participer à des activités, selon leur goût et leur degré d’autonomie intellectuelle et physique. En foyer de travailleurs migrants, il favorise la bonne intégration des personnes nouvellement arrivées sur le territoire. Quand il travaille auprès des personnes âgées, il doit créer une relation qui respecte l’état de santé et la sensibilité de chacun.

Quelles sont les formations et les aptitudes  nécessaires ? 

Les animateurs sociaux-culturels doivent posséder certaines qualités comme le tact, la psychologie et le dynamisme.

Différents diplômes sont  accessible à différents niveaux du BEP au niveau bac + 3. Des formations sont aussi organisées dans des centres agréés par les directions régionales de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale (DRJSCS) ou à l’université. Des diplômes non professionnels (BAFA, BASE, BAFD) permettent de travailler de façon saisonnière.

Niveau BEP

Le brevet d’aptitude professionnelle d’assistant animateur technicien (BAPAAT ) est le premier niveau de qualification pour devenir animateur. Accessible sans diplôme, il faut néanmoins justifier de premières expériences sur le terrain.

Niveau bac

Le brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport (BPJEPS )  prépare au métier d’animateur dans une spécialité (sports collectifs,  animation sociale, loisirs tous publics, animation culturelle…). Il faut déjà posséder le  BAPAAT, BASE, diplôme national du brevet pour se présenter. Ce diplôme permet de passer le concours d’animateur territorial.

Niveau bac +

  • DUT carrières sociales
  • DEUST métiers de l’animation
  • Diplôme d’Etat de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport  spécialité animation socio-éducative ou culturelle (DE JEPS)

Niveau bac + 3

  • Licences pro métiers de l’animation sportive, culturelle, sociale, scientifique et technique…

Quel salaire un animateur socioculturel peut-il espérer?

  • Environ 1 500 € brut par mois pour un animateur débutant
  • Selon les collectivités territoriales : de 1 500 € à 2 600 € brut par mois selon l’ancienneté
  • Dans la fonction publique : entre 1 400 € et 2 200 € brut par mois + primes.
  • L’animateur socioculturel touche aussi des primes et des indemnités diverses.

Le secteur de la boulangerie, un vivier d’emplois en France et à l’étranger

Posted on 12 janvier 2015 by

Dans le secteur des métiers de bouche, la boulangerie est l’une des filières qui recrutent le plus. En effet, le renouvellement du personnel est régulier et offre de nombreuses  opportunités en France mais aussi à l’étranger où le savoir-faire à la française est très recherché. En quoi consiste ce métier ? Quelles sont les formations ? Quel salaire peut-on espérer ? Toutes les réponses dans cet article.

Le métier de boulanger

Le métier de boulanger*

Les activités traditionnelles du boulanger

Le boulanger fabrique du pain et des baguettes, des pains spéciaux (complet, au seigle…) ainsi que des viennoiseries (croissant…). ll propose aussi pâtisseries et d’autres produits tels que des quiches, des pizzas ou des salades.
La préparation du pain nécessite de nombreuses étapes de fabrication qui commence par la conception de la pâte en mélangeant eau, farine et levure. Ce travail semble simple mais demande en fait du savoir-faire.
Suivent ensuite la phase de panification: après le pétrissage (dans un pétrin mécanique), la pâte est placée dans une chambre de fermentation, puis découpée en pâtons (pains, baguettes…etc), avant d’être cuite. En fonction de l’importance de sa clientèle, le boulanger réalise entre 3 et 10 fournées par jour.

Les autres tâches du boulanger

S’il tient son propre établissement, le boulanger doit aussi gérer le suivi des ventes, des commandes, l’encadrement du personnel et veiller au  strict respect des règles d’hygiène et de conservation.

Le boulanger doit surveiller ses ventes et dégager les tendances de consommation pour adapter son offre à la demande de ses clients. Pour fidéliser ou étendre sa clientèle, le boulanger doit parfois innover et inventer de nouveaux produits.
Aux heures d’affluence, il peut aussi aider à la vente de ses produits. Il doit donc être flexible et  organisé.
S’il s’agit d’une boulangerie industrielle, le boulanger prépare ses produits à partir de pates crues ou précuites congelées. Il gère alors les outils de production (pétrin, four) et supervise la fabrication.

Un métier encore assez contraignant malgré les progrès technologiques

Grâce aux nouveaux équipements (pétrin mécanique, fermentation électronique, four automatique…), le rythme de travail est moins soutenu et les tâches, moins difficiles. Les horaires des boulangers restent néanmoins difficiles : la journée du boulanger commence tous les jours vers 4 h du matin. Et si ce dernier  est patron de sa boulangerie, elle s’achève tard le soir, après la fermeture du magasin. Souvent, il travaille aussi les week-ends et les jours fériés mais il bénéficie généralement de deux jours de repos consécutifs en semaine.

Les diplômes professionnels qui préparent  au métier de boulanger

Ces diplômes sont accessibles en alternance.

- CAP boulanger,
- MC (mention complémentaire) boulangerie spécialisée ou pâtisserie boulangère
- Bac professionnel boulanger-pâtissier, en 3 ans après la troisième
- Brevet professionnel de boulanger (en 2 ans après le CAP), ou brevet de maîtrise boulanger ou pâtissier, tout spécialement adapté aux futurs chefs d’entreprise, ou encore le bac professionnel boulanger-pâtissier,
- Brevet de maîtrise (BM) accessible via le réseau des Chambres de métiers.

 Quel salaire demander quand on est boulanger ?

