Jean-Luc Mélenchon, né le 19 août 1951 à Tanger au Maroc[1], est un homme politique français.
Militant socialiste à partir de 1977, il est successivement élu conseiller municipal de Massy (1983), conseiller général de l'Essonne (1985) puis sénateur du même département en 1986, 1995 et 2004, enfin député européen en 2009 dans la circonscription Sud-Ouest. Il est ministre de l'Enseignement professionnel de 2000 à 2002, dans le gouvernement de cohabitation de Lionel Jospin.
Il fait partie de l'aile gauche du Parti socialiste jusqu'au congrès de Reims, en novembre 2008, date à laquelle il quitte ce parti pour fonder le Parti de gauche (PG). D'abord président du bureau national, il en est actuellement coprésident aux côtés de Martine Billard.
Candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012, il termine à la quatrième position au premier tour, avec 11,10 % des voix. Il est ensuite éliminé au premier tour des élections législatives de 2012 dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais, où il se présentait contre la présidente du Front national, Marine Le Pen.
Jean-Luc Mélenchon est le fils cadet de Georges Mélenchon, receveur des PTT, et de Jeanine Bayona, institutrice, tous deux nés en Algérie française[2].
Du côté paternel, son grand-père, Antonio Mélenchon, de la région de Murcie. Au début des années 1900, il s'installe à Oran, en Algérie, et épouse Aimée Canicio, elle aussi d'origine espagnole. Du côté maternel, son grand-père, François Bayonna, est né en 1889 près de Valence, en Espagne, et marié à Jeanne Emmanuelle Caserta, une Italienne originaire de Sicile[3].
En 1962, à la suite du divorce de ses parents[4], il quitte le Maroc pour la France, et s'installe à Yvetot, dans le Pays de Caux, puis dans le Jura, où sa mère est mutée[5],[6],[7]. Marié durant son séjour à Besançon (puis divorcé), il a une fille, Maryline, née en 1974[7], adjointe au maire du 4e arrondissement de Lyon de mars 2008 à février 2009[8], fonctionnaire au conseil général de l’Essonne et compagne de Gabriel Amard, secrétaire national du Parti de gauche[9].
Durant l'élection présidentielle française de 2012, il refuse que les médias s'approchent de sa famille et s’immiscent dans sa vie privée.
[modifier] Parcours professionnel
Titulaire d'une licence de philosophie[6],[10], il se marie et devient correcteur[7] dans l'imprimerie Néo-Typo[11] de Besançon, parallèlement à ses études[7]. Il a également travaillé à l'entreprise d'horlogerie Maty et dans une station-service « à la sortie de la ville »[11]. En 1976, il retourne à Lons-le-Saunier[7], où il est professeur de français[12],[13] dans un lycée technique[14],[7], puis devient journaliste à La Dépêche du Jura, collabore ponctuellement en qualité de dessinateur à l'hebdomadaire catholique d'information La Voix Jurassienne et dirige La Tribune du Jura, le mensuel de la fédération socialiste du Jura, qui finit par péricliter, à la fin des années 1970[15],[16]. En 1978, à la demande de Claude Germon, maire de Massy qu'il a rencontré lors d'une visite de ce dernier dans le Jura, il s'installe dans l'Essonne où il devient son directeur de cabinet[15],[10],[17] et fonde un bulletin hebdomadaire intitulé À Gauche[7]. De 1993 à 1995, il est directeur politique de l'hebdomadaire du Parti socialiste Vendredi[6],[10],[7].
[modifier] Premiers pas en politique
À l'issue des événements de mai-juin 1968 à Besançon, la Ligue communiste et le PSU, majoritaires dans l'AGEC-UNEF, appuient une prise en main du syndicat par les partisans de sa mutation en « mouvement politique de masse ». En s'y opposant, Jean-Luc Mélenchon rejoint l'Organisation communiste internationaliste, courant trotskiste d'obédience lambertiste, qui tente de contrer cette politique[18].
Élève au lycée Rouget de Lisle de Lons-le-Saunier, il est un des meneurs du mouvement lycéen[15],[19],[20] lors de Mai 68, dans cette ville. Il obtient son baccalauréat en 1969[21] et rejoint l'UNEF dès son entrée à la faculté des lettres et sciences humaines de Besançon[6] en septembre 1969.
Après la scission de l'UNEF en 1970, Jean-Luc Mélenchon participe au combat pour reconstruire une cellule locale du syndicat étudiant[7], à la fois contre le courant syndical issu de l'UEC, animant l'UNEF-Renouveau, liant le syndicat aux conseils de gestion de la loi Edgar Faure[réf. nécessaire], et contre les courants gauchistes[Quoi ?] qui visent sa transformation en mouvement politique. C'est à ce titre qu'il devient président de l'union locale étudiante, puis intègre le bureau national de l'UNEF-US en 1974. Sa liste aux élections du CROUS en 1975 obtient 60 % des suffrages exprimés[15].
De 1972 à 1975, il devient le dirigeant de l'OCI à Besançon, où cette organisation est bien implantée[15]. Pendant quatre années, il participe à toutes les luttes étudiantes et ouvrières du Jura — en particulier la grève des Lip[7], importante entreprise horlogère bisontine démantelée quelques années plus tard. Cette expérience l'amène progressivement à prendre ses distances avec la conception léniniste du parti (« ma vraie divergence, c'est que je n'ai jamais cru à l'avant-gardisme », a-t-il expliqué plus tard). Cela lui vaut, selon lui, d'être « radié » de l'organisation — Charles Berg, dirigeant lambertiste, affirme de son côté qu'il a « négocié son départ » avec lui[15]. C'est l'époque où le PS de François Mitterrand reconstitué au congrès d'Épinay en 1971, occupe progressivement à gauche tout l'espace du socialisme démocratique, mettant le PCF en difficultés électorales.
