Anarchy Man!

thin line

The Anarchist Encyclopedia:
A Gallery of Saints & Sinners ...

thin line



// --

Auguste Vaillant's bomb explodes; image, from Almanach Francais

 


Auguste Vaillant (1861-1894)

French anarchist. Went to Paris as a youth, after spending time in jail for stealing food. Interested in astronomy, philosophy, & became involved with anarchists. Had a child, Sidonie (adopted by Sébastien Faure after his death). To escape poverty, he moved to Chaco, Argentina, but returned to France three years later, as misery continued to reign as master.

Odd jobs failing to provide support for his family, he determined to toss a bomb (not intending to kill anyone) in the Chamber of Deputies to publicize his plight.


He got their attention.

"Messieurs, dans quelques minutes, vous allez me frapper, mais en recevant votre verdict, j'aurai au moins la satisfaction d'avoir blessé la société actuelle, cette société maudite où l'on peut voir un homme dépenser inutilement de quoi nourrir des milliers de familles, société infâme qui permet à quelques individus d'accaparer les richesses sociales (...) Las de mener cette vie de souffrance et de lâcheté, j'ai porté cette bombe chez ceux qui sont les premiers responsables des souffrances sociales."

       — Auguste Vaillant


The following are entries from the Daily Bleed Calendar:

1893 -- France: Auguste Vaillant throws small bomb into Chamber of Deputies. A symbolic gesture, meant to wound rather than kill, Vaillant is condemned to death, & guillotined February 5, 1894. The deputies use the event to suppress the anarchist press.

1894 -- France: Auguste Vaillant is executed for having tossed a bomb in the Chamber of Deputies. Primarily a symbolic gesture, it put terror in the hearts of a middle class which was not about to forgive him this fright, & set off repression against anarchists throughout the country. His last defiant words were "Mort à la société bourgeoise! Vive l'anarchie!"

1894 February 20, Belgium: The Belgian "Libertaire" newspaper is banned by the police today, following publication of articles inciting civil disobedience in memory of Vaillant.

As a youth Henri Willems worked as a sculptor, & in 1893 ran the Belgian "Libertaire" newspaper, which was prohibited by the police today.

In 1895 Willems was sent to prison for 2 -1/2 years for his articles in "Libertaire" & the newspaper "Antipatriote".

Caserio, illustration by Costantini

1894, June 24, France: In Lyon, the Italian anarchist Santo Caserio stabs Beloved & Respected comrade Leader French president Sadi Carnot to avenge the execution of Auguste Vaillant.

Carnot died from the wounds & an hysterical mob plunders Italian stores.

Caserio was arrested & guillotined August 15, 1894.

See the Italian song, L'interrogatorio di Sante Caserio,
http://flag.blackened.net/revolt/songs/it_caserio.html

1992 -- France: The "Journal Officiel" publishes the abrogation of the "laws scélérates," adopted between December 12, 1893 & July 28, 1894, following Auguste Vaillant's attack on the Chamber of Deputies, which were designed to repress anarchists throughout the country.

See, in French, http://ytak.club.fr/fevrier1.html#5

Paris, December 9, 1893. Auguste Vaillant threw a nail bomb from the second row of the public gallery in the Palais Bourbon into the chamber: twenty deputies were slightly injured.


"Knife-wielding assassins, desperadoes of dynamite, avengers with nickel-plated Brownings, gentle and murderous, dreamers and martyrs — here are some of them, brought back by Flavio Costantini’s painstaking brushwork to testify to what they were about. A tale of isolated acts but an epic also. All of their acts, captured in the moment, adding up to feats of men out to turn the world upside down.

Auguste Vaillant of the soft (almost contemplative) eyes and high, domed forehead, a beard gnawing at his cheeks, clutches to himself the nail bomb he means to hurl into the hallowed precincts of the Palais Bourbon at the “fish-tank feeding frenzy”, to wit, the deputies there. Emile Henry, the fair-haired ascetic graduate of the Polytechnic, clutches in his hand the device with its fuse alight which is about to eviscerate the customers of the Cafe Terminus, the petits bourgeois he despises on the basis that they are the belligerent lap-dogs of the mighty but who cannot even compete with their masters’ splendour..."

Bernard Thomas — Anarchist Balladeer, on Flavio Costantini illustrated rendition...


11 juillet 1892: Koenigstein, un teinturier de 33 ans plus connu sous le nom de Ravachol, est exécuté à la suite d'une série de délits et de crimes plus ou moins politiques.

9 décembre 1893: I'anarchiste Auguste Vaillant lance une bombe dans la tribune politique de la chambre des députés, pour protester contre la politique répressive du gouvernement Casimir Périer: quelques députés sont blessés, Vaillant sera condamné à mort et exécuté le 3 février 1894; avant de mourir, il s'écrie: "Vive l'Anarchie, ma mort sera vengée !"

