Indymedia Grenoble

Indymedia Grenoble a dix ans !

écrit le 16/06/2014, actualisé le 23/06/2014

Le site a en effet commencé son activité en juin 2004.

Pour autant, on ne va pas en faire des tonnes. Il y a eu des périodes plus fastes que la période actuelle, où le collectif Indymedia Grenoble ne se contentait pas de modérer les contributions envoyées au site, mais éditait aussi un agenda papier, organisait des projections de films, animait des soirées de modération publique... Hélas ! Un édito paru fin 2012 sous le titre "Indymedia Grenoble : péripéties et perspectives" rappelait les difficultés rencontrées depuis la plainte déposée en 2008 par des "journalistes" du Daubé, suivie d’une série d’autres, notamment de Brice Hortefeux, alors ministre de l’intérieur.

Et pourtant, on est toujours là. Même si l’engouement autour des Indymedias a globalement baissé (certains Indymedias français ayant même disparu), même si la modération provoque toujours insatisfactions et débats, le site reste un outil très utilisé par les militant-e-s locaux, et lu bien au-delà du seul milieu militant.

Et pour preuve qu’Indymedia Grenoble continue de compter, un collectif constitué de personnes diverses et variées, militant-e-s de divers horizons, s’est créé cette année pour organiser des événements à l’occasion des dix ans du site : les "Ami-e-s d’Indymedia Grenoble". Il organise un premier événement public, une "journée des médias libres", le 28 juin au 102 rue d’Alembert, à Grenoble.

Pendant la journée, des ateliers et discussions publics autour de l’auto-fabrication de médias auront lieu, et à partir de 19h, une soirée de retour sur dix ans de luttes dans l’agglomération grenobloise à travers les médias libres locaux de tous types, avec des projections de films, des écoutes d’extraits d’émissions de radio, une exposition d’affiches et une table de presse.

Vous trouverez dans l’agenda des infos plus détaillées sur cette journée des médias libres. En espérant qu’elle vous donnera l’envie de ne plus vous contenter de critiquer les médias, mais d’être les médias !

Non à la guerre aux migrant.e.s

écrit le 26/05/2014, actualisé le 27/05/2014

Renforcer le contrôle des « flux migratoires », lutter efficacement contre « l’immigration clandestine » en dotant l’agence FRONTEX (l’armée européenne des frontières) de plus de moyens... voilà la tonalité générale des discours sur l’immigration entendus lors de la campagne électorale des Européennes. Et avec les scores réalisés par l’extrême droite (en tête en France), il est clair que l’orientation sécuritaire et répressive va s’affirmer.

Même s’ils réclament toujours plus de murs, de camps, de flics et de contrôle, les xénophobes et les partis de la droite dure le savent bien : l’Europe est déjà une forteresse. Certes, l’Europe des riches et des patrons a besoin des immigrés comme main d’oeuvre bon marché et corvéable. Mais puisque la haine des étrangers est un commerce politiquement rentable, elle n’hésite pas à serrer la vis. Depuis des années, l’Union Européenne s’attelle en effet avec zèle à démanteler ce qu’il reste du droit d’asile, à militariser ses frontières et à mener une guerre de basse intensité contre l’ennemi qu’elle s’invente : les migrant.e.s. Et cette guerre est meurtrière : Lampedusa, Ceuta, Melila, les îles grecques, Mayotte, Calais (appel à soutien urgent) en sont les principaux fronts, où meurent chaque année des centaines de migrant.e.s (sites) qui fuient les guerres, les persécutions et la misère (1 / 2).

Nous ne pouvons laisser faire plus longtemps. Contre cette guerre qui ne dit pas son nom et face à l’indifférence générale, nous devons réagir et nous solidariser avec celles et ceux qui risquent leur vie pour entrer en Europe.

-  Depuis plus d’un an, des associations mènent une campagne internationale d’information sur le fonctionnement de Frontex et de dénonciation des violations permanentes des droits humains.

-  Le 20 mai, des centaines de migrant.e.s et de sans-papier.e.s ont entamé une marche européenne pour la liberté de circulation et d’installation et pour protester contre les politiques migratoires européennes (passage par Shengen et arrivée à Bruxelles)

A Grenoble aussi, des actions de dénonciation des politiques migratoires et de solidarité avec les migrant.e.s en lutte s’organisent :

-  En décembre dernier, contre la circulaire Valls et la xénophobie d’État et pour la Journée internationale pour les droits des migrant.e.s.

-  En février, affichage et action contre le Consulat grec de Grenoble.

Régulièrement, des soirées d’information sont organisées : pour la liberté de circulation, sur la frontière Hispano-marocaine ou encore sur les contrôles migratoires (conférence dont la vidéo est disponible sur le site d’Antigone).

Le vendredi 30 mai à 19h, une soirée est organisée à la Maison des associations, à Grenoble (6, rue Berthe de Boissieux), pour mieux comprendre les enjeux, les dessous, les acteurs et les conséquences des politiques migratoires européennes.

Suite de la mobilisation contre les remises à la rue

écrit le 31/03/2014, actualisé le 23/04/2014

Cette année comme chaque année, à la fin du mois de mars, le dispositif hivernal d’accueil de personnes sans abri devait fermer, entraînant la remise à la rue de centaines de personnes. Mais cette année, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu : des dizaines de personnes hébergées, soutenu-e-s par des militant-e-s, ont refusé de quitter les centres d’hébergement.

