Tout n'est pas si facile, tout ne tient qu'a un fil
1983, il y a plus de dix ans déjà
Le Hip Hop en France faisait ses premiers pas
Il n'y avait pas de règle, pas de loi
Non surtout pas de contrat
Pas de problèmes entre toi et moi
Tout était clair, du but à la manière
Dont tout devait se faire, naïf, novice, mais tellement fier
D'évoluer dans un système parallèle
Où les valeurs de base étaient pêle-mêle
Peace, Unity, Love and Having Fun
Le Hip Hop n'a jamais eu besoin de gun
Ni de gang, de toys ni de bande
Mais plutôt de la foi de ce qui en défendent
La mémoire et l'éthique, les valeurs essentielles
Celles qui créent encore l'étincelle lorsque je me rappelle
Des premières heures du terrain vague de la Chapelle
A l'époque les héros s'appelaient Actuel
Lucien, Dee Nasty, Tecol et Meo
Big-up, big-up pour être resté aussi longtemps tout en haut
De l'affiche, aussi haut que le flot de mes mots
Il en aura fallu du boulot, des heures et des heures
Des jours et des jours, et des années même
Pour que le Hip Hop tienne
Tout ne fût pas si facile pour le suprême
{au Refrain}
Tout ne tient qu'à un fil donc on se doit d'être habile
Car l'amitié mais aussi la sincérité
Sont des choses qui à tout moment peuvent déflagrer
C'est le côté obscur, que cache notre nature
Ouais! J'en ai l'exemple, ça m'a foutu une trempe
Qui m'a ouvert les yeux sur ce sujet bien épineux, tant mieux
Croyant que la galère nous ralliait sous une bannière
Croyant que la galère faisait de nous des frères
Hier c'était le cas, pas si longtemps dis-moi
Non trois-quatre ans maximum puis il y a eu maldonne
A savoir la façon dont a évolué l'histoire
Et ô combien l'unité, même en pensée, est illusoire
Oh! C'est bon, laissez tomber les mouchoirs
C'est OK, On est toujours là pour foutre la foire
Effectif diminué et un obstacle déjà sauté
Qui nous à peine freiné, mais sachez que
{au Refrain}
On a grandi ensemble, on a construit ensemble
Je me remémore les discussions que l'on avait ensemble
Et nos rêves, tu t'en souviens de nos rêves
Quand on été dans les hangars, quand on sentait monter la fièvre
Putain c'est loin tout ça, c'est loin
J'ai passé mon adolescence à défoncer des trains
Je ne regrette rien
On a tellement tutoyé de fois le bonheur qu'on pourrait mourir demain
Sans regret, sans remords
Notre seule erreur était de rêver un peut trop fort
En omettant le rôle important que pouvait jouer le temps
Sur le comportement de chacun, pourtant
On venait tous du même quartier
On avait tous la même culture de cité
Ouais! C'était vraiment l'idéal, en effet
On avait vraiment tout pour réussir mais
Tout n'est pas si facile, les destins se séparent, l'amitié c'est fragile
Pour nous la vie ne fut jamais un long fleuve tranquille
Et aujourd'hui encore, tout n'est pas si facile
Unis par l'envie
L'envie de donner un sens à la vie
NTM construit et se forge un esprit
Pas de règle ni de loi
Pas de chef ni de roi
Chacun voit sa voie de toi à moi
Voilà pourquoi on en est là
Repousser les limites
Toujours plus vite sur le beat
Technique adoptée pour atteindre l'élite
Shit je m'explique
Et persiste à dire que l'avenir
Saura sourire à ceux qui sauront réagir
Construire pour ne pas mourir
Et continuer à nourrir
La lumière qui éclaire
Mon esprit déjà ouvert
Que tout ceci reste claire
L'air de rien j'y tiens et maintiens
Que chacun détient son destin dans ses mains
Aujourd'hui comme demain
La main dans la main
93 NTM épaulé par les siens
A le devoir de faire valoir son savoir
L'unité sera pour nous le dernier rempart
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
Voilà pourquoi de personne nous ne serons la cible
Tard, le soir
Seul à l'écart quand j'éteins les phares
Prisonnier du noir mon esprit part sans faux départ
Pas de crainte à avoir
Pas d'idée noire faire valoir
Et pourtant je sens lentement monter d'un cran la tension
La pression, l'impression d'oppression
La sensation d'avoir à accomplir une mission d'éducation
Mais pour qui nous prend-t'on ?
Tu n'entends pas, je monte le ton
Quel est le rôle des dirigeants de notre nation ?
Dresser des barrières mentales
Etablies par la morale
Qui s'insère et s'installe
Voilà le mal et c'est normal
Seulement voilà, Moi
Je ne marche pas dans cette direction-là
Mon combat est perpétuel
Mes pensées rationnelles
C'est mon passé qui a façonné
Ma façon de penser
En vérité, elle se résume à ne jamais oublier
Les erreurs commises et les leçons apprises
Si tu te souviens de ça
Tu remporte la mise
Sache encore, Sache enfin
Que j'ai su me prendre en main
Aidé en cela par l'esprit des 93
NTM dans l'âme je le clame
Pour que jamais ne s'éteigne la flamme
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
Voilà pourquoi de personne nous ne serons la cible
Dans mon quartier tous le monde nous considère comme une menace
Pourtant notre but est sain
S'élever pour sortir de la masse
Mais si tu fais face
Pas d'impasse ça passe ou ça casse
Kool Shen enchaîne et le 93 NTM déchaîne
Toujours les passions enchaînant une réaction
Automatique systématique de la part du public
Hostile à la différence
Face à l'étranger méfiance
Dernier slogan d'une France
Où l'intolérance prend de l'avance
Mais peu importe car l'emblème que je porte
Me porte main forte, m'épaule et m'escorte, me réconforte
En quelque sorte NTM est un gilet pare-balles
Sachez allier le bien et le mal de façon radicale
Car chacun sait
Ouais
Et ceci s'avère vrai
Que l'union fait la force quand la situation se corse
Voilà pourquoi de personne nous ne serons la cible
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
Sans concession pour une dimension supérieure
En progression pour remettre les pendules à l'heure
Elever notre niveau aussi haut
Que le flot de mes mots est chaud
GO GO GO...
Nous sommes le crew à abattre
On veut nous combattre
Nous défier, nous battre
Nous tirer comme au Ball-Trap
Ne brûle pas les étapes
Tip top toujours au Top
Au Top du Hip Hop
NTM en marche jamais ne stoppe
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
NTM indivisible, incorrigible, incorruptible
Voilà pourquoi de personne nous ne serons la cible
Il est blanc, je suis noir
La différence ne se voit que dans les yeux des bâtards
Trop tard
Différence ethnique, alliance de cultures
Voilà les raisons de notre progression, c'est sûr
J'ai l'esprit clairvoyant et les yeux bien ouverts
Car j'inspire, j'espère
Mec, à faire taire
Dans l'instant tous les soi-disants "prophètes,
Les propagateurs, adulateurs d'une race parfaite"
C'est clair et net, la démonstration est faite
Dix pour cent pour Le Pen aux élections, c'est une défaite
En fait, prends ça dans ta face, quelle que soit ta race,
Noir et blanc, blanc et jaune, jaune et rouge, rouge ou beur
Je m'adresse à la jeunesse, celle qui se dresse, sans cesse
Sans peur ni crainte, face aux dictateurs
Dont l'empreinte reste une offence, pour ce monde qui avance.