[modifier] Militant socialiste mitterrandiste
Jean-Luc Mélenchon quitte Besançon pour entrer dans l'activité professionnelle à Lons-le-Saunier et adhère au PS en 1977[22]. Il y occupe très vite des responsabilités départementales et développe un journal fédéral qui combat pour l'union PS-PCF ; c'est l'époque où le second rompt les accords d'union de la gauche sur un programme commun de gouvernement. Remarqué lors d'une fête jurassienne du Poing et la Rose par Claude Germon, maire de Massy et membre du bureau exécutif du PS en charge du secteur entreprise du parti socialiste, il part en région parisienne et devient directeur de cabinet de ce responsable politique.
Il devient un des principaux dirigeants mitterrandistes de la fédération de l'Essonne, ce qui le conduit au poste de premier secrétaire de cette fédération au congrès de Valence en 1981 — il conserve cette fonction jusqu'en 1986[10]. S'opposant à la fois à la Deuxième gauche rocardienne et au CERES de Chevènement, il s'oppose à la rocardienne Marie-Noëlle Lienemann, par associations locales et radios interposées. Ainsi, quand cette dernière crée Radio Massy-Pal, il fonde Radio Nord Essonne[15]. Il travaille à l'organisation du courant mitterrandiste, en Essonne d'abord puis à travers une publication Données et arguments, qui sera le creuset d'un courant ancré à la gauche du parti.
Hispanophone, il développe à Massy la solidarité avec l'Amérique du Sud, organisant un rassemblement d'opposants chiliens, argentins, etc[15].
Motivé par le tournant de la rigueur entrepris par le gouvernement socialiste en 1983, il intègre la loge franc-maçonne Roger Leray du Grand Orient de France où il a comme thèmes de prédilection l'idéal républicain et la défense de la laïcité[23]. Outre cette filiation politique, il trouve dans la franc-maçonnerie une filiation personnelle, son père et son grand-père étant eux-mêmes maçons[24],[25]. En 1984, lors des débats relatifs à la loi Savary, il reproche au GODF de ne pas s'engager pleinement dans la bataille en faveur de l'unification des enseignements public et privé au sein d'un grand service public de l'Éducation nationale[26]. Amer, il reste franc-maçon mais de manière peu assidue, sans s'impliquer fortement dans les affaires internes du GODF et refusant de participer aux « fraternelles parlementaires » qu'il dénonce comme étant de son point de vue une « déviance grave, un attentat contre la République »[27].
[modifier] De la Gauche socialiste à PRS (1988-2005)
Fondateur avec Julien Dray de la Gauche socialiste en 1988, il s'oppose à la politique d'ouverture du second septennat de François Mitterrand, prenant pour cible Michel Rocard et la « gauche molle », ainsi qu'à l'entrée de la France dans la première guerre du Golfe — contre la majorité de son parti et le président[15].
Lors du dramatique congrès de Rennes de 1990 où aucune motion n’atteint 30 %, l'aile gauche du parti part divisée en quatre, Jean-Luc Mélenchon conduit sa propre motion, qui obtient 1,35 % des voix.
En 1992, il vote et appelle à voter pour le traité de Maastricht[28], plus par fidélité à l'égard de François Mitterrand et par souci de discipline de parti que par conviction personnelle[29].
Courant longtemps stable et solide, la Gauche socialiste présentera sa propre motion lors de trois congrès du PS jusqu'à sa disparition en 2002. Elle obtient des scores oscillant entre 7,3 % et 13,3 % des suffrages exprimés.
Lors du congrès de Brest en 1997, Jean-Luc Mélenchon se présente au poste de premier secrétaire du PS : seul concurrent face à François Hollande, il prononce un discours de candidature qui marquera les mémoires, citant notamment des propos que lui auraient confié François Mitterrand : « Il me dit « Ne cédez jamais »... « Marchez votre chemin »... Je marche monsieur ! »[30]. Il obtient 8,81 % des voix, un score inférieur à celui de la motion de la Gauche socialiste. Il vivra cette défaite comme une grave humiliation[31].
En mars 2000, il accepte de participer au gouvernement de Lionel Jospin comme ministre délégué à l'enseignement professionnel, après avoir refusé les secrétariats d'État au logement et à l'outre-mer[15].
Tirant le bilan de la défaite électorale d'avril 2002, lorsque la composante animée par Julien Dray fait le choix de passer dans l'équipe de François Hollande, Jean-Luc Mélenchon cofonde le courant Nouveau Monde avec Henri Emmanuelli. Leur motion obtiendra 16,3 % des voix lors du congrès de Dijon, un score équivalent à celui du NPS, l'autre principale formation de l'aile gauche du parti.
Après le référendum interne au Parti socialiste sur le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe et la victoire du oui, il enfreint les consignes de son parti et fait campagne aux côtés de Marie-George Buffet (PCF), Olivier Besancenot (LCR) et José Bové (Confédération paysanne) lors de meetings communs pour un non de gauche.
La campagne du non amène l'éclatement de Nouveau Monde et la recomposition de l'aile gauche du Parti socialiste. Alors qu'Henri Emmanuelli crée un nouveau courant, Alternative socialiste, Jean-Luc Mélenchon crée de son côté Trait d'union (TU). Il fonde dans le même temps l'association PRS (Pour la République sociale), en dehors et indépendamment du Parti socialiste, dans le but de formuler et de faire vivre une orientation clairement républicaine et antilibérale dans la gauche française. PRS se prononce pour une force politique nouvelle qui prenne en compte à la fois l'échec de ce qui fut le modèle soviétique[32] et l'impasse d'une social-démocratie européenne qui accompagne les « réformes » du néolibéralisme[33],[34]. Selon PRS, une autre voie est possible, c'est ce que traduirait l'émergence d'un parti comme die Linke en Allemagne[35].
