Marxisme et religion :
Le cri de la créature opprimée
 

L’attitude des marxistes face à la religion est souvent mal comprise.

Des défenseurs de la religion ont souvent prétendu que les partis marxistes sont « intolérants » et qu’ils veulent éliminer la religion par la force.

Dans toute situation de crise révolutionnaire et de guerre civile des violences peuvent être commises contre des représentants de la classe dirigeante, et la religion organisée se trouve presque toujours dans ces cas du côté des puissants et contre ceux qui se révoltent.

Mais la violence qui a parfois été dirigée contre les représentants de la religion n’est rien à côté de celle commise en son nom, que cela soit la conversion forcée des infidèles, les guerres menées contre les hérétiques, les Croisades, les guerres de religion, l’Inquisition, la chasse aux sorcières etc.(1). Ni à côté de celle commise par les classes dirigeantes avec la bénédiction des institutions religieuses.

L’Eglise catholique donna sa bénédiction aux colons espagnols qui massacrèrent les Indiens d’Amérique du Sud. Elle fut complice de l’esclavage et de la colonisation.

En France, elle fut un des piliers de l’Ancien Régime, puis tout au long du dix-neuvième siècle elle soutint la réaction monarchiste, la répression violente de la Commune de Paris et la droite nationaliste et anti-sémite.

Les Eglises dans tous les pays belligérants soutinrent leur gouvernement respectif dans l’abomination de la première guerre mondiale. La hiérarchie catholique espagnole fut le principal soutien (avec le régime hitlérien) de Franco contre le gouvernement républicain. Le  Vatican et la plupart des responsables de l’Eglise luthérienne en Allemagne eurent une attitude pour le moins ambiguë lors de l’Holocauste.

En Afrique du Sud l’Eglise réformée hollandaise enseignait aux Afrikaners qu’ils étaient le « peuple élu » et que les Noirs étaient une race inférieure. La hiérarchie catholique fut un des principaux remparts des régimes militaires en Amérique du Sud. On peut également évoquer le rôle criminel joué par l’Eglise catholique (notamment) en Afrique, où face au fléau du Sida elle a condamné des millions de personnes à mort en s’opposant à l’utilisation de la contraception.

Aujourd’hui, la droite religieuse aux Etats-Unis constitue un lobby très puissant qui a investi le Congrès et la Maison Blanche et dirige la politique étrangère impérialiste du pays.

Marx revendiqua fièrement l’étiquette d’ « athée » et opposa sa philosophie matérialiste à la religion, comme à toute autre croyance en des forces surnaturelles. Mais à la différence de ceux qui voient en la religion une cause principale de la misère et de l’ignorance, les marxistes comprennent que la religion remplit un besoin, et que ce besoin trouve ses origines dans l’organisation matérielle de la société.

Ils cherchent  d’abord à expliquer les origines matérielles de la  croyance en Dieu. En effet, celle-ci  n’est pas simplement le fruit de la naïveté, ou de l’imagination débordante, des hommes, même si elle prend sa naissance dans l’ignorance des premiers hommes des causes réelles des phénomènes de la nature. La religion primitive donna un pseudo-sens à des évènements que la ‘science’ de l’époque ne pouvait pas expliquer, et contre lesquels les gens ne pouvaient pas se protéger.

Par la suite et grâce à l’augmentation des moyens de production, et la division de la société en classes, la religion prit une forme plus organisée, avec des cohortes de prêtres, grands prêtres et archi-prêtres, le tout couronné souvent par un roi ou un empereur doté de qualités ‘divines’(dans le cas de la France, cela dura jusqu’à l’époque de Louis XVI !).

La religion alors fournit à une société devenue plus complexe un ensemble de règles et de rites qui assuraient une continuité et une stabilité qui étaient tout bénéfice pour les classes dirigeantes. Les « fonctionnaires en soutanes » (2) donnèrent au roi l’aura d’un Dieu, et en retour celui-ci les protégea et garantit leurs privilèges. La religion organisée devint aussi indispensable aux dirigeants temporels que l’armée et la police.