Je suis blanc, il est noir,
C'est une leçon pour l'histoire.
Blanc et noir, l'histoire est a revoir.
OK Shen, je reprends pour faire monter la transe
J'augmente le volume, et là tu sens gonfler ma plume
Mon cerveau fume, j'ouvre les yeux
Les faussaires sont partout
Oui, ces individus qui crachent seulement sur Le Pen
Et entretiennent le même style de haine
Du genre complètement manipulé
Par des pseudos suppôts de prophètes
Le décalage est certain
Mais, maltraitant le bâtard
Qui se dit blanc, qui se dit beur, qui se dit noir,
NTM est l'impact sans aucun sens du tact
Se déjouant de toute attaque
Des ennemis de la liberté
Fils de pute qui réfutent et se butent
Dans les préjugés dépassés
Pump it up, Pump it up...
Ankylosés par les années
Quant à nos pairs
Endoctrinés par leurs aînés
Sont déjà prêts à assurer la relève
Donc un seconde d'attention
Car, préalablement, toujours sans faux-semblants,
La société multiraciale va de l'avant
Je suis renvoi, c'est un blavant
Et pourtant dans nos veines coule le même sang.
Je suis blanc, il est noir,
C'est une leçon pour l'histoire.
Blanc et noir, l'histoire est a revoir.
Farakhan ou Le Pen
Même combat pour la haine
Je dis stop, c'en est trop go !
Attention danger, ne laisse pas véhiculer
Dans ton esprit, leurs idées
Leurs paroles, leurs volontés, leurs notions d'attardés
Fanatiques ou disciples, ta raison n'a pas de sens
Je suis blanc, il est noir
Alors prends ça comme une offense
Car en France, le problème n'a pas lieu d'exister
Les Etats-Unis ne sont pas toujours bons à copier
Multiraciale est notre société
Alors bougeons ensemble, et créons l'unité
Car depuis longtemps, trop longtemps, oui depuis trop longtemps
Depuis que le monde est monde, la couleur est une frontière
Une barrière, c'est clair, je déclare le guerre
A la terre entière, d'un revers autoritaire
Je balaie, je combats puis, l'un après l'autre, j'abats
Le Front National, les skins, l'apartheid, le ghetto.
Je suis blanc, il est noir,
C'est une leçon pour l'histoire.
Blanc et noir, l'histoire est a revoir.
Je suis blanc, il est noir,
C'est une leçon pour l'histoire.
Blanc et noir, l'histoire est a revoir.
Parallèlement, je te démontre
Que, quelle que soit ta couleur, quelle que soit ta nature
Aucune race n'est supérieure, car il n'y a pas de couleur
Pour être cartonneur
Asphyxiant le préjujé car toute connerie a ses limites
L'indulgence, je m'en dispense
Toutes ces conneries dérisoires
Comment peux-tu y croire ?
De quel droit peux-tu penser que cette chose dans laquelle
Tu te terres nous diffère
Car sans comprendre, sans apprendre
Tu t'enfonces et je n'ai même pas pitié de toi
Car, à l'heure où je te parle,
Prends-tu seulement conscience de mes mots ?
Authentique oui trop typique
Cette saveur aromatique
Oui jamais identique
Reste pourtant poetique
Car sans limite
Ma vocation est unique
Non je ne suis pas de ces loustics
Completement idiopathiques
Et ma vertu est acoustique
Et j'en suis fanatique
Car je tiens tous ces mots
D'une inspiration mystique
Donc sur ce beat chaotique
Pietinant toute critique journalistique
Je suis authentique
Authentik, Authentik...
NTM a su rester veridique
Semant la panique
Defrayant la chronique
Le Fleau s'installe
Impose son toucher digital
POUR
La bonne cause, je m'etends
Sans prendre de pause
Kool Shen des Supremes NTM en action oui j'ose
Revendiquer notre authenticite
CAR
Voila une vertu bien rare
Beaucoup trop rare de nos jours
POUR
Etre attribuee a tort et a travers
Trop vite adjugee a des gens
Qui ne sont que des blairs
UN enchaine le deux
Voila le trois
Ce deuxieme couplet
Est adresse a tous les medias
Enfin presque
A tous ceux
Que l'infamie demange
Ecrivant expliquant
Ce qu'ils veulent
Ce qui les arrange
STOP
Ne t'avise pas
De nous faire ça
Car pour t'eliminer
Pas besoin de contrat
Authentik, Authentik...
Outrepassant a tout moment
Chaque limite j'ai le doigte
Tout le monde sait
L'arrogance souhaitee
Evitant les coups dans le dos
Assome par les medias
Qui font vent de mon nom
Avec si peu de conviction
Alors juste pour l'eclat
De mon omnipresence
Oui car ceci
Est un faire-part pour une dose
Une lecon pour qui ose
Tout l'temps, tout l'temps, tout l'temps...
Oui j'ai le type NICK TA MERE
Incontestable authentik
Toujours 2R aussi pervers
Avec ta mere sans compassion
Je suis la pour la potion cerebrale
Authentique et radicale
La langue du controleur aerien
Sera le coup de trique
A toutes ces plumes anachroniques
Car je suis authentik
Authentik, Authentik...
L'univers de la rue
A fait naitre deux poetes
Tu contestes
Tu conteste, et pourtant
La preuve est faite
Ote-toi de mon passage
Degage tu salis mon image
Peu importe si je n'ai pas
Dans ton journal la premiere page
Halte aux critiques
Systematiques
De personnes non qualifiees
Qui se donnent
Le droit de juger
Au nom de qui, au nom de quoi
La verite habite la rue
Juste en face de chez moi
CLAIR
C'est clair, que ceci reste clair
Le rap n'est pas un kit
Que l'on remonte a l'envers
Recuperer l'affaire
Pas si facile a faire
Et prendre le train en marche
N'est pas une mince affaire
QUI
En France
Pretend connaitre le Rap
Quel journaliste peut ecrire
Sans faire de fautes de frappes
La critique est facile
Creer est beaucoup plus difficile
A moins de posseder le style
Et d'avoir l'imagination fertile
Ce qui n'est pas vraiment le cas pour toi
Tu crois passer
Du Rock au Rap
En claquant les doigts
Seulement voila
Si tu parles de moi
Ne fais pas de faux pas
Car pour t'eliminer pas besoin de contrat
J't'explique que c'que j'kiffe, c'est de fumer des spliffs et puis de construire des
riffs qui soient compétitifs
Pouvoir faire de la musique tout en gardant mon éthique [ haha ! dans ta musique ya
de la morale ?? je cherche toujours où...]
