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Archives pour la catégorie ‘Citations, aphorismes, éructations, slogans: la poésie et la violence des mots’

LECTURE DE « BLACKOUT », POEME DE BALESTRINI

30/12/2012 Aucun commentaire

Pour bien commencer l’année prochaine les éditions Entremonde organisent une lecture de « Blackout », poème de Balestrini publié à Entremonde. Il est lu par Jérome Richer (comédien genevois, habitué de la Parole Errante) et Vincent Bertholet à la contrebasse (qui joue d’habitude dans l’Orchestre tout puissant Marcel Duchamp)

Le spectacle dure 45mn et pour les deux soirs c’est à entrée libre :

— 10 janvier c’est à Marcovaldo – Libreria Caffè 61, rue Charlot 75003 Paris (proche métro république, filles du calvaire) à 19h précises (début 19h15-20)

http://www.marcovaldo.fr/evenements… en présence d’Ada Tosatti, spécialiste de l’oeuvre de Nanni Balestrini.


— 11 janvier 20h à la Parole Errante, 9 rue françois debergue 93100 Montreuil, suivi d’un repas à prix libre en soutien aux éditions Entremonde.

N’hésitez pas à faire circuler ce mail,

on espère vous voir un de ces deux soirs ! Lire la suite…

« la contradiction de classe EST contradiction de genre » … et réciproquement!

28/01/2012 Aucun commentaire

Le surtravail ( par rapport au travail nécessaire) étant la source de toute richesse dans les sociétés de classes (1) (c’est à dire , en gros, dans toute l’histoire humaine ou presque….)

« Pas de surtravail sans travail , pas de travail sans population comme principale force productive; là où nous avons exploitation, nous avons la création de la catégorie femme et l’asservissement de toutes les femmes par tous les hommes.

La construction simultanée de la contradiction de genre et de classe (la structure même du rapport d’exploitation), introduit les clivages de chacune de ces catégories dans l’autre, mais aussi les contradictions propres à la construction sociale de chacune de ces catégories qui deviennent des contradictions inhérentes à l’autre »
Extrait d’un document de travail de la revue Théorie Communiste

Il y a des jours comme ça, on tombe sur des phrases lumineuses……… Lire la suite…

« We are the birds of the coming storm. »

03/07/2011 Aucun commentaire

Le poème de Voltairine de Cleyre, en hommage aux pendus du Haymarket square et qui a donné son titre au livre de lola lafon

The Hurricane
« We are the birds of the coming storm. » — August Spies

The tide is out, the wind blows off the shore;
Bare burn the white sands in the scorching sun;
The sea complains, but its great voice is low. Lire la suite…

There may be a new year but there will be

29/12/2010 Aucun commentaire

(Il peut y avoir une nouvelle année mais il n’y aura pas d’avenir.)

Poésie du quotidien….

06/11/2010 Aucun commentaire

Extrait d’une interview de Mr Fabius au sujet de sa carrière politique, dans Le Monde de ce week-end:

« Qu’est-ce qui pousse des hommes et des femmes à s’engager ainsi et à y consacrer leur existence?
Le service d’autrui. Rien n’est plus noble ».

C’est pas trop beau, ça?

La révolution ne sera pas télévisée

04/09/2010 Aucun commentaire

baudrillard

29/01/2010 un commentaire

« La théorie ne peut être que cela :
un piège tendu dans l’espoir que la réalité sera assez naïve pour s’y laisser prendre. »

Le fond de l’air est psychotique

29/08/2009 30 commentaires
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« C’est ce que je pense maintenant, et j’espère que je ne le regretterai jamais » (devise d’une rebelle)

Le rebelle est un mégalo, il croit que le monde tourne autour de l’individu, autour de lui.
Il se fonde sur sa propre révolte pour l’analyser .
Il est l’archétype d’un monde dans lequel la monade « individu » tient lieu de sujet de l’histoire de l’humanité.

Le rebelle est un parano. Il croit que les méchants ont peur de lui et le traquent. Le rebelle croit qu’il a inventé ce qu’il pense du monde.
C’est un artiste de la critique sociale : il montre le beau caca qu’il vient de concevoir.