Le boulanger débutant gagne le Smic 1 457,52 € brut par mois. Le travail le dimanche, les jours fériés et de nuit s’ajoutent à cette rémunération. Le salaire moyen d’un boulanger est actuellement de 2003€ brut par mois. S’il est à son compte, le boulanger peut gagner entre 3 500 et 4 000 €.

Du travail pour tout le monde en France et à l’étranger 

Les  boulangeries ont du mal à recruter : en effet, la profession n’attire plus les jeunes  en raison des horaires contraignants. En plus des boulangeries artisanales qui  représentent  33 000 artisans et 110 000 salariés en France,  les boulangeries industrielles et les grandes surfaces recherchent aussi d’ouvriers qualifiés : de l’opérateur sur chaîne au chef de laboratoire. En effet, il y a actuellement près de 1500 offres d’emploi de boulanger dans toute la France.

 
Le boulangers qualifiés sont donc très recherchés en France mais aussi à l’étranger où l’expertise française est très reconnue. Ils peuvent donc travailler où ils le souhaitent. « Au point qu’il est parfois difficile de les garder en France », explique Claire Dutertre, responsable de formation à l’international des Compagnons du Devoir.**

 

 

*http://www.lesnouvellesdelaboulangerie.fr/
**www.cidj.com

Les meilleures anecdotes sur l’emploi

Posted on 22 décembre 2014 by

Noël approche à grand pas ! Les sapins et les décorations de noël sont là pour apporter un peu de féerie et de magie en cette fin d’année…Pour rester dans un ton léger, voici quelques conseils sur l’emploi inspirés du site humoristique  VDM*, pour clôturer cette année dans la joie et la bonne humeur.

Noel

Noel

Toute bonne recherche d’emploi commence par l’envoi de CVs :

Conseil n°1 : être en phase avec son temps
Aujourd’hui, je reçois un appel d’un candidat qui souhaite obtenir l’adresse à laquelle il peut envoyer son CV. Je lui donne donc l’adresse e-mail du recrutement. Il m’a alors demandé : « J’écris juste ça sur l’enveloppe et je l’envoie ? » VDM

Conseil n°2 : ne pas s’arrêter au premier échec
Aujourd’hui, je suis au chômage. Premier stand à un salon pour l’emploi, je discute de mon parcours avec une femme et je lui donne mon CV. En repartant, je me retourne, fière de mon speech. Je vois la femme tenir mon CV avec un air dégoûté, puis le jeter dans sa poubelle. VDM

Conseil n°3 : être attentif aux détails et soigner sa photo
Aujourd’hui, alors que je discutais avec mon maitre de stage, j’ai vu sur son bureau un CV avec photo. Pour plaisanter, je lui ai dit : « Tiens, elle est jolie, celle-là, mais ne l’engagez pas juste pour son physique ! » Il m’a répondu : « C’est MON CV ! » En effet, en y regardant de plus près, c’était lui, sans barbe. VDM

CVs qui permettent d’obtenir le fameux entretien d’embauche (tant espéré) :

Conseil n°4 : apporter des réponses précises
Aujourd’hui, chargée de recrutement pour une grande boîte, je dois faire remplir un formulaire à chaque candidat prétendant au poste de comptable pour procéder à une première évaluation. À la question « Rémunération souhaitée ? », un candidat a juste répondu « oui ». VDM

Conseil n°5 : se méfier de la concurrence
Aujourd’hui, alors que j’attends de passer mon entretien d’embauche avec un bon café chaud dans la main, un autre candidat me demande l’heure. Je regarde ma montre, me renverse le café sur le costume et lâche un gros juron. Il m’a répondu : « Un de moins ! » avec un grand sourire. VDM

Conseil n°6 : attention à la déformation professionnelle
Aujourd’hui, après avoir travaillé plusieurs mois à Disneyland comme personnage, j’ai un nouvel entretien d’embauche pour travailler plus près de chez moi. Je suis retenue et dois donc signer le papier à la fin du rendez-vous. J’ai signé Cendrillon. VDM

Une fois l’entretien réussi, les joies du travail en entreprise s’offrent à vous :

Conseil n°7 : garder une certaine distance avec son patron
Aujourd’hui, en arrivant au travail après quelques jours de vacances, mon patron me tend les bras pour m’inviter à passer dans la pièce à côté. Je l’ai serré dans mes bras croyant qu’il voulait un câlin. VDM

Conseil n°8 : savoir faire preuve de patience…beaucoup de patience
Aujourd’hui, au travail, une stagiaire vient me demander un crayon. Ne sachant pas s’il s’agit d’un crayon à papier ou d’un stylo, je la questionne. « Un crayon comment ? » Sa réponse : « S’il te plaît. » VDM

Conseil n°9 : Ne jamais manger de chewing-gum durant un entretien
Aujourd’hui, je suis au travail et m’apprête à finaliser une belle vente. Je sors le contrat, le relis avec mon client et lui tends mon stylo, que j’avais mis à la bouche le temps de lui passer les documents. Mon chewing-gum était collé sur le bouchon. VDM

Pour rester dans l’esprit de Noël, voici une dernière VDM :

Conseil n°10 : profitez des fêtes pour souffler un peu !
Aujourd’hui, notre fils de sept ans nous a demandé un seul et unique cadeau pour Noël. Nous nous sommes dit qu’il devenait raisonnable. Il veut un magasin de jouets. VDM

*Le terme VDM signifie Viedemerde. Il nous vient du site humoristique viedemerde.fr. Ce site regroupe des petites anecdotes de la vie de tous les jours qui pourraient arriver à n’importe qui. Ces histoires postées par les internautes de ce site, ont la particularité de commencer par « Aujourd’hui » et de finir par « VDM ».

 

Sources : http://www.viedemerde.fr/