En 2005, après la victoire du non dans le pays au référendum du 29 mai 2005, il se présente lui-même comme le « trait d'union » au sein du Parti socialiste et des partenaires de gauche, d'où le nom de son nouveau courant.
Il défend l'idée selon laquelle le candidat socialiste pour l'élection présidentielle de 2007 doit être une personne qui a défendu le non au référendum sur la Constitution européenne, car cette échéance coïnciderait selon lui avec le calendrier européen pour une renégociation du traité constitutionnel qui devrait s'appliquer à partir de 2009. Dans cet esprit, pour Jean-Luc Mélenchon, Laurent Fabius serait le rassembleur au sein du PS.
[modifier] Dernières années au Parti socialiste (2005-2008)
Lors du congrès du Mans, en novembre 2005, Trait d'union (TU) dépose une contribution. L'aile gauche du PS, malgré le consensus de ses leaders sur la question européenne, partira à nouveau divisée, TU rejoignant la motion conduite par Laurent Fabius et soutenue par Marie-Noëlle Lienemann, tandis que les autres leaders de l'aile gauche se rassemblent derrière la motion présentée par le NPS. La première obtiendra 21,2 %, la seconde 23,6 %, tandis que les militants reconduisent la majorité sortante de François Hollande (53 %). Dans le cadre de l'élection primaire organisée un an plus tard au PS pour départager les candidats à la candidature socialiste à l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon apporte à nouveau son soutien à Laurent Fabius.
À ce titre, il déclarait le lundi 22 août 2005 : « Il n'y a pas cinquante candidats pour l'élection présidentielle de 2007 au PS, au point où nous en sommes, il n'en reste que deux : Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Ce sont deux hommes intelligents, qui ont bonne mine, mais il faut bien les démarquer sur quelque chose donc sur leurs idées et leurs engagements. […] Je souhaite que le PS ne fasse pas l'erreur d'aller présenter un candidat qui aurait été partisan du oui [à la Constitution européenne, ce qui est le cas de Dominique Strauss-Kahn]. Par raisonnement, je déduis que c'est Laurent Fabius qui doit être candidat. […] Fabius a été ministre, il est capable de diriger le pays. Je vais le soutenir, mais pas de chèque en blanc ». Le surlendemain de l'investiture de Ségolène Royal par le Parti socialiste, il assistait à un meeting de la gauche antilibérale, laissant planer le doute sur son éventuel soutien à sa candidature à l'élection présidentielle.
Après l'échec du Collectif national pour un rassemblement antilibéral à apporter son soutien à une candidature, il écrit sur son blog : « Une partie de l'électorat politisé de la gauche se démobilise. Il ne se sent pas représenté. Une partie de la population électorale parmi les désemparés (par la dureté de la vie) - désorientés (par l'absence d'alternative politique radicale intelligible) va continuer à flotter entre l'indifférence écœurée et les poussées de colère électorale aveugle. Enfin, la centralité de la candidature socialiste à gauche est désormais totale, que cela plaise ou pas, parce qu'elle paraît la seule efficace pour atteindre le programme commun le plus élémentaire : être présent au deuxième tour et battre la droite[36] », affirmant donc son soutien à Ségolène Royal. La défaite de cette dernière au second tour du scrutin présidentiel, face au candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy, l'amènera à critiquer de manière très vive la stratégie de l'ex-candidate, notamment par le biais de son livre En quête de gauche.
À l'occasion du congrès de Reims en septembre 2008, Trait d'union dépose une nouvelle contribution. Appelant à l'union de toutes les tendances de l'aile gauche du PS, Jean-Luc Mélenchon parvient très tôt à un accord avec le courant Forces militantes animé par le député nordiste Marc Dolez. Mais les autres tendances, rassemblées autour du Nouveau Parti socialiste de Benoît Hamon et Henri Emmanuelli, hésitent longtemps entre cette stratégie et un soutien à la motion conduite par Martine Aubry et Laurent Fabius. La veille du dépôt des motions, un accord est finalement convenu entre les sept contributions de l'aile gauche du PS, et Jean-Luc Mélenchon fait partie des signataires de la motion C intitulée « Un monde d'avance », conduite par Benoît Hamon[37]. Il a qualifié ce rassemblement d'« événement historique »[38] : cette motion rassemble en effet pour la première fois toutes les sensibilités de l'aile gauche du PS, avec des personnalités emblématiques de cette tendance comme Gérard Filoche, Marie-Noëlle Lienemann ou Paul Quilès.
Le 7 novembre 2008 a lieu le vote des militants socialistes pour départager les différentes motions. La motion soutenue par Ségolène Royal arrive en tête avec environ 29 % des suffrages exprimés, tandis que celle conduite par Benoît Hamon arrive en quatrième position avec 18,5 %. Pour Jean-Luc Mélenchon, c'est une victoire de la majorité sortante, qui emporte 80 % des suffrages et, parmi elles, de celle prônant l'alliance au centre[39]. S'estimant trop éloignés de cette tendance au point qu'il ne soit pas utile de prendre part au Congrès, lui et Marc Dolez font part de leur décision, « par fidélité à leurs engagements » et dans un souci d'indépendance d'action, de quitter le Parti socialiste, pour créer un nouveau mouvement « sans concession face à la droite »[40].