Le rebelle ne peut pas entendre qu’il n’est rien, comme nous, comme n’importe lequel des médiocres.
Il ne peut pas admettre que l’idée même d’individu est une baudruche philosophique. Il ne peut se résoudre à n’être que la résultante de ses déterminations.
Le rebelle possède un libre arbitre !
Il entretien, sous sa cape noire, la flamme vascillante et éternelle de l’humain écrasé sous les oripeaux du Kapital, prêt à mettre le feu à la morne plaine de la banalité du quotidien… Lire la suite…

De deux choses lune, l’autre c’est le soleil

04/03/2009 2 commentaires

De deux choses lune
l’autre c’est le soleil
les pauvres les travailleurs ne voient pas ces choses
leur soleil c’est la soif la poussière la sueur le goudron
et s’ils travaillent en plein soleil le travail leur cache le soleil Lire la suite…

Citations, aphorismes, éructations, slogans: la poésie et la violence des mots…

20/11/2008 13 commentaires

« La réduction de l’affect à la petite zone humaine qu’est la famille, et encore pire, après, au couple, est quelque chose de terrifiant pour moi. On devrait pouvoir vivre avec l’humanité entière »

Guyotat

« Les hommes font leur propre histoire, mais ils ne la font pas de plein gré, dans des circonstances librement choisies ; celles-ci, ils les trouvent au contraire toutes faites, données, héritage du passé. La tradition de toutes les générations mortes pèse comme un cauchemar sur le cerveau des vivants. Et au moment précis où ils semblent occupés à se transformer eux-mêmes et à bouleverser la réalité, à créer l’absolument nouveau, c’est justement à ces époques de crise révolutionnaire qu’ils évoquent anxieusement et appellent à leur rescousse les mânes des ancêtres, qu’ils leur empruntent noms, mots d’ordre, costumes, afin de jouer la nouvelle pièce historique sous cet antique et vénérable travestissement et avec ce langage d’emprunt. »

(Marx, 18 Brumaire, Pléiade 4, p. 438).

« On parle toujours de la violence du fleuve, jamais de celle des berges qui l’enserrent. »
Brecht

« Le camp de concentration est l’enfer d’un monde dont le supermarché est le paradis. » La Banquise

« Il y a une guerre des classes, c’est un fait, mais c’est ma classe, la classe des riches qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner ».
Warren Buffett

« Alors s’ouvre une époque de révolution sociale. Le changement dans la base économique bouleverse plus ou moins rapidement toute l’énorme superstructure. Lorsqu’on considère de tels bouleversements, il faut toujours distin guer entre le bouleversement matériel – qu’on peut constater d’une manière scientifiquement rigoureuse – des conditions de production économiques et les formes juridiques, politiques, religieuses, artistiques ou philosophiques, bref, les formes idéologiques sous lesquelles les hommes prennent conscience de ce conflit et le mènent jusqu’au bout. »
K. Marx « Préface à la critique de l’économie politique »

« le travail (c’est) l’acte par lequel l’activité humaine pratique devient étrangère à elle-même »
K. Marx
« Première critique de l’économie politique »

« il faut avoir le courage ou l’exhibitionnisme d’une certaine honnêteté : Nous vivons en schizophrènes conscients; à la fois nous espérons ardemment l’éclatement révolutionnaire et à la fois nous le redoutons (si toutefois on a la moindre conscience du chaos catastrophique que ce sera) et nous vivons tous (oui tous ! sans aucune exception, j’insiste) comme si cela ne devait jamais avoir lieu, on ne peut pas faire autrement et c’est normal. » Bernard L.

“Maintenant que nous savons que les riches sont des larrons,
si notre père, notre mère n’en peuvent purger la terre,
nous quand nous aurons grandi,
nous en ferons du hachis”
Louise Michel.

