Portail méchamment antifasciste
Batskin a beau brailler tant qu’il peut sur ses vidéos et multiplier les affiches annonçant d’obscurs groupuscules à sa manifestation, la mobilisation et l’unité des premiers défilés ont bel et bien disparu ! On est très très loin de « l’Union sacrée des patriotes français » qu’annonçait la banderole de tête !!
Le GUD Lyon créé durant l’été 2011, entendait reprendre le flambeau du syndicalisme étudiant, version nationaliste, dans les universités lyonnaises. Le créneau était laissé à l’abandon depuis la disparition en 2003 de l’UDEL [1], émanation locale du GUD à l’époque. Cette nouvelle version a la particularité d’avoir été fondée à l’origine non pas par un étudiant mais par un lycéen, Steven Bissuel, nouveau venu dans le milieu nationaliste lyonnais. Le « come-back » des rats noirs ne fut pas du goût de tout le monde et en premier lieu de l’Université Lyon III qui refusa de reconnaître l’organisation comme une association étudiante.
Le 12 mai prochain, les principaux groupes de l’extrême droite radicale se donnent rendez-vous à Paris, devant la statue de Jeanne d’Arc, pour défiler dans les rues de la capitale : l’Action française le fait depuis toujours, l’Œuvre française le faisait autrefois [2], et Serge Ayoub et ses amis tondus le font depuis que la commémoration du 9 mai s’est déplacée sur cette date. Tout cela est connu.
Depuis quelques jours, les organisateurs de la mobilisation contre la loi sur le « mariage pour tous » déclarent ne rien avoir en commun avec les « extrémistes » qui provoquent les affrontements avec la police en fin de manif, réclament l’intervention de Manuel Valls et des forces de l’ordre, et souhaitent carrément les envoyer en prison, comme l’a récemment déclaré sur Canal + leur égérie… pardon, leur porte-parole, Frigide Barjot.