Ils ont annoncé « la construction d'un nouveau parti de gauche », simplement intitulé le «Parti de gauche» (sur le modèle allemand de Die Linke), et appelé « à la constitution d'un front de forces de gauche pour les élections européennes »[41]. Le 18 novembre, à l'occasion d'une rencontre avec le Parti communiste français, les deux partis ont annoncé leur alliance sous forme de « partenariat », dans le cadre d'un « front de gauche pour une autre Europe démocratique et sociale, contre la ratification du Traité de Lisbonne et les traités européens actuels ». Le meeting de lancement du Parti de gauche a eu lieu le 29 novembre à Saint-Ouen, en présence du coprésident de Die Linke Oskar Lafontaine[42].
[modifier] Parti de gauche
Le PG est officiellement fondé le 1er février 2009 lors du Congrès de Limeil-Brévannes, en présence de quelque 600 délégués venus de tous les départements dans lesquels des comités du parti se sont formés. Jean-Luc Mélenchon en devient le président du bureau national.
À l'occasion de cette fondation s'inspirant du modèle de Die Linke, un secrétariat national (SN) au combat écologique (confié à Corinne Morel-Darleux) est fondé pour réconcilier socialisme et préservation des ressources de la planète Terre. Il s'inspire en partie des théories de la décroissance pour réaffirmer l'idée forte d'une organisation de gauche sociale et écologique.
Ainsi, Martine Billard, ex-députée verte de Paris[43], annonce en juin 2009 sa décision de participer à la refondation du PG en décembre 2009, en raison de sa lassitude « de servir de caution de gauche » à des Verts englués dans une « dérive libéralo-centriste » a fortiori depuis l'avènement d'Europe Écologie aux élections européennes en France du 6 juin 2009[44].
Le développement des recherches scientifiques et technologiques sur la voiture électrique et de sa production industrielle massive (fortement stimulable par la commande publique), des énergies alternatives, du fret et du ferroutage sont donc des chevaux de bataille décisifs pour le PG et son président Mélenchon qui considère qu'« écologie et capitalisme sont incompatibles » et opposés.
Selon Jacques Généreux (secrétaire national à l'économie au PG) dans Le Socialisme néomoderne, « la « vraie » écologie est socialiste » et « prône la rupture avec le productivisme tout en donnant les moyens économiques suffisants aux classes moyennes et populaires d'assurer la transition énergétique » (détaxation des produits et services écologiques sains et surtaxation des produits et services polluants et malsains par exemple) « la transformation profonde des modes de vie et de déplacement qui articule étroitement progrès social et préservation écologique de la planète ».
La liste du Front de gauche qu'il conduit dans la circonscription Sud-Ouest lors des élections européennes de juin 2009 obtient 8,15 % des suffrages exprimés et lui permet de devenir député européen.
Peu de temps après avoir été officiellement intronisé europarlementaire le 14 juillet 2009, Jean-Luc Mélenchon livre notamment dans son blog qu'il se rend compte (notamment lors de la désignation du président (PPE) de l'europarlement, l'ancien premier ministre de la Pologne, Jerzy Buzek et de la réélection du président portugais Barroso à la tête de la Commission européenne) qu'en réalité un eurodéputé a encore moins de pouvoir qu'un parlementaire national (temps de parole réduit à une minute au lieu de trois dans le parlement français, etc.) dans des institutions européennes.
Dès lors, en octobre 2009, il s'est dit disponible pour se présenter aux élections régionales françaises de 2010 en tant que tête de liste dans la région Languedoc-Roussillon[45], d'une part, puis, d'autre part — à la suite de « l'affaire » Jean Sarkozy portant sur la direction de l'EPAD, situé dans le département des Hauts-de-Seine, au sein du quartier de la Défense, premier quartier d'affaires européen —, il a signalé sa disponibilité pour mener la liste Front de gauche en Île-de-France pour remporter la bataille du leadership à gauche.
Enfin, si Jean-Luc Mélenchon se qualifie lui-même de socialiste républicain, son ambition ultime est de parvenir à « être le rassembleur de toute la gauche » sur une ligne politique antilibérale voire anticapitaliste issue de la « révolution par les urnes » pour gouverner et transformer profondément (révolution socialiste) la France dans le sens du progrès massif de l'intérêt général (refondation républicaine) à l'instar des expériences sud-américaines boliviennes et vénézuéliennes respectivement pilotées par Evo Morales et Hugo Chávez[46] et l'Autre Gauche.
Jean-Luc Mélenchon est élu président du bureau national du Parti de gauche lors du congrès de Limeil-Brévannes en janvier 2009, puis coprésident de ce parti (en binôme avec Martine Billard) lors du congrès du Mans en novembre 2010.
[modifier] Élection présidentielle de 2012
Jean-Luc Mélenchon lors de son dernier meeting de campagne, le 19 avril 2012.
Jean-Luc Mélenchon propose sa candidature à l'élection présidentielle le 21 janvier 2011[47]. Il obtient successivement le soutien du Parti de gauche, de Gauche unitaire et de la Fédération pour une alternative sociale et écologique. Le 5 juin 2011, 63,6 % des 800 délégués du Parti communiste français réunis lors d'une conférence nationale à Montreuil votent en faveur d'une résolution politique incluant la candidature de Jean-Luc Mélenchon en vue de l'élection présidentielle de 2012[48]. Lors d'une consultation interne qui se tient du 16 et 18 juin 2011, les militants communistes se prononcent majoritairement en faveur de sa candidature (59,12 %) face à celles d'André Chassaigne (36,82 %) et d'Emmanuel Dang Tran (4,07 %). Jean-Luc Mélenchon devient ainsi le candidat officiel du Front de gauche pour l'élection présidentielle de 2012[49],[50],[51]. Il reçoit le soutien de l'ensemble des composantes du Front de gauche, d'autres partis comme les Alternatifs, et de plusieurs dirigeants du Nouveau Parti anticapitaliste qui le préfèrent au candidat présenté par leur parti, Philippe Poutou[52].