« Il n’y aura pas de paix. A tout moment, durant notre vie entière, il y aura de nombreux conflits dans des formes mutantes, tout autour du monde. Le conflit violent fera les gros titres des journaux, mais les luttes culturelles et économiques seront plus constantes et en définitive plus décisives. Le rôle de facto des forces armées américaines sera de maintenir le monde comme un lieu sûr pour notre économie et un espace ouvert à notre dynamisme culturel. Pour parvenir à ces fins, nous ferons un bon paquet de massacres (a fair amount of killing) ».
Commandant Ralph Peters,  » Constant Conflicts « , Parameters, été 1997.

« …Quels gens, quelle terre ? ton histoire n’est qu’une suite d’injustices, d’infamies et de reniements, écrites par les vainqueurs pour les esclaves. C’est ça ta nostalgie ? tu devrais vomir, pas pleurer. Réveille toi, Bécassine c’est fini. En place pour Disneyland ! »
Claude COURCHAY « Avril est un mois cruel »

« Nous faisons notre histoire nous-mêmes, mais, tout d’abord, avec des prémisses et dans des conditions très déterminées. Entre toutes, ce sont les conditions économiques qui sont finalement déterminantes, mais les conditions politiques, etc., voire même la tradition qui hante le cerveau des hommes, jouent également un rôle, bien que non décisif. » Friedrich
ENGELS « Lettre à joseph Bloch », 21 septembre 1890, Études philosophiques,

« L’histoire des pauvres n’est pas longue à écrire : jadis ilotes, avant-hier serfs, hier salariés, aujourd’hui précaire. Toujours esclaves. »
D’après Louise Michel

« Nous ne pouvions rien attendre de ce que nous n’aurions pas modifié nous-même » Guy Debord

La nationalité de l’ouvrier n’est pas serbe ou albanaise ou grecque;
C’est le travail, l’esclavage libre, le marchandage de soi.
Son gouvernement n’est pas serbe ou albanais ou grec; c’est le capital.
L’air de sa patrie n’est pas serbe ou albanais ou grec;
C’est l’atmosphère polluée de l’usine sociale.
Son territoire à lui n’est pas le territoire « serbe » ou « albanais » ou « grec », il se trouve quelques mètres sous terre.
K. Marx « L’illusion de I’économie nationale »

« … La race, ce que t’appelles comme ça, c’est seulement ce grand ramassis de miteux dans mon genre, chassieux, puceux, transis, qui ont échoué ici poursuivis par la faim, la peste, les tumeurs et le froid, venus vaincus des quatre coins du monde. Ils ne pouvaient pas aller plus loin à cause de la mer. C’est ça la France et puis c’est ça les Français…  »
Louis Ferdinand Céline  » Voyage au bout de la nuit « 

Qui remuerait les tourbillons de feu furieux,
Que nous et ceux que nous nous imaginons frères ?
À nous ! Romanesques amis : ça va nous plaire.
Jamais nous ne travaillerons, ô flots de feux !
Arthur Rimbaud « Qu’est-ce pour nous mon cœur … (1872)

[….]
Mais, pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de la liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours.

[….]
Quel écueil menace la révolution de demain ?
L’écueil où s’est brisée celle d’hier : la déplorable popularité de bourgeois déguisés en tribuns. Ledru-Rollin, Louis Blanc, Crémieux, Lamartine, Garnier-Pagès, Dupont de l’Eure, Flocon, Albert, Arago, Marrast ! Liste funèbre!  Noms sinistres, écrits en caractères sanglants sur tous les pavés de l’Europe démocratique. C’est le gouvernement provisoire qui a tué la Révolution. C’est sur sa tête que doit retomber la responsabilité de tous les désastres, le sang de tant de milliers de victimes. [….]
(Le toast de Londres, Auguste Blanqui – 1851)

« Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu ».

« ..L’abolition du capital, c’est-à-dire la révolution et la production du communisme, est immédiatement abolition des classes et donc du prolétariat, dans la communisation de la société qui est ainsi abolie comme communauté séparée de ses membres… » Théorie Communiste N° 22

Chacun sa chimère

Sous un grand ciel gris, dans une grande plaine poudreuse, sans chemins, sans gazon, sans un chardon, sans une ortie, je rencontrai plusieurs hommes qui marchaient courbés.

Chacun d’eux portait sur son dos une énorme Chimère, aussi lourde qu’un sac de farine ou de charbon, ou le fourniment d’un fantassin romain.

