D'un bout à l'autre du Canada, les collectivités et les gouvernements autochtones font savoir qu'ils en ont assez de l'accès privilégié au territoire consenti pour activité minière en vertu du système actuel, qui accorde l'« entrée libre » aux prospecteurs et aux entreprises minières, en faisant l'hypothèse que l'exploitation minière constitue l'« utilisation optimale » des terres. À l'échelle mondiale, les collectivités exigent d'avoir leur mot à dire dans les décisions qui engagent leur avenir. Les peuples autochtones, notamment, exigent de plus en plus que leur consentement préalable en connaissance de cause soit nécessaire pour développer des projets pouvant leur nuire ainsi qu'aux terres sur lesquelles ils ont des droits en vertu du droit international.