Au cours de sa campagne, Jean-Luc Mélenchon tient de nombreux meetings qui connaissent de vrais succès d'affluence[53]. Il rassemble jusqu'à 120 000 personnes, selon les organisateurs, lors d'une « marche pour la Sixième République » organisée place de la Bastille, à Paris, le 18 mars[54]. Le candidat du Front de gauche connaît une progression constante dans les sondages ; le sondeur CSA lui attribue ainsi 13 % d'intentions de vote le 21 mars[55]. Le 23 mars, en recueillant 14 % des intentions de vote selon un sondage BVA[56], il confirme cette dynamique positive en dépassant, dans ce sondage, François Bayrou et Marine Le Pen qu'il prend souvent pour cible dans le cadre de sa campagne. Le 27 mars 2012, le Front de gauche réunit 23 000 personnes lors de son meeting à Lille[57]. La semaine suivante, après deux meetings en salle comble à Vierzon et Limoges, il réunit près de 70 000 personnes place du Capitole à Toulouse et près de 120 000 au Prado à Marseille le 14 avril. Le 11 avril 2012, il reçoit le soutien du président équatorien Rafael Correa[58]. Lors de la dernière semaine de l'élection, sa présence, 4 ans auparavant en 2008, lors la remise de la légion d'honneur à Patrick Buisson est évoquée provoquant une courte polémique[59],[60]. Le 18 avril 2012, un manifeste intitulé « pour nous, c'est Mélenchon » est lancé par plus de 1 000 universitaires, chercheurs, artistes et « travailleurs de la culture » appelant à voter en sa faveur[61].
Totalisant 11,10 % des voix (3 984 822 voix) au premier tour[62], Jean-Luc Mélenchon termine quatrième de cette élection présidentielle, derrière Marine Le Pen et devant François Bayrou, se trouvant à un niveau nettement supérieur à celui de Marie-George Buffet en 2007 (1,93 %).
Il appelle dès le soir du premier tour à voter contre Nicolas Sarkozy au second tour. Selon un sondage OpinionWay, il a recueilli 15 % chez les ouvriers, 14 % chez les professions intermédiaires et 16 % chez les 18 à 24 ans[63].
[modifier] Élections législatives de 2012
À l'issue de la présidentielle, il est « parachuté » aux élections législatives dans la onzième circonscription du Pas-de-Calais afin, selon lui, de « faire barrage » à Marine Le Pen[64].
Jean-Luc Mélenchon obtient 21,46 % des voix au premier tour, contre 42,26 % pour Marine Le Pen et 23,72 % à Philippe Kemel (PS)[65]. N'ayant pas atteint les 12,5 % de voix d'inscrits avec 11406 voix sur les 11767 nécessaires, il ne peut se qualifier pour le second tour et appelle à faire battre la candidate frontiste. Même si la presse présente dans la foulée cela comme un second échec après les présidentielles, il relativise ce constat en soulignant sa progression de 965 voix dans cette circonscription par rapport à la présidentielle[66].
[modifier] Prises de positions et controverses
Les propos et prises de positions de Jean-Luc Mélenchon suscitent les réactions de divers mouvements et personnalités, voici plusieurs exemples :
En décembre 2010, Jean-Luc Mélenchon est accusé par le journaliste Jean Quatremer d'avoir quitté l’hémicycle du Parlement européen au moment de la remise du prix Sakharov (qui honore un défenseur des droits de l’homme) au journaliste cubain Guillermo Fariñas[67]. Il entendait ainsi protester contre les « croisades anticommunistes » du Parlement[68].
En janvier 2011, interrogé sur son geste, il déclare sur France Inter : « je ne suis pas d’accord pour qualifier Cuba de dictature »[69]. Jean-Luc Mélenchon associe régulièrement cette question à celle du blocus que font peser les États-Unis sur Cuba, appelant le gouvernement américain à respecter les résolutions de l'ONU réclamant la levée du blocus[70]. Cette position sur Cuba lui a fait perdre le soutien public de Michel Onfray[71].
[modifier] Régionalisme breton
Il est, selon ses propos, opposé « à ce que des groupes de locuteurs aient des droits particuliers » mais non « à la pratique des langues régionales »[72]. Aussi, ses prises de position sur l'enseignement de la langue bretonne par les écoles Diwan et le financement de ces écoles par l'État[73] et sur certains régionalistes bretons qualifiés d'« identitaires ethnicistes »[74] lui ont attiré l'opposition d'autonomistes bretons[75], de linguistes[76], de la commission culture du PCF[77]. Ses propos ont également suscité des critiques parmi les socialistes de la région Bretagne, qu'il avait accusés de favoriser les « autonomistes », lors de l'organisation de la Breizh Touch, en septembre 2007 à Paris. À cette occasion, Jean-Yves Le Drian, président socialiste de la région Bretagne, répondant à ses accusations de « manipulation », le qualifie de « paon sectaire d'avant-guerre »[78]. Quant à Jean-Jacques Urvoas, député de Quimper, il dénonce « l'irrationalité » de l'« idéologie nationaliste » de Jean-Luc Mélenchon, de même que ses « propos diffamatoires », à propos d'une intervention au Sénat relative aux origines de la langue bretonne[79].