Faire du fric sans jamais tâcher l'image de ma clique [ Nan nan...t'es déjà une
grosse tache toi...]
C'est fou ! mais c'est comme ça, j'ai besoin de ça, mon équilibre dépend de ça [
écrire ( et faire ) des conneries ? ]
Je suis sur le "Mic" mec, et puis j'aime ça, j'aime quand ça fait "Paw" [ quand
t'appuies sur la détente c'est ça ? ], quand ça vient d'en bas, et puis quand c'est
pas
Peaufiné, léché, trop sophistiqué c'est péché, je préfère m'approcher de la vérité
sans tricher sans jamais changer mon fusil d'épaule
Et puis garder mon rôle, tenir la taule [
Rester en pôle position, peu confortable, mais c'est pas grave ! J'aime le challenge
!
Porter le maillot frappé du sceau de ceux qui dérangent [ ça c'est clair tu nous
déranges ], est un honneur pour moi, comme pour tous mes complices
Mes compères, mes comparses, fatigués de cette farce, on ne veut plus subir et
continuer à jouer les sbires [ t'es un sbire ?" nique la police"
Saches que ce à quoi j'aspire, c'est que les miens respirent
Refrain :
Cause that's my people, I make music for my people
A part fumer de spliffs, mon premier kiff, c'est de "chiller"
Rester tranquille au sein des miens [ Nique Ta Mère !!! ], me laisser aller à
déballer des conneries [ouéééé], parler juste pour parler [pour faire chier]
Refaire le monde avec notre vision décalée [ volons-nous, agressons-nous mes frères
]
On est des fous bloqués dans des cages d'escaliers pris en otages par le nombre
élevé de paliers et à la longue, mec; j't'assure, tout ça, ça pèse [ les cages
d'escaliers ? ]
96, je vois toujours des braises allumées dans les yeux des gosses du quartier
"Pass paas le Mic" que je développe mes idées contaminées [ On se demandait pourkoi
tous les zyvas étaient aussi cons que toi ]
C'est vrai j'suis miné mais déterminé à ne jamais vraiment lâcher l'affaire
qu'est-ce tu peux faire ? [ ah merde alors...]
J'suis pas là pour prendre des coups [ oué c'est mieux quand on les donne soi-même
hein ! ] ou bien même pour me taire [re mede alors...]
Si le FN brandit sa flamme, j'suis là pour l'éteindre, c'est clair !
Pas d'éclair de génie [ tu viens de me tirer les mots de la bouche ] juste un lyric
qui jaillit de mon esprit, dédicassé à mo, possee
Refrain.
Construire est ma seule excuse au fait de prendre de l'âge
Si j'sens pas les miens autour de moi [ t'as Niqué Ta Mère ? ], putain ! C'est le
naufrage assuré, c'est vrai !
Je m'sens rassuré qu'en présence de ceux que j'aime [ je t'aime ! je te nique maman
! ], je veux m'assurer que tout c'que j'balance soit approuvé même si j'ai rien à
prouver, je veux que tous mes potes puissent s'y retrouver
Je veux pouvoir les garder près de moi, les garder 12 mois par an, comme l'ont fait
mes parents pour moi [ quel beau résultat ! ] parce qu'après c'est trop tard, faut
pas comprendre qu'on les aimait, une fois qu'ils sont "ti-par" [ t'étais obligé de
le fouttre en verlan...ah vi...oops pardon, ça fait plus coooool...]
Ou bien, c'est au't'as envie de pleurer, ou plutôt que tu sais pas ! Dans ce cas,
j'peux rien pour toi pour ce genre de trucs, mais aujourd'hui, j'ai peur car
l'horloge a tourné !
Refrain.
Je rencontre mon homeboy Joey Starr
Par hasard
Tard pas trop tard ça y est , c'est retipar
Déjà épuisé
Par une journée qui s'était annoncé
Dure
Mon cerveau s'approche doucement de la rupture
Oui je suis biture
Non je n'ai pas fière allure
Mais contrairement à la police
Je ne ferais pas de bavure
Car j'assure , je contrôle
Je maitrise parfaitement mon role
Ok, mon ame est saoule
Mais mon coeur imbibé de soul
Soul
Quelques coups de fils à Saint denis
Pour avertir le posse
Qui lui aussi ce soir
Sera de la partie
Et nous voici partis
La rue nous appartient, la nuit
Au milieu des klaxons dans la ville
Nos pas résonnent
Sonnent et me donnent
L'impression de peser une tonne
Get down, Miuzi Weight a ton
Remontant le boulevard
Pas à pas , mais pas à part
Pas à l'égard des regards
Des gens qui nous jugent
A l'apparence sans un gramme de bon sens
Je ne vous ferai pas l'offense
De vous dire ce qu'ils pensent
Mais peu importe car on arrive
A la soirée qui vient d'ouvrir ses portes
Encore une bière et tout à coup
Mon esprit se transporte
Se déporte et s'emporte
Peu importe , je suis sous une bonne escorte
Car tout mon posse est déjà devant la porte
Je ne sais pas par quel miracle
Mais tout le monde est dans la place
Se fondant dans la masse
Prenant la basse dans la face
Efficace, les caissons Sub-basse
Qui dépassent effacent, fracassent
Et déclassent les soirées du Palace
Trop classe pour les homeboys
Nick ta mère à tous les toys!
Heureusement ce soir
Le tipar n'a rien à voir
Joey Starr me mène au comptoir
Pas d'histoire si tu m'invites à boire
Une heure plus tard
Je me sépare du bar
Car rares sont les moments
Où mes pensées émergent du brouillard
Idéal pour faire la foire
Déconseillé tous les soirs
Mais le beat dirige mes pas
Comme un radar
Soudain DJ'S s'empare des platines
Et peaufine le sont de façon
A faire monter la tension
Attention, malheur aux cardiaques
Trop exposés aux attaques
Car mix après mix, il te fixe
Chacun va prendre sa claque
Enchaine
Au milieu de la piste
Déjà Lazer t'a noyé
De phases qui ne sont pas sur ta liste
La place est faite
Dégagée , nette parfaite
Et chacun pense dans sa tête
"Tes bonne et je te pète"
Je m'adresse bien sûr aux meufs
Laissant de coté les beaufs
Al'abordage des corsages
Personne n'a passé l'âge
Cool le funky beat roule
S'imprégnat dans la foule
Explique ainsi l'excitation
Qui en découle
Geste déplacé mais bien placé
D'une bassesse qui porte le nom
De main aux fesses
Mr Kast en est l'auteur
Toujours dans la bonne humeur
Malheur , malheureusement pour nous
C'est la soeur du videur
Direct, nette l'embrouille part en couilles
Pas d'explication, cool
On nous refoule direction
La sortie, allez roule !
Tout le temps...
Tout le temps....
Et ce soir encore à l'actif du Nord
Tout le posse se retrouvera dehors
Quelle grattude devrais-je avoir pour la France?
