Boghe : Festival Les Blues du Fleuve - II - Soirée du 8 décembre 2012
La deuxième nuit (samedi 8 décembre) de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve et de la deuxième édition du Festival du Fleuve a réuni une vingtaine d'artistes de la Mauritanie et du Sénégal. Ce fut le plus grand plateau musical de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve. Toutes les musiques portées par différentes générations d'artistes et de différentes nationalités ont défilé sur la scène.
Il y'avait là ceux qui faisaient leur baptême de feu comme l'unijambiste Tchiriri, Ousmane Gangué, Penda Woury Diallo ou encore Fatim Diop du groupe musical Funébé Fouta. On retrouvait à côté d'eux, l'explosif Ousmane Hamady Diop, RJ, Demba Guisset, Yérel Kâ.
La force du Festival Les Blues du Fleuve, c'est sa diversité. Pour le rappeur sénégalais Doug-E-Tee, le Festival Les Blues du Fleuve "est devenu l'une des plus fêtes musicales en Afrique". Pour la reine mauritanienne du Yéla Thiédel Mbaye, c'est sa septième fois de participer à l'ambiance festive et fraternelle du Festival Les Blues du Fleuve.
Il y'avait également, ce soir-là, la virtuose de l'ardine, Tahra Mint Hembara qui a composé une chanson version blues en l'honneur de la star internationale de la musique sénégalaise Baba Maal et de la ville de Boghé qui a accueilli la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve.
Avant elle, Mari Ndiago, Cheikh Sow, Demba Tandia, Adama Thiokhollé, Atta Thiam, Simon Sène, Pacotille, Pape Moussa et Verrouz Mint Seymali ont célébré sur la scène l'intégration africaine, thème de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve.
Puis, avant que ne retentisse la voix de Baba Maal qui doit clôturer la soirée, Khally Diallo, un des maîtres de cérémonie, en profite, avec la collaboration du Secrétariat National de Lutte contre le Sida (SNLS) partenaire de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve, pour sensibiliser le public notamment les jeunes de se protéger contre le sida.
"Le sida est une maladie qui existe et pour cela, il est très important que nous sachions tous comment nous prémunir. Et pour cela, il est recommandé de ne pas utiliser tout objet tranchant déjà utilisé et la meilleure arme pour lutter contre cette grave maladie, c'est l'abstinence ou bien utiliser des préservatifs", lance Khally Diallo.
Sur scène, la musique reprend et Baba Maal, l'auteur de Taara, Baayo et Lam Toro, trois albums qui lui ont apporté une reconnaissance en Europe, fait son apparition vers 05h 04mn. Toute l'équipe du Dandé Léñol au complet est là notamment Mansour Seck aux chœurs. Lorsque Baba Maal est là, personne n'a envie de lever le voile. Et, lui en profite pour se faire entendre.
"Je suis très heureux pour la République Islamique de Mauritanie, adresse-t-il à la foule. C'est vrai que je suis né à Podor au Sénégal, mais la Mauritanie est un pays qui m'a beaucoup donné, qui m'a instruit, qui m'a accompagné, qui m'a compris, qui a eu peur pour moi, qui a fait des prières. Et quand je vois que c'est un pays qui est en train de se relever davantage, je suis très confiant pour l'avenir.
Ce festival est placé sous le signe de l'intégration africaine. Mais, l'intégration commence d'abord entre les personnes de la même communauté. La Mauritanie et le Sénégal habitent ensemble depuis des temps séculaires et nous souhaitons, nous prions le Bon Dieu pour que tout cela puisse continuer davantage pour les générations futures. Mais, nous ne sommes pas là pour des discours mais nous sommes là pour la musique".
Il ouvre son spectacle, en interprétant Allah adu jam. Le spectacle se prolongera jusqu'à 6h. De loin, on entendait déjà, l'appel à la prière de l'aube.