[modifier] Chine et Tibet
En avril 2008, il se prononce[80] contre « le boycott des jeux de Pékin et la propagande anti-chinoise », jugeant dans cette attitude une « morgue ressemblant à du racisme » et « l'écho du mépris des colons qui ont imposé en leur temps les armes à la main l'obligation pour les Chinois de faire le commerce de l'opium[81] ». Tout en dénonçant le non-respect des droits de l'homme au Tibet[réf. nécessaire] et l'hypocrisie de la situation, il se prononce contre la création d'un État tibétain qui serait religieux et théocratique : « Il ne faut pas en rester à l'image d’Épinal. C'est quand même incroyable de voir des Français qui sont prêts à se disputer entre eux d'une manière terrible pour la séparation des Églises et de l’État trouver normal qu'une religion se transforme en État au Tibet ! »[82]. Ces positions polémiques génèrent des critiques l'accusant de « reprendre fidèlement l'historiographie officielle de Pékin »[83],[84],[85]. Face à ses détracteurs, Jean-Luc Mélenchon publie de nouveau un long article sur la question du Tibet le 24 avril 2008[86]. De manière générale, il se défend d'être partisan du régime chinois : « je n'ai jamais eu la moindre accointance avec le régime chinois, d'aucune sorte ! Ni lorsque j'étais jeune homme, ni maintenant ! C'est un régime nationaliste, dont je comprends le ressort, mais c'est un régime où il n'y a pas de multipartisme, or je considère que c'est la condition de base de la démocratie »[87].
En octobre 2010, un extrait du film Fin de concession de Pierre Carles diffusé sur internet montre Jean-Luc Mélenchon, visionnant une interview de Xavier Mathieu, délégué CGT Continental AG à Clairoix par David Pujadas, qualifier le journaliste de « salaud » et de « larbin », lui reprochant de demander à plusieurs reprises au syndicaliste de désavouer des faits de dégradation dans la sous-préfecture de Compiègne par son syndicat, sans évoquer la violence sociale subie par ces ouvriers licenciés. Une polémique médiatique s'ensuit, au cours de laquelle Xavier Mathieu prend la défense de Jean-Luc Mélenchon[88].
[modifier] Revenus et patrimoine
D'après L'Express, son patrimoine est évalué en février 2012 à 760 000 € et ses seuls revenus nets mensuels correspondent au versement de ses indemnités de député européen, de 6 200 €[89], indemnités dont il a proposé la réduction de 25 % dans un amendement qui n'a pas eu de suite. Bien qu'ayant l'âge de faire valoir ses droits à la retraite, il n'a pas, en avril 2012, liquidé son dossier de retraite estimant que ses indemnités de député suffisent. Les revenus de ses livres sont reversés soit au Parti de Gauche soit à l'association d'édition Politique à gauche qui permet la publication de textes engagés[90].
[modifier] Récapitulatif des mandats
[modifier] Fonctions ministérielles
[modifier] Mandat de sénateur
[modifier] Mandats locaux
[modifier] Mandat européen
[modifier] Fonctions politiques au PS
- Cofondateur du courant Gauche socialiste au PS
- Membre du conseil national du PS
- Membre du bureau national du PS
- Directeur de la rédaction du bulletin hebdomadaire À Gauche
- Cofondateur et président du courant socialiste Nouveau Monde (2002 - 2008), puis animateur de la sensibilité Trait d'union jusqu'à son départ du PS en novembre 2008.
- Secrétaire national du PS
- Jean-Luc Mélenchon, Jusqu'à l'os : Pour arrêter, en politique, la machine à se donner des claques, Paris, Éditions Régine Desforges, coll. « Coups de gueule », décembre 1991, 100 p. (ISBN 978-2-905538-89-5) (LCCN 92131968)
- Jean-Luc Mélenchon, Laïcité : Réplique au discours de Nicolas Sarkozy, chanoine de Latran, Paris, Éditions Bruno Leprince, coll. « Café république », février 2008, poche, 79 p. (ISBN 978-2-916333-32-8)
[modifier] Ouvrages collectifs
- Ouvrage collectif, Quelle VIe République ?, Le Temps des cerises, mars 2007 (ISBN 978-2841091614)
- Corinne Morel Darleux (préf. Jean-Luc Mélenchon), L'Ecologie, un combat pour l'émancipation, Bruno Leprince, coll. « Politique à gauche », janvier 2010, p. (ISBN 978-2916333625)
- Jean Jaurès (préf. Jean-Luc Mélenchon), Discours de Jaurès en Amérique latine, Bruno Leprince, coll. « Politique à gauche », septembre 2010, p. (ISBN 978-2-916333-67-0)
- Ricardo Cherenti et Bruno Poncelet (préf. Jean-Luc Mélenchon), Le Grand marché transatlantique : Les multinationales contre la démocratie, Bruno Leprince, coll. « Politique à gauche », mai 2011, p. (ISBN 978-2916333823)
- Martine Billard (préf. Jean-Luc Mélenchon), Le Medef l'a imaginé, Sarkozy l'a fait : 10 ans de casse du code du travail, Bruno Leprince, coll. « Politique à gauche », septembre 2011, p. (ISBN 978-2916333939)
- Jacques Généreux (préf. Jean-Luc Mélenchon), Nous, on peut ! : Pourquoi et comment un pays peut toujours faire ce qu'il veut face aux marchés, face aux banques, face aux crises, face à la BCE, face au FMI..., Seuil, septembre 2011, p. (ISBN 978-2021054699)
[modifier] Sur Jean-Luc Mélenchon
- Grand officier de l'ordre national du mérite argentin[92].
[modifier] Notes et références
- ↑ Alors zone internationale et port franc.
- ↑ Mélenchon : entre la Mancha et la Sicile !, Jean-Louis Beaucarnot , site de Rfgenealogie
- ↑ « Mélenchon : entre la Mancha et la Sicile ! », Jean-Louis Beaucarnot, site de Rfgenealogie
- ↑ Jean-Luc Mélenchon, France Soir, consulté le 24 mars 2012
- ↑ Vanessa Schneider, « Jean-Luc Mélenchon, 48 ans, ex-grande gueule du PS, rentre dans le rang avec celui de ministre délégué. L'importuniste », Libération, 27 avril 2000.