Moi,Joey Starr qu'on considère comme un barbare
Donc j'encule tous ces moutons de fonctionnaires
Tous ces pédés de militaires
Qui pendant , oui , presque plus d'une année
M'ont séquéstré , malmené
Sous orétexte de faire de moi
Un homme, un vrai
Avec les couilles dans le béret avec le cerveau dans le paletot
Et à la place du coeur une saloperie de drapeau.
Quelle gratitude devrais-je avoir pour la France?
Me demandant ma vie en cas de conflit
Alors qu'aucunement je partage leurs idéologies
Qui n'ont fait de moi qu'un jeune aigri
Paranoïaque, donc pour tous ces désirs inassouvis
Pour chacun d'eux
Pas un bras assez ingrat
Je ne donnerais
Pas un goutte de mon sang
Ne sera versée pour rejoindre leurs rangs
Car au dessus des leurs lois
J'ai bâti mon toit
A mon crew 93 NICK TA MERE
J'ai donné ma foi
Fraternité dans laquelle
Tout le monde est roi
Fraternité dans laquelle
Les business illicites
Sont habituels et nécessaires
Car nos lois de survie
Ne sont pas les mêmes
Et perpétuel est l'appui
Que nous apporte la flicaille
Dans notre haine
Quelle gratitude devrais-je avoir pour la France?
Encore moi, Joey Starr
Révolté, renégat de cette enculerie
Qu'on appelle le système
Pour lequel je n'ai aucune gratitude
Et pourtant de temps en temps
Je retourne dans leur troupeau
Mais fonctionnaires et prolétaires
Me ramène vite fait sur terre
Voilà pourquoi NICK TA MERE
Voilà pourquoi cette pluie de mots
Adressée à ma nation se veut forte
Car je n'oublie pas tous ces gens
Qui un jour ont pu fermer leur porte
Jugeant mes capacités
Sur ma couleur et mon ethnie
Voilà pourquoi mon entourage
Vit dans l'ennui et a choisi le mépris
Refrain :
Laisse-moi zoom zoom zang [ traduction ? ]
Dans ta Benz Benz Benz [ re traduction ? ]
Gal' quand tu pointes ton bumpa
Ca m'rend dingue dingue dingue
Lord Kossity :
Gal' t'es sexy, viens voir Kossity [ oué va voir la grosse tache ]
Original recordman dans la ville de Paris [ original excrement dans la ville de
Paris ]
Gal t'es jolie, dans ton Versace [ merde, je m'habille chez carrefour moi...j'ai une
chance ? ]
Viens d'amuser avec un DJ top celebrity [
Wine, bouge ! carré sur le groove
J'aime les gal' surtout quand les gal' move [ les gal' elles t'aiment ? ]
Move up, move up
Rough, comme une louve
Bouge ton corps de la tête aux pieds [ oué bout de viande, move ! ]
Et là j'approuve
Move up, move up
Gal' wine ton body
Montre leur que t'as pas peur
D'exciter tous les bandits
Wine comme une vipère [ en d'autres termes comme une salope ]
Si t'as le savoir faire
T'inquiète pas y a pas de galère [ et si je sais pas faire ? Chui en galère ? ]
J'le dirai ni à ton père ni à ta mère [ qu't'es une grosse teupu gal' move pour oim
]
Ondule comme un vers de terre
Et jette-moi dans les yeux
Ton regard de panthère
Refrain.
Joey Starr :
Vas-y Joey speak leur
Ca s'passe à l'arrière d'un merco Benz Benz Benz [ rere traduction ? ]
Ouais du côté d'St-Denis baby
J'te promets qu'y a que des dingues dingues dingues [ des tits blaireaux en lacostes
qu'aiment les putes comme toi ]
Tu es ma mire, je suis la flèche que ton entrejambe attire [ ouille...ac' les dents
en acier ça doit faire mal aussi ! ]
Amour de loufiat, on vivra en eaux troubles toi et moi
Mais ce soir faut qu'ça brille, faut qu'j'enquille, j'veux du freestyle
Je veux que tu réveilles, que tu stimules mon côté bestial [ mais t'es déjà un
monstre, tu veux quoi de plus ]
Pump, baby monte sur mon Seine-St-Denis Fonk
J'te le ferai, façon j'te cueille, y a que ça qui me rend joke
A ton contact je deviens liquide
Liquide intemporel, bouge ton corps de femelle
Regarde le long de tes hanches, je coule
Ondule ton corps, baby, ouais OK ça roule [ 'tain Joey, t'es en manque ]
Je deviens insaisissable, à ton contact l'air est humide
C'est comme une étincelle dans ton regard avide
Refrain.
Kool Shen :
Ce soir faut qu'on se fâche [ Nan vous risqueriez de devenir méchant ! ]
Faut qu'on se clashe, clairement
Faut pas qu'on fasse ça bêtement [ C'est clair que ton texte il reflette
l'intelligence ]
Donc move ton body, fait bander les bandits
Puis ton "bon-da" brandi, tu t'en sortira grandie, tu sais ce qu'on dit
Faut qu'ça glisse et puis que ça transpire
Qu'ça foute en transe, pire, faut plus qu'je respire du tout
Donne-moi, donne-moi, donne-moi
Tout ce que t'as, c'est fou ce que t'as comme talent
Mais où est-ce que t'as appris tout ça
Après tout ça j'm'en fous
J'veux juste que tu puisses me kiffer jusqu'à l'aube [ => après quoi bitch, c'est
dehors que tu retourneras ]
Donc vas-y monte sur mon Seine-St-Denis Fonk
Refrain.
Joey Starr :
Ouais girl si tu vois une merco noire avec des vitres teintées
Arriver avec un Booming système [ un "boom" comme le boom qu'on entend quand
t'appuies sur la détente ? ]
C'est ma Benz Benz Benz zoom zoom zang
Pur produit de cette infamie
Appelée la banlieue de Paris
Depuis tout jeune je gravite avec le but unique
D'imposer ma présence
Trop paresseux pour travailler
Trop fier pour faire la charité
Oui je préfère la facilité
Considérant que le boulot
M'amènera plus vite au bout du rouleau
Alors réfléchissez: Combien sont dans mon cas
Aux abords de vos toits
Et si cela est comme ça
C'est que depuis trop longtemps
Des gens tournent le dos
Aux problèmes cruciaux
Aux problèmes sociaux
Qui asphyxient la jeunesse
Qui résident aux abords
Au Sud,à l'Est,à l'Ouest,au Nord
Ne vous étonnez pas
Si quotidiennement l'expansion de la violence est telle
Car certains se sentent seulement concernés
Lorque leurs proches se font assassiner...
Est-ce ceci la liberté-égalité-fraternité ?
J'en ai bien peur
Le monde de demain
Quoi qu'il advienne nous appartient
La puissance est dans nos mains
Alors ecoute ce refrain...