A l’aide des recherches scientifiques et d’une approche matérialiste de l’histoire, les prétentions des religieux de détenir la vérité universelle peuvent facilement être démolies. La religion n’existe pas indépendamment de la société et du système économique et politique. Le moteur de l’histoire, selon Marx, est la lutte des classes, et les croyances et les institutions religieuses n’échappent pas à cette règle. (3)

C’est pour cette raison que les religions, comme tout autre phénomène social, sont sujets à des conflits et à de grands bouleversements. Les institutions religieuses sont traversées par des contradictions, se fissurent, se divisent en forces opposées.

L’Eglise catholique, née sous l’empire romain, n’a pu traverser le féodalisme, l’époque des monarchies absolues, les révolutions et le triomphe du capitalisme et la mondialisation qu’en se muant et en adaptant ses articles de foi les plus fondamentaux.

Le christianisme naquit et se propagea parmi les classes les plus pauvres de l’empire romain (en premier lieu en Palestine où l’occupation romaine fut contestée et où l’existence de nombreux mouvements subversifs a été démontrée). Les premiers groupes de  chrétiens, recrutés surtout chez les ‘prolétaires’ des grandes villes,  pratiquaient une forme de communisme primitif. Leurs croyances et leurs rites n’avaient pas une seule origine, miraculeuse, mais empruntaient non seulement au judaïsme (en particulier aux sectes dissidentes et radicales qui fleurissaient en dehors du judaïsme officiel), mais aussi aux religions perses et orientales. Beaucoup des mythes chrétiens comme la résurrection existaient déjà sous différentes formes chez les adeptes d’autres religions.

Nous savons que les quatre gospels ne sont pas contemporains de Jésus, si toutefois celui-ci a réellement existé, mais représentent une réécriture (chaque gospel donnant une version différente) d’une tradition orale. Il en existait même d’autres, et les querelles entre sectes chrétiennes opposées (dont certaines par exemple niaient la nature divine de Jésus) menaçaient l’unité de l’Eglise. Ce n’était qu’au IVème siècle qu’un Conseil trancha et que la version officielle – elle-même truffée de contradictions – fut établie.

Le christianisme triompha, en perdant tout ce qu’il pouvait contenir de subversif, quand il fut adopté par les derniers empereurs romains comme religion d’Etat. L’Eglise devint une institution autocratique, hiérarchique, et immensément riche, et les strates supérieurs du clergé devinrent une clé de voûte du système impérial, puis du féodalisme naissant.

L’histoire du christianisme est marqué par de nombreuses ruptures et scissions qui font que son organisation, ses rites et l’interprétation faite des textes sacrés sont très éloignés de ce qu’ils étaient au début. Les prétentions de l’Eglise catholique romaine de représenter la branche légitime du christianisme ne sont pas plus convaincantes que celles des Eglises protestantes et orthodoxes, l’Eglise catholique orientale, le christianisme géorgien ou arménien ou les coptes d’Egypte. Et que dire de ces véritables mutations du christianisme qui sont, par exemple, les Mormons et les Témoins de Jéhovah ?

Peu de fidèles savent, par exemple, que le célibat des prêtres, qui parait aujourd’hui comme un des dogmes les plus stricts du catholicisme (mais qui n’existe pas chez d’autres chrétiens), ne fut décrété qu’au 11ème siècle et ne put être imposé au clergé qu’au 13ème siècle.

De la même façon, le culte de la Vierge ne fit pas partie du christianisme primitif, et l’ « infaillibilité » du pape ne date que de la papauté de Pie IX au dix-neuvième siècle (le pape fut promu « vice dieu de l’humanité » pour l’occasion). De tels changements, qui jalonnent l’histoire de toutes les religions (4), résultent souvent du besoin de ressouder la communauté des fidèles autour du clergé, face au scepticisme populaire ou à la concurrence de nouvelles doctrines. C’est ainsi que naissent des miracles et des apparitions, et que des traditions sont continuellement inventées par les instances religieuses.