Un premier rassemblement avait eu lieu le 27 mars, suite auquel une délégation composée d’hébergé-e-s et de soutiens avait été reçue en préfecture, sans effet (lire le compte-rendu).

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Diverses actions ont ensuite été menées à destination des pouvoirs publics et des associations hébergeuses (lire cet article synthétique).

Ce vendredi 25 avril, une marche de la colère et de la dignité partira de la préfecture, passera par le Conseil général de l’Isère, la mairie de Grenoble et arrivera à la Métro (communauté de communes) pour demander :

*La réquisition immédiate de bâtiment vides

*Le maintien dans les lieux d’hébergement tant qu’il n’y a pas d’autres solutions, quelle que soit la situation administratives des personnes.

*La mise à disposition d’un bâtiment public (État, collectivités territoriales, EPFL, communes)

*L’arrêt immédiat des intrusions policières et des pressions au sein des centres d’hébergements.

La marche partira de la place de Verdun - rendez-vous à 12h30

Les jardins d’utopie en procès

écrit le 22/01/2014, actualisé le 16/02/2014

Depuis le mouvement contre le CPE en 2006, un espace reste occupé sur le campus par... un jardin potager. A l’origine de celui-ci, une idée folle : celle de l’autonomie alimentaire, d’une agriculture vivrière sans pesticides ni engrais chimiques. Depuis, les jardins ont été maintes fois menacés de destruction et sauvés par la lutte collective.

En 2008, un campement déterminé protège les cultures, empêchant leur destruction. Motif du projet de tout ratiboiser : les germes de "l’opération Campus". Grenoble, devenue une fac à vocation internationale, ne peut alors plus tolérer le moindre épi de travers pour cause de visites ministérielles probables. Les jardins d’utopie n’entrent pas dans les projets des directions universitaires.

En novembre 2011, l’une des parcelles est rasée, dammée au Bulldozer, et fraîchement semée de gazon neuf. Explication officielle :« un jardin en hiver, ça faisait vraiment dégueulasse ! » C’est sans compter sur la culture de résistance qui anime les jardinier-e-s et sympathisant-e-s de cet îlot agricole : on y replantera de plus belle, fruitiers, céréales, tubercules, et les futures récoltes donneront lieu à un festival : « récolte ton campus ! ».

Fin 2013, rebelote : le PRES (pôle de recherche et d’enseignement supérieur) voudrait imposer en lieu et place du potager une « esplanade de la convivialité verte ». Les jardins ont reçu la visite d’huissiers et de la police dressant un procès verbal aussi hilarant que déconcertant : « constatons la présence de légumes poussant en pleine terre (...) ayant provoqué la disparition de la pelouse en gazon »... Pourtant, ni la vie ni les projets ne s’arrêtent pour les Jardins d’Utopie : une cabane à outils a été construite, une serre en bambou abrite courgettes et tomates, le lieu acceuille occasionnellement l’AMAR (un groupe de récup et de redistribution de nourriture), des limaces se saoulent à la bière... Sur un campus où l’agitation sociale va et vient au gré des époques, il arrive aussi que les jardins assurent une continuité militante et endossent un rôle de mémoire des luttes. C’est aussi cela que les dirigeants de l’Université veulent briser.

Les jardins d’utopie sont passés en procès au tribunal administratif de grenoble, le vendredi 24 janvier. A cette occasion, le collectif des jardiniers utopistes a appelé à un rassemblement à 14h00 place de Verdun. Lire ici le compte-rendu du procès.

Vous pouvez également signer une pétition de soutien

Les Fontainois-es sous le regard froid des caméras

écrit le 25/11/2013, actualisé le 29/12/2013

Article publié le samedi 23 novembre sur le site, "transformé" en édito par les bons soins de l’équipe de modération. Merci Jean-Paul. L’original ici.

En 2010 était lancée à Grenoble une campagne contre l’installation de caméras de vidéosurveillance.

Celle-ci s’étendit à Fontaine quand, en 2011, la mairie communiste déclara qu’elle allait emboîter le pas à Grenoble.

Des habitant.e.s de Fontaine firent entendre leur opposition en distribuant des milliers de tracts, en mettant un peu de piment dans le carnaval (dont le thème était... « Rêv’olution ») et en organisant une réunion publique à la MJC Nelson Mandela ainsi qu’un rassemblement devant la mairie. Les élus s’empêtrèrent alors dans leurs contradictions et l’installation des caméras ne fût que repoussée.

Les caméras sont bel et bien ressorties du chapeau ce printemps 2013. En effet, profitant des travaux « d’embellissement » et de « requalification de l’espace public » du « coeur de ville », la municipalité a fait installer pas moins de 9 caméras globes (4 place Maisonnat et 5 aux Fontainades ce qui, ajouté aux caméras de la TAG déjà présentes aux arrêts de tram, porte à une quinzaine le nombre de caméras sur ces deux places distantes de moins de 500 mètres).

Lire la suite.

Nous vous rappelons aussi l’existence du site http://grenoble.sous-surveillance.net, qui fait partie du projet sous-surveillance, un ensemble de sites participatifs dont le but est de réportorier les caméras de vidéo-surveillance implantées dans diverses villes de France tout en développant un discours critique de la suveillance en général.


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