Quelle chance, quelle chance
D'habiter la France
Dommage que tant de gens fassent preuve d'incompétence
Dans l'insouciance générale
Les fléaux s'installent - normal
Dans mon quartier la violence devient un acte trop banal
Alors va faire un tour dans les banlieues
Regarde ta jeunesse dans les yeux
Toi qui commande en haut lieu
Mon appel est sérieux
Non ne prend pas ça comme un jeu
Car les jeunes changent
Voilà ce qui dérange
Plus question de rester passif en attendant que ça s'arrange
Je ne suis pas un leader
Simplement le haut-parleur
D'une génération révoltée
Prête à tout ébranler
Même le système
Qui nous pousse à l'extrême
Mais NTM Suprême ne lachera pas les rênes
Epaulé par toute la jeunesse défavorisée
Seule vérité engagée:
Le droit à l'égalité
Le voilà de nouveau prêt à redéclancher
Une vulgaire guerre civile
Et non militaire
Y en a marre des promesses
On va tout foutre en l'air
Le monde de demain
Quoi qu'il advienne nous appartient
La puissance est dans nos mains
Alors ecoute ce refrain...
Je ne te demande pas de comprendre
Mais de résoudre
Les problèmes qui habitent
La banlieue qui s'agite
Toujours plus vite
Sans limite
Admet qu'il y a un point critique
A ne pas dépasser
En tant qu'informateur
Je me sens obligé de dévoiler la vérité
Car le silence ne sera plus jamais
Plus jamais toléré
Oh oui c'est triste à dire
Mais tu n'as pas compris
Pourquoi les jeunes de mon quartier vivent dans cet état d'esprit
La délinquance avance
Et tout ceci a un sens
Car la violence coule dans les veines
De celui qui a la haine
OK je reprend les rênes
Pour faire évoluer ton esprit
Pri-Prisonnier d'un système
Où les règles ne sont pas les mêmes
Suivant ta classe - Yeah
Suivant ton style - Oui
Suivant ta face suivant ta race
Le rouage est bien huilé
Le système bien ancré
OK mais n'oublie jamais que je suis armé
De paroles pour m'imposer
M'opposer
M'interposer - processus enclanché
Je balance ma vérité
Le monde de demain
Quoi qu'il advienne nous appartient
La puissance est dans nos mains
Alors ecoute ce refrain...
Personne ne peut comprendre
Ma vie n'est pas à vendre
Et je le clame haut et fort
Il ne faut pas se méprendre
Asphyxiant les sentiments
L'argent pourrit les gens
Précisément en ce moment
Tous s'achète tout se vend
Même les Gouvernements
Prêts à baisser leur froc
Pour une question d'argent
Avec une veste réversible
Suivant le temps
Apparemment l'armement
Passe largement avant
La condition de vie de chacun
Le monde est plein de bombes
Qui creuseront nos tombes
Maintenant tu sais à quoi sert le fric
Qui à lui seul pourrait stopper la famine en Afrique
L'argent pourrit les gens,
J'en ai le sentiment
Faire avancer les choses
Défendre notre cause
Pour une métamorphose
Voilà ce qui s'impose
Loin de tous ces requins
Je poursuis mon chemin
Loin de la tune, mon posse évolue
Voilà ma vraie fortune
Sans grand moyen, oui je suis né
Et pourtant prêt à affronter
Cette injuste réalité
Pré-réglée par le pognon
Car sur ma face
Il est écrit que je suis à l'écart
De la grande répartition monétaire
Préservée depuis plus d'un millénaire
Riche et pauvre, oui depuis trop longtemps
Les valeurs n'ont pas changé
Quel que soit le siècle
Quelle que soit l'heure, mes yeux ont peur
Car la monnaie a une clarté
Qui aveugle mes frères
Dealant la mort au coin des rues
Se charcutant pour un blouson
Hé mec ! De cette façon
Le pognon ne fera pas l'ampleur de ta condition
L'argent pourrit les gens,
J'en ai le sentiment
Je ne prétends pas du tout être différent
J'aime l'argent, l'adopter le maîtriser
Le contrôler avec doigté
Doit t'apporter une jouissance interne et intense
Quelle qu'en ait été l'origine de la semence
Oui j'ai ce défaut aussi
Mais je n'ai pas trahi
La confiance de mes pairs
Pour une sale affaire de fric
Situation courante et dramatique
La corruption est une arme à ne pas négliger
Si u veux réussir en politique
Sache que l'arnaque est une "technique"
Une tactique illicite
Qui profite toujours aux mêmes, aux piliers du système
Mais que fait la justice ?
L'argent les rend complices
L'argent pourrit les gens,
J'en ai le sentiment
La convoitise perpétuelle des biens de mon prochain
Ne font qu'enflammer constamment
Mon amour pour l'argent
Et pourtant, étant conscient
Que cette valeur est matérielle
Rien ne m'arrête pour l'acquérir
Donc je me fais prédateur
Pour une poignée de papier
Qui pour un jour ou plus
Me fera croire que l'argent fait le bonheur
Oui ! Je me leurre
Déréglé par le système qui me pousse à l'extrême
Je suis en bas, mais bien plus haut
Incomparable par leurs niveaux
Des gens tournent le dos
A la famine de leur égaux
Dédaignant leurs pairs
Car, plus ils croulent sous l'argent
Moins le monde devient réel
Est-ce le bonheur ?
Non je ne crois pas que le pognon
Soit une rançon du bonheur
L'argent pourrit les gens,
J'en ai le sentiment
Ceci s'appelle une prise d'otages en live
La radio va connaître la tempête puis le naufrage
Rockin'Squat à mes côtés, Joey Starr pour tout brûler
Qui peut m'arrêter ?