Les organisations religieuses, loin de transmettre une tradition inchangée car universelle, se sont systématiquement adaptées aux sociétés dans lesquelles elles se sont propagées. L’islam de l’Afrique de l’Ouest est tout aussi éloigné de celui de l’Indonésie qu’il ne l’est de l’islam primitif des tribus arabes du septième siècle, le bouddhisme prend également des formes radicalement différentes au Tibet, en Chine et au Japon et le protestantisme français (plutôt de gauche) ne ressemble en rien au protestantisme en Irlande du Nord ou dans le Sud des Etats-Unis.

Depuis quelques années, nous assistons à plusieurs phénomènes qui suggèrent que les Eglises chrétiennes sont de nouveau en train de s’adapter pour survivre. Sous Jean-Paul II, pourtant un pape très réactionnaire à beaucoup d’égards, le Vatican a formellement demandé pardon pour des crimes commis par l’Eglise tout au long de son histoire.

L’Eglise anglicane a fait quelques pas vers la reconnaissance des droits des femmes et des homosexuels en son sein, mais risque une scission et la perte d’une grande partie de ses adhérents. L’Eglise catholique en Irlande et aux Etats-Unis a dû admettre, du bout des lèvres, sa responsabilité dans des affaires extrêmement graves d’abus sexuels contre des enfants. (5)

Ces Eglises sont tiraillées entre des tendances conservatrices prônant le maintien du statu quo, des groupes engagés sur le plan social (condamnation des guerres impérialistes, plus grande ouverture sur le plan des mœurs, soutien aux sans papiers’ ou sans logis, participation au mouvement altermondialiste …) et des groupes charismatiques et évangéliques qui ont des pratiques plus viriles et plus agressives que celle de l’Eglise officielle.

Ces tendances représentent une réaction aux changements économiques et sociaux et une tentative de rompre l’isolement croissant des Eglises dans la société capitaliste mondialisée d’aujourd’hui.

Pour toutes ces raisons, dire qu’il faut lutter contre la religion en tant que telle est une abstraction idéaliste qui n’a rien à voir avec la méthode marxiste.

Le matérialisme marxiste n’est pas l’idée que l’homme ne vit que du ‘pain’. Ni que le communisme ou le socialisme ne consiste qu’à développer l’économie et de produire et de distribuer le maximum de biens de consommation.  Notre approche n’a rien à voir avec un matérialisme stérile où les hommes n’agissent qu’en fonction de leurs intérêts immédiats.

Les marxistes ne nient pas l’influence de la conscience humaine. Ils expliquent que l’idée de Dieu est sortie du cerveau des hommes – et ce fut sans doute considéré à l’époque comme une idée géniale !

 « [C]'est l'homme qui fait la religion, écrivit Marx, ce n'est pas la religion qui fait l'homme ».  (6)

Mais d’où vient l’homme sinon de la  matière, du monde, de la société, laquelle société est caractérisée par un mode et des rapports de production ?

« Cet Etat, cette société produisent la religion, conscience inversée du monde, parce qu'ils sont eux-mêmes un monde à l'envers. »

Lutter contre la religion c'est donc lutter contre l’état du monde, le mettre à l’endroit.

« L'abolition de la religion en tant que bonheur illusoire du peuple est l'exigence que formule son bonheur réel. Exiger qu'il renonce aux illusions sur sa situation c'est exiger qu'il renonce à une situation qui a besoin d'illusions ».

« La détresse religieuse est, pour une part, l'expression de la détresse réelle et, pour une autre, la protestation contre la détresse réelle. La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit de conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple. »

La religion représente, donc, un formidable révélateur de la détresse engendrée par la misère, l’oppression et l’aliénation dont souffre l’immense majorité des hommes et des femmes sur terre. Elle n’est pas moins une « fausse conscience » dangereuse. Car à la différence des adeptes de la religion ou de la philosophie « orientale », des thérapies à la mode et du mysticisme New Age, nous en concluons que c’est le monde qu’il faut changer. Et c’est en changeant le monde que l’homme lui-même commence à réaliser tout son potentiel.