Mais la monstrueuse bête n’était pas un poids inerte; au contraire, elle enveloppait et opprimait l’homme de ses muscles élastiques et puissants; elle s’agrafait avec ses deux vastes griffes à la poitrine de sa monture et sa tête fabuleuse surmontait le front de l’homme, comme un de ces casques horribles par lesquels les anciens guerriers espéraient ajouter à la terreur de l’ennemi.

Je questionnai l’un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu’il n’en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu’évidemment ils allaient quelque part, puisqu’ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher.

Chose curieuse à noter : aucun de ces voyageurs n’avait l’air irrité contre la bête féroce suspendue à son cou et collée à son dos; on eût dit qu’il la considérait comme faisant partie de lui-même. Tous ces visages fatigués et sérieux ne témoignaient d’aucun désespoir; sous la coupole spleenétique’ du ciel, les pieds plongés dans la poussière d’un sol aussi désolé que ce ciel, ils cheminaient avec la physionomie résignée de ceux qui sont condamnés à espérer toujours.

Et le cortège passa à côté de moi et s’enfonça dans l’atmosphère de l’horizon, à l’endroit où la surface arrondie de la planète se dérobe à la curiosité du regard humain.

Et pendant quelques instants je m’obstinai à vouloir comprendre ce mystère; mais bientôt l’irrésistible Indifférence s’abattit sur moi, et j’en fus plus lourdement accablé qu’ils ne l’étaient eux-mêmes par leurs écrasantes Chimères.

Charles Baudelaire

« Alors que toutes les mesures, contre-mesures, plans, en termes stratégiques, les offensives du capital emplissaient l’horizon, les volutes de fumée des cocktails Molotov, à Athènes, Patras, Thessalonique, Malmö, les bruits de verre brisé, à Gand, Paris, Londres, les pierres lancées sur les flics, partout, sont venus faire écran entre l’horizon indépassable du capitalisme et le présent terrifiant de sa crise. Trois mois après l’effondrement des bourses mondiales, trois ans après les émeutes des banlieues françaises, les feux grégeois des jeunes prolétaires du monde entier nous rappellent que la guerre de classe a bien lieu. »

« Les émeutes en Grèce »

Editions SENONEVERO

« Le procès de production capitaliste reproduit donc de lui-même la séparation entre travailleur et conditions du travail. Il reproduit et éternise par cela même les conditions qui forcent l’ouvrier à se vendre pour vivre, et mettent le capitaliste en état de l’acheter pour s’enrichir. Ce n’est plus le hasard qui les place en face l’un de l’autre sur le marché comme vendeur et acheteur. C’est le double moulinet du procès lui-même, qui rejette toujours le premier sur le marché comme vendeur de sa force de travail et transforme son produit toujours en moyen d’achat pour le second. Le travailleur appartient en fait à la classe capitaliste, avant de se vendre à un capitaliste individuel. Sa servitude économique est moyennée et, en même temps, dissimulée par le renouvellement périodique de cet acte de vente, par la fiction du libre contrat, par le changement des maîtres individuels et par les oscillations des prix de marché du travail. Le procès de production capitaliste considéré dans sa continuité ou comme reproduction, ne produit donc pas seulement marchandise, ni seulement plus-value ; il produit et éternise le rapport social entre capitaliste et salarié » (Marx, Le Capital, Livre I, chapitre XXIII, Ed. Sociales, t.3, pp. 19-20).

« …La situation à l’issue de la restructuration est telle que l’affirmation du prolétariat en vue de libérer le travail productif perd tout sens et tout contenu. Il n’existe plus d’identité ouvrière propre face au capital et confirmée par lui. Maintenant, l’existence sociale du prolétariat est, et reste, face à lui comme étant le capital même. … » Théorie Communiste 22

« Quand, grâce à de rudes labeurs, les hommes sont parvenus à s’élever au-dessus de leur premier état animal, que, par conséquent, leur travail est déjà dans une certaine mesure socialisé, alors, et seulement alors, se produisent les conditions où le surtravail de l’un peut devenir une source de vie pour l’autre, et cela n’a jamais lieu sans l’aide de la force qui soumet l’un à l’autre. (…) Le travail doit donc posséder un certain degré de productivité avant qu’il puisse être prolongé au-delà du temps nécessaire au producteur pour se procurer son entretien ; mais ce n’est jamais cette productivité, quel qu’en soit le degré, qui est la cause de la plus-value. Cette cause, c’est toujours le surtravail, quel que soit le mode de l’arracher »

(Marx, « Le Capital », Ed Sociales, t 2, p 185-189).