Personne
Alors le freestyle est lancé
Détenteur de la mégaphrase, j'ouvre le bal
Inventeur de la sodomie verbale
J'ouvre aussi les trous d'balles
Radical
Comme le souligne le professeur du freestyle vocal
Rockin'Squat attaque du style
Comme une poursuite dans un film avec un tas de flics
Je balance un freestyle sur ce putain de titre
Je prend d'assaut la FM
Enchaîne pour toutes les chiennes que je ken
Et dégaine avec le type au top Kool Shen
Suce ma bite si avec nous tu es en désaccord
Préfères-tu prendre des boules ou des balles dans ton corps
Même avec des flics au cul, les polices de défense de l'état
Ne pourrons rien contre nous
Ne pourrons rien contre moi
La France, le pays des droits de l'Homme
Laissez-moi rire, puis dans ma ligne de mire, je vous dégomme
Je ne suis pas un joyeux zulu à l'étiquette médiatique
Je suis le mega mac, le putain d'artiste au poid politique
Vos promesses, j'en ai rien à foutre
Nous voulons des faits sinon les homeboys shootent
J'ajoute qu'à jamais je serais sur ta route
C'était l'assassin du posse nicomouc
Prétendant au titre d'arrogant poète
Rien ne m'arrête, je vocifère chacune de mes pensées
Déclarant à tout moment l'hostilité lancée
Protège ton foie si tu t'approches
Car le swing de mon phrasé
C'est clair, t'as le touché "Nick Ta Mère" Le verbe haut, je reprend d'assaut
Instiguant créant à tout moment le style
Donc éxécuteur des hautes oeuvres, telle une pieuvre
Mon style est tentaculaire, mon nom est Joey Starr
Et divin est l'essor, car de plus en plus hardcore
Nick Ta Mère est dehors, Rockin'Squat et Mr 3
Car identique est notre foi
Même si la tienne est plus extrême
Car cette putain d'habitude à l'attitude
Te dévoile mon amplitude
Toujours à l'épreuve des balles du commercial
Accédant facilement dans ce jeu dit fatal
Apparemment moi je trouve ça normal
Oral ma démonstration sera cruciale
En présence de ces mots, je soutiens, je maintiens
Que mon style est facile défile tranquille
Sur cette ligne constructive
Da cool, trois star, est encore et toujours en action
Pas de protestation simple confirmation
Introduire dans l'action sans concession ma profession
Sur le beat de détonateur S je reste dans le ton
Assisté par Mr Kast, Kool Shen, DJ'S, Joey Starr
Afin d'éliminer toute calomnie faite à notre égard
Gare aux mauvais regards
De toutes façons, il est trop tard
Tous les bâtards cherchent la faille
En auront bientôt marre
Les laissant dans l'abandon
Je repars avec l'obsession
D'éliminer détruire sans sommation, les confusions
Faites et parfaites
C'est net pour eux
Le fait est la défaite
Inutile de tenir tête
Je recommande la retraite
Face aux fosses à crasses
Je répond matraque
Déclasse à coup de phrases
Quoi qu'ils fassent
Nous feront face aux menaces
Faites place
Je glisse tel un patineur sur la glace
Alors
Pétitionnaires rien à faire
Seul le monastère
Seul le monastère
Seul le monastère
Seul le monastère, ou se taire
Que dans leur esprit soit gravé à jamais
Nique Ta Mère ...
REFRAIN
Tout n'est pas si facile, tout ne tient qu'a un fil
1983, il y a plus de dix ans déjà
Le Hip Hop en France faisait ses premiers pas
Il n'y avait pas de règle, pas de loi
Non surtout pas de contrat
Pas de problèmes entre toi et moi
Tout était clair, du but à la manière
Dont tout devait se faire, naïf, novice, mais tellement fier
D'évoluer dans un système parallèle
Où les valeurs de base étaient pêle-mêle
Peace, Unity, Love and Having Fun
Le Hip Hop n'a jamais eu besoin de gun
Ni de gang, de toys ni de bande
Mais plutôt de la foi de ce qui en défendent
La mémoire et l'éthique, les valeurs essentielles
Celles qui créent encore l'étincelle lorsque je me rappelle
Des premières heures du terrain vague de la Chapelle
A l'époque les héros s'appelaient Actuel
Lucien, Dee Nasty, Tecol et Meo
Big-up, big-up pour être resté aussi longtemps tout en haut
De l'affiche, aussi haut que le flot de mes mots
Il en aura fallu du boulot, des heures et des heures
Des jours et des jours, et des années même
Pour que le Hip Hop tienne
Tout ne fût pas si facile pour le suprême
REFRAIN
Tout ne tient qu'à un fil donc on se doit d'être habile
Car l'amitié mais aussi la sincérité
Sont des choses qui à tout moment peuvent déflagrer
C'est le côté obscure, que cache notre nature
Ouais ! J'en ai l'exemple, ça m'a foutu une trempe
Qui m'a ouvert les yeux sur ce sujet bien épineux, tant mieux
Croyant que la galère nous ralliait sous une bannière
Croyant que la galère faisait de nous des frères
Hier c'était le cas, pas si longtemps dis-moi
Non trois-quatre ans maximum puis il y a eu maldonne
A savoir la façon dont a évolué l'histoire
Et ô combien l'unité, même en pensée, est illusoire
Oh ! C'est bon, laissez tomber les mouchoirs
C'est OK, On est toujours là pour foutre la foire
Effectif diminué et un obstacle déjà sauté
Qui nous à peine freiné, mais sachez que
REFRAIN
On a grandi ensemble, on a construit ensemble
Je me remémore les discussions que l'on avait ensemble
Et nos rêves, tu t'en souviens de nos rêves
Quand on été dans les hangars, quand on sentait monter la fièvre
Putain c'est loin tout ça, c'est loin
J'ai passé mon adolescence a défoncer des trains
Je ne regrette rien
On a tellement tutoyé de fois le bonheur qu'on pourrait mourir demain
Sans regret, sans remords
Notre seule erreur était de rêver un peut trop fort
En omettant le rôle important que pouvait jouer le temps
Sur les comportement de chacun, pourtant
On venait tous du même quartier
On avait tous la même culture de cité
Ouais ! C'était vraiment l'idéal, en effet
On avait vraiment tout pour réussir mais
Tout n'est pas si facile, les destins se séparent, l'amitié c'est fragile
Pour nous la vie ne fut jamais un long fleuve tranquille
Et aujourd'hui encore, tout n'est pas si facile
REFRAIN
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Les année passent, pourtant tout est toujours à sa place
Plus de bitume donc encore moins d'espace
Vital et nécessaire à l'équilibre de l'homme
Non personne n'est séquestré, mais s'est tout comme
C'est comme de nous dire que la France avance alors qu'elle pense
Par la répression stopper net la délinquance
S'il vous plaît, un peu de bon sens
Les coups ne régleront pas l'état d'urgence
A coup sûr...
Ce qui m'amène à me demander
Combien de temps tout ceci va encore durer
Ca fait déjà des années que tout aurait dû péter
Dommage que l'unité n'ait été de notre côté
Mais vous savez que ça va finir mal, tout ça
La guerre des mondes vous l'avez voulue, la voilà
Mais qu'est-ce, mais qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ?
Mais qu'est-ce qu'on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ?
REFRAIN
Je n'ai fait que vivre bâillonné, en effet
Comme le veut la société, c'est un fait
Mais il est temps que cela cesse, fasse place à l'allégresse
Pour que notre jeunesse d'une main vengeresse
Brûle l'état policier en premier et
Envoie la république brûler au même bûcher,
Ouais !
Notre tour est venu, à nous de jeter les dés
Décider donc mentalement de s'équiper
Quoi t'es mirro, tu vois pas, tu fais semblant, tu ne m'entends pas
Je crois plutôt que tu ne t'accordes pas vraiment le choix
Beaucoup sont déjà dans ce casVoilà pourquoi cela finira dans le désarroi
Désarroi déjà roi, le monde rural en est l'exemple
Désarroi déjà roi, vous subirez la même pente, l'agonie lente
C'est pourquoi j'en attente aux putains de politiques incompétentes
Ce qui a diminué la France
Donc l'heure n'est plus à l'indulgence
Mais aux faits, par le feu, ce qui à mes yeux semble être le mieux
Pour qu'on nous prenne un peu plus, un peu plus au sérieux
REFRAIN
Dorénavant la rue ne pardonne plus
Nous n'avons rien à perdre, car nous n'avons jamais rien eu ...