Pour Lénine et Trotsky, la lutte contre l’influence de la religion faisait partie de la tradition marxiste et tout parti révolutionnaire se devait de mener un combat idéologique sur ce front. Lénine utilisait le terme « brouillard » en parlant de la religion (il la comparait aussi à l’alcool !). La croyance religieuse, comme le brouillard, et comme n’importe quelle drogue, empêche de voir la réalité – en l’occurrence, la réalité de l’exploitation et des rapports entre les classes.

Même s’il existe une grande variété de croyances religieuses, dans la majorité des cas la vision d’un « autre monde » est projetée dans un avenir lointain, après la mort ou une Nième réincarnation, ou après un événement catastrophique où la terre et la plupart de ses habitants seront détruits. La religion enseigne la patience, la soumission, l’inévitabilité de la souffrance, la pénitence, le sentiment de culpabilité (comme le péché originel), la croyance que l’état du monde est le résultat d’une punition divine.

Dans cette optique, le salut viendra par l’obéissance à la volonté divine et par l’accomplissement d’un certain nombre de devoirs comme celui de répéter des centaines de fois le nom de Dieu, de faire un pèlerinage, de combattre (parfois tuer) l’infidèle, de jeûner, de pratiquer l’abstinence sexuel et renoncer aux « plaisirs de la chair », de communier (boire le sang du Christ et manger sa chair !), de faire des œuvres de charité ou … de donner de l’argent à l’Eglise. Le salut sera individuel ou tout au moins réservé à un groupe d’ « élus ».

Typiquement, le croyant est dans l’obligation de se mettre par terre (la prière) ou sous l’eau (le baptême), ce qui symbolise sa soumission et son lavage (une chanson gospel des Noirs américains supplie Dieu de « nous laver plus blancs que la neige »). Comme disait le marxiste James Connolly, fusillé par les Anglais à Dublin en 1916, « Les grands de ce monde ne nous paraissent grands que parce que nous sommes à genoux ».

Les différences religieuses peuvent également être un facteur de division au sein des classes populaires, comme nous montrent aujourd’hui les conflits communautaires entre hindous et musulmans en Inde, ou catholiques et protestants en Irlande du Nord. Si la cause profonde de ces conflits n’est pas la religion en tant que telle, il reste néanmoins vrai que l’unité des travailleurs et des pauvres sera impossible tant que l’identification avec une communauté sur la base de la religion prime sur la conscience de classe.

Mais la religion est plus qu’une fausse conscience.

Sous sa forme institutionnelle elle forme un des piliers de la société de classe. En effet, la majorité des religions, y compris celles qui expriment plus ou moins consciemment un rejet des formes sociales existantes, finissent par s’adapter au système politique et économique en place. « Rendons à César ce qui est à César » est une des constantes de la religion dans ses rapports avec les autorités.

La critique marxiste de la religion est donc une critique radicale. Nous ne pratiquons pas le « dialogue entre les marxistes et les chrétiens » (ou des membres d’autres religions) sur la base de leurs idées.

Il est important, cependant, de ne pas oublier les deux aspects de la religion : « opium du peuple » et « protestation contre la détresse réelle ».

Il est indiscutable que la foi peut parfois « déplacer des montagnes », et que des chrétiens, des juifs, des musulmans, des bouddhistes et des hindous y ont souvent trouvé l’inspiration et y ont puisé l’énergie pour se battre contre l’injustice.