Production : www.cridem.org
http://wn.com/Boghe_Festival_Les_Blues_du_Fleuve_II_Soirée_du_8_décembre_2012
La deuxième nuit (samedi 8 décembre) de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve et de la deuxième édition du Festival du Fleuve a réuni une vingtaine d'artistes de la Mauritanie et du Sénégal. Ce fut le plus grand plateau musical de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve. Toutes les musiques portées par différentes générations d'artistes et de différentes nationalités ont défilé sur la scène.
Il y'avait là ceux qui faisaient leur baptême de feu comme l'unijambiste Tchiriri, Ousmane Gangué, Penda Woury Diallo ou encore Fatim Diop du groupe musical Funébé Fouta. On retrouvait à côté d'eux, l'explosif Ousmane Hamady Diop, RJ, Demba Guisset, Yérel Kâ.
La force du Festival Les Blues du Fleuve, c'est sa diversité. Pour le rappeur sénégalais Doug-E-Tee, le Festival Les Blues du Fleuve "est devenu l'une des plus fêtes musicales en Afrique". Pour la reine mauritanienne du Yéla Thiédel Mbaye, c'est sa septième fois de participer à l'ambiance festive et fraternelle du Festival Les Blues du Fleuve.
Il y'avait également, ce soir-là, la virtuose de l'ardine, Tahra Mint Hembara qui a composé une chanson version blues en l'honneur de la star internationale de la musique sénégalaise Baba Maal et de la ville de Boghé qui a accueilli la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve.
Avant elle, Mari Ndiago, Cheikh Sow, Demba Tandia, Adama Thiokhollé, Atta Thiam, Simon Sène, Pacotille, Pape Moussa et Verrouz Mint Seymali ont célébré sur la scène l'intégration africaine, thème de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve.
Puis, avant que ne retentisse la voix de Baba Maal qui doit clôturer la soirée, Khally Diallo, un des maîtres de cérémonie, en profite, avec la collaboration du Secrétariat National de Lutte contre le Sida (SNLS) partenaire de la septième édition du Festival Les Blues du Fleuve, pour sensibiliser le public notamment les jeunes de se protéger contre le sida.
"Le sida est une maladie qui existe et pour cela, il est très important que nous sachions tous comment nous prémunir. Et pour cela, il est recommandé de ne pas utiliser tout objet tranchant déjà utilisé et la meilleure arme pour lutter contre cette grave maladie, c'est l'abstinence ou bien utiliser des préservatifs", lance Khally Diallo.
Sur scène, la musique reprend et Baba Maal, l'auteur de Taara, Baayo et Lam Toro, trois albums qui lui ont apporté une reconnaissance en Europe, fait son apparition vers 05h 04mn. Toute l'équipe du Dandé Léñol au complet est là notamment Mansour Seck aux chœurs. Lorsque Baba Maal est là, personne n'a envie de lever le voile. Et, lui en profite pour se faire entendre.
"Je suis très heureux pour la République Islamique de Mauritanie, adresse-t-il à la foule. C'est vrai que je suis né à Podor au Sénégal, mais la Mauritanie est un pays qui m'a beaucoup donné, qui m'a instruit, qui m'a accompagné, qui m'a compris, qui a eu peur pour moi, qui a fait des prières. Et quand je vois que c'est un pays qui est en train de se relever davantage, je suis très confiant pour l'avenir.
Ce festival est placé sous le signe de l'intégration africaine. Mais, l'intégration commence d'abord entre les personnes de la même communauté. La Mauritanie et le Sénégal habitent ensemble depuis des temps séculaires et nous souhaitons, nous prions le Bon Dieu pour que tout cela puisse continuer davantage pour les générations futures. Mais, nous ne sommes pas là pour des discours mais nous sommes là pour la musique".
Il ouvre son spectacle, en interprétant Allah adu jam. Le spectacle se prolongera jusqu'à 6h. De loin, on entendait déjà, l'appel à la prière de l'aube.
Production : www.cridem.org