A votre place je ne dormirais pas tranquille
La bourgeoisie peut trembler, les cailleras sont dans la ville
Pas pour faire la fête, qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu
Allons à l'Elysée, brûler les vieux
Et les vieilles, faut bien qu'un jour ils paient
Le psychopathe qui sommeil en moi se réveille
Où sont nos repères ?
Qui sont nos modèles ?
De toute une jeunesse, vous avez brûlé les ailes
Brisé les rêves, tari la sève de l'espérance.
Oh ! quand j'y pense
Il est temps qu'on y pense, il est temps que la France
Daigne prendre conscience de toutes ces offenses
Fasse de ces hontes des leçons à bon compte
Mais quand bien même, la coupe est pleine
L'histoire l'enseigne, nos chances sont vaines
Alors arrêtons tout, plutôt que cela traîne
Ou ne draine même, encore plus de haine
Ah non, cette non, plus jamais ca, seulement voila la
Il semblerait que des cas d'amnésie caracterisée soient
Relevés, tendant a prouver, qu'avec facilité
Les erreurs du passé peuvent se renouveler
Et faire l'affaire des supporters de la croix de fer
Le bras tendu en l'air, le sigle rebelle en bannière
BOUM BOUM BANG, BANG shoote-moi ca, double "R",
Avec plaisir, je les shoote dans la tete, meme à terre
National est ce front, international est l'affront
Voila pourquoi je fais front, froncant les sourcils
Quand le sénile s'amuse à faire un score de 25 % dans ma ville
Non plus jamais ca, stoppons tout ca
Stoppons l'hémoragie, cérébrale est l'embolie
Vous avez compris
Vous avez saisi, ressaisissez-vous
La jeunesse se doit d'etre à l'heure, au rendez-vous
Fixer, en effet, pour pisser sur la flamme tricolore
Le putain d'étendard du parti des porcs,
Moi trop harcore ?
Mais j'aimerais les voir morts
Je reve parfois de les voir en victimes, martyres dans un film gore
Oui, oui, vous avez compris qui je suis
Je combats ceux dérangés par les odeurs et les bruits
Car on est tous las de ce retour au meme schéma
Auquel on avait déja répondu : plus jamais ca !!!
REFRAIN :
Mais on est tous las de ce retour au meme schéma (x4)
Ah non cette fois non, pas question, ils n'auront non, pas de pardon, non,
Ni d'indulgence, non, quand ma faction passe a l'action
Tous furibonds prets à bouffer ces tronches de cons
Ah non, cette fois non, je leur fais encore front
Nationale est la lobotomie que nous acceptons
De toi, mais aussi de toi, vous qui restez sans voix
Pendant que ces pourris s'octrroient continuellement le droit
De tenter, de morceler la populace par leurs idées,
Puis d'essayer d'amputer certains éléments de notre passé
Alors ne laissons pas le temps, prendre les devants
Ne laissons pas le temps aller en refermant
Toutes lse blessures de ce cas de figure
Qui n'en avait pas simplement l'allure, mais qui furent :
L'apogée d'une idéologie de mort
Que fut l'épuration ultra-ethnique dès lors,
De nos jours cette bannière est encore là,
Assurée par les nouveaux butors...
ah ah (viens enculé... Pang pang pang)
REFRAIN : Mais on est tous las de ce retour au meme schéma (x4)
Les honneurs, la patrie, les conquetes et les colonies,
On a déja vu le résultat de ces conneries
Alors va-t-on continuer a se laisser manoeuvrer
Par la haine d'un déséquilibré mental
Je vous rappelle qu'il prone la ségrégation raciale
Je vous rappelle encore que cet homme n'est pas normal
Et ce, depuis la déconvenue de la guerre d'Algérie
Qu'il n'a pas digérée
Mais nous, on s'en bat les couilles, on n'était pas la
Et on est tous las de ce retour au meme schéma
Mais on est tous las de ce retour au meme schéma
Mais on est tous las de ce retour au meme schéma
Mathématiquement c'était sur, ce passé chargé d'injures
Mais, ce qui est plus sur pour le futur
C'est qu'on aura droit a ce meme climat
REFRAIN
Pour que ça sonne funk
Laisse-moi sampler du funk
Tout d'abord, une première mise au point
Un simple rappel
Je ne suis en aucun cas politicien
Tout au plus chroniqueur, simple reporter
Tuant dans l'?uf le virus de la rumeur
Ceci étant dit, là n'est pas mon seul hobby
Je suis aussi fier de faire partie de la clique
Des MC's au style atypique, qui choque
Vivant au rythme de la musique de notre époque
Le rythme est soûl, jazz ou funkadéklic
Je glisse mes rimes dessus de façon magnifique
C'est clair, Je dirais même c'est limpide
Comme une coupure Kool Shen, come again come
REFRAIN
Systématiquement pris par l'envie
D'un instant funky
Non pas de facétie
Mais plutôt de la basse
Un riddim qui tabasse
Manettes à fond, ça décrasse
Et crée de l'espace
C'est la thérapie que je suis de puis tout petit
Sans comprendre, j'en étais déjà épris
J'en avait déjà l'envie
Ne me doutant pas que ceci tracerait ma vie
Me permettant d'échapper à l'ennui
J'en ai pour toute une vie, so funky
Qui, qui je suis ?
Quoi ! Vous ne m'avez toujours pas remis ?
Moi, gardien de sa survie pour toute la décennie
Moi, contre la perfidie qui jette le discrédit
L'infra-soul, l'infra-jazz, l'infra-funk
Vous avez dit funk ?
Et là je reviens comme un tank
Sur ce groove qui tonne
Voici le new gorgon
Quoiqu'il advienne
Il come and again come
REFRAIN
Mais quoi ? Quoi, qu'entends-je ?
D'où veinent ces critiques comme quoi le sample serait le sida de la musique
Diagnostic morbide anachronique et stupide
Emanant sûrement d'un looser marqué par les rides
Bon, trêve de plaisanterie, je veux du funk
Je veux que ça swingue hardcore, si possible
Donc mettez de côté le côté borné qui vous caractérise
Le rap est un bol d'air pur, un coup de brise phénoménal
Un coup de fouet monumental
Deux cas de figure, bien sûr, le bien le mal
Certains critiquent, d'autres plus malins prennent nos techniques
Même Mick Jagger a fait un hit avec un funky beat
Alors qui conteste et qui change de bord ?
A l'heure où des rock-stars évitent la mise à mort
Grâce notamment à l'apport du sampler dès lors
Le Hip Hop prend sa place et se révèle encore
Beaucoup plus créatif dans tous les domaines
Que ce soit des textes free ou des textes à thème
J'aime quand la mélodie m'amène sur des rythmes funky comme
Check the lyrics
Chacun sa Mafia ,
Chacun sa Mifa
You sit back relax catching contacts
Sip your cognac
and let's all washthis money through this
laundry mat
sneak attack
a new cat is nack worth top dollard in fact
touch mines and i'll react like a
rock wilder
who pull the late
we play for high stakes at gun point
catch'em and break undress'em tie'em
with tape
no escape
the corleone fettucini capone roam in
you won zone
get kidnapped and clapped in your dome
we go it sewn
the firm art of war is unknown
lower your tone face it
homicide cases get blown
aristocrats politician daily with
diplomatssee me I'm official mack lex coup
triple black
Pas de Don Corleone dans mon Quartier
Mais si tu deconnes jusqu'au bout faudra jouer les bonnes.
