Le 28 octobre 1954, mort
d'Enrique FLORES MAGON à Mexico.
Révolutionnaire et
propagandiste anarchiste mexicain.
Il naît le 13 avril 1877 dans l'Etat d'Oaxaca. En mai 1901,
alors que ces deux frères, Jésus et
Ricardo, sont emprisonnés pour
délit de presse, il poursuit la publication du journal
"Regeneración". En 1902, il édite avec Ricardo le
journal satirique "El Hijo del Ahuizote", ce qui lui vaut
d'être emprisonné à deux reprises avec son
frère. En 1904, ils s'installent au Texas, mais un tueur
à la solde du dictateur mexicain tente de les assassiner.
Enrique, après avoir fait échouer la tentative, est
inquiété par la police américaine.
En 1905, ils déménagent le journal à
Saint-Louis, et Enrique devint le trésorier de la "junte" du
Parti Libéral Mexicain. Mais la répression ne cesse pas
et, le 12 octobre, le journal est investi par les "Pinkerton";
Enrique est emprisonné, puis libéré sous caution
en décembre. En 1906, les deux frères se
réfugient au Canada et tentent de coordonner les groupes de
révolutionnaires, en vue d'une insurrection au Mexique. En
1907, Enrique est à San Francisco, où il fait
paraître clandestinement le journal "Revolución", mais
son frère Ricardo est arrêté et emprisonné
avec les révolutionnaires Librado Rivera et Villareal.
En 1910, les forces du P.L.M, décident d'occuper la
Basse-Californie (Mexique) et adoptent la devise "Tierra y Libertad". En 1912, Enrique et
Ricardo sont condamnés à San Francisco, à 2 ans
la prison. Libérés en avril 1914, ils poursuivent la
propagande et travaillent dans une communauté.
Arrêté et brutalisé en 1916 pour des
délits de presse, Enrique devra même être
hospitalisé. A nouveau emprisonné en 1918, il retrouve
la liberté en 1923, quelques mois après l'assassinat de
son frère. Il rentrera ensuite au Mexique et y exercera les
métiers de comptable public, d'avocat et de
journaliste.
Le 28 octobre 1868,
à Genève (Suisse), création par
Bakounine du "Groupe genevois de l'Alliance de la démocratie socialiste".
C'est durant le second Congrès de la "Ligue Internationale de la Paix et de
la Liberté" qui eut lieu à Berne du 21 au 25 septembre
1868, qu'une minorité de 18 membres (parmi laquelle se
trouvaient Elisée Reclus,
Aristide Rey,
Charles Keller, Victor Jaclard,
Albert Richard, Bakounine, Nicolas Joukovsky, Valérien
Mroszkowski, Zagorski, Giuseppe
Fanelli, Saverio Friscia,
Alberto Tucci), scissionna pour créer "l'Alliance
internationale de la démocratie socialiste" qui n'était
en fait qu'un autre nom de la société secrète
crée par Bakounine en 1864 en Italie sous le nom "d'Alliance
de la démocratie sociale".
Le groupe genevois de "l'Alliance" intègrera
"l'Internationale" en tant que section.
"La liberté sans
l'égalité politique, et cette dernière sans
l'égalité économique, n'est qu'un
leurre."
in: adresse de l'Alliance aux ouvriers
espagnols.
Le 28 octobre 1913,
à Paris, la société coopérative "Le Cinéma du Peuple" est
créée par un groupe d'anarchistes. Elle se fixe pour
but de promouvoir un véritable cinéma social qui, en
contact avec la réalité des luttes ouvrières,
s'efforcera d'élever "l'intellectualité du peuple" pour
son émancipation. La société aura le temps de
produire et de diffuser plusieurs films (dont le premier long
métrage sur la Commune de
Paris), avant d'être stoppée par la
déclaration de guerre, en août 1914.
Les 27 et 28 octobre 1956, à Montevideo (Uruguay), se tient
le congrès constitutif de la "Federación Anarquista Uruguaya"
(Fédération anarchiste uruguayenne). A partir de mai
1957 son organe de presse sera "Lucha
Libertaria"