- ↑ a, b, c et d Who's who, 2001-2002, p. 1279.
- ↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i et j Hortense Paillard, « Biographie : Qui est Jean-Luc Mélenchon ? », la République des Lettres.
- ↑ Voir sa www.acteurspublics.com
- ↑ Emmanuel Daniel, Jean-Luc Mélenchon et les conflits d'intérêt, Slate, 5 avril 2012
- ↑ a, b, c, d et e Jean-Luc Mélenchon, le Nouvel Observateur.
- ↑ a, b et c Comptes rendus des débats-Séance du 4 novembre 1999, sur le site internet du Sénat français.
- ↑ « Mélenchon se vend... en librairie ! », Le Point, 5 janvier 2011.
- ↑ Fédération socialiste du Jura, « Jean-Luc Mélenchon, ministre délégué à l'enseignement professionnel »
- ↑ Jean-Luc Mélenchon sur le site du Front de Gauche pour les élections européennes de 2009
- ↑ a, b, c, d, e, f, g, h, i et j Maël Thierry, « Cinq hommes dans la vie de Mélenchon », dans Le Nouvel Observateur, no 4458, 15-21 décembre 2011, p. 52-58 .
- ↑ Les années jurassiennes de Mélenchon ce soir chez Guillaume Durand ? sur www.leprogres.fr, 5 octobre 2010. Le Progrès.
- ↑ Bio express sur www.leparisien.fr, 6 juillet 2009. Le Parisien.
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 44
- ↑ 1968 et vous ? : interview de Jean-Luc Mélenchon, pour le Parti socialiste français, 30 avril 2008
- ↑ Dans la biographie de J.-L. Mélenchon, sur le site www.tlaxcala.es.
- ↑ J.L. Mélenchon dans « Face aux Français... » (2e partie), 5 octobre 2010
- ↑ Élections sénatoriales de 2004 - Résultats dans l'Essonne, sur le site du Sénat français.
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 154
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 156
- ↑ Source : "Bourdin 2012" sur RMC, réponse aux auditeurs, 6 février 2012
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 157
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 158-159
- ↑ Article et vidéo d'archive. Public Sénat.
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 123
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 139
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 137
- ↑ « Qui sommes-nous ? » PRS Isère.
- ↑ Jean-Luc Mélenchon, « « Le devoir d'audace » ». Tribune libre parue dans l'Humanité le 9 mai 2007. Il explique que « cette réinvention de la gauche a lieu en ce moment même en Amérique latine, au Brésil, Venezuela, Bolivie, Équateur parmi d'autres pays ».
- ↑ Jean-Luc Mélenchon, « le PS a un métro de retard », le Nouvel Observateur, n° 2236, jeudi 13 septembre 2007.
- ↑ Jean-Luc Mélenchon, François Delapierre et Raquel Garrido, « Leçons d'une refondation », tribune libre parue dans le journal Politis.
- ↑ sur Jean-luc-melenchon.fr
- ↑ Congrès PS : Hamon, Emmanuelli, Lienemann et Filoche présentent une motion, AFP
- ↑ Mélenchon qualifie d'« évènement historique » l'unité de l'aile gauche du PS, AFP
- ↑ « Ça suffit comme ça ! » Communiqué de Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez sur le site www.casuffitcommeca.fr.
- ↑ Jean-Luc Mélenchon quitte le PS, Le Figaro, 7 novembre 2008
- ↑ Jean-Luc Mélenchon quitte le PS, Le Monde, 7 novembre 2008
- ↑ Dernière minute!,Soutien à F.Verchère et aux opposants à Notre Dame des Landes ! mercredi 18 avril 2012 - consulté le 19 avril 2012.
- ↑ Aile gauche des Verts
- ↑ Conférence de presse du 8 juillet 2009.
- ↑ Jean-Luc Mélenchon : « Je pense qu'il faut que j'y aille ».
- ↑ Interview sur France Inter au 7-10h le 28 août 2009.
- ↑ « Mélenchon partant pour 2012 », site de TF1-LCI, 21 janvier 2011.
- ↑ « Mélenchon n'attend plus que le vote des militants du PCF », Le Figaro, 5 juin 2011.
- ↑ « Le PCF choisit Mélenchon pour 2012 », Le Figaro, 19 juin 2011.
- ↑ 2012: Mélenchon, élu par les militants PCF, peut partir en campagne. Le Parisien du 18 juin 2011.
- ↑ Les militants communistes ont choisi Mélenchon pour 2012. L'Humanité du 21 juin 2011.
- ↑ « Des cadres du NPA rejoignent Jean-Luc Mélenchon », La Croix, 22 mars 2012
- ↑ « Mélenchon : les dessous d'une campagne qui marche », Laurent Berbon pour Europe 1, 8 mars 2012
- ↑ « Mélenchon s’offre la Bastille », Ava Djamshidi pour Le Parisien, 19 mars 2012
- ↑ « Jean-Luc Mélenchon à 13 % », L'Humanité, 22 mars 2012
- ↑ SONDAGE. Mélenchon devient le troisième homme Sur le site tempsreel.nouvelobs.com - Créé le 22 mars 2012 - Consulté le 29 mars 2012
- ↑ « Jean-Luc Mélenchon, à Lille, se sent pousser des ailes », « le Monde », le 27 mars 2012
- ↑ Rafael Correa soutient Mélenchon, Le Figaro, 11 avril 2012.
- ↑ AFP, « Mélenchon reconnaît avoir été à la remise de Légion d'honneur de Buisson », 16 avril 2012. Consulté le 17 avril 2012. Le Parisien.