Mais y a plus de place pour les rêves,
Et si quand on s'éléve les rageurs te jettent l'oeil
même les Anges te crévent
Sache que l'union fait la force mais que la misère la divise.
Et qu'en période de crise chacun mise sur son biz
Chacun sa Mafia,
Chacun sa Mifa
même l'état fonctionne comme ça.
Que d'la couille man
l'église et en secrets d'états
Chacun sa Mafia,
Chacun sa Mifa
Aujourd'hui ça se passe comme ça.
Chacun sa Mafia (bis)
Yo my mind is seeing through design
like blind fury
I shine jewelry sippin'on crusted grapes
we lust pops
and push cakes
inside the casket at just's wake
it's sickening love just finish bidding
upstate
and now the project is talking that
somebody gotta die
shit
it's logic as it is nobody that's in
my clique
my man smoke
know how to expand coke
and Mr coffee
febs cost me 2 mil to get the system
off me
life's a bitch
but god forbid the bitch divorce me
I be flooded with ice or hell fire kid
scorch me
cuban cigars
meetin' foxy at the mars
movin' cars
your top pockets
Sr. Escobar
Pour tous les flics je balance avec mes trippes,j'applique
et nous afflige, cherche pas, y'a même plus rien qui nous implique
Même la vie nous tient a bout de bras
on oeuvre dans l'ombre ayant conscience de notre force :
La force du nombre.
c'est comme ça qu'on prie
sur la putain de société parallele,
on a le vent dans le dos,
prêt a voler de nos propres ailes.
Chez moi y'a pas de trou,
pas...
Non y'a pas de place pour tout ça
dans mon quartier mon gars.
J'ai vu des gosses qui se bousillent en bas.
A l'aube de l'an 2000
Pour les jeunes c'est plus le même deal
Pour celui qui traîne comme pour celui qui file tout droit
De toute façon y'a plus de boulot
La boucle est bouclée
le système a la tête sous l'eau
Et les jeunes sont saoulés
Salis sous le silence
Seule issue la rue même quand elle est en sang c'est pas un soucis
Pour ceux qui si sont préparé si sa s'peut
Certains d'entres eux même s'en sortiront mieux
Mais pour les autres c'est clair
ça s'ra pas facile faut pa s'voiler la face
il ne suffit pas de vendre des kil's
Faut tenir l'terrain
Pour le lendemain s'assurer qu'les siens aillent bien
Éviter les coups d'surrins
Afin d'garder son pied intact son équipe compact, soudée
Les coups de scanner pour garder le contacts
Ou décider d'bouger
Éviter les zones rouge et surtout jamais prendre de congés
C'est sa que tu veux pour ton fils ?
C'est comme ça qu'tu veux qu'il grandisse ?
J'ai pas d'conseils à t'donner mais si tu veux pas qu'il glisse regarde le
Quand il t'parles écoute-le
Le laisse pas chercher ailleurs l'amour qui d'vrait y'avoir dans tes yeux
Refrain x2 :
Laisse pas traîner ton fils ( ohhhhhhhhh )
Si tu veux pas qu'il glisse
Qu'il te ramène du vice
Putin c'est en me disant "j'ai jamais d'mandé à t'avoir"
C'est avec ces formules trop saoulé
Enfin faut croire que mon père a contribué à me lier avec la rue
J'ai eu l'illusion de trouver mieux, j'ai vu,
Ce qu'un gamin de 14ans, avec le décalage de l'âge, peut entrevoir
C'était comme un mirage
Plus d'interdits, Juste avoir les dents assez longues
Pour croquer la vie, profiter de tout ce qui tombe
La rue a su me prendre car elle me faisait confiance
Chose qui avec mon père était comme de la nuisance
Aucun d'entre nous 2 n'a voulu recoller les morceaux
toute tentative nous montrait qu'on avait vraiment trop d'égo
Mon père n'était pas chanteur, il aimait les sales rengaines
Surtout celles qui vous tapent comme un grand coup de surin en pleine poitrine
Croyant la jouer fine, il ne voulait pas, ne cherchait même pas
A ranger Ce putain d'orgueil qui tranchait les liens familiaux, chaque jour un peu
plus
J'avais pas l'impression d'être plus côté qu'une caisse a l'argus
Donc j'ai dû renoncer
Trouver mes propres complices, mes partenaires de glisse
Désolé si j'm'immisce
Refrain x2 :
Laisse pas traîner ton fils ( ohhhhhhhhh )
Si tu veux pas qu'il glisse
Qu'il te ramène du vice
Que voulais-tu que ton fils apprenne dans la rue ?
Quelles vertus croyais-tu qu'on y enseigne ?
Mais t'as pas vu comment ça pue dehors, mais comment ça sent la mort
Quand tu respires ça mec, t'es comme mort-né, tu finis borné
À force de tourner en rond, ton cerveau te fait défaut, puis tu fais des bonds
Et c'est vraiment pas bon, quand t'en perd le contrôle
Quand pour les yeux des autres, tu joues de mieux en mieux ton rôle
Ton rôle de caille-ra
Juste pour ne pas qu'on te dise "Voilà tu fais plus partie de la mille-fa" d'en bas
C'est dingue mais c'est comme ça, sache qu'ici-bas, plus qu'ailleurs la survie est un combat
A base de coups bas, de coups de tom-ba
D'esquives et de "POW"! de putains de ston-bas
Laisse pas traîner ton fils Si tu veux pas qu'il glisse
Qu'il te ramène du vice, non laisse pas traîner ton fils
Refrain x3 :
Laisse pas traîner ton fils ( ohhhhhhhhh )
Si tu veux pas qu'il glisse
I sit and wait
Does an angel contemplate my faith
And do they know
The places where we go
When we're grey and old
'cause I've been told
That salvation lets their wings unfold
So when I'm lying in my bed
Thoughts running through my head
And I feel that love is dead
I'm loving angels instead
And through it all she offers me protection
A lot of love and affection
Wether I'm right or wrong
And down the waterfall
Wherever it may take me
I know that life won't break me
When I come to call she won't forsake me
I'm loving angels instead
When I'm feeling weak
And my pain walks down a one way street
I look above
And I know I'll always be blessed with love
And as the feeling grows
She breathes flesh to my bones
And when love is dead
I'm loving angels instead
And through it all she offers me protection
A lot of love and affection
Wether I'm right or wrong
And down the waterfall
Wherever it may take me
I know that life won't break me
When I come to call she won't forsake me
I'm loving angels instead
And through it all she offers me protection
A lot of love and affection
Wether I'm right or wrong
And down the waterfall
Wherever it may take me
I know that life won't break me
When I come to call she won't forsake me