Aujourd’hui même aux Etats-Unis, des organisations religieuses militent en tant que telles contre la politique impérialiste du gouvernement actuel, ou contre la peine de mort, comme elles militèrèrent contre la guerre du Vietnam ou pour les droits civiques dans les années soixante et soixante-dix. Et ce malgré le fait que G.W. Bush et ses principaux conseillers sont tous des chrétiens convaincus et militants. Ce serait complètement stupide pour des marxistes de refuser de collaborer avec elles, ou d’exiger qu’elles cachent leur foi, par peur peut-être d’être « contaminés ».

En France, l’Eglise dominante est essentiellement une force conservatrice, voire réactionnaire. Mais le militantisme d’un évêque Gaillot ou d’un abbé Pierre, malgré toutes leurs contradictions, nous rappelle que des individus peuvent s’en démarquer. Nous les jugeons non pas par leurs idées, mais par leurs actes.

Parmi la minorité de la population française qui assiste régulièrement à la messe, une grande partie est composée d’immigrés. Ce sont effectivement les groupes les plus opprimés (en particulier les femmes), qui remplissent les églises le dimanche et les jours de fête, alors qu’à côté des Eglises officielles existe tout un florilège de mouvements religieux charismatiques, de sectes, de guérisseurs et d’autres gourous plus ou moins sincères. A force de se focaliser sur l’influence des intégristes islamiques dans les banlieues (le complot étranger), on ignore d’autres phénomènes comme le succès croissant des Eglises évangéliques chez les africain(e)s et les antillais(e)s.

Dénigrer ou se moquer de ceux qui suivent ces mouvements, sous le prétexte que ceux-ci représentent une régression et n’apportent pas de véritables solutions, serait une grave erreur. En tant que socialistes, nous devons admettre qu’ils révèlent l’existence d’un véritable désarroi et que le soulagement transitoire qu’ils apportent (« l’âme d’un monde sans cœur ») paraît bien réel pour ceux qui sont directement concernés.

S’opposer à l’influence de la religion, c’est bien sûr lutter sur le plan des idées, mais également – et surtout – apporter de véritables solutions en combattant le système qui crée ce désarroi.

Claude Meunier

NOTES

(1) La majorité des exemples donnés dans cet article viennent de l’histoire du christianisme. Pour une vue beaucoup plus large, voir Paul N. Siegel, ‘The Meek and the Militant, Religion and Power Across the World’ (Zed Books, London and New Jersey, 1986). Avec des chapitres sur l’hindouisme, le bouddhisme, l’islam, la religion aux Etats-Unis etc., ce livre est probablement l’étude marxiste la plus complète de la religion réalisée jusqu’à présent. Il n’est malheureusement pas disponible en français.
(2) Lénine, ‘L’attitude des classes et des partis à l’égard de la religion et de l’Église’ (1909). Dans cet article, Lénine précise que les ecclésiastiques orthodoxes réactionnaires sont plus que de simples fonctionnaires, mais des « féodaux en soutanes ».
(3) Plusieurs des grands théoriciens marxistes de l’époque de la Deuxième Internationale écrivirent des œuvres ou des articles qui ont eu beaucoup d’influence au sujet de la religion (essentiellement du christianisme). On peut citer Karl Kautsky, ‘Les origines du   christianisme’ (1908), Rosa Luxemburg, ‘Socialisme et les Eglises’ (1905), Lénine, ‘Socialisme et religion’ (1905) et Edouard Bernstein, qui publia en 1895 une étude importante sur les sectes religieuses radicales et ‘communistes’ de l’époque de la révolution anglaise du dix-septième siècle (rééditée en anglais en 1963 sous le titre ‘Cromwell and Communism’).
(4) Voir par exemple Siegel, op. cit. sur l’hindouisme et le bouddhisme.
(5) Voir Eamonn McCann, ‘Dear God, the Price of Religion in Ireland’ (Bookmarks, Londres 1999), ainsi que le film de Peter Mullan, ‘The Magdalene Sisters’.
(6) Cette citation et celles qui suivent sont de Karl Marx, ‘Contribution à la critique de La philosophie de droit de Hegel’ (1843).
 

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