Effectivement, le 24 juin 1894, le jeune boulanger italien Caserio poignarde au foie le président de la République Sadi Carnot, alors que celui-ci était en visite à Lyon. A ces actes individuels, il faut ajouter, le 7 novembre 1893, un attentat meurtrier au théâtre Liceo de Barcelone, qui fait 20 morts et de nombreux blessés.

La répression, féroce en Espagne (où de nombreux anarchistes de la Mano Negra sont torturés et exécutés au garrot), est moins violente en France, car, jusqu'à cette imprévisible série d'actes isolés, le mouvement anarchiste s'y était presque toujours exprimé de façon plutôt pacifiste. Cependant, les anarchistes français sont fichés et doivent subir de nombreuses mesures d'intimidation: la police a le droit, par exemple, de fouiller leur domicile afin de vérifier qu'ils ne détiennent chez eux ni armes, ni explosifs susceptibles de mettre en danger l'ordre public.

Département frontalier entre l'Espagne et la France, les Pyrénées-Orientales sont particulièrement touchées par ces mesures: on y recense de façon systématique les anarchistes de toutes les communes, et l'on s'attache aux basques des plus dangereux d'entre eux, dont les allées et venues font l'objet de nombreux télégrammes entre les divers services de police. Grâce à la documentation conservée sur ce sujet aux Archives départementales, nous pouvons nous faire une idée assez précise de ce qu'était le mouvement anarchiste en Roussillon il y a cent ans: quelques dizaines d'individus souvent isolés, sans doute plus utopistes que véritablement dangereux pour l'ordre établi, rêvant d'une société égalitaire semblable à celles que tentent de mettre en place diverses communautés en Amérique du Sud, dont les échos leur parviennent à travers la presse libertaire ou par certains d'entre eux qui ont effectué le voyage outre-Atlantique.

Un anarchiste " dangereux" à Ille-sur-Tet

Le cas de Jean Dalbiès est tout à fait différent, car avec lui nous avons affaire à un véritable anarchiste internationaliste, catalogué comme très dangereux, se déplaçant beaucoup, suivi à la trace par des limiers qu'il réussit à semer chaque fois qu'il le désire. Surnommé Colló(Couyou), Jean-Isidore Dalbiès est né en 1857 à Ille, où son domicile se trouve rue de la Neige. Marié, père de neuf enfants, il porte une barbe noire et un costume soigné qui ne correspondent guère avec la profession de jardinier mentionnée par son état-civil. Son engagement dans l'action libertaire remonte sans doute à l'époque de son service militaire, où il était passé en conseil de guerre pour désertion. L'enquete menée à son sujet le dépeint comme "un homme de sac et de corde, fort redouté à llle," et les services de police s'indignent que le maire d'Ille ait pu lui délivrer un certificat de bonnes vie et moeurs. En 1887, Dalbiès était parti à Buenos-Aires sous le prétexte d'y faire fortune, en fait pour y rejoindre les mouvements anarchistes très nombreux à cette époque en Argentine, comme ils l'étaient dans presque toute l'Amérique latine. Entre 1890 et 1904, parurent en Argentine 43 périodiques en espagnol, 18 en italien, 3 en français, ainsi que 6 revues d'art et de littérature, tous anarchistes, à quoi il faut ajouter la traduction de 126 livres ou opuscules.

Auguste Vaillant

Le mouvement argentin, lié à l'immigration italienne, avait été stimulé par l'arrivée en 1885 à Buenos-Aires de l'une des plus grandes figures de l'anarchisme intemational, l'Italien Malatesta. Auguste Vaillant, avant de déposer une bombe à la Chambre des Députés, avait lui aussi fait un séjour en Argentine, où Dalbiès l'avait d'ailleurs rencontré.

http://www.jtosti.com/histoire/anarchistes.htm


August Vaillant explained why he, an anarchist who strove for a society of peace, resorted to acts of violence:

"I have seen capital come, like a vampire, to suck the last drop of blood of the unfortunate pariahs. Then I came back to France where it was reserved for me to see my family suffer atrociously. This was the last drop in the cup of my sorrow. Tired of leading this life of suffering and cowardice I carried this bomb to those who are primarily responsible for social misery".


http://katesharpleylibrary.net/costantini/critique/thomas.html
http://en.wikipedia.org/wiki/Auguste_Vaillant


Use your back button to return to your page




Or visit

The Anarchist Encyclopedia | Daily Bleed Calendar | The Stan Iverson Archives | The Anarchist Timeline


anti-CopyRite 1997-3000, more or less

Questions, suggestions, additions, corrections to David Brown at recall@recollectionbooks.com

The Anarchist Encyclopedia is freely sponsored & produced by Recollection Used Books

Cat Has Had the Time of His LifeRecollection Used Books Logo