« Le communisme n’est pour nous ni un état qui doit être créé, ni un idéal sur lequel la réalité devra se régler. Nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état actuel. » K. Marx – F. Engels

« Loin de signifier l’inexistence de l’antagonisme de classe,
la « paix sociale » consacre une période de guerre de classe
marquée par l’écrasante domination des exploiteurs sur les
exploités, période au cours de laquelle la bourgeoisie s’appuie
sur le silence auquel elle a temporairement réduit son
adversaire pour nier l’existence de toute classe et exhiber
l’Etat démocratique -son mode d’organisation de l’exploitation–
comme la manifestation de la défense des intérêts de
l’ensemble de la société. »

Extrait du tract : « Nous sommes une image du futur… »

« Le procès de production capitaliste reproduit donc de lui-même la séparation entre travailleur et conditions du travail. Il reproduit et éternise par cela même les conditions qui forcent l’ouvrier à se vendre pour vivre, et mettent le capitaliste en état de l’acheter pour s’enrichir. Ce n’est plus le hasard qui les place en face l’un de l’autre sur le marché comme vendeur et acheteur. C’est le double moulinet du procès lui-même qui rejette toujours le premier sur le marché comme vendeur de sa force de travail et transforme son produit toujours en moyen d’achat pour le second. Le travailleur appartient en fait à la classe capitaliste, avant de se vendre à un capitaliste individuel. Sa servitude économique est moyennée et en même temps dissimulée par le renouvellement périodique de cet acte de vente, par la fiction du libre contrat, par le changement des maîtres individuels et par les oscillations des prix de marché du travail.Le procès de production capitaliste considéré dans sa continuité, ou comme reproduction, ne produit donc pas seulement marchandise, ni seulement plus-value ; il produit et éternise le rapport social entre capitaliste et salarié »

Marx, le Capital, Livre I

« Quand les combats se dérouleront dans des rues assombries par la grève de la compagnie d’électricité, lorsque les affrontements auront lieu au milieu de tonnes de déchets non collectés, lorsque les tramways seront abandonnés au milieu des rues, bloquant les flics, lorsque l’enseignant en grève allumera le cocktail Molotov de son élève révolté, nous serons enfin en mesure de dire : Camarade, « les jours de cette société sont comptés  »


Un texte de l’Initiative du Comité d’occupation de l’École athénienne d’Économie et d’Affaires, daté du 14 décembre 2008. Extraits.


Tout est à eux, rien n’est à nous !

01/11/2008 un commentaire

L’usine, l’air pollué, le petit chef taré et le petit chef intelligent , la police, les mouroirs à vieux, le pauvre qui implose de faim au Sud et le pauvre qui explose de mauvaise graisse au Nord,

Lula, l’école, le chômage, les 35 heures et la flexibilité, l’État, la prison pour les pauvres méchants, le tourisme industriel pour les pauvres gentils et le trekking alternatif pour les pauvres branchés, la crèche à 4 mois pour que papa et maman retournent plus vite au flux tendu, la valeur d’échange ET la valeur d’usage,

la télé assommoir définitif et absolu, la Société métabolisme du Capital, Chavez, le petit deux pièces moisi qui te saigne 15 ans, le service public où des pauvres se prenant pour plus riches encadrent les pauvres se prenant pour des clients, le cadre de gauche,

la communication en boîte et la solitude de tous, le bureau, le petit macho qui joue au patron chez lui pour oublier l’humiliation de sa vie au travail, le syndicat qui négocie le prix de ta vie, les profits qui n’en finissent plus de gonfler et leur taux qui n’en finit plus de tendre à baisser, Lire la suite…