Affiche pour "l'Anarchist Bookfair" (Salon du livre anarchiste)
à Londres, le 24 octobre 2009
Ephéméride Anarchiste
24 octobre
Cipriano Mera en 1940
Le 24 octobre 1975, mort
de Cipriano MERA, (né à Madrid le 04 novembre 1897).
Anarcho-syndicaliste espagnol membre de la
C.N.T.
Travailleur du bâtiment, il organise les groupes de
défense confédérales, et fait partie à Saragosse, avec
Durruti, du Comité
National Révolutionnaire. Arrêté plusieurs fois. Il se
retrouve en 1936 aux côtés de Durruti et de sa colonne,
pour défendre Madrid. En mars
1937, il est à la tête de la 4eme division,
victorieuse des troupes italiennes à Guadalajara. Il est promu
responsable du 4 éme corps d'armée, mais les Fronts
Républicains s'écroulent. A la fin de la guerre, il se
réfugie en Algérie, puis au Maroc (colonie
française), et le gouvernement de "Vichy" le livre à
Franco. Le 26 avril 1942, il est condamné à mort, puis
à la prison à perpétuité, et finalement
libéré en 1945. Il passe en France, où il
exercera son métier de maçon (jusqu'à 72 ans).
Il continue de militer à la C.N.T en exil et écrit son
autobiographie : "Guerra, exilio y carcel de un
anarco-sindicalista".
Le 24 octobre 1868,
naissance d'Alexandra DAVID-NEEL,
le 24 octobre 1999, mort
de Philip SANSOM
Le 24 octobre 1886,
lettre de Clément DUVAL,
membre du groupe anarchiste "La Panthère des Batignolles", au
journal "Le
Révolté", pour se justifier après avoir
été accusé de vol: "Le vol n'est que la
restitution, opéré à son profit par un individu
conscient des richesses produites collectivement, et indûment
accaparée par quelques-uns."
Le 24 octobre 1914,
à Milan (Italie), pour intensifier l'action contre la guerre,
les anarchistes milanais publient le bi-mensuel antimilitariste
"Il Ribelle" (Le Rebelle). Malgré
des difficultés de toutes sortes, le journal parviendra
à se maintenir jusqu'au mois de février 1915.
Le 24 octobre 1920,
à Padoue (Italie), se tient une réunion
régionale des anarchistes de Vénétie, mais en
sortant de la réunion, la route se trouve barrée par de
nombreux policiers qui chargent et arrêtent une quinzaine de
personnes, parmi lesquelles Giovanni Diodà du groupe
anarchiste de Padoue, et Italo Garinei délégué
du groupe de Trévise.
Le 24 octobre 1924, à
Paris, la Cour d'Assise de la Seine condamne à 8 ans de
travaux forcés le jeune anarchiste italien
Ernesto BONOMINI, qui avait
tué le 20 février
1924, à coup de revolver, Nicola Bonservizi, un des
représentants du fascisme italien en France.
Défendu par l'avocat Henry Torrès, Ernesto, qui
risquait la peine de mort, bénéficie de
l'émotion causée en Italie comme en France par
l'assassinat du député Giacommo Matteotti par les
fascistes. Sa peine sera ensuite commuée en emprisonnement, il
l'effectuera à la centrale de Riom
(Puy-de-Dôme).
En-tête du numéro 11 du 26 octobre 1928
Le 24 octobre 1925, sortie à Paris du premier numéro du journal "Il Monito" (l'Avertissement). Hebdomadaire anarchiste en langue italienne publié par Raffaele Schiavina qui defend les anarchistes et antifascistes italiens. Il prendra position pour Gino Lucetti diffamé par les communistes, et dénoncera également le néo-bochevisme de la "Plateforme d'organisation" préconisée par Archinov et Makhno. Mais déjà frappé par un décret d'expulsion de France en 1926 pour son activité politique, Raffaele Schiavina finit par retourner aux USA en mars 1928. Le journal cessera de paraître du 20 novembre 1926 au 22 janvier 1927 puis reprendra jusqu'au 1er août 1929 portant le titre : "Il Monito anarchico" avec Marcel Morot-Gaudry comme gérant.