- ↑ Mélenchon avec Buisson, Guaino, Assad : son équipe dénonce une "manipulation", Le Point, 18 avril 2012.
- ↑ Un "appel des 1000" pour Mélenchon, Le Figaro, 18 avril 2012.
- ↑ Décision Déclaration premier tour présidentielle 2012 du 25 avril 2012 , consulté le 26/04/12
- ↑ « Sondage jour du vote », réalisé par Opinion Way le 22 avril 2012 [1]
- ↑ France 3, Info Nord-Pas-de-Calais - POLITIQUE LEGISLATIVES
- ↑ site du ministère de l'intérieur, résultats des élections législatives dans la 11e circonscription du Nord-Pas-de-Calais (62)
- ↑ Politiquemania, Résultats du 1er tour de l'élection présidentielle de 2012
- ↑ Jean-Luc Mélenchon aime la dictature cubaine et le montre
- ↑ Prix Sakharov : Guigou (PS) « consternée » par le « mauvais geste » de Mélenchon
- ↑ Jean-Luc Mélenchon aime la dictature cubaine et le dit (bis)
- ↑ « Lendemain de vote », billet publié par Jean-Luc Mélenchon sur son blog le 30 mars 2011 : « Refuser de reconnaître une place et une légitimité à l'ordre onusien c'est de fait renoncer à l'application [...] des résolutions votées chaque année par l'Assemblée générale de l'ONU, qui demandent la fin du blocus états-unien contre Cuba »
- ↑ Michel Onfray, "Pourquoi je ne voterai pas Mélenchon", Le Nouvel Observateur, 12 avril 2012
- ↑ Séance du 29 janvier 2008 (compte rendu intégral des débats). Sur le site www.senat.fr du Sénat français. - Consulté le 29 mars 2012.
- ↑ Diwan, une école contraire à l'idéal laïque, entretien accordé au journal Libération, 4 décembre 2001.
- ↑ « Il y a breton et breton » sur son blog, le 23 septembre 2007.
- ↑ Par exemple de l'Union démocratique bretonne (article de l'UDB, Mélenchon : caricature du nationalisme français, 5 octobre 2007), cf. Éric Conan, « Vers un nouveau « modèle breton » ? », www.agencebretagnepresse.com, 29 juin 2006, article en ligne
- ↑ Gilbert Dalgalian, linguiste et Jean Petit, psycholinguiste, le 06 décembre 2001 « Questions à un ministre »
- ↑ Langues et Cultures de France
- ↑ « Jean-Yves Le Drian appelle à la tenue d'un congrès de "clarification" au PS »
- ↑ Langues régionales. Tension entre élus socialistes le Télégramme du 22 mai 2008
- ↑ Sur son blog et sur Europe 1 : « Jean-Luc Mélenchon s'en prend aux pro-Tibétains », L'Express, 9 avril 2008.
- ↑ « Je ne suis pas d'accord avec le boycott des jeux de Pékin et la propagande anti-chinoise », blog de Jean-Luc Mélenchon.
- ↑ Propos tenus dans le cadre de l'émission télévisée « les 4 Vérités », France 2, 14 avril 2008, d'après L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 210
- ↑ Pierre Haski, « Pour Mélenchon, il n'y a jamais eu d'invasion chinoise du Tibet », Rue 89, 9 avril 2008
- ↑ Jean-Paul Ribes, Le dernier maoïste de France, 14 avril 2008
- ↑ Débat sur le Tibet Ce soir ou jamais - 23 avril 2008 - (France 3)
- ↑ Un projet théocratique, autoritaire, ethniciste, dangereux pour la paix, blog de Jean-Luc Mélenchon, 24 avril 2008
- ↑ L. Alemagna, S. Alliès, « Mélenchon le plébéien », p. 210
- ↑ Jacques-Olivier Teyssier, « Jean-Luc Mélenchon – David Pujadas : les réactions » sur www.montpellier-journal.fr, 11 octobre 2011. Consulté le 17 janvier 2011.
- ↑ Augustin Scalbert, « Argent des candidats : Sarkozy s'enrichit, Hollande échappe à l'ISF », dans Rue89, 23 février 2012 [texte intégral]
- ↑ Daniel Fouray, Jean-Luc Mélenchon s'explique sur ses revenus, entretien vidéo accordé à Ouest-France, 14/04/2012, entretien en ligne, sur le site www.ouest-france.fr
- ↑ Le mandat de député européen n'est pas cumulable avec celui de parlementaire national
- ↑ Douze trucs à savoir sur Jean-Luc Mélenchon. Sur le site Rue89, consulté le 29 mars 2012.
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[modifier] Articles connexes
[modifier] Liens externes
Candidats communistes aux élections présidentielles françaises |
Sous la IIIe République |
1924 : Zéphyrin Camélinat (3e) • 1931 : Marcel Cachin (4e aux deux tours) • 1932 : Marcel Cachin (4e) • 1939 : Marcel Cachin (3e) |
Sous la IVe République |
1947 : Vincent Auriol (SFIO soutenu par le PCF, vainqueur) • 1953 : Marcel Cachin (PCF, 6e au 1er tour, retiré ensuite) |
Sous la Ve République |
1958 : Georges Marrane (PCF, 2e) • 1965 : François Mitterrand (Union de la gauche-CIR, investi par le PCF, 2e tour) • 1969 : Jacques Duclos (PCF, 3e) • 1974 : François Mitterrand (PS, investi par le PCF, 2e tour) • 1981 : Georges Marchais (PCF, 4e) • 1988 : André Lajoinie (PCF, 5e) • 1995 : Robert Hue (PCF, 5e) • 2002 : Robert Hue (PCF, 11e) • 2007 : Marie-George Buffet (PCF, 7e) • 2012 : Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche, investi par le PCF, 4e) |