Je me suis réveillé un matin il y a sept ans, wanderlust. J’avais envie de découvrir autre chose que le boulevard Gouin qui reliait mon travail, mon appartement et mon Cégep. J’ai acheté une vieille Dodge Caravan et je suis parti au Mexique. C’est au volant de ma Dodge que ma course autour du monde a commencée… Depuis, j’ai eu comme bonne « ou mauvaise » habitude de partir, revenir et rêver de repartir. Partir à l’aventure, c’est la quête de la liberté, le rêve de tout bon explorateur. Partir découvrir l’inconnu, des nouvelles cultures, pour se sentir un peu moins comme une aiguille dans une botte de foin. Le Monde c’est grand, j’aime m’y perdre; me mettre dans le pétrin. Je trouve toujours refuge dans les yeux des gens que je rencontre. Je cherche à être déstabilisé. Je cherche le « vrai ». Je cherche des petits moments tout simples. Parce que, quand on part, loin… quand on prend la décision de quitter ceux qu’on aime... quand on s’éloigne de notre petite routine... on devient tout à coup plus réceptif au Monde qui nous entoure. On s’ouvre aux nouvelles possibilités, aux autres. Et tout à coup, c’est les petits moments simples de la vie qui émergent de partout. Comme à Ghorokhovets, Ulan-Ude, Ulaanbaatar, Tubhun Hiid, Pingyao, Kathmandou, Varanasi, Kho Tao, Nha Trang, Cuernavaca, San Ignacio… Ma course, elle n’est pas sur le point de s’arrêter ! Si vous voulez en faire partie, je vous invite, vous